Mitterrand, c’était le bon temps pour les politiques…

Révolu

Catherine Nay a bien raison…

Catherine Nay a bien raison…

(…)

C’était ce matin, vers 8h20 sur Europe 1.

La conclusion de l’édito de Catherine Nay était fort judicieuse…

« Mitterrand c’était encore l’époque où la presse people, les blogs et Internet n’existaient pas. Et où les secrets d’État pouvaient encore être gardés. Ainsi a-t-il pu préserver sa vie privée, ses voyages à bord des avions de la République, pour amener sa deuxième famille à Venise, à Pâques, ou à Louxor à noël… Et même les faire vivre dans des logements de la République, sans que monsieur Dosière s’en émeuve ; sans que la Cour des comptes y mette le nez, sans que l’opposition trouve à y redire publiquement, sans que les paparazzi campent aux abords des lieux où vivaient Mazarine et sa mère. C’était le bon temps pour les politiques. Or, l’époque est révolue« .

Eh oui, l’époque est révolue.

Tant mieux !

Et vive l’Internet !

26 Commentaires

  1. Qui a payé l’avion privé qui a affrété le sélectionneur des Bleus à Bordeaux ?

  2. non elle n’a pas raison…..
    les bilans rien que les bilans et encore les bilans

    et seul trois présidents retiennent mon attention De Gaulle, Pompidou et Mitterrand, car il furent au service de la France et des français moi j’y vois plus qu’une difference…un gouffre.

    Alor,s mettre les avions et autres parties de la vie privée sur le m^me plan qu’un N Sarkozi ou un berlusconi, me semble vulgaire et inconscient…..

  3. @ Albatros… Catherine Nay a toujours été vulgaire !

  4. @ chulo
    Globalisation
    Je ne dirais pas cela mais en l’occurrence sur ce point oui, elle nous refait le coup du doigt et de la lune…..

  5. Si l’on en croit Robert Badinter, il se confondait avec les autres touristes en Egypte, et ne se faisait pas remarquer. Et il passait ses vacances dans sa maison des Landes où il surveillait ses arbres.
    Je n’ai jamais entendu que les avions avaient l’interdiction de survoler sa propriété, ni que des hordes de gendarmes montaient la garde.

  6. frida si vous saviez…

  7. Catherine Ney! Elle est la meuf de qui déjà, la chalandonnette avec réparations en tous genres?
    Et oui, C’était « vraiment » le bon temps pour les politiques. Et pour ELF et son albin, c’était encore plus gras.
    Ah, mon modèle de cette époque fifti d’avec Peyrefitte, Robert-André Vivien, gaulliste, pompidolien, chabandelmassien, il mourut pour les trois, et pouvait dire à très haute voix
    « pour faire politique il faut changer trois fois de slip par jour » sans que B.R.P ne chante la gloire des cinquante ans de la 4L.

  8. Ceci étant, à cette ektachrome fidèle d’Elkabbash, sûr le net doit finalement davantage la défriser que la défroisser. Place à la jeunesse, la mouv’ et le net, christinesinclair et annehockent!

  9. Guy certe mais à des années lumières de ce que nous vivons aujourd’hui.

  10. @Frida:

    « Rarement président français aura poussé aussi loin la gestion de la communication sur ses congés. Car François Mitterrand avait deux types de vacances : celles, officielles, dans sa maison de Latche, et celles, cachées, à Venise, en Egypte ou à Gordes, dans le Lubéron, auprès de sa deuxième famille. Et tout au long de ses deux mandats à l’Elysée, il cloisonnera soigneusement ces deux vies, sans que jamais les médias ne viennent troubler son dispositif. »

    http://www.francesoir.fr/actualite/politique/vacances-double-vie-francois-mitterrand-41490.html

    Cela en dit long sur la mainmise de MITTERRAND sur la presse et les médias…

  11. « Loin des caméras, il séjourne chaque année, parfois plusieurs fois par an, à Venise et en Egypte. Le président socialiste, qui dénonçait lors du congrès d’Epinay en 1971 « l’argent qui corrompt », se gardera d’afficher des escapades qui risquaient d’être jugées trop luxueuses par les Français. A Assouan, il a en effet pris l’habitude de résider sur les bords du Nil dans un hôtel de luxe, le Old Cataract. A Venise, c’est au palais Balbi-Valier, au bord du Grand Canal, qu’il habite. »

    Même source

  12. Quant au patrimoine de MITTERRAND, son héritage en donna une petite idée :

    A Danielle MITTERRAND :

    – Appartement de 252 mètres carrés de la rue de Bièvre (estimés à 4 719 000 francs, en 1994, par François Mitterrand au titre de l’impôt sur la fortune)
    – bergerie de Latche et ses 37 hectares de forêt
    – un étang à Planchez-en-Morvan, dans la Nièvre.

