Une porte vers le vide…

Poignée

Où mène-t-elle ?

Où mène-t-elle ?

(…)

Une porte qui s’ouvre.

Vers le vide…

Prise cette semaine, dans Deauville, cette photo appelle les commentaires.

Et même l’histoire ou les histoires.

À vous…

41 Commentaires

  1. Désolé de casser le mystère, c’est tout bêtement la maison de l’échasseur.

  2. Et si c’était une peinture,un leurre…

  3. Je m’étais toujours demandé où donnait cet escalier et cette porte qu’on voit dans toutes les mosquées. Maintenant, je sais, le paradis est derrière le Normandy.

  4. Un habitant ailé, je suppose!

    Autrement une ambulance attend l’imprudent…

    Pour rester à Deauvile, un petit cadeau brodé main :

    La Citrouille

    La plage de Deauville est, en hiver, un lieu hanté. Coquette et lumineuse aux abords des Grands hôtels qui ont nom “Normandy” ou “Royal”, elle s’assombrit le long des maisons ténébreuses, fermées depuis longtemps et dont les volets clos ont quelque chose de vaguement inquiétant.

    Tout cela sent l’argent et l’abandon, on y retrouve un peu de l’âme des villes fantômes que la ruée sur l’or laissa derrière elle au temps de la conquête de l’ouest ; et aussi un peu de celle qui, envahit nos villages désertés des régions agricoles (hormis l’odeur de l’argent !). On y trouve au surplus la sauvagerie des pays maritimes, perpétuellement battus par les vagues et les vents d’ouest, avec ce sel qui brûle et ronge, poudrant à frimas la végétation et les maisons quand, porté par le vent et les embruns de la tempête, il recouvre tout ce qu’il rencontre.

    Cet hiver-là, c’était un peu avant Noël me semble-t-il, j’avais résolu d’aller tenter ma chance au Casino. Drôle d’idée pour moi que les jeux d’argent n’ont jamais vraiment passionné, d’autant que j’étais singulièrement désargenté ! Cependant l’idée du cliquetis des machines à sous crachant leur mitraille m’avait attiré, un peu à la manière de ces lampes lointaines qui appellent les papillons. Il faut bien avouer au reste que la lumière dont se pare le scintillant édifice rococo joue également un rôle dans l’attraction qu’il exerce : les humains comme les insectes cherchent la lumière quand il fait noir !

    Soucieux sans doute de créer une attraction et de faire rêver ses clients, le Casino présentait des contes de fées grâce à des décors et à des mannequins. Dans un éclairage glauque la petite sirène nageait parmi des poissons immobiles ; la Belle dormait au bois, reposant encore et, comme toujours, était sur le point d’être réveillée car l’instant magique est bien celui là, et non la léthargie (trop longue) ou le moment du réveil (pas si passionnant). Ce qui exerce une fascination, c’est ce moment improbable ou tout va basculer, l’instant qui précède la renaissance et qui contient encore, pour un très court intervalle de temps, tous les possibles.

    Au détour d’un couloir ou au beau milieu d’une galerie dont le ciel azuré reposait sur une forêt de colonnes, on croisait le Chat Botté, Aladin et sa lampe merveilleuse (sans la Princesse Badroulboudour, malheureusement !), le petit Poucet et l’Ogre endormi. Mais surtout, dans un coin, Cendrillon et sa marraine la fée assistaient à la transformation de la citrouille en carrosse. Déjà le légume mesurait plus de deux mètres de haut et des roues d’herbes et de branchages lui auraient permis de se déplacer si les deux magnifiques coursiers blancs de l’attelage étaient sortis de leur torpeur. J’avais oublié les machines à sous dont, pourtant, le tintinnabulement argentin et suave entrait dans mon songe. Sur le marchepied d’herbe de la citrouille-carrosse deux rats valets magnifiquement harnachés de livrées bleu nuit aux galons d’or mat semblaient n’attendre qu’un ordre pour se plier aux moindres désirs de leur nouvelle maîtresse. L’un, accroché derrière la citrouille, debout sur le marchepied paraissait déjà scruter la route à parcourir, l’autre, un seul pied sur le carrosse faisait des grâces équivoques. Cependant, leurs regards vides et leurs grosses têtes de rongeurs surmontant des corps d’hommes vigoureux ne laissaient pas d’être inquiétants assez !

