Peut-on pleurer de tout ?

Tears

C’est vrai quoi…

C’est vrai quoi…

(…)

Pas une journée ne s’écoule sans que quelqu’un se demande sur un ton docte « Peut-on rire de tout ? ».

Et les réponses convenues et convenables de fuser.

Desproges par ci. Coluche par là…

En revanche, il est extrêmement rare que l’on se demande, à l’identique, si l’on peut pleurer de tout…

C’est étrange, non ?

Car si le rire est le propre de l’Homme, les larmes sont un ordinaire tout aussi partagé.

Alors, comme une bouteille à l’amer, je me pose et je vous pose cette question.

Peut-on pleurer de tout ?

16 Commentaires

  1. Et rire de pleurer ?

  2. Merci pour la bouteille à l’amer » non gnian-gnian. Ai vêcu la même situation (enfant plus âgé) et « Tears in Heaven » me questionne. Je ris et je pleure !

  3. Café philo chez Guy … un happy hours pour les posteurs fauchés ?

  4. On peut pleurer de tout, mais les jours de pluie… « Rain and tears »!

    Charles.

  5. On pleure de chagrin et de rire.
    On pleure d’angoisse et de soulagement.
    On pleure de douleur et de joie.
    On pleure de manque et de jouissance.

    Le pleur et le rire sont des exutoires émotionnels indispensables.
    On peut donc pleurer sur tout mais les larmes n’ont jamais le même goût.

    Je vous refourgue ma chanson « Je chiale de suite »:
    http://youtu.be/zo0DzFCKK0M

  6. L’arme du rire
    Il est même très saint d’en pleurer avant d’en rire, peut être même qu’on en rit mieux, plus franchement, quand les larmes sont profondes…l’inverse en revanche c’est fortement toxique…

  7. Pleurer est bon pour le cœur. Littéralement et métaphoriquement. Parole de lacrymal.

  8. Comme on peut pas chialer ironiquement ou avec perfidie et que des torrents de larmes n’ont jamais même froissé une chemise, on a encore le droit de pleurer de tout.

  9. A chacun sa sensibilité.

  10. Bon je sais pas si ça compte mais moi j’arrive à pleurer à la lecture d’un article d’Elisabeth Levy. Bon c’est des pleurs de rage mais quand même … Donc pleurer de tout … trop facile!

  11. Je pleure pour un rien et je ne suis pas fière de moi de pleurer ainsi. Pourquoi je ne maitrise pas ces pleurs idiotes? On dit que c’est sur soi qu’on pleure mais je ne comprends pas pourquoi je pleure si « bêtement », sur moi? Mon oeil! Par exemple un article du parisien aujourd’hui sur une jeune fille handicapée qui reçoit des cartes postales du monde entier après un appel facebook. Ou quand je vois un handicapé qui fait du sport, ou un môme d’un pays lointain qui me sourit les pieds dans les immondices. Aucun rapport avec moi donc, aucune expérience de ce genre dans ma vie. Et je me morfond pas tant, aucun pessimisme radical ne me pèse dessus. Donc je pleure vraiment sur eux, c’est la honte, voir eux heureux me fait pleurer. Disons que je pleurniche sur eux. Il faut bien trouver un mot pour distinguer ces larmes de spectateurs, qui me désolent, des larmes qui concernent mes chagrins personnels qui me soulagent.
    On devrait inventer rirenicher. Quand on rit malgré soi d’un truc dont on voudrait ne pas rire.

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