Je ne sais pas ce que ça veut dire… Mais que c’est beau !

Rhétorique

C’est une formule vraiment somptueuse…

C’est une formule vraiment somptueuse…

(…)

Je ne suis pas sûr qu’elle veuille dire grand chose, mais elle parle à tous mes sens.

Parce que cela sonne bien.

Et c’est très rare par les temps que nous traversons.

Alors pour ces dix mots, lancés sur RMC, merci à Jean-Luc Mélenchon :

L’austérité est une dynamique sans fin vers le néant.

L’austérité est une dynamique sans fin vers le néant.

L’austérité est une dynamique sans fin vers le néant.

L’austérité est une dynamique sans fin vers le néant.

 

C’est beau, non ?

43 Commentaires

  1. C’est beau comme un vers de Verlaine !

    Par contre un vers de Verlaine, ça sonne mal…

  2. heuuu vous pouvez répéter la questionnnn ?

  3. C’est majestueux. Obscur, mais majestueux.

  4. Vous êtes amoureux.

  5. J’ai beaucoup aimé cet échange aussi :

    Bourdin : Faut-il amaigrir l’Etat ?
    Melenchon : Non […], il faut amaigrir les riches.

    La logique et la raison sont parfois les meilleurs ressorts de la comédie 🙂

  6. Celle-ci aussi est bien :

    « JMJ : le pape plaide pour une économie privilégiant « l’homme » » (Nouvel Obs.).

    Mais lequel ?

  7. C’est beau comme du Alain Minc (période bleue).

  8. … ou comme du Mohamed Ali coaché par Buzz l’éclair qui aurait lu Nietzsche.

    Mais lui-même, Méluche, ne représente-t-il pas une « dynamique sans fin vers le néant » ?

    Et nous tous, autant que nous sommes ??

    C’est ça, la belle poésie,
    ça donne un peu le vertige.

  9. Hum. Je ris tout seul, alors.

    Soit.

    L’austérité gagne du terrain.

  10. m’est avis qu’on a pas fini de l’entendre Melenchon

  11. Ancien prof’ de philo, l’ami Mélenchon … L’expérience plus la tchache méridionale ! …C’est un sacré tribun, on ne peut pas lui enlever cela, même si on ne partage pas ses idées bien qu’elles soient souvent bonnes.

  12. C’est peut-être beau mais c’est bien ce qui va nous tomber sur la tronche !
    Dit comme cela :  » les plans de rigueur que vont nous opposer par la force, nous imposer nos gouvernements mèneront vers le précipice ce qui reste de solidarité sociale et de démocratie dans nos pays »
    ou encore « Le dieu marché réclame encore et toujours plus de victimes pour satisfaire son insatiable rapacité »
    … c’est toujours aussi beau ?

  13. Tout son talent consiste à transformer son savoir économique et politique en formules simples et percutantes. Cette phrase correspond parfaitement à une loi économique simplissime : on n’enrichit pas un État en l’appauvrissant. Les mesures d’austérité attachent une pierre à un État qui se noie, jusqu’à le plonger dans l’abîme. Si vous voulez tout le détail de cette évidence, je vous conseille la lecture régulière du Monde Diplomatique ou ce long passage de l’économiste Jacques Généreux sur France Info il y a plus d’un an : http://www.dailymotion.com/video/xday9w_j-genereux-l-esprit-de-munich-a-env_news

    Allez, c’est bien de sourire, mais réfléchir en plus, c’est mieux !

