Voisin-Voisine

carbonara

J’ai des sujets graves de préoccupation dans ma vie de tous les jours. Hier soir, c’était la « fête des voisins ». Je ne connais rien de plus con que cette « fête des voisins ». Je déteste les fêtes. Et je n’aime pas les voisins. Ni ici. Ni ailleurs.

Depuis que cette daube existe, je n’ai jamais eu la moindre envie de quitter mon logis pour manger 5 chips dégueulasses et 3 cacahuètes, suivis de spaghettis à la carbonara réchauffées, mal assis sur des chaises pliantes, à hauteur de caniveau.

Ja-Mais.

J’ai des sujets graves de préoccupation dans ma vie de tous les jours. Hier soir, c’était la « fête des voisins ». Je ne connais rien de plus con que cette « fête des voisins ». Je déteste les fêtes. Et je n’aime pas les voisins. Ni ici. Ni ailleurs.

Depuis que cette daube existe, je n’ai jamais eu la moindre envie de quitter mon logis pour manger 5 chips dégueulasses et 3 cacahuètes, suivis de spaghettis à la carbonara réchauffées, mal assis sur des chaises pliantes, à hauteur de caniveau.

Ja-Mais.

(…)

L’idée de discuter un repas entier avec des gens que je ne connais pas, juste parce que nous sommes voisins et que c’est « la fête » m’a toujours indisposé. Surtout en pleine période électorale ! Moi, par exemple, juste en face, y’a un gars dans un pavillon, qui a un carnet noir à spirales dans lequel il relève l’immatriculation des voitures mal garées devant chez lui, pour les dénoncer. Une sorte de facho-psychopathe dont on découvrira un de ces jours qu’il a enterré deux ou trois enfants et dix-huit chats sous ses graviers. Vous vouliez que je bouffe avec lui hier soir ?  Qu’on discute du Présiment© ?

Mais ça va pas la tête ?

Du coup, j’ai morigéné ma fille aînée (5 ans) qui avait grimpé en pyjama sur le radiateur placé sous sa fenêtre parce qu’elle voulait savoir « Papa pourquoi tous les voisins mangent ensemble des spaghettis dehors sous la pluie sur une nappe en papier ? ».

Vlan. Une tarte et au lit ! Ah mais !

Surtout, j’ai exceptionnellement fermé tous les volets de la maison, sans en oublier aucun, en les claquant le plus fort possible pour qu’ils voient bien, mes voisins, à quel point je méprise cette fête. Et eux avec.

Une fois cette mission bruyamment accomplie, je me suis vautré devant la télévision pour regarder d’un oeil distrait les deux meetings de nos partis préférés.

Et là, après avoir supporté un nombre de trémolos absolument insupportables (Palme d’or incontestable à Laurent Fabius imitant François Mitterrand), j’ai vu arriver François Hollande.

François Hollande avec sa petite tête de voisin idéal.

Eh bien – et là vous me croyez ou non, c’est égal – lorsque j’ai entendu le Premier secrétaire du PS lâcher cette immense pensée : « Quand les socialistes sont rassemblés, rien ne peut les arrêter »… je me suis mis à la regretter d’un coup cette putain de « fête des voisins »…

1 Commentaire

  1. Je dirais on a les voisins qu’on mérite ! les miens sont adorables et tous gâteux je peux donc profiter de leur générosité et boire leur grand crus ! 🙂

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