    Malgré cela il faut bien avouer que Cendrillon m’éblouissait absolument, si belle dans sa robe de bal couleur de blés mûrs, blonde comme le ciel à la fin de l’été, émerveillée, le visage rayonnant. Sa figure sereine, empreinte de douceur et de miséricorde, ses lumineux yeux de verre, ses lèvres de plâtre pulpeux formaient un univers de sensualité pure que la magie des deux chevaux blancs, prêts à partir dans l’instant, rendait fragile, éphémère et périssable.

    Tout de même, m’arrachant difficilement à cette contemplation je décidais d’aller jouer : n’étais je pas venu pour cela ? Dans une salle immense quelques centaines de machines nickelées, ruisselantes de chrome et de lumières clignotantes avalaient goulûment la menue monnaie et, parfois, dans un bruit de mitraille, renvoyaient un peu l’ascenseur : une courte rafale sonnait clair. Assis face à l’un de ces monstres (Moloch), je commençais à faire tourner les trois rouleaux dont la coïncidence plus ou moins harmonieuse représente la chance ou la malchance. J’avais changé quelques billets qui me restaient contre trois poignées de pièces de dix francs. L’engin semblait avoir faim et dévorait mon pécule à belle dents sans même exhaler l’un de ces hoquets distingués qui accompagnent le retour des “coins”. J’aurai bien mieux fait de rester à rêvasser près de Cendrillon pensais je, et son sourire ineffable flottait entre mes yeux et les citrons (ou autres cerises) dont l’alignement aurait regarni mes poches.

    Mais voilà que soudain, comme il ne me restait plus qu’une demi douzaine pièces se battant en duel, l’engin se bloqua d’un coup sec sur le triple “Banco” ! Incrédulité de ma part, remue ménage dans les entrailles de l’engin qui se mit à vomir tous ses repas précédents avec un entrain contagieux et dans un bruit de torrent furieux. Naturellement, tous les joueurs savent cela, même pleine à ras bord, la Moulinette à oseille est loin de pouvoir fournir la montagne d’argent qui revient de droit à l’heureux mortel dont les yeux ont vu s’aligner les trois signes de fortune ! Le Directeur de la salle vint donc me trouver obséquieusement, en frottant ses doigts semblables à des saucisses de Strasbourg, et me demanda si je voulais le complément en coupures petites ou grosses, ou même en chèque. La somme était coquette mais je lui répondis (comme sans doute il s’y attendait) que je souhaitais des billets de 500 – on ne précise évidemment pas “francs” dans un pareil cas -. Il fallut le secours d’une petite mallette en plastique noir, assez jolie ma foi, et qu’il m’offrit de bon cœur, pour contenir mon pactole…

    Je quittais la salle dans une rumeur mâtinée d’admiration et de jalousie, sous des regards d’une insistance gênante. Mais moi je ne voyais rien ni personne, je pensais à Cendrillon, ma bonne fée, ma porteuse de chance qui avait ouvert les yeux de la fortune (pour une fois !) et les avait dirigés sur ma petite personne. Voulait elle me remercier du regard d’amour – le mot n’est pas trop fort – que j’avais posé sur elle ?

    Léger comme bulle de savon je traversais en sens inverse le grand hall pour rejoindre ma Cendrillon, la sublime beauté à la pantoufle de vair. Et elle était là, me regardant venir, les pommettes roses et l’œillade claire. M’approchant d’elle je posai tendrement la main sur son épaule. Elle avait perdu la rigidité du plâtre et je sentis la chaleur de son corps, la souplesse de sa chair de femme. Je n’en fus pas tellement surpris et, l’attirant vers moi, je lui fis descendre la marche du podium sur lequel elle avait trôné. Le froissement de sa grande robe de soie jaune était comme une musique céleste, comme un chant de sirène, comme le bruit du vent dans les ajoncs et les genêts. Souple roseau, elle ployait entre mes bras tandis que je l’embrassais à perdre haleine. Son souffle avait l’odeur sucrée des landes que le soleil exalte.

