Treize ans de solitude… Comment les RG espionnaient journalistes et éditeurs

Manip

indexC’est souvent dans les livres que la vérité éclate…

C’est souvent dans les livres que la vérité éclate…

(…)

Ou disons plutôt une partie de la vérité.

Réécrite et scénarisée, « storytellée » au profit de celui qui écrit ou de ceux avec qui il travailla.

Il suffit de les lire – les livres – et d’être un peu patient.

En l’occurrence, ici, il m’aura fallu attendre treize ans…

Voici ce que j’ai trouvé, à ma très grande surprise, dans un ouvrage sorti ces jours-ci et dont l’auteur dirigea la section presse de la direction centrale des renseignements généraux.

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Je précise que tout ce que dit l’auteur n’est pas tout à fait vrai…

Ni complètement faux.

Mais que c’est édifiant pour moi et ceux qui m’ont accompagné pendant cette période de ma vie…

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Voilà…

Et dire que lorsque j’ai publié Le Cabinet noir, en 2008 (aux Arènes) il s’en est trouvé certains pour trouver que j’exagérais, voire que j’étais mythomane. Le plus amusant, au demeurant, est que l’auteur démontre en quelques pages que, justement, ce que j’évoquais dans mon livre sur les mœurs des RG et la façon dont ils m’avaient « collé », des années durant, est vrai. J’étais probablement même en dessous de la réalité.

D’ailleurs, au passage, et contrairement à ce qu’écrit Prissette, les RG ont évidemment joué un rôle dans la publication par Le Figaro d’extraits volés (et non pas consentis) du livre d’Éric Halphen, en 2002.

Reste à savoir en quelle année, il sera écrit – et dans un livre, forcément – que lorsque je me suis fait dépouiller de ma maison d’édition – Privé – en avril, mai 2007, en pleine présidentielle, par mon « associé », l’inénarrable Michel Lafon, c’est évidemment parce qu’il a cédé à d' »amicales pressions » politiques, venues du plus haut niveau, pour empêcher la parution du livre du fils de Philippe de Villiers. Un certain Patrick Buisson a alors joué un rôle éminent.

Allez… Encore un petit effort et d’ici 2020 (?) tout le monde  pourra lire ce que je sais déjà et qui m’a coûté très cher personnellement (je l’évoque en quelques lignes dans Vous m’avez manqué).

À suivre donc.

8 Commentaires

  1. Stupéfiant !
    Le texte, comme le titre.

  2. Pas forcément très surprenant, mais je n’ose imagine même pas imaginer l’effet produit sur qui se prend ce genre de confirmation dans la figure. Je suis content que l’épicier ait repris des forces, je crois qu’il en fait pour encaisser ça.

  3. Je dis simplement Take Care a l’épicier et à son Jedi !

  4. Comment avez-vous pu vous associer à quelqu’un comme Michel Lafon, qui n’a pour politique éditoriale que de publier des merdes signées de vedettes du show business ?
    Ça se sent à des kilomètres que ce type est un margoulin.

  5. Bonne question. Je n’étais pas associé à lui, à l’origine. Il était actionnaire de l’entreprise. Mon associé initial, un ami, lui a vendu ses parts au bout d’un an…

  6. Ce qui me vient à l’esprit à la lecture de ces pages et de votre réaction, c’est que,
    _ à chaque fois que des éléments tangibles, qui ne relèvent ni d’une opinion, ni de ressenti, viennent démontrer ce que nous savions, pressentions sans pouvoir le prouver _ ,
    ils nous atteignent autant et m^mes plus que quand nous pensions avoir compris ce qui se joue…Sans doute parce que les preuves sont les seules charges qui seront retenues, aujourd’hui , mais surtout demain. Et qu’elles seules nous libèrent,et blanchissent nos neurones. (on ne deviendra pas fou)
    Je suis contente pour vous et pour vos neurones (smeley)

  7. J’ai du mal avec ces livres. Je cherche l’arrière pensée, car le simple règlement de compte ou le soulagement de sa conscience ou soyons fou la recherche de la vérité, restent peu probable à mes yeux comme motivation à l’écriture ou la publication de ces livres.
    Je ne dis pas que ces motivations sont impossibles, mais je dis que je ne peux m’empêcher d’y voir une nouvelle manipulation, qui révèle des manipulation peut-être, mais dont on révèlera ensuite le contenu manipulateur et ainsi de suite. Repentis mon cul.
    Que dedans on trouve confirmation de faits (mais « ce que dit l’auteur n’est pas tout à fait vrai » je note!) est le minimum syndical faute de quoi ce genre de publication perdrait toute portée.
    Je suis noyée dans ce marasme et je suis à deux doigts de n’avoir plus d’avis sur rien…, sauf que malgré moi bien souvent, je continue à avoir un avis sur tout en sachant qu’il ne vaut rien (preuve mon pré-avis sur le livre dont je n’ai lu que des extraits et que je ne lirai pas à cause de ce pré-avis), ce n’est pas tenable longtemps :-^)

  8. Heureusement qu’il y a une justice pour blanchir et disculper des innocents. Dans le cas contraire nous aurions alors de mauvais témoins coupables en très grand danger tout simplement de vie.

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21 Mai, 2015

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