    – solde du compte bancaire du Crédit lyonnais (qui s’élevait, selon le JO du 3 mai 1995, à 232 784 francs)
    – droits d’auteur des livres et des publications de François Mitterrand.

    A Anne et Maza

    « La seconde famille, qui avait été logée durant de nombreuses années, pour des raisons de sécurité, dans une annexe de l’Elysée, quai Branly, au-dessous de l’appartement de François de Grossouvre, avait déjà été l’objet des soins de François Mitterrand. Dès les années 70, le premier secrétaire du Parti socialiste avait constitué, à Gordes, la société civile immobilière de Lourdanaud, autour de François de Grossouvre et de Laurence Soudet, qui deviendra plus tard conseillère à l’Elysée. Progressivement, Anne Pingeot en est devenue la gérante et l’associée majoritaire. La maison de Gordes lui est donc revenue naturellement. »

    http://www.lexpress.fr/informations/mitterrand-enquete-sur-son-heritage_613770.html

  13. * A Anne et Mazarine PINGEOT.

    Bizarre qu’en validant, ça ait été supprimé.

  14. V
    je rentre du restaurant avec mes filles et je vous dis que vous êtes un con
    sans doute que mon alcool de poire au demerant excelente participe à ect écart de language que je je renieraispas ….même demain, au contraire , vive les poires

  15. Des insultes, Albatros ? Ça ne m’étonne pas de vous…
    On fait avec ce qu’on a…

    Bonne soirée.

  16. Chirac tambien? quoque? itou? ou non?
    Mitterrand 🙁 et Chirac 🙂 ?
    Elle nous roulerait pas dans la farine une fois de plus? Pour le plaisir, extra-ball, one more play…
    Moi je pense que Catherine Nay: « tilt », à sa partie « Mitterrand, the worst of the worst », jamais finie, mais qu’on lui débranche le flipper à la fin..

    C’était le bon temps pour les journalistes politiques, c’est ça qu’elle pense en vrai, en disant ça. Maintenant ils ne peuvent plus faire semblant d’avoir de la déontologie pour complaire au pouvoir. C’est balayé par des internautes sans foi ni loi. Qui sont repris par des journalistes qui se retrouve avec un rôle moins glorieux. Ils ne peuvent plus avoir comme avant une petite emprise de « chantage » à la divulgation de scoops, qu’on a en attente dans ses tiroirs. Y’a toujours un abruti 🙂 du net qui risque de cracher le morceau, indépendamment des journalistes. Le journaliste n’a plus aucun poids dans le rapport de force.

    Je ne vois pas que l’homme politique n’ait rien changé à sa façon de faire. Est-ce que quelqu’un voit un effet positif, une influence bénéfique, une meilleure discipline des hommes politiques, selon que ça se sache publiquement ou pas qu’ils fautent?

  17. Comme DSK ( dixit Cambadélis dans le JDD ) F. Mitterrand avait un rapport laïc avec l’argent.

  18. Je ne vois pas ce qui la défrise, la Catherine. Le « milieu bien informé » n’a pas attendu internet pour savoir qu’elle a couché avec Mitterrand.

  19. Michèle Cotta aussi ? Oui, bon, on va pas en faire un fromage.

  20. vous avez raison V,….j’ai des regrets sur la forme, mais pas sur le fond, je confirme que je trouve votre opinion plus qu’étroite et pourtant sur Mitterrand ce n’est pas les égarements qui manquent, son parcours politique, n’est pas celui d’un bisounours alors vous devriez en faire la liste plutôt que cet étalage-commérage sans intérêt

  21. Dominique je ne vois pas le rapport entre vos allégations et ce que j’écris. Vous y étiez ? Vous avez des preuves ?

  22. Guy, bonjour du lundi, et c’est pas tous les jours. Mais tout le monde a des preuves, vraies et tamponnées.l’important est que ceux qui le savent n’en font pas un produit de rapport.
    Le sacré est la fonction, et rien de privé dans la vie de François Mitterrand, ne l’éloigna de la défense de l’intérêt général. Ce qu’il manqua, ce qui lui manqua, c’est une opposition de gauche. Déjà.

  23. Vive l’internet, oui deux fois. mais. Ce jourd’hui prenons le cas Porsche panamera très Kahnienne depuis samedi. Vive l’internet moins cinq surtout pour l’impuissant se prenant pour un info-mateur en deux mots, surtout mateur. »qui voudrait tant et qui peut rien, alors il pisse » or, une panamera coûte, ne coûte que 86 000 dollars au cours de 1,4415$ pour 1€ donc à la louche 60 000€ soit un large peu moins qu’une C 6 citroen de secrétaire d’état et à peu près le double d’une voiture de prolos, une c 4 à 30 000 € sans l’option siège avant en similicuir de vachette.
    Donc vive l’internet mais plus encore que vive le journalisme, celui qui vérifie les sources.Vive, et que vive le net qui ne confond pas influence et flatulence.

