So Far Away From Boston

Compassion

Il serait trop simple de ne critiquer que les médias…

Il serait trop simple de ne critiquer que les médias…

(…)

Essayer de comprendre notre attention et notre compassion sélectives…

 

 

Les deux papiers que je cite…

Chialons ensemble & Pendant ce temps-là...

 

4 Commentaires

  1. Tout simplement parce que culturellement, on est plus proche d’un américain que d’un irakien.
    C’est moche mais l’Homme n’a d’empathie que pour ceux qui lui sont proches, qui lui ressemblent.
    C’est le même mécanisme que la règle du « mort kilométrique », on sera plus touché du cas du gamin fauché par une bagnole dans le bourg voisin que par un accident de car en Chine qui fait 20 morts.
    C’est mal, c’est bien, j’en sais rien mais je vais pas culpabiliser d’avoir une émotion même sélective et tenter d’intellectualiser mes chagrins pour avoir des indignations « plus justes ou égalitaires » au regard de la mondialisation

    Concernant les médias, ils ne font qu’obéir à ces règles qui leur permettent de vendre. En font-ils trop au détriment d’autres informations tout aussi sanglantes? Pas plus que d’habitude.

    Ps: le texte sur Megaconnard est franchement pourri et relève plus de la posture que d’une vraie interrogation sociologique.
    Mais le site est très intéressant et propose souvent des articles bien foutus.

  2. Il y a aussi le règne de l’image, le sensationnel, l’inattendu…On s’est habitué pour l’Irak, un attentat en Irak c’est devenu banal ! Un attentat aux USA c’est vécu autrement ! A priori les uns dans un théâtre de guerre, les autres dans un théâtre de paix …
    Pour ma part je n’oppose pas les crimes parceque je continue à avoir une vision globale sur un monde fait d’interdépendances ! Les causes et les conséquences sont si interdépendantes dans un monde qu’on sait global !
    Je reste un citoyen lambda sans pouvoir d’aucune sorte sur les évènements et je me limite à dire que ce monde est moche lorsque ici ou là des crimes se produisent !
    Ça reste une conversation avec soi meme : « c’est moche ! » voilà instinctivement ce qui me vient à l’esprit !
    C’est un regret personnel qui s’appuie sur le fantasme d’un monde meilleur ! Nos fantasmes sur ce monde meilleur mériterait presque une encyclopédie dans le fond : ça me plairait de lire un livre d’histoire qui refasse l’histoire et qui puisse démontrer point par point toutes les erreurs commises qu’on aurait pu éviter en faisant autrement !
    Il nous manque le grand livre de la contre histoire, celle du fantasme de notre monde meilleur si communément souhaité !

  3. Comparaison n’est pas raison, mais quand même…
    30.000 morts par armes à feu, suicides compris, et par an aux US!

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