  14. Beau et tellement profond…………………………….

  15. Assez d’accord avec Rachel….et c’est toujours un bon enseignement de réécouter Jacques Généreux 😉
    Y a pas à dire : Mélenchon donne beaucoup de sa personne et je n’irais jamais lui dire que j’espère vivement qu’il parvienne à réduire le score du FN : il a horreur qu’on le taxe de « populiste » ! Et bien moi, secrètement, j’aime bien son populisme car il est plus qu’utile ! C’était même une nécessité politique : fallait il trouver (ou fabriquer) le bonhomme ! Alors au delà de la question de l’électorat populaire, sur le fond, je n’ai pour illusion que sa capacité toute réelle à gauchiser un gouvernement sociale démocrate présidée par un(e) socialiste ! Bref il est du coté du mouvement tout comme Éva Joly ou Arnaud Montebourg ! Si ces 3 là pouvaient me réussir un putsch politique sur le PS j’en serais encore plus ravi mais ne rêvons pas trop 😉

  16. Je sais que cette crise financière, économique (appelez là comme vous voudrez) va forcément avoir des conséquences sociales plutôt pénibles à vivre pour bien du monde ! Alors sans avoir à rêver de changement miraculeux je sais par expérience qu’une gauche au pouvoir a quand même davantage de principes, de morale en particulier en direction des plus faibles ! Je n’en suis même plus à un positionnement idéologique et je continue à défendre l’idée d’un Front Républicain d’union nationale dans lequel Mélenchon, Montebourg, Éva Joly etc…seront utiles au sens pratique pour un pays dans la tourmente ! Le reste c’est de la littérature 😉 Ils en sont incapables et la vie démocratique est telle qu’il faut des clans pour satisfaire l’électorat disparate à la con mais de mon avis la situation mérite la création d’un gouvernement provisoire bis constitué de l’ensemble des candidats de gauche et au titre de quoi un des leurs serait porté candidat ! S’il y avait un changement à faire c’était celui là : une union de fer en amont ! On fera sans, on fera autrement, comme d’habitude et il nous reste à toucher du bois pour ne pas voir Marine Le Pen face à Sarkozy au second tour !

  17. Très habile s’il s’agit pour lui de s’en prendre ouvertement à l’UMPS et pardon d’avoir à dire que ce fond de commerce ne peut etre laissé dans les seules mains du FN ! Aucun autre choix ! Il est très lucide ce Mélenchon 😉

  18. Autrement dit Hollande et Aubry sont contraints de parler « aux marchés » là où Mélenchon a le devoir de s’adresser au peuple et en particulier aux couches populaires qu’il n’a pas l’intention de laisser filer au FN ! Tout me va chez Mélenchon 😉

  19. @ Malbrouck : Sauf que ne pas mettre les pieds en commission… Il est élu et payé pour ça, non ?

    Ça augure mal de ses « promesses », s’il trahit un engagement comme celui-ci.

  20. Voter Montebourg aux primaires, puis voter Mélenchon à la présidentielle, c’est pour moi « le meilleur des moindre maux ».

  21. Pardon : moindreS maux.

  22. Très fort Méluche, c’est le seul tribun qui nous reste, digne descendant de Georges Marchais et J.-M. Le Pen -abstraction faite de la couleur politique, bien entendu…

    Mais l’ennui avec Mélenchon c’est qu’il croit qu’il suffit de faire les poches des « riches » pour se sortir du pétrin, en oubliant que c’est one-shot… Et qu’on se retrouve dans la panade comme devant sans avoir de nouvelle solution miracle !

    Lordon, quant à lui, dans un texte passionnant, ne voit que deux issues : protectionisme et création monétaire massive. C’est ici :

    http://blog.mondediplo.net/2011-08-11-Le-commencement-de-la-fin

    Et voici ce que disait hier Jacques Delors :

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hb4JsvMxQCFL0LFx4DQ5oYPKHz7Q?docId=CNG.337c943587b5379e9d2ca6d50a99885d.2d1

    Plus simplement nous sommes dans la merde et il n’est pas très probable que nous échappions au retour à l’âge de pierre (que prévoit Lordon). Ce qui était prévisible depuis longtemps : il y a quand même 37 ans que nos brillants dirigeants présentent aux chambres des bubgets en déficit, que les parlementaires votent sans état d’âme.

    Ce qui va nous arriver, nous l’avons bien cherché !

