On en est là…

SIx Feet Under

No comment…

No comment…

(…)

 

Source New Yorker

13 Commentaires

  1. aura-t-il pu léguer sa bibliothèque numérique ?

  2. Reste plus qu’à faire des smartphone avec des piles nucléaires, pour l’éternité

  3. Bonjour Guy,

    Heureux de vous lire.

    Il faut bien vivre avec son époque, même dans la mort. Les Pharaons emportaient leur nécessaire pour le grand voyage. Les temps changent mais nous faisons de même et d’autres ont trouvé le moyen de faire les poches des macchabées !
    Vanité des vanités… et tout Raoul … Walsh 😉

  4. Après les feux follets, v’l’a les smartollet. Dommage les cimetières, lieux tranquilles au demeurant ont vécus! on va danser dans le mediabarium, ou lire, ou écouter, enfin vivre

  5. J’ai entendu parler d’un « gens » cardiaque, qui avait peur d’être enterré vivant et voulait avoir un révolver sous la main dans son cercueil. Maintenant il aurait été rassuré de savoir qu’il gardait son portable..
    Et là, quand on s’aperçoit qu’on n’a pas de bâton, que ça capte pas dans les cimetières sous terre.. c’est moche.

  6. Entre -Oh mon dieu- et -putain de bordel de merde- un seul aura la communication

  7. DCDC : Marrant hein de se moquer de  »la bonne soeur » ?

    Confortable…

  8. @Poisson : c’est arrivé souvent que des personnes « mortes » soient enterrées et qu’elles se réveillent, mais trop tard. J’avais entendu ce cas il y a un nombre respectable d’années : lors d’une exhumation afin de transférer les « restes » d’un mort dans un autre cimetière, les déterreurs ont retrouvé le squelette sur le ventre, un bras replié et le pouce serré entre les mâchoires !
    Une mésaventure qui a failli arriver à Lazare (qui n’était pas encore un saint ni une gare !) si le petit Jésus n’était pas passé opportunément pas là 😉

    Il semble, mais rien n’est moins sûr, que le rôle du croquemort fût justement d’empêcher que ce genre de chose arrive en mordant … à mort l’orteil ou un doigt du défunt afin de s’assurer qu’il est bien ad patres !

  9. Oui l’origine du surnom croque-mort viendrait de l’action de mordre l’orteil d’un défunt afin de s’assurer de son état. On dit aussi que cela vient des crochets qu’utilisait l’employé funéraire pour éviter tout contact avec des cadavres infectés par des épidémies comme la peste.

    Mais même mordre un corps ne suffit pas à confirmer un décès. Depuis la science nous a appris qu’une quantité de pathologies pouvait induire une vraie fausse mort. Si aujourd’hui, il semble plus compliqué de tromper pour la mort de tromper la science. Nul doute que dans des temps plus anciens, un certain nombre d’individus sont morts 2 fois:
    Une fois aux yeux des hommes et une deuxième fois dans leur linceul.

    Je trouve assez fascinantes les différences culturelles dans la manière d’aborder la mort. Ici on rit, là on pleure. Certains sont sinistres, d’autres exaltent la vie. Les uns font pénitence alors que d’autres se bourrent la gueule. Le lieu du repos éternel est lugubre, gai ou anonyme. On enterre, on brûle, on laisse les cadavres aux charognards. On bouge les corps, les ossements ou on les laisse immobiles dans l’éternité de leurs tombeaux.
    Tant de manière d’aborder la mort et d’observer les traces de nos rites religieux ou païens influencer notre façon d’aborder l’inéluctable.
    Je trouve la notre particulièrement déprimante et anxiogène.

  10. Le smartphone partage donc bien avec le miroir, une fascination troublante de soi. Rester branchouille, et potentiellement capable de nous envoyer un Selfie esthétique par-delà la mort, on tient le mystère d’une passion déroutante pour nous les vieux et les vieilles un peu largués par la technologie.

  11. Ceci étant, Gaston devient le prénom obligé de tous les gardiens de cimetières.

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2 Juin, 2014

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