    Alors je cherchais un endroit pour cacher mon miracle et, me retournant je vis la petite sirène qui nageait toujours entre les gros blocs de rochers, les algues et des poissons à l’air idiot. Je pris ma belle par la main et l’entraînais vers cet espèce d’aquarium en soufflant : “Viens vite !”… Elle volait sur ses souliers de vair et elle contourna avec moi le plus gros des rochers, qui nous dérobait entièrement aux regards indiscrets tandis que nous y découvrions une délicieuse couche d’algues (peut être destinée au repos de la petite sirène). Nous étendant parmi les végétaux élastiques, nous fîmes ce que font toujours un homme et une femme lorsqu’ils se sont reconnus. Je m’engloutis en elle comme dans une mer chaude. Elle était l’eau, l’air, la terre et le feu… elle était une plume légère posée en équilibre sur le toit du temps et nous vécûmes, au cours de cette seule et unique nuit une vie entière. Une vie avec ses fous rires, ses chagrins, ses gourmandises, ses grands voyages et ses petites chamailleries, ses douloureux départs et ses retours attendus, ses instants de confiance et de plénitude, ses intermèdes de doute, de méfiance et de jalousie… Une vie entière avec ses petits matins, ses longues soirées calmes et, entre les deux, les grandes promenades dans le murmure des aveux.

    A la fin je m’endormis sur l’épaule de ma bien aimée : les nuits, comme les vies, passent. Au matin je me réveillais seul dans l’aquarium glauque que le pâle éclat d’une aurore d’hiver éclairait à peine. A côté de moi gisait, ouverte et vide, la mallette de plastique noir. Seules quelques algues froissées témoignaient encore de nos belles amours. J’allais pouvoir reprendre ma route sans regret, seul et léger, le nez dans les étoiles.

    PG – 1994

  5. Désolé, j’ai une compétence certaine pour enfoncer les portes ouvertes, mais là je n’ai pas la clef
    Bonne fin d’année et bon Réveillon

  6. L’ambulance garée devant l’anormalité d’une porte suspendue dans le vide est peut-être le début d’une explication.

  7. Ce n’est pas un trompe-l’œil.

  8. C’est pour qu’Alice puisse atteindre la sortie, avec toutes ses tailles.
    Ou qu’Humpty-Dumpty puisse faire la chute de la chanson…

  9. Assurément cette porte est là pour faire parler les cons…

  10. Le gardien est derrière la porte.
    Kafka

  11. Elle ouvre la porte aux oiseaux…

    Aux clients et à l’épicier,

    ce proverbe chinois en étrenne, il me semble particulièrement opportun pour 2011 :

     » Les grandes âmes ont de la volonté, les faibles n’ont que des souhaits. « 

  12. Ça alors.
    Vous n’allez pas me croire.
    C’est… C’est ma porte que vous avez photographiée.
    Enfin, la porte de mon bureau.
    Comment trouvez-vous le rouge carmin ?
    Oui, il fallait oser, le carmin est la couleur des déclarations.
    Mais ce n’est pas pour cela que je l’ai peinte en rouge carmin.
    Dommage, mais la vérité vaut toujours mieux que ses arrangements. Fussent-ils poétiques, romantiques et tic et tic et toc.
    Oui, on me le dit parfois, « Tu es un puriste, toi ». Je réponds « Je vous emmerde » parce que je sens poindre le reproche sous ce qu’on veut me faire prendre pour un compliment (au ton, un compliment, ça se débusque au ton, aussi). La présence d’un puriste dans le paysage d’aujourd’hui, c’est un peu comme la présence d’une locomotive à vapeur sur des rails de TGV.
    Dites-moi, vous êtes gonflé au fait d’avoir photographié ma porte.
    Non, je m’explique mal, vous êtes gonflé de montrer ma porte à n’importe qui.
    Vous avez de la veine que ce soit la porte d’un type qui n’est pas procédurier.
    Puriste, oui, mais pas procédurier.
    Mais s’il n’y avait que ça -je me sens quand même tout nu devant n’importe qui, ce qui est grave Monsieur, comme préjudice.
    Mais je ne suis pas procédurier. En revanche, puriste, oui.
    Il y a pire et vous en êtes l’auteur.
    L’insulte.
    Oui, c’est une porte vers le vide.
    Et alors ?
    En quoi ça vous gêne (votre surprise ne m’a pas échappé, je l’ai reniflée) ?
    Je n’ose pas penser qu’en plus, vous puissiez émettre un avis négatif.
    Allez si, tellement ça m’énerve.
    Alors je vais vous dire que vous n’avez rien compris.
    Cette porte est pratique.
    Je vous rappelle que c’est la porte de mon bureau.
    La pièce que je préfère.
    La pièce que j’habite.
    La seule pièce de la maison.
    Ce qui ne veut pas dire que ma maison n’ait qu’une pièce.
    Mais pour moi, si.
    Bref, cette porte est une facilité.
    Une commodité.
    Cette porte sert.
    Cette porte me sert.
    Ça ne vous serait pas venu à l’idée je parie.
    Je suis un collectionneur.
    Essayez de deviner ce que je collectionne.
    Je compte jusqu’à cinq.
    Un…
    Deux, trois…
    Quatre…
    Quatre et demi.
    Cinq.
    Vous avez perdu.
    Je collectionne les observations.
    Sur tout.
    Vous imaginez que j’en ai entassé quelques-unes depuis le temps.
    Là, c’est de ma faute, je ne vous ai pas dit que je collectionnais depuis quinze ans.
    Depuis que j’habite mon bureau.
    Ne sortant guère, je collectionne les observations sur tout ce qui est dans mon bureau.
    Ce qui fait mon affaire parce que sans circonscrire le sujet de sa collection, le collectionneur ne s’en sort pas.
    Qu’est-ce qui, selon vous, anime un collectionneur ?
    Plus que tout.
    Donc, non, la réponse n’est pas « la rareté des pièces qu’il conserve ».
    Je vous dis parce qu’on ne va pas y passer la journée.
    Ce qui anime un collectionneur, c’est le nombre.
    La quantité.
    Or, à partir d’un moment, le collectionneur doit recompter, tellement il a accumulé.
    Puis vient le moment –attention, un vrai collectionneur, un seigneur dans sa branche si vous voulez – il arrive que la science mathématique ne puisse plus rien pour lui.
    Alors il ne compte plus –c’est impossible – donc il se sert d’un autre outil d’évaluation.
    Cet outil, c’est la figure.
    Il se figure.
    Il doit se représenter tout ce qu’il accumulé.
    C’est mon cas.
    Quand je veux me rendre compte, j’ouvre la porte de mon bureau.

