Les deux absents

PJ

Je ne sais pas pourquoi…

Je ne sais pas pourquoi…

(…)

À chaque fois que je tombe sur une déclaration d’absence, je reste devant et je la lis et la relis pendant un très long moment…

 

Celle ci (parue ce jour dans Aujourd’hui) est particulière. Elle déclare, en effet, « l’absence », les « absences » de deux personnes.

Bien que j’ai caché leurs noms, ce qui est encore plus troublant c’est que ces deux « absents » portent tous les deux le même nom et sont donc très probablement de la même famille.

Comme l’indique la déclaration, on a perdu la trace de la première personne en 1968 au Vietnam, et celle de la seconde en 1990 à Paris.

Les formules consacrées « n’a pas donné de nouvelles depuis cette date » ou « n’a pas reparu à son domicile depuis… » me saisissent depuis que je suis en âge de les comprendre.

Je ne sais rien de ces gens, de leurs histoires, de qu’ils ont perdu ou laissé, accidentellement ou volontairement.

De ceux qui restent. Et s’interrogent. Ou pas.

Mais là, cette double absence, à tant d’années d’écart, est encore plus troublante.

Si j’avais du talent, ce serait le début d’une histoire…

 

Bonus…

 

43 Commentaires

  1. En fait, ça fait peur et ça fait mal. A cause du pays, de son histoire, de ce qu’on peut imaginer. Et en même temps, ce pourrait être effectivement le départ d’une autre vie, différente, peut-être heureuse. Juste avec des blessures.
    Merci pour ce genre de billet.

  2. Ce sujet ,traité en des termes « administratojuridiques » interpelle , cet exemple me fait penser hélas à d’autres absences, intervenues en …..son temps.
    Cette requête a certainement un objectif, au risque de paraitre naