Vous avez dit « fournée », monsieur Le Pen?

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Chercher…

Chercher…

(…)

C’était sur France-Info.

Le Pen se justifie : « À quel moment quelqu’un a utilisé ce mot de ‘fournée’ dans le sens que semble avoir voulu croire un certain nombre de gens C’est dingue ça !« . Il a également dit : « S’il y a des gens de mon camp qui l’interprètent de cette manière c’est que ce sont des imbéciles !« 

Alors j’ai cherché à quel moment quelqu’un a utilisé ce mot de « fournée » dans le sens que semble avoir voulu croire un certain nombre de gens.

Et j’ai trouvé.

En 1979, Léon Degrelle, le leader belge du rexisme, bien connu pour sa collaboration avec les nazis pendant la guerre (il lutta au sein de la 28ème Division des Waffen SS « Wallonie »), grand défenseur des thèses négationnistes, écrivit une lettre au pape Jean-Paul II, à propos de sa visite à Auschwitz.

L’intégralité de la missive (lisez-là, c’est instructif) est notamment ici ou ici en PDF ou encore là dans une version très accessible.

Et voici ce que l’on peut y lire (avec des nausées)…

« Très Saint Père, tout saint que vous soyez, vous devez parfois supporter le dentiste, avec plus ou moins de résignation ! On vous extrait une dent ? deux dents ? vous êtes installés au mieux de l’opérateur, qui dispose de réflecteurs puissants, braqués sur les mâchoires, d’outils perfectionnés et d’un patient qui se prête à ses injonctions ! Or l’extraction, dans ces conditions optimales, combien prend-elle de temps ? Un quart d ‘heure ? Une demi-heure ? A Auschwitz, selon les légendaires, les cadavres souillés gisaient au sol, il fallait distendre, avec beaucoup de difficultés les mâchoires durcies, les décontracter, les ouvrir béantes, au moyen d’outils nécessairement primitifs. Avec huit opérateurs en tout et pour tout : c’est le chiffre officiel, puis scruter, sans éclairage, au ras du ciment, non seulement un endroit malade de la denture, mais les deux mâchoires entières, arracher, vider, désosser ! et cela en moins de temps que chez le spécialise, parfaitement équipé ?

Que Sa Sainteté daigne prendre au crayon : à un quart d’heure la mâchoire, et à huit arracheurs acharnés à la dissection, cela fait 16 cadavres traités par heure, 160 en une journée de dix heures sans une seule minute de répit ! Soyez même un stakhanoviste de la denture, et doublez la cadence des arrachages, ce qui est d’ailleurs matériellement impossible : cela ferait 320 ! Alors, Très Saint Père, les fournées de 3 000 Juifs d ‘un seul coup ? et les journées de 24 000 gazés au Zyklon B, ce qui représente 48 000 mâchoires à vider, plus 760 000 dents à scruter quotidiennement ! Simplement à s ‘en tenir aux 6 000 000 de Juifs morts certains ont doublé, triplé le chiffre dont la propagande nous rebat sans fin les oreilles -, ces arracheurs eussent encore été, des années après la guerre, en pleine activité ! Ces extractions, seulement ces extractions, à dix heures de labeur ininterrompu, eussent absorbé une affaire de 1 875 journées de toute l’équipe ».

À la question de Le Pen « À quel moment quelqu’un a utilisé ce mot de fournée dans le sens que semble avoir voulu croire un certain nombre de gens ? C’est dingue ça !« , la réponse est donc Léon Degrelle.

Hasard ? pour bien connaître la culture historique de cette période de Jean-Marie Le Pen, je sais qu’il sait.

Post scriptum : On apprend sur Wikipedia que les deux éditeurs belges de sa Lettre à Jean-Paul II à propos de Auschwitz, ont été condamnés à un et deux ans de prison ferme.

 La photo qui illustre ce post montre Léon Degrelle (au centre) à Charleroi, le 1er avril 1944, elle vient de la page wikipedia qui lui est consacré).

Vidéo : Jean-Paul II à Auschwitz.


Le pape a Auschwitz par ina

43 Commentaires

  1. Nausée !

  2. Lisez la lettre de Degrelle en entier. Vraiment.

  3. La lecture qui tord les intestins de bon matin, merci Guy.

    Une question n’a pas été encore posée à M. Le Pen.
    En « admettant » (avec des guillemets et des pincettes) que le mot fournée n’avait pas dans son propos le sens qui lui a été donné, alors qu’est ce qu’il a bien pu vouloir dire d’autre ?

    Je cherche encore.

