En avril 1993, je travaillais rue de Solférino. Au siège du Parti socialiste. J’étais alors, depuis quelques mois, l’un des rédacteurs en chef d’une revue qui se nommait Vendredi-Idées. N’étant pas parvenu à être nommé à l’Université (ma nomination date de l’année d’après, à Montpellier I), j’avais été « récupéré », alors que je me préparais à chercher du travail dans la « vraie vie », par Henri Weber, bras droit de Laurent Fabius, alors premier secrétaire. Il m’avait demandé de créer une revue d’intellos en compagnie de Gilles Finchelstein.