9 décembre 1961

Bal

C’était bien…
C’était bien…

(…)

 

 

Bon dimanche @ tous !

17 Commentaires

  1. Qu’elle est belle, c’te chanson…

    Un diamant noir dans la playlist, au milieu des Rois Fainéants, des Crayons, de sa parodie de Je T’aime Moi Non Plus avec la Maillan, etc…

    … Sans parler des films !

    Grand bonhomme, BIG UP !

  2. Et la maman de Antoine de Causnes (Jacqueline Joubert)

  3. Cette poésie là qui transparait dans l’âme de ces êtres là et à cette époque là m’oblige presque à la regarder telle une science fiction !
    Je sens bien que nous sommes la dernière génération à y saisir encore quelque chose !
    Quand on me parle de fin du monde (le fameux 21 décembre des Maya) ça m’amuse parceque nous assistons à des perpétuelles fin de monde bien réelles celles là !
    Je ne suis meme plus sur du sens de l’histoire, celui qui s’appuie sur l’idée de mémoire pour construire l’avenir !
    Je crois qu’il y a des ruptures nettes déconnectant un monde d’un autre à venir !
    Chaque « génération » ne peut se souvenir du nom d’un bal perdu !
    Pour rester dans la science fiction façon Matrix je dirais que tous ceux qui ressentent un petit quelque chose en regardant Bourvil sont forcément un gros bug informatique, un ultime cheval de Troie qui finira bien par se faire éliminer 🙂
    Je suis obsédé par cette question du temps qui passe et ces mondes si différents qui se succèdent et qui parfois n’ont tellement rien à se dire !
    Évitez moi le dimanche, surtout en hiver, je suis de très sinistre compagnie 🙂

  4. Et plus tard nous découvrirons que l’homme est né sur la planète Mars (celle où l’on découvre des traces possibles de « vie »)…
    On y retrouvera des traces de tweets et de facebook 🙂 On apprendra qu’une déflagration nucléaire y a tout détruit et qu’une arche de Noé a permis de tout reconstruire sur notre Terre sur laquelle on aura tout reproduit à l’identique ! L’idée m’amuse (ça fait planète des singes lorsque Charlton Heston découvre la flamme de la statue de la liberté enterrée sous le sable)
    Je rajoute des bals perdus supplémentaires pour couronner une œuvre humaine qui le mérite bien ! 🙂

  5. « Je sens bien que nous sommes la dernière génération à y saisir encore quelque chose »

    … C’est un scanner, ton pif ? 😉

    (perso, j’ai la trentaine et Bourvil me touche, tout comme il peut toucher des plus jeunes que moi (y compris parmi nos chers « Digital Natives »…), à l’image d’un Tex Avery, d’un Roald Dahl, d’un Charlie Chaplin ou d’un Coluche, ou même d’une Yma Sumac ! (je balance les premiers noms qui me viennent) … Et ça je le « sens » pas, je le SAIS pour l’avoir observé ! Tout est question de partage, de rencontres, de transmission…)

    Quant à Charlton Heston en dernier survivant de la race humaine… il faut reconnaître que ça fout vraiment les jetons.

    Amitiés !

  6. (ps : je refuse d’avoir à choisir entre optimisme béat et prophéties de malheur!)

  7. … Re-Big Up à Bourvil !

  8. Dans un monde rempli de mittals et de berlusconis, soumis à l’idéal du profit capitaliste et à la loi de la jungle, un Charlton Heston armé de son fusil a hélas plus de chances de survie qu’un Bourvil muni de ses chansons.

  9. Pas sûr ! 😉 Les autres en face sont bien armés aussi (et c’est pas de la chevrotine à deux balles…)

    D’ailleurs, comme dit le dicton, « quand on a les deux pieds dans la merde, il reste plus qu’à chanter »… (humour)

