Le résident de la République

Stop Immo

C’est un tic de langage qu’il faut perdre !

C’est un tic de langage qu’il faut perdre !

(…)

Halte !

Ce matin j’ai décidé de faire un exemple.

Lisant mon Journal du Dimanche, je trébuche sur un papier signé de Bruno Jeudy, à propos des « secrets de la stratégie Sarkozy ». Vers la fin de l’article Jeudy cède à l’un des péchés les plus insupportables du journalisme politique français.

Si j’avais autant de billets de 10 euros que de fois où j’ai lu cette erreur répétée, je serais un homme riche !

Voici cette Faute :

« Le locataire de l’Élysée écarte catégoriquement la critique ».

LE LOCATAIRE DE L’ÉLYSÉE…

ASSEZ !

Il n’y a pas de locataire à l’Élysée !

Pas plus que de beurre en branches !

Un locataire paye son loyer.

Faut-il rappeler que ce n’est pas DU TOUT le cas du président de la République ?

Donc…

Une bonne fois pour toutes, le président n’est pas le locataire de l’Élysée, il en est le résident (ou le résidant MAJ 10h57).

Ce qui fait de lui, et c’est déjà ça, le résident de l’Élysée.

Et pourquoi pas le résident de la République.

 

 

 

 

Le résident de la République est aussi le titre d’un livre de Jean-Marie Colombani

28 Commentaires

  1. Un réziment, ça trompe énormément ?

    Quelle est la valeur locative d’une nuit à l’ElyZée ? Parce qu’il s’y accrochera jusqu’au bout du bout, à son actuelle Dolce Vita avec Carla et Giulia, le tout petit Nicolas… (et je ne parle même pas du coût astronomique et galopant de ses voyages annuels en France et à l’étranger).

    N’est pas Marcello Vincenzo Domenico Mastroianni qui veut !

  2. Comme il incarne plutôt le mal,c’est le resident evil.

  3. Au soir du 2nd tour on dira la.
    Peut-être…

  4. @ little big horn : peut-on dire que le résident est vil ?

  5. On pourrait lui faire cadeau du loyer, ok c’est l’usage, et juste lui faire payer les charges. 🙂

  6. Le locataire est celui qui reçoit la jouissance d’un lieu, la contrepartie n’est pas nécessairement pécuniaire. Le Président réside à l’Elysée en vertu d’un mandat conféré par les électeurs, il n’appartient qu’à ces derniers de l’en déloger et ne pas renouveler le bail.

  7. Oui il réside. Il ne loue pas… CQFD

  8. Aujourd’hui c’est dimanche : on a le droit de dire des conneries dans l’épicerie ?… Ok, M’sieur l’épicier ?

    Bon, j’y va. Zêtes près ? Ben oui, ça va pas du tout. Du tout.

    Guy, épicier ô combien talentueux, n’est-ce pas my dear [heu, vous le voyez là mon clin d’oeil appuyé, bien fort comme ça : 😉 – nan, j’dis ça pour pas qu’on me confonde avec lovelymyloveme euh… cè pô l’contraire ? lovemelovely ?]

    Pfff, aucune importance.

    Et je digresse, je dis graisse, je disgrâce, je dis n’importe nawak. Mais aujourd’hui, cé pas Ravioli, cé EPIFANI.

    L’épicier célèbre Philippe SéGUIN et le grand Bashung, mais il ne pense pas à souhaiter ses voeux à Dame Rachida. Non mais quelle tristesse, j’en pleure mes larmes de Lucrèce, merveilleuse cuisinière et grande empoisonneuse devant l’E-Ter-Nel-Le…
    Ne pas même songer à sauver le soldat Willy du darty-bashing ! Là, je le dit, je suis consternée…

    J’entends déjà Martingrall me demander : « mais t’as bu quoi, Pat, pour dire autant de conneries à la ligne ? »
    Ben, je vais lui dire, moi, à Martin : « la quête du graal est éternelle ?… Ah Non ? Ben, ok alors 😉

    Nan, cé pa ça (et pourtant, je n’ai bu que du coca, hein…).

    En fait, mes élucubrations viennent d’un visionnage passionnant (vers 1 ou 2h du mat’) d’interviouves de Claude Lelouch et ses magnifiques caméras (sur le site de télérama). Je trouvais ça pas mal (EuPhéMisMe) et, ce matin, alors que je n’y pensais plus du tout, je lis ça sur Twitter avant d’aller prendre ma douche :

    Un twitto ou une twitteuz (je ne sais pas) balance une citation de Pierre Desproges sur les cuisinières, les empoisonneuses, les cimetières (en plus, y avait plein de fautes d’orthographe – le compte est en accès privé, mais je le suis de près). Alors là, je n’y ai rien compris : pourquoi cette citation tout à coup, sans rime ni raison ?