    À titre documentaire on peut suivre mes diverses leçons d’arithmétique ici (que cette belle bande d’abrutis aurait mieux fait de lire et de mettre en pratique !) :

    http://le-pg-express.xooit.fr/f30-Les-lecons-d-arithmetique-du-Professeur-Guyoy.htm

    PG

  23. au secours ! est-ce que je vieillis ? Je n’ai rien compris, mais excellent exercice d’ophtalmo !

  24. « L’austérité est une dynamique sans fin vers le néant. »
    Ce n’est que la constatation d’un phénomène qui se déroule actuellement sous nos yeux (ébahis?).
    Si vous ne comprenez pas, mon cher Guy, c’est probablement que vous avez encore besoin de vacances (ou alors, Trouville ne recevrait ni radio ni TV ni internet?)

  25. Une formule qui pointe que ce qui apparait comme la solution est le problème.
    C’est beau comme écouter la mer dans un coquillage: le grand tout qui nous noie est à l’intérieur du petit « tout », prisonnier de notre main, caché dans sa spirale interne, invisible. L’austérité, qui doit nous sauver des tempêtes du flot de l’économie, contient le néant de cet océan sans fond.

    On veut nous mettre sous le règne de l’austérité. De façon toute symbolique, dans les mots de la politique, en réfutant la misère générée, qui ne découlerait que de la fainéantise et la punition dans leurs discours. C’est pour mieux valider le symbole qui lui est associé (dans le négatif se révèle le positif): celui de la fortune, amassée, inutile, montrée comme bien méritée et arrachée à la force de ses propres bras, qu’on dépense sans états d’âme pour prouver qu’on est un être d’exception qui balaye tout sur son passage, lois, environnement, passé, cohérence.
    Imposer le règne de l’austérité pour certains afin que perdure le règne de la thésaurisation pour d’autres.

  26. Et bien voilà : il suffit de reprendre le texte entier de Mélenchon rapporté dans son blog, et les conversations de bistrot auront de quoi interroger ce qui fait sens.
    Donc, je cite :
    … « il y a pire encore que cet objectif absurde de retour à 3 % de déficit en deux ans. Ce sont les semelles de plomb que Sarkozy veut faire chausser au pays avec sa « règle d’or » budgétaire. Cette règle contraindrait le pays à revenir à l’équilibre budgétaire. Les budgets annuels qui ne respecteraient pas cette trajectoire de retour à l’équilibre, c’est-à-dire zéro déficit, seraient automatiquement amputés pour s’y conformer. Pour revenir à l’équilibre à partir de la situation actuelle la purge nécessaire serait de 110 milliards d’euros, soit 40 % des dépenses de l’Etat ! Un pur délire !

    Cette contraction des dépenses publiques garantit le désastre du fait de la réduction de la demande. C’est la panne assurée : la croissance française s’est déjà arrêtée au deuxième trimestre en raison du blocage de la consommation et de la chute des exportations. L’austérité aggravera la récession et augmentera au final la dette. C’est le paradoxe du moment : l’austérité réclamée à tort et à cris par les marchés est la plus mauvaise solution contre la dette. Et d’ailleurs les « marchés » sanctionnent les pays qui appliquent les mesures d’austérité pourtant prévues pour les rassurer. C’est très exactement ce qui est arrivé au Portugal ! Voyez aussi ce qui s’est passé en Grèce où la dette est passée de 125 à 160% du PIB au fil des sept plans d’austérité successifs ! En effet, l’austérité entraîne le recul de l’activité et la hausse du chômage et de la pauvreté. Les finances publiques en sont rapidement affectées par des moindres recettes et une hausse des dépenses sociales. Résultat, dans la quasi totalité des cas, l’austérité creuse les déficits. L’austérité c’est donc la ruine assurée ».