  4. Ma découverte est ici de découvrir que Degrelle était encore de ce monde en 1979. Je pensais qu’on lui avait collé deux balles à la libération. Ma honte de fils de Belge.

  5. Nécessaire mais très douloureux à lire.

  6. Belle illustration de ce que l’on appelle amalgame…

    Vous avez parfaitement associé deux choses étrangères l’une à l’autre.

  7. La Justice belge n’a jamais pu inquiéter Léon Degrelle (médaillé de la Croix de Fer nazie, épinglée jusque sur son pyjama). Depuis l’Espagne franquiste amie, il a pu s’exprimer et ici, ma foi, c’est terrible. Le mot de M. Le Pen est choisi, assurément ce patriote connaît parfaitement la langue française: il est éditeur.

  8. Je crois qu’il a aussi dit, un jour, si ma mémoire est bonne « fait chaud, hein ? »
    Répugnant !
    Pour ne jamais oublier !

  9. Et pour qu’il n’y ait aucun doute ce Degrelle en parle ainsi par deux fois dans sa lettre :
    « Pour le reste, Très Saint Père, pour ce qui a trait à une volonté formelle de génocide, dont aucun document n’a pu, depuis trente ans, apporter la moindre preuve officielle, et, plus spécialement, en ce qui concerne le prétendu enfournement à Auschwitz de millions de Juifs dans de fantomatiques chambres à gaz à Zyklon B »

    Par ailleurs, c’est bien à la suite de la mention de Patrick Bruel que Lepen parle de « fournée »…les mots ont un sens quand même!

    Que sa fille, Philippot et les autres oscillent entre effarouchements, justifications, dénégations et pseudos condamnations, et que soit brandit qu’une « interprétation malveillante » des propos de l’ancêtre serait forcément faite est proprement consternant de déni de réalité !

  10. Bien évidemment comment peut-il ignorer ce courrier révisionniste d’un cynisme total, clairement l’emploi de ce terme est certainement si présent dans son vocabulaire et le sens unique qu’il lui donne est sans ambiguïté
    Reste à savoir si cette image qui vient appuyer son révisionnisme et son antisémitisme profond, lui a échappé ou pas
    Dans les deux cas pour nous cela ne change rien, une preuve de plus comme si nous en avions besoin qui dit ce qu’est cet homme, ce qui le fonde, et l’idéologie qui ne l’a jamais quitté.
    Il ne se trahit pas il réaffirme qui il est.
    Mais à l l’adresse de qui?
    De sa fifille qui prend des libertés avec l’héritage xénophobe, antisémite, facho du paternel?

  11. En 1992
    Journaliste: Est-ce que vous connaissez Jean-Marie Le Pen?
    Léon Degrelle: Oui très bien, nous sommes de vieux copains, depuis toujours…

    http://youtu.be/7wQyocg0WFA

  12. Il suffit de regarder, sur Canal Plus, le Supplément du 1er juin pour comprendre que ce parti n’est pas plus démocrate que les autres, sans quoi il demanderait l’annulation de la dernière élection présidentielle.

    Charles.

  13. Le pire c’est qu’il ai dit  » la prochaine fois» , ce qui laisse tout supposer…

  14. Merci au vieillard sénile de fournir de quoi occuper les médias en attendant la coupe du monde…

  15. Propos que l’on peut trouver dans tous les manuels d’X-droite

  16. c’est pour cela que j’apprécie de vous lire lorsque vous exercer votre devoir de mémoire…

  17. juste une remarque.
    Degrelle est mort en 1994 ,20 ans après la mort de franco.
    Protégés par la « grande »démocratie espagnole…

  18. Ce qui me fait rire (jaune) c’est que Daniel Schneidermann se permet de gloser sur la dédiabolisation du Front national. « Ils n’attendaient que ça. Quel soulagement ! Enfin, on va pouvoir envisager de penser sérieusement à la traiter normalement. Car il va bien falloir, un jour ou l’autre, normaliser les relations. C’est bien joli, la Résistance, mais on ne va pas passer sa vie à Guernesey ».
    http://www.arretsurimages.net/breves/2014-06-09/Le-Pen-divine-fournee-id17544
    Le grand esprit peut bien se moquer de ses confrères, il n’a pas attendu, lui, pour servir la soupe à Philippot en le recevant comme un politicien ordinaire alors que rien ne l’y obligeait. La question n’est pas (n’est plus) « faut-il diaboliser ou dédiaboliser le Front national ? » Le simple fait de se poser la question montre bien qu’il ne s’agit pas d’un parti comme les autres inséré dans le jeu républicain. Mais celle de l’attitude à avoir, lorsqu’on se prétend progressiste et que rien n’oblige à recevoir complaisamment le n° 2 du Front national.
    Je remarque au passage que j’ai été viré définitivement d’ASI pour avoir asticoté DS sur le sujet et que par contre des fidèles militants du FN peuvent diffuser à loisirs leur sale propagande raciste (enrobée, bien sûr, ils connaissent la loi) sur les forums d’ASI.
    Je ne crois pas avoir été hors sujet. Si c’est le cas, il faut me le dire.