    La douche étant toujours fort bonne conseillère, je suis passée du coq à l’ânesse en passant par les rois mages. Mais le problème, dans toutes les crèches, qu’elles soient du nord, du sud, de l’est ou à l’ouest, c’est que chacun et chacune est le judas de l’autre.
    Surtout quand il ou elle est convaincue que sa progéniture deviendra Grande, très grande, la PLûûûs Grâââââde ! Souvent, très souvent, involontairement.
    Mais parfois, quand la fierté le dispute à l’orgueil ET à l’envie, Judas/ Judette (ou Fada/Fadette) persiste dans son rôle. Et cherche le stylo en or qui lui permettra enfin de signer de son sang impur les sillons de la république, donc de briller des mille feux que, de grâce et de plein droit, elle mérite.

    Bon, j’arrête mes délires d’encre, ils fatiguent tous les yeux, même lors du sommeil paradoxal. C’est dire !

    Juste un mot avant d’aller acheter la galette des rois chez mon artisan tunisien préféré : le-la même twitto-twitteuz qui citat Desproges, ce matin avant la douche, devait vraiment aller moyen c^té moral : il-elle a fait un mini-twitt à Rachida Dati pour lui dire qu’elle manquait peut-être un peu de pudeur sur Twitter … Pas de pudeur au sens sexuel, non, plutôt au sens « revival » qui voit enfin sa grandeur d’âme reconnue : je le comprends, puisque chacun peut s’égarer, nombreuses sont les cîmes tierces qui vous y accompagnent, dans les abîmes du désespoir…

    Mais, enfin, quand même, quand tout le système Sarkozy s’écroule aux yeux du monde en général et à ceux de Twitter en particulier, comment peut-elle être aussi heureuse, Rachida ? Papa a enfin reconnu Zora ? Alors, cé qui ? On joue au jeu des 7 familles ?

    Et, en hommage à Lovely dont je ne comprends pas toujours les interventions (mais l’humour est ce qu’il y a de plus difficile à partager), je lui passe la main : avez-vous le pair ou l’impair ?

    Allez, je vais chercher ma galette et, si vous me faites rigoler quand je reviens, je vous en offre une part … virtuelle, of course !

    Nota bene : pardonnez les fôtes, c’est Galerus ici pour faire du bô texte

    Pat aka Patricius 😉

  9. Et les candidatures sont nombreuses pour résider à l’Élysée…Je viens d’écouter Bayrou sur France 5 et j’ai eu l’impression qu’il a failli conclure par : je n’ai pas changé de …camp ! Sa cadence vocale si particulière lui a permis d’accrocher le C et d’opter pour le mot…convictions ! Ouf 😉
    En réalité je n’en sais rien mais j’ai eu l’impression qu’il a failli se planter 🙂
    Alors non je ne suis pas orthophoniste et oui je suis mauvaise langue en direction de tous ceux qui espèrent retirer leur épingle du jeu grâce à la déferlante FN : Sarkozy, Bayrou, Villepin, etc…Chacun à sa manière porte la responsabilité de transformer l’élection en une loterie nationale 2012 afin d’y résider à l’Élysée !
    Tous prônent l’idée d’unité nationale, l’idée d’un gouvernement d’unité nationale susceptible de balayer les vieux clivages droite/gauche qui n’auraient plus aucun sens ! On ne court plus derrière le FN au sujet des immigrés, on court derrière le FN pour mettre fin à la « bande des quatre », à l’establishment, à l’UMPS ! Le « tous pourris » c’est la marotte 2012 bien plus prometteuse que l’immigration associée à l’insécurité ! Et puis ça passe mieux : tout le monde semble s’en réjouir !

  10. « Tel qui rit Jeudy, dimanche pleurera »

    On fait ce qu’on peut pour la nouvelle année…

    Happy new year 2012.

  11. Insupportable, indigne ET ILLEGAL !

    « Sous ses yeux défilent des factures de sécurité jamais signalées au Conseil constitutionnel. » (extrait du JDD).

    Non ? On va continuer à jouer l’anosognosie longtemps, même avec la vie des gens ?

    Les juges des affaires d »état en cours vont avoir grand grand besoin de soutien. Si vous avez des idées…

  12. Vous avez raison, Guy, il faut redonner aux mots leur sens et les reprendre au résidu de la répoubelle. Une réforme, c’est quelque chose de positif, qui va dans le sens du progrès social. Aussi, on doit parler de la contre-réforme des retraites. De même, on doit dire « TVA anti-sociale » et non pas « TVA sociale ».
    Avec Michèle Bernard (magnifique chanteuse lyonnaise), sus aux voleurs de mots :
    http://www.youtube.com/watch?v=_fKkPEzcZBE

  13. (ou le résidant MAJ 10h57).
    Je ne comprends pas. C’est bien résident et pas résidant.

  14. Ce qui me choque le plus depuis l’épisode jeanne d’arc, est l’avènement du nationalisme dans chacun des partis politiques. la reconnaissance positive de l’esclavage et les bienfaits de la colonisation, y possèdent déjà leurs panthéons. Froidement bizarre de voir en direct les chantres de la politique française et droite et gauche pommes d’amour plein la bouche, perdre leur râtelier lorsque Edwy Plenel expliqua qu’il refusera toujours cette légion d’honneur napoléonienne en ce qu’il re-légalisa l’esclavage.