  27. S’il pouvait se rendre compte que cette austérité du néant, sénateur à 32 ans, rempilé par ses pairs, rempilé par Flamby, jusqu’à sa retraite sans flambeau, il nous l’a imposée pendant plus de trente ans. Sans aucun état d’âme, comme-ça pour voir, comme ça, avec de la bave, une rancœur, devenant rancune. S’il pouvait, enfin, comprendre le peuple au lieu de prendre sa place, il comprendrait, il n’est jamais trop tard, que ce n’est pas le peuple qui a voté pour le pen en 2002 ni pour Sarkozy en 2007, mais LUI, il est vrai, bien assisté par ses comparses. Comme il est incapable de comprendre grand chose, il n’admettra jamais qu’il fait déjà voter pour la droite la plus obscure, celle du néant. Et lorsque j’écris il ne comprend rien à rien, c’est par compassion envers ses électeurs abusés ! Bien sûr qu’il le sait pour qui, cette austérité dynamique du néant, il fait déjà voter. Cette phrase est d’ailleurs écrite sur les murs du néandertal, et il n’ y a pas survécu incapable de comprendre le refroidissement climatique.
    N’existe plus qu’Erectus le sapien qui lui n’a jamais confondu chamanisme et structuralisme !
    Ce qui est bien avec Méluche, il nous instruit. Moins que Catherine Hänni de normal sup Lyon, mais quand même.

  28. Catherine Cisinski,
    Vous voyez, il nous bourre le mou. Il fait semblant d’être un ouvre-boite devant une tranche de bœuf. La France doit rembourser un emprunt et c’est tout. Elle, nous, n’a pas à payer la spéculation sur cet emprunt, devenant par cette bascule une dette insurmontable.
    Aujourd’hui nous avons emprunté pour un peu plus de 800 milliards d’€, c’est ce que nous devons, si nous remboursons cash. Le reste, 4200 milliards d’€, ne représente que de la spéculation organisée par des organismes financiers bien connus, que nous n’avons pas à payer ! Et que nous ne paierons pas. La France malgré Méluche restera un État-Nation

  29. Bilan : belle formule mais Mélenchon risque d’être mal compris par ceux (= 99,9% de ses non-sympathisants) qui n’auront pas approfondi car ils n’auront pas lu l’intégralité de ses propos. Il faut que Mélenchon martèle qu’une dynamique peut être négative (parce qu’il suffit à Sarkozy, pour gagner des suffrages, de dire qu’il est dynamique et que tous les autres sont partisans de l’inertie), et expliquer que le néant derrière l’illusion de la dynamique néo-libérale, c’est la mort.

  30. Ben la dynamique sans fin du néant, selon Le Moigne, »la systemique » c’est tout simplement le chaos en dynamique plombante. le truc qui fait un grand trou dans la coque déjà vermoulue
    Le CAC 40 a lâché 59,05 points à 3.016,99 points, dans un volume d’échanges nourri de 4,739 milliards d’euros,(pil poil ce que l’on ne doit pas) La veille, il avait dégringolé de 5,48%.
    Tiens le CAC ce truc qui assassine,en direct et à la pelle à France telecom ETC ETC ……250 depuis 2007, soit plus du triple que les guerres en Afghanistan, Libye, mais bon puisque Méluche…. tout est bon c’est comme dans le cochon.

  31. sarko aussi doit rêver d’un gros score de mélenchon et joly au premier tour, il est sûr d’être réélu en 2012

  32. Si le spectre du 21 avril 2002 fut si inquiétant, rien n’interdisait à Éva Joly et Jean Luc Mélenchon de jeter leurs forces dans la campagne des primaires du PS afin de mener un putsch en faveur d’Arnaud Montebourg ! Ces 3 là auraient pu ensuite mener la danse ! Ils n’osent pas ? ils n’y croient pas ? ils ne veulent pas ? ils ne peuvent pas ? J’en sais rien : je dis simplement que c’est techniquement possible !

