Euthanasions un kamikaze !

Étonnant

Pout Pout Pout Pout Pout…

Pout Pout Pout Pout Pout…

(…)

 

 

Trente ans jour pour jour et pas une ride (La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède – 16/02/1983).

5 Commentaires

  1. 🙂

  2. Merci monsieur l’explorateur de l’INA :), Desproges…C’était mieux avant, avant quoi je ne sais pas mais c’était mieux avant quand-même…

  3. 🙂

    C’est toujours aussi drôle.
    Perso., ces temps-ci j’avais pensé à « Rentabilisons la colère de Dieu »… du même Desproges.

    Charles.

  4. Tiens, puisque, cher Guy, vous nous offrez un Desproges Grand Cru Millésime 1983, je vais en profiter pour digresser, mais aussi redresser un tort journalistico-peopolo médiatique qui me courre depuis trop longtemps sur l’haricot (oui, c’est autorisé !).

    Il concerne cette citation toujours fausse, biaisée et provenant toujours d’imbéciles qui jamais n’ont pris le temps d’écouter VRAIMENT Desproges. Cette citation qui voudraient qu’il ait dit « On peut rire de tout mais pas avec tout le monde ». Desproges n’a jamais prononcé cette forte parole, et le texte original de sa diatribe à l’encontre de Lepen vaut d’être précisée telle qu’elle fut prononcée ce 28 septembre 1982 : « Peut-on rire de tout ? (…)Je répondrai oui sans hésiter (…). S’il est vrai que l’humour est la politesse du désespoir, s’il est vrai que le rire, sacrilège blasphématoire que les bigots de toutes les chapelles taxent de vulgarité et de mauvais goût, s’il est vrai que ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et fustiger les angoisses mortelles, alors, oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout. De la guerre, de la misère et de la mort. Au reste, est-ce qu’elle se gêne, elle, la mort, pour se rire de nous ? Est-ce qu’elle ne pratique pas l’humour noir, elle, la mort ? Regardons s’agiter ces malheureux dans les usines, regardons gigoter ces hommes puissants boursouflés de leur importance, qui vivent à cent à l’heure. Ils se battent, ils courent, ils caracolent derrière leur vie, et tout d’un coup, ça s’arrête, sans plus de raison que ça n’avait commencé et, le militant de base, le pompeux PDG, la princesse d’opérette, l’enfant qui jouait à la marelle dans les caniveaux de Beyrouth, toi aussi à qui je pense et qui a cru en Dieu jusqu’au bout de ton cancer, tous, nous sommes fauchés, un jour, par le croche-pied de la mort imbécile et les droits de l’homme s’effacent devant les droits de l’asticot. Alors, qu’elle autre échappatoire que le rire, sinon le suicide ? Poil aux rides ? Donc, on peut rire de tout. Deuxième question, peut-on rire avec tout le monde ? C’est dur… ».

    Voilà, l’accolement et l’opposition des deux questions (oui, on peut rire de tout mais pas avec tout le monde) ne s’est jamais « produit » dans cette simplification couramment assénée sur les ondes et les plateaux.

    Et puisque je vous tiens, une autre citation savoureuse amputée et vidée de tout son humour par absolument TOUS ceux qui l’emploient sans l’avoir vraiment réfléchie ou même comprises… ces andouilles qui répètent à l’envie : « moi, comme disait Churchill, c’est : no sport ! ». Et ils rient… Ce n’est pourtant pas drôle. On leur a dit que Churchill était doté d’un humour ravageur… eux n’y comprennent rien, c’est entendu, mais ça doit bien être amusant quelque part puisqu’on le leur a dit. Ben non, c’est pas drôle. Ce qui est drôle, c’est la véritable citation de Churchill, à qui un (ou une) journaliste demandait à quoi il devait, à 80 ans passés, sa forme physique, et qui répondit :
    – A quoi je dois ma forme ? Au sport. Jamais de sport… »
    Et là, c’est savoureux. Enlevez le premier « Sport », et il ne reste rien. Croyez-vous que ça empêche les cuistres de vouloir briller en société en colportant un mot d’esprit amputé et vide sens ? Surement pas. Hou, que ça m’agace ! Bon, allez, c’est fini. Et comme disait Jean-Pierre Sartre : « C’est les autres ».

  5. 😉

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