  15. Résidant est acceptable aussi Raymond.

  16. J’en déduis que Raymondb n’est pas sur Twitter… Normal, j’entends des voix comme Jeanne d’Arc 😉

  17. Acte 1 : les voilà soudainement au coude à coude, acte 2 : 30% seraient prêts à voter FN ! Alors comme Marc-Aurèle je rejette l’opinion et je continue à dire que je n’en ai aucune…J’ai le don d’agacer lorsque je dis haut et fort que non seulement je n’ai jamais eu ou émis aucune opinion mais en plus j’ai horreur des opinions ! J’ai décidé un beau matin que toute opinion était sotte 🙂
    Défendre une société plus juste je ne l’ai jamais vécu comme une opinion, la quête de vérité et de justice n’est pas opinion !
    Je propose une analyse des faits dont j’attends toujours que le débat contradictoire (qui n’a jamais lieu d’ailleurs) permette d’y voir à peu près plus clair ! Pour l’heure depuis 2007 je n’ai toujours aucun élément tangible concernant la pseudo déception anti-sarkozyste : raison de plus pour ne jamais se faire distraire par l’opinion ou l’humeur faussement versatile de mes contemporains !

  18. J’ai tellement joué avec mes passwords sur Twitter et ailleurs en Europe que j’ai réussi à vérrouiller mon compte, toute seule comme une grande !

    Et je me marre d’autant plus que, le cyber-monde étant ce qu’il est, je n’arrive plus à reprendre la main dessus … sans savoir si quelqu’un d’autre peut ou non le faire 🙂

    Comme je ne supporte pas Facebook (désolée, j’ai tenté une expérience : cé tro naze sauf pour l’auto-promo), je suis allée visiter mon compte Twitter de l’extérieur : je vous recommande cette expérience irremplaçable. Vous pouvez encore mieux entr’apercevoir quelques jeux inter-tweets, dont certains sont bas, très bas.

    Tout ça pour demander à l’épicier, en m’excusant de le faire, de transmettre mon RT à Laurent Guimier pour sa chronique matutinale…
    Thanks 😉

  19. Je me suis réveillé et le monde avait changé.

    « L’affaire de la taxe Tobin est une absurdité […]. Si nous le faisons en France, on va encore le payer de dizaines de milliers de chômeurs supplémentaires.
    Ce que vous ne comprenez pas, c’est que le monde a changé, le monde est devenu un village. A chaque fois que nous pénalisons la création de richesse sur notre territoire, nous favorisons la création de richesse chez les autres […]. Réveillez-vous, le monde a changé ! »

  20. Comment ne pas être agacé par la surprenante déclaration de Marine Le Pen qui dit carrément que sa présence peut éventuellement faire gagner Sarkozy alors qu’il serait sur d’être battu si elle n’y était pas ! Aucune réaction pour l’heure !

  21. Dans la famille FN, tous les coûps son permis, y compris dans le monde élargi du souveraisnisme de Couteaux (prononcé façon Jamel Debbouze, en isthme).

    J’ai d’ailleurs toujours ma pile de question à poser à mon ô combien grând maire, Nicolas Dupont-Aignan, élu à 82%… Mais il m’a jadis posé 3 lapins, après sa triomphale réélection – en comptant celui de sa grande adjointe à l’éducation et celui, pourtant rondement mené, avec le djeun délégué aux zaffaires zéducatives (il a pris avidement 5 pages de notes, mais ça veut rien dire).

    J’attends toujours que le djeun, qui s’y était engagé, me recontacte. Mais fo être patient, ça ne fait guère que… presque 3 ans.
    Alors les tracts de Madame Lamoth sur papier glacé en quintuple exemplaires dans ma boîte aux lettres, vous savez où je les mets ?

    Et aujourd’hui… ben, en fait, j’ai vraiment envie de déménager IRL, c’est dire… Pourtant, elle est belle, cette toute petite ville !

    Précision : ce petit jeu n’était pas du tout gratuit, pour MOI; il m’a coûté 2 RTT et une replanification en urgence de 2 réunions. Mais les contraintes du grand « roitelet » (c’est son surnom inside) sont tellement plus importantes que mes petites contraintes professionnelles, hein.

  22. Tiens, ça me rappel’ que je lui avais même donné quelques zindications de gens bien pour faire avancer le schmilblick : il y a en a un qui cartonne bien, aujourd’hui, avec ses patates. Il s’appelle Martin Vidberg, mais Martin, ancien instituteur, ne répond plus aux zinconnus qui le saluent virtuellement.

    Et ça c’est intéressant…

    (Rien à voir avec martingrall, pour les paranos).

  23. Que de turpitudes aussi inutiles qu’impertinentes !…

    MéOuSonLèTurPiTudesZactuElles ?

  24. … et Bashung (que j’aime bcp au demeurant/rent) c’est pas un tic de langage, là : « Un jour je courirai moins, jusqu’ au jour où je ne courirai plus »
    Aïe aïe aïe mes oreilles !

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