  13. Il y a un piano dans cette pièce, ou un truc indémontable qui ne passe que par cette porte, condamnée à rester une porte. Après la désaffection de cet atelier, garage, entièrement restructuré par un qui se fout pas mal de question maison.

  14. C’est une maison du futur prévoyant les grandes marais et même à long terme, la montée des océans. Il manque un anneau pour amarrer la barque.

  15. Enfin résolu! Je me suis toujours demandé où s’était perdue la tour normande de Louis XI.
    Dommage que les piques soient alignées en bordure.

  16. Y’a plus de bons artisans moi j’vous dis !
    Des maçons, ça…
    Oublié l’escalier, Ah j’vous jure ! Encore un coup de tous ces gauchistes/fainéants/PD avec leurs 35h …

  17. Une porte exclusivement accessible aux Grands Hommes et aux Grandes Ames sans doute!

  18. décidément qu’est-que j’aime pas le rouge, celui-là est particulièrement moche je trouve!!!

  19. Porte pour invité / Porte pour invité venant en Jet Pack.

  20. desolé de casser la magie mais cette porte sert lors des inondations pour entrer et sortir en barque !
    🙂

  21. mais nannnnnnn, c’est pour ceux qu’on fout à la porte…qu’ils n’aient pas besoin de repasser par la fenêtre…

  22. Bonjour! ne serait-ce pas la maison de Magritte ? (mais, à propos, où se trouve le paillasson.)

  23. la barriére n’est pas tout à fait bien placée

  24. Lorsque j’ai emménagé dans ma maison y a environ 10 ans, elle était déjà vieille, et dans les combles, au deuxième étage, il y avait une porte qui donnait directement sur le vide. C’était assez étrange, mais ça devait certainement servir à monter des choses lourdes, l’escalier de la maison étant très étroit.
    Ok je raconte ma vie, mais ça m’a fait penser à ça.
    Maintenant on l’a remplacée par une fenêtre, la porte, ça avait plus de charme mais c’était un peu dangereux pour les petits 😮

  25. Où mène-t-elle, un pan plus bas. On appelle ça une « porte à belle-mère malvoyante » ; vous voyez ce que je veux dire… et elle peut servir à d’autres

  26. On est le 31/12, Guy nous demande où nous mène la porte… et bien par ici la sortie, c’est le dernier billet de l’année… non ?

  27. Une maison Bouygues ?

  28. Un vrai supplice cette porte,si tentante parfois et si peu haute qu’on ne peut que se rater…

  29. C’est la maison qui a servi pour faire le dessin animé qui sert de générique à la rubrique @ la porte, de Didier Porte sur asi.