  24. Ouais mais moi je trouve que c’st très bien le « secret convenu des journalistes politiques pour leur gagne-pain. Ce qui me permit de dormir dans plusieurs lits de Charles de Gaulle qui panier-percé à la première personne se faisait faire un, des, lits sur mesure dans chaque hôtel où il passait la nuit. A l’époque tout hôtel de préfecture ne disposait que de lits de 1;90 de long. Et la petite histoire de Ney ne nous dit pas encore si sarko se fait faire des lit de 1,60 de long ou des lits ronds.

  25. « Dominique je ne vois pas le rapport entre vos allégations et ce que j’écris. Vous y étiez ? Vous avez des preuves ? »

    Ce que je veux dire, c’est que « le milieu autorisé » n’a pas attendu internet pour faire des gorges chaudes à partir des fredaines, réelles ou exagérées, de ceux qui nous gouvernent. Vous n’aviez jamais entendu parler, vraiment, de toutes les conquêtes de François Mitterrand, dont la réputation d’homme à femmes est en dessous de la réalité ?
    Demandez donc aux vieux militants socialistes comment se passaient les fins de Congrès.

    J’ai bien compris votre sujet, c’est pas pour autant qu’il faut considérer qu’internet c’est l’alpha et l’omega de la démocratie parce qu’il permet de faire circuler ce qui, auparavant, restait dans des milieux plus confinés.

  26. « Cela en dit long sur la mainmise de MITTERRAND sur la presse et les médias… »

    Presse et médias… français. Pas la RTBF, dont des journalistes polis mais tenaces réussirent un jour à désarçonner le Sphinx, à faire tomber le masque. Citation
    .
    Franck Johannès, Le Monde
    jeudi 10 février 2005,
    Au dernier jour des auditions, le tribunal a visionné une interview de l’ancien président, réalisée par des journalistes belges. Ils ont été les seuls à évoquer les écoutes devant le chef de l’Etat, qui assurait n’en avoir « jamais lu une seule ».
    Le tribunal s’est offert une petite distraction, mercredi 9 février, au dernier jour des auditions du procès des écoutes de l’Elysée, en regardant le seul entretien que le président François Mitterrand ait jamais accordé sur la question. D’assez mauvaise grâce, à l’évidence, d’autant que les deux impertinents journalistes belges ne l’avaient pas prévenu.
    L’image est terrible. Le président assure avec aplomb qu’il « n’a jamais lu une seule » écoute, alors que les débats ont prouvé à satiété qu’il en avait vu passer des dizaines et en avait personnellement ordonné au moins deux, celles du journaliste du Monde Edwy Plenel et du romancier Jean-Edern Hallier.
    L’interview, « mythique » selon le magazine de M6 « Secrets d’actualité », qui l’a disséquée le 14 novembre 2004, à la veille du procès, a été tournée en mars 1993. Au premier jour de la deuxième cohabitation. François Mitterrand, extrêmement tendu et rongé par la maladie, se préparait à son premier conseil des ministres avec la nouvelle majorité de droite pendant que Michel Rocard essayait de prendre le pouvoir au Parti socialiste. Les deux journalistes de la RTBF, qui avaient passé quarante-cinq jours en toute liberté à l’Elysée, avaient fixé un ultime rendez-vous avec le chef de l’Etat.
    A la première question sur les écoutes, François Mitterrand se ferme. « L’Elysée n’écoute rien, répond-il. Il n’y a pas de service d’écoutes à l’Elysée. Le système d’écoute dépend du premier ministre. » Il affirme ne pas savoir où il se trouve géographiquement. Au GIC, en fait, le groupement interministériel de contrôle, sous les Invalides, dont François Mitterrand connaît bien sûr l’existence, et même le patron, le colonel Pierre Charroy. « Moi, personnellement, reprend le chef de l’Etat, je n’en ai pas lu une seule. »
    « UN PETIT PAS »
    Les deux journalistes insistent : les révélations sur l’existence des écoutes ont-elles joué un rôle dans la campagne des législatives ? « Zéro. Zéro, assure le président, passablement agacé. C’est nous qui avons installé et pratiquement défini toutes les libertés publiques en France. Si j’avais su qu’on allait tomber dans ces bas-fonds, je n’aurais pas accepté de vous recevoir. »
    L’un des journalistes aggrave son cas en posant une question sur la remise d’une décoration à Christian Prouteau, le chef de la cellule. « Vous que rien n’autorise…, s’empourpre le chef de l’Etat. On s’enfonce encore un peu plus. Je n’ai pas l’intention de répondre à vos questions. C’est terminé, si vous le voulez bien, nous allons nous séparer. Je ne pensais pas qu’on allait tomber dans un tel degré de vilenie. Merci, c’est terminé. » Et le président appuie sur un bouton pour appeler les huissiers.

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