  10. Oui NK je crois bien entendu en la transmission certes ! Ceci dit on ne peut objectivement pas attendre de la nouvelle génération de ressentir la meme émotion à travers les souvenirs concrets et vécus des générations précédentes ! C’est cependant là toute la magie de la télévision qui parvient à entremêler les souvenirs d’une époque à une autre !
    Ce qui n’enlève rien à la sensibilité ou à la curiosité de quelqu’un qui comme toi a la trentaine (wahooooooooo tu es né dans les années 80 moi dans les années 60)
    Les vieilles images en noir et blanc me rappellent l’entrée de la télévision dans les foyers modestes, la première chaine puis plus tard la deuxième…Et plus tard la couleur (je me souviens meme des transparents de couleurs absolument ridicules qu’on scotchait sur la télé avant l’accès à la couleur : en haut le bleu pour le ciel bleu, au milieu du mauve etc…) 🙂
    Ça donne forcément un coup de vieux d’avoir vécu l’évolution de la chose dans son ensemble !
    Ma petite enfance c’est « la piste aux étoiles » et la tienne c’est déjà Dallas 🙂

  11. Merci pour ta réponse, l’ami

    En règle générale, j’éprouve une aversion à peu près totale pour la télévision, mais ton témoignage m’a calmé et je crois comprendre ton attachement (je ne dis pas que je le « respecte » car ce mot est trop souvent une coquille vide, en tout cas le coeur y est)

    … mais je réalise à l’instant qu’on est dimanche (et non pas samedi : sale semaine dans les pattes…), bref gros flip, je débranche.

    Tchuss !

  12. 😉

  13. A l’école les premières rédactions les plus barbantes concernent soit la télévision soit le sport 😉
    Je sais bien que la télévision c’est un truc populaire et plutôt vulgaire très mal vu par les « intellectuels » !
    Je reste cependant convaincu que c’est l’un des premiers outils média qui a donné la sensation d’un partage collectif d’expérience ou de culture en commun ! Ça crée un lien collectif lorsqu’on a tous vu telle ou telle émission, telle ou telle série !
    J’observe d’ailleurs que sur Twitter les internautes usent et abusent de hashtags liés aux programmes TV…
    Et à ce propos je serais curieux de connaitre les raisons de l’arrêt de l’émission « vous trouvez ça normal ? »…
    Audimat ? Autre chose ?
    Je trouvais très intéressant de marier des concepts radio et télé en utilisant le net ! D’autant plus que ça reviendra forcément sous une autre forme !
    On ne laisse plus le temps à personne de fabriquer une émission sur la durée : cette exigence de rendement immédiat me dégoute !

  14. Ok je me relève deux secondes,
    étant donné que cette opposition « populaire / intellectuel » me semble ici bien malhonnête – limite populiste !

    La télévision reprend le principe du vitrail d’église : un faisceau lumineux qui passe à travers une image et provoque une forme d’hypnose (il est prouvé que le cerveau est plus « actif » pendant le sommeil, c’est dire…).
    A ceci s’ajoutent les innombrables cas de manipulation par le montage, ou même par le décalage avec le son (difficile d’utiliser correctement la vue et l’ouïe en simultané, surtout quand ça défile à toute blinde).
    Enfin, la télévision a remplacé l’école (coucou la République…) comme les présentateurs ont remplacé les instituteurs. Ce sont nos nouveaux anges messagers, porteurs d’une nouvelle religion, d’un catéchisme dopé à l’instantané, à la publicité, à la consommation, aux combats de gladiateurs, au jeunisme, aux stéréotypes, à la mort (c’est le mot le plus utilisé aux infos…), à l’attraction-répulsion, aux débats à la con, à la célébrité niveau zéro, etc.

    Alors bien sûr, je ne rejette pas la télévision en bloc. J’ai grandi avec elle (Dallas, pas trop… mais Téléchat, grave) et encore aujourd’hui, j’adore des émissions comme Groland ou J’Irai Dormir Chez Vous, dont j’ai quasiment tout vu.
    Mais j’estime qu’on a le droit d’avoir en aversion la télé dans son ensemble sans être taxé pour autant d’intellectuel-genre-élitiste-ou-méprisant… (à plus forte raison quand on vient d’un milieu modeste et qu’on a seulement commencé à lire des livres à 20 piges)

    Sur ce,
    Tchao !
    (vraiment)

    😉

  15. * combats de gladiateurs = au sens figuré…

  16. 😉 bonne nuit NK

  17. que de merveilles…Revoir Bourvil et l’entendre. Revoir Jacqueline Joubert. Merci Guy

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9 Déc, 2012

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