  33. Carole

    Je comprends ta remarque vis à vis du manque d’assiduité de Montebourg à l’assemblée : il s’en est d’ailleurs expliqué ! Et puis se lancer dans une campagne pour les présidentielles c’est pas rien !
    Ce qui m’intrigue du point de vue de la psychologie des foules c’est la facilité extraordinaire qu’a eu un Sarkozy, grâce à son statut de premier flic de france, à coup de karcher et compagnie, à incarner pour une nation entière et au moins pour toute la droite l’homme de la situation, l’homme du moment etc…
    Sarkozy a su fasciner (au moins dans son camp déjà) là où un Montebourg a bien du mal à émerger dans le camp de la gauche !
    Du strict point de vue marketing la gauche n’est même pas fichu de se servir de son Obama de service s’il s’en trouvait un !

    C’est un monde quand même ce binz !

    Autrement dit « on » a su trouver toutes les qualités de la terre à ce Sarkozy mais par contre on pinaille sur le moindre détail à gauche ! La gauche n’a pas de leader incontesté à cause de son sens critique bien trop prononcé !

    La culture du chef c’est un truc de droite : il reste à la gauche des débats de division sans fin, de la démocratie si participative que ça ne participe à rien 😉

  34. @ Malbrouck

    Montebourg n’a rien expliqué du tout (enfin, ça n’est pas du tout convaincant : il était tout aussi absent les autres années sans préparer l’élection).

    Quant à la facilité qu’a eue Sarkozy à incarner la droite, je pense que c’est dû

    1) au fait qu’il a fait le ménage autour de lui à droite de façon mafieuse ;

    2) au fait qu’il a énormément travaillé les médias (notamment de façon mafieuse, cf l’article de Marianne paru pendant la dernière présidentielle, en menaçant au besoin) et que quasiment toute sa popularité lui vient d’une propagande décomplexée (qu’il a renforcée en plaçant les copains aux postes à clé) ;

    3) qu’il s’est positionné sur le seul créneau valable pour un politique (et que les socialistes ont abandonné), à savoir « Yes I can » (c’est-à-dire qu’il a basé sa campagne sur le fait que le politique avait encore du pouvoir, et qu’il n’était pas là simplement pour gérer), et que ce faisant il a ramené beaucoup de citoyens désenchantés dans les urnes (et les a perdus définitivement un an après) ;

    4) qu’il est dans une position conquérante et agressive pour tous les sujets.

    Dans le même temps, la gauche

    1) ne réussit pas à se rassembler (Mélanchon est un début, mais le NPA va présenter un candidat, ce qui est ridicule – et ne parlons pas des socialistes qui donnent un remake affligeant des deux dernières présidentielles, Jospin ayant eu lui aussi affaire à des mots d’ordres clairs TSJ de certaines factions du PS) ;

    2) traite les médias plus correctement, donc y est forcément moins présente et moins bien traitée ;

    3) a visiblement abandonné l’idée qu’elle avait un quelconque pouvoir (je ne parle que du PS ici). Son seul discours est qu’elle est « un bon gestionnaire ». Sûr que ça fait rêver les foules. En fait, le PS propose exactement la même chose que Sarko, mais avec une gestion plus sociale. Ça fait envie. La preuve : le grand homme était Strauss-Kahn, placé par Sarko au FMI (tout comme le même Sarko a placé Lagarde), en attendant son tour pour faire le même job, tout cela plébiscité par les socialistes bien entendu ;

    4) que la gauche est morte (la vraie, s’entend) au PS. Qui peut se dire communiste aujourd’hui sans passer pour ridicule et être immédiatement disqualifié ? Le travail de sape (notamment américain, mais pas que) a été accompli et seule l’idéologie capitaliste est valide. Du coup, les rares idées par lesquelles le PS se démarque sont purement défensives : le boulot du PS ne consiste qu’à tenir des positions sans cesse entamées par la droite (de plus en plus droitière), et à perdre son terrain le moins vite possible. Jamais le PS ne passe à l’offensive, jamais il n’impose son calendrier, ses mots, ses valeurs. il est toujours à la traîne, en train de répondre au lieu d’attaquer. (La dernière fois qu’Aubry est passée à l’offensive, c’était sur la culture. Comme si le peuple français n’était pas exaspéré par la corruption, par la finance folle, par l’injustice fiscale, la non-indépendance de la justice, le chômage, etc. Je dis pas que la culture n’est pas importante, mais commencer par là ???) Pas étonnant qu’il n’y ait pas de « grand homme » au PS. Qui pourrait se révéler dans un tel abandon des valeurs et de la croyance qu’on peut faire avancer ses idées ? Si Mélanchon se démarque, c’est précisément qu’il est passé à l’offensive.