  30. ben quoi !c’est une porte,par contre,ils ont oublié la pancarte »ATTENTION A LA MARCHE »

  31. l’ambulance porte à confusion…il manque la police là;)

  32. Imaginez que vous êtes dans cette petite pièce carrée. La lumière est éteinte. Seules les lueurs de l’écran plat de l’ordinateur pliant et celle d’un réverbère, venant par la fenêtre plate pareille qu’un écran, mais fractionnée comme des colonnes de word. Le son part dans un casque, posé sur la table au bout de son fil. Quand la souris se balade, il y a la voix de Sarko sur ce site.. C’est pour pas qu’elle prenne la voie de mes oreilles.
    Le boucan du changement d’année s’est tu depuis un bon moment. Il a duré ce que dure un klaxon, un sursaut de portable vibrant d’un sms.
    On frappe à la porte, la condamnée que vous voyez de l’extérieur. Pas d’erreur. Je dois tirer le bureau, avec l’imprimante et tout le bazar. Je tire musicalement pour faire crisser les pieds de bureau sans à-coup. Le casque tombe et se balance comme un pendule.
    Je ne crois pas que je vais ouvrir.
    Tant pis, faut que j’aille chercher quelqu’un en voiture, je me sauve 🙂

  33. (Je suis revenue.)
    Ça frappe encore quelques coups à la porte, bien entendu (lire l’épisode précédent).
    La clef est dans la serrure, je tourne deux tours en soulevant de ses gonds la porte avec la poignée, la même qu’à l’extérieur. Je pousse du pied le boudin de bas de porte et j’entrouvre lentement en essayant de penser à rien, car normalement rien ne rentre par une porte donnant sur le vide.
    Guy Birenbaum entre en disant: « pas trop tôt ».
    « c’est de votre faute aussi, vous n’êtes pas très aimable pour un commerçant » lança poisson, « je suis coriace, mais sans moi vous auriez pu attendre encore. Les autres ont juste jeté un oeil sans s’installer, vous leur faites peur avec vos réactions impromptues. À part Fabienne, elle est dans le coin là, elle s’est endormie dans le pompidou.. »
    -« Et PG? »
    -« L’ambulance était pour lui, of course.. »
    « Bon je vous laisse refermer la porte idiopathique, bredouilla poisson, il n’y a que vous qui avez accès par là. Je repars comme je suis venue, par chez pow wow, j’ai garé mon onglet tout près » « au fait, good year et bonne sans t, car vous portez plutôt la casquette et sinon ça fait bonnet. » acheva-t-elle dans un souffle inaudible.
    « n’empêche, vos captcha sont moins bien que chez pow »

  34. Question idiote : est-ce une porte pour entrer ou bien une porte pour sortir?
    Une hypothèse, peut-être que LE balcon est tout simplement en réparation.
    Et si on demandait à Didier ou Bernard, ce sont des spécialistes, non?
    Enfin, cette porte dans le vide est un super point de départ pour une histoire sans queue ni tête.

    Et puis en passant, tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.

  35. Rituel

    Au petit matin la porte c’est entrouverte laissant passer une échelle à corde, une femme sans âge est descendue silencieusement.
    Sans aucun regard machinalement elle ouvre la porte d’en bas, qui se referme sans bruit. Quelques instants plus tard l’échelle à corde était tout aussi discrètement relevée et la porte sans escalier refermé.

    Je me suis dit qu’il était temps d’aller dormir. C’est à cet instant que je me suis réveillée..

    Bonne Année 2011

  36. Bonjour, m’sieur Guy.
    Vous savez, m’sieur Guy, mon cordonnier est tellement fort, tellement qu’elle est belle ma femme, qu’il me fait des talonnettes que je peux plus passer par une porte normale. Voilà, c’est simple, m’sieur Birenbaum.

    Nico

  37. C’est ma porte.
    L’escalier prenait trop de place dans la cour, je l’ai fait abattre.
    Maintenant elle me sert à faire des essais de parapente. Surtout le premier de l’an.

  38. Vous m’avez tous bien fait rire 😉

  39. Excusez-moi, Guy, vous ne pouvez pas mettre des images un peu moins lourdes ? Dès qu’on a un ordi de plus de deux ans, ça met des plombes à charger. En plus, des photos plus légères ne seront pas moins lisibles dans un telle dimension et vous économiserez de l’espace sur votre serveur.

  40. J’ai trouvé. C’est une maison qui a été habitée par le fils de Romy Schneider. Oui, je sais, c’est glauque.

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31 Déc, 2010

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