Même pas une photo de lui…

MAC

J’avais 23 ans…

J’avais 23 ans…

(…)

Il est entré dans ma maison et il a changé ma vie.

Je jouais avec lui dès que je rentrais.

Il fallait du temps, de la patience, mais je l’adorais.

Après je m’en suis servi pour bosser et avec mon frère Bastien François on a même inventé la revue Politix sur son écran foireux…

Et là je me rends compte, alors qu’il a trente ans aujourd’hui – trente ans ! – que je n’ai même pas une photo quelque part de mon Macintosh 128k.

Aujourd’hui, n’importe quel baltringue photographie son ordinateur ou sa tablette, sous tous les angles, pour le montrer à ses potes sur les réseaux des fois qu’il ne ressemblerait pas à son jumeau.

Certains neuneus se photographient ou se filment même le jour où ils font la queue comme des glands pour se le payer, le jour de sa sortie, s’il s’agit vraiment d’une nouveauté.

À l’époque, il ne serait venu à l’idée de personne de faire ce genre de conneries…

Il était posé dans ma chambre, sur mon faux bureau Empire (celui de mon frère, en fait) et il faisait un bruit de pétoire quand je mettais une disquette, puis une disquette, puis à nouveau la première, puis la seconde, puis la première, puis la seconde…

Et je crois me souvenir aussi que le bouton faisait une sorte de Shlonc !

Même pas une photo de lui.

On était bien cons dans les années 80 quand même…

5 Commentaires

  1. le plus mieux était le traitement de texte MCwrite qui faisait un bruit de Remington retour chariot inclus. Photos inutiles l’objet sacré était enfin la communication universelle, le première.

  2. oui, on était bien con. J’ai encore plus con en jetant mon Mac SE à la poubelle. Aucune mémoire, aucun sens de l’histoire et du temps. Je le regrette.

  3. J’ai appris l’informatique avec un Apple II. Ah.. c’était le top.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Apple_II
    Ben moi non plus, je n’ai pas pris de photo. 😉

  4. Moi je n’avais pas de Mac… Mais mon souvenir du MO5 sur la petite télé dans la chambre de mes parents est très présent… On ne pouvait y jouer que quand nous étions sages avec les sœurs. Nous y jouions ensemble. Chacune son tour. Merci de m’y avoir fait repenser à travers ce papier…

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24 Jan, 2014

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