    Évident que s’il y avait un débat entre Mélanchon et Sarko, ce dernier se ferait exploser sur place, parce qu’il n’est pas du tout bon orateur ni bon théoricien. Ça n’arrivera pas. Dommage.

  35. « Je ne sais pas ce que ça veut dire… »

    En mathématique, la « limite » de (1/x) quand x tend vers l’infini est zéro.
    La « limite » est la valeur vers laquelle va se rapprocher de plus en plus l’expression (ici 1/x) au fur et à mesure que x va aller de plus en plus vers (ici) l’infini.

    « L’austérité est une dynamique sans fin vers le néant. »
    c’est-à-dire: Faites tendre vers l’infini (= faites augmenter encore et encore) l’austérité (x) ; alors vous tendrez de plus en plus « vers le néant » (économique).

    Cette phrase de Mélenchon suggère donc en même temps que c’est l’inverse (1/x) de l’austérité qu’il faut faire pour relancer l’économie.

    C’est clair pourtant. 😉

  36. Je m’étonne que personne n’ait décelé le Lapsus

    L’austérité est une dynamique sans fin vers le Guéant

    austérité, troubles populaires, répressions musclées

  37. Mélanchon roi de l’abscons….

  38. RECTIFICATION et pardon : MELENCHON roi de l’abscons…..

  39. « Mais l’ennui avec Mélenchon c’est qu’il croit qu’il suffit de faire les poches des “riches” pour se sortir du pétrin, en oubliant que c’est one-shot… »

    Et l’ennui chez vous, c’est que vous n’avez apparemment aucune idée des mesures économiques proposées par le PG, le FG et donc Mélenchon. Jacques Généreux, ça vous dit quelque chose ? Taxer les revenus du capital comme ceux du travail, non plus ? C’est « one-shot », ça ?

    Quant à l’imbécile qui prétend que Mélenchon nous a imposé des mesures d’austérité quand il était sénateur ou ministre, qu’il aille au moins visiter sa page wikipedia, ou qu’il ouvre « En quête de gauche » de Mélenchon. Mais j’imagine que c’est tellement plus confortable de voir des vilains méchants magouilleurs partout.

    Ceux qui voit la vie politique commeun film américain à deux balles, avec que des gentils contre des méchants, ou des purs contre des traîtres, devraient aller se faire soigner ou grandir un peu. La réalité est complexe, mes petits.

  40. Le rythme est une altérité à qui pareil.

  41. Si je suis bien le raisonnement de Mélenchon, en taxant le capital au niveau du travail (100 milliards par an), on arrive à couvrir le service de la dette (50 milliards) et à rembourser 50 milliards de capital de dette, alors il faurait seulement une trentaine d’années pour rembourser la dette française (la diminution du service étant compensée par le fait qu’on garderait, hors la taxation du capital, un budget à 4-5% de déficit). Deux ou trois ans ensuite pour remplir le trou de la sécu… Si en parallèle on fait les investissments adéquats, on se retrouve dans 50 ans avec plus de dette et une compétitivité de fer. 10 présidentielles, et autant d’occasions de nous y replonger.
    Je me rappelle de Jospin et de la « cagnotte ». N’aurait-on pas une cagnotte de 50 milliards tous les ans, qui ne servirait absolument pas à rembourser la dette et retrouver notre souveraineté nationnale, mais à se faire réélire?

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18 Août, 2011

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