  19. La nausée, non! Afin d’organiser sa survie l’estomac s’est retourné.
    La rage!
    La fureur de pouvoir badiner sur ce qui ne s’est jamais arrêté.
    N’a jamais cessé. Continue sa route sans aucun écart.
    Assure son sillon, en assume la fonction sacrée.
    La rage de s’être toujours abrité derrière un slogan
    Croix devant éloigner le vampire – Plus jamais ça –
    L’horreur avait imposé son deuil au monde harassé.
    Interdisant de croire à la fertilité de la bête immonde.
    Les enfants de degrelle sont devant ma porte.
    La loi française m’oblige en être l’hôte attentionné.
    La nausée, Oui !

  20. Je suis précis, « fournée » n’est pas « enfournement »…

  21. Ce sont les boulangers qui doivent être dans le pétrin avec une utilisation aussi vil et répugnante du terme « fournée ».

  22. @nonolimit
    Le doigt et la lune

    C’est totalement crédible
    Certainement vraisemblable
    C’est sans aucun doute le scénario qu’il faudra retenir.
    Ils nous ont monté une farce de division qui cachait un but bien plus étudié et la manne financière de Bruxelles et l’ivresse du pourvoir qui les enragent justifie, éclaire cette mise en scène
    Nous ne sommes qu’au début d’une longue et dangeureuse stratégie
    Nous avons pour beaucoup regardé le doigt tant nous rêvons de leur implosion.
    Ils nous manipulent, se rient de nous comme rarement cela fut fait en politique.
    Ils étaient dangereux ils sont desormais diaboliques.

  23. Et l’on repense au faux attentat de l Observatoire

  24. « Ils nous manipulent, se rient de nous comme rarement cela fut fait en politique. »

    Super drôle ton commentaire, le piaf… Surtout que, faut-il le rappeler, le FN n’a jamais été aux affaires… Et ce serait pourtant lui qui ment, manipule et se rit de nous d’une manière diabolique..?

    Tu connais l’histoire de ces gars mis en orbite et qui tournent, tournent et tournent encore?

  25. Je t’emmerde ducon et je crois que depuis des années ou je fréquente ce blog, c’est bien la première fois que je meprise une chose comme vpus et je dois dire que si, je n’en tire aucun plaisir (dommage) il semble que néanmoins satisfaction oui et je répète
    Je t’en merde ducon

  26. Xavier Niel a eu la même démarche marketing envers Arnaud Montebourg que Le Pen père avec les medias. Comme l’a dit sa fille il maîtrise parfaitement le processus.
    La presse gauchiste notamment, qui a largement passé sous silence la tuerie de Bruxelles puisque le lieu était un musée juif et l’auteur un maghrébin, se pourlèche de la dernière lepenerie.

  27. Du grand n’importe quoi que cette manipulation indigne !
    Il est tellement évident que ni Le Pen ni même Degrelle n’ont donné au mot « fournée » une connotation antisémite que la démonstration inverse en devient ridicule, pathétique, et foncièrement malhonnête.

  28. Cela dépend du contexte, c’est-à-dire de celui qui parle et dont il parle et à qui il parle. Si l’on parle de cuisine, de boulangerie, de pâtisserie, pas d’ambiguîté sur ce qu’on enfourne. Si l’on parle de personnes, et qui plus est d’une personne dont, quelques années plus tôt, on s’est gaussé de son patronyme d’origine juive, on introduit le doute et l’ambiguïté. De quel four s’agit-il ? De celui évoqué autrefois avec le « mot d’esprit » Durafour » ? Quand on connaît la double réputation du locuteur, maîtrise de la langue française et amour du jeu sur le double entendre des mots, on peut douter. Et quelqu’un dont la maîtrise de la langue française est connue a-t-il la possibilité d’introduire le doute, surtout en la matière ? J’en doute fort.

