L’insulte du jour

Fab Four

Enfin une vraie cause…

Enfin une vraie cause…

Je dois tout à ce tweet…


Je fonce sur l’article cité en lien et signé Marc Bertin et je lis cet intertitre :

« Les Beatles aurait continué à écrire des niaiseries »

Je descends dans le texte et, effectivement, je découvre  ces mots blasphématoires et sacrilèges :

« Sans lui (Dylan, donc), les Beatles auraient continué à écrire des kilomètres de niaiserie… »

Je considère qu’il s’agit là d’une insulte qui mérite une punition exemplaire

Je réfléchis à la sanction. N’hésitez pas !

En attendant, une niaiserie datant de 1963...

 

19 Commentaires

  1. Lennon lui même a maintes fois expliqué que leur rencontre avec Dylan a tout bouleversé dans leur processus de création. Mais Dylan a vécu exactement la même chose en traversant l’océan. C’est à son retour de GBR qu’il a abandonné le folk song pour le « folk rock » comme il l’appelait dans ses interviews de l’époque. Et ce qui a changé les deux, c’est LA DROGUE!!

  2. L’analyse musicale en France messieudames.

  3. Bien vu Hervé 😉

  4. Insulte, blasphème, tu exagères. Maladresse d’adolescent (attardé) à la rigueur…

    Que les Beatles aient écrit des niaiseries à leurs débuts, c’est clair. Mais ils ne sont pas les seuls (la preuve, ce blogueur de l’Obs). I wanna hold your hand, She loves you, ou All my loving par exemple. Reste que l’on sent dans les titres de cette période qu’il se passe quelque chose (harmonies, ponts).

    OK 1964 amorce un tournant que l’on peut caricaturer comme la fin des « niaiseries » ou du yéyé, mais cette « période bleue » (62-63) reste intéressante, avec ses bons titres qui annoncent la suite et aussi parce que les périodes fondatrices sont toujours émouvantes et instructives.

  5. Quant à Dylan, il a fait de très belles chansons* et quelques coups de génie. Mais l’essentiel des débuts est difficile à écouter aujourd’hui, très daté. Au début, il faisait beaucoup de blues parlé et des chansons-scies interminables (Masters of War) avec sa gratte et son harmonica. Il a fait aussi beaucoup de merdes dans sa période électrique, des choses brouillonnes, bâclées et même de la soupe (même Paul Anka ne voudrait pas de Lay Lady Lay)…

    Dylan est certainement dans le club fermé des « game changers », au même titre qu’Arlo Guthrie, un de ses maîtres. Mais la production des Beatles est incomparable.

    * Mes préférées : Don’t think twice, Baby blue, All I really wanna do, Blowin’ in the wind, Girl from the north country side, Knocking on heavens door ou même plus récemment Million Miles.

  6. J’ajoute que pour apprécier Dylan, je préfère l’écouter chanter par d’autres.

    Quand à Leonard Cohen, il a eu toujours un effet soporifique instantané sur moi, sans doute une défense salutaire contre ses chansons déprimantes.

  7. Lay Lady Lay, de la soupe ? #audika

  8. « chanté par d’autres » sorry

  9. discussion de boom ?

  10. « You know what I mean »!!!

  11. Ritournelle

    Ils sont marrants ces jeunes godelureaux de la critique musicale….

    Une belle chanson, une belle musique ce n’est que celles que vous aimez écouter, celles que vous aimer fredonner et celles sur lesquelles vous aimer danser.

    Une chanson c’est un condensé d’émotions on ne sais pas trop par ou ca passe mais on aime et c’est tout.

    Beaucoup de celles que j’aime ou que j’ai aimé dans diverses langues, je n’en avait pas la traduction et souvent elle ne modifiait pas pas mon engouement…alors la traduction des paroles pour juger d’une chanson ça ne tient pas ni la route ni les chemins ni les sentiers qu’elles empreintent….

    Ce qui change dans les processus de création la drogue peut être, mais alors aussi l’alcool, l’age, les voyages, les rencontres, la douleur, etc etc tout ce qui fait une vie…

    Et je ne vous dis pas le sens des paroles de ce que je chantait à 3 ans et pire mes enfants l’ont adoré en son temps….

    http://www.youtube.com/watch?v=ZVgwaVPtc3w

    ben oui ont chantent, ont fredonnent, et ont aiment des conneries ou pas à touts âges (sourire)

    PS il paraitrai que pour les opéras c’est idem…

  12. Maitre Capello ayant pris des vacances

    je chantais
    elles ne modifiaient pas

  13. @Rosselin :
    vous vouliez dire Woody Guthrie, n’est-ce pas 😉
    Arlo, c’est le fils qui a repris des chansons du père.

  14. Dylan leur a surtout appris l’usage de produits assez discutables… Le talent ils l’avaient déjà les scarabées, à l’évidence !

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