  29. Nauseabond et inhumain meme a posteriori

  30. Boujour Mr Guy Birenbaum

    Je partage votre article tout de suite sur les réseaux sociaux, ca va intéresser quelques contacts

    Cordialement
    Yann

  31. Tout cela est d’une malhonnêteté effarante. Le propos de Jean-Marie Le Pen s’inscrit dans le contexte d’une rubrique de son Journal de bord, « Le pauvre con de la semaine ». Le vendredi 6, il y a deux récipiendaires, Bedos et Madonna, qui ont été présentés comme « Le couple de pauvres cons de la semaine ». C’est ensuite que Marie d’Herbais a évoqué Bruel, sur quoi JMLP a répondu la phrase passée à la postérité « On fera une fournée la prochaine fois », c’est-à-dire que vendredi prochain, il y aura « La fournée de pauvres cons de la semaine ». Voilà tout !

    Il faut espérer que SOS Racisme, le MRAP et l’Union des étudiants juifs de France, aient l’inconscience de déposer la plainte qu’ils ont annoncées. Son avocat pourra également se prévaloir de l’inexistence d’un véritable synonyme de « fournée » dès lors qu’il est question d’un « groupe de personnes nommées à une même fonction » – en l’occurrence, « cons de la semaine ». Sauf dégonflage – probable, je le crains – des assoces, l’acquittement est pratiquement acquis d’avance.

  32. Tout ça, c’est une peu de vieilles recettes pour plomber le FN, non ? Genre années 80…

    Aujourd’hui, personne ne croit que Marine Le Pen veuille envahir la Pologne ou annexer l’Allemagne. J’ai tendance à ne pas trop croire que le FN veuille instaurer une dictature militaire en France, et quand bien même il le voudrait, il aurait du mal !

    Et si on traitait le FN pour ce qu’il est aujourd’hui, en 2014 ? Un parti réactionnaire, conservateur, protestataire, xénophobe, mais pas « nazi » ?

    Parce que, le racisme, ce n’est pas une invention du nazisme. Le racisme, existait bien avant le nazisme, et c’était même l’opinion majoritaire communément admise même (et surtout) en bonne société. Le racisme fait partie de l’Histoire de France. Et ajoutons au passage qu’il y avait des gens d’extrême-droite, des racistes, des antisémites, aux côtés de De Gaulle à Londres !

    Si on continue à dire « FN=Nazisme », non seulement le FN fera + de 30% la prochaine fois, mais en plus, ça contribuera à banaliser l’Histoire spécifique du nazisme.

  33. Allez voir le Littré, publié entre 1873 et 1878 donc dans le domaine public et disponible sur internet, et voyez comment le duc de Saint Simon (1675-1755) utilisait le mot fournée dans ses mémoires.

  34. Je n’ai pas pu finir le torchon de Degrelle. La nausée m’a envahie.

    Ces gens sont infâmes.

  35. bon, j’ai un peu honte… j’ai visionné trois minutes d’une vidéo de Bonnet-Soral du Canapé (qui en fait douze) au sujet de cette affaire… Naturellement, il y prend la défense de « Le résistant suprême, qui combat le système depuis 40 ans » (sic)… Mais surtout, il accuse son héritière de le trahir et va jusqu’à comparer le pauvre vieux, sans rire… au Père Goriot !! (re-MF-sic)…

    punaise, rien que l’analogie entre un commerce de vermicelles et les ciments Lambert… Sans oublier cette phrase du personnage de Balzac, quand il va voir en cachette – et en larmes – ses filles se pavaner dans leur calèche, sur les Champs-Elysées : « Je voudrais être le petit chien sur leur genoux.» … (je laisse le temps de visualiser la scène avec Papy-la-Gégène)

    n’empêche, moi-même, je dois avoir un souci en ce moment pour avoir besoin d’écouter ce genre de tarés haineux « si ennuyeux qu’ils vous font perdre une journée en cinq minutes ». (Jules Fox)

    alors histoire d’enchaîner, pour finir, ça vient de tomber : Michel Audiard aurait emprunté une de ses répliques « cultes » à Saint-Thomas d’Aquin…

    « Omnes stulti, et deliberatione non utentes, omnia tentant » («Tous les cons, et tous ceux qui n’utilisent pas la raison, osent tout. », in Somme théologique)

    … Et le comble, c’est qu’il dénonçait les effets du jus de raisin fermenté !

  36. j »aurais pas mieux dit ma foi….

  37. Leon degrelle n à jamais connus aucun crimes de guerres il faut quand même le rappeler il a juste formé une division belge combattant contre le bolchevisme à ce temp la beaucoup de gens pensé qu il fallait combattre le bolchevisme certes c etais un collaborateur mais je pense qu il ne faut pas condamné cet homme qui étais très croyant je le rappelle juste parce que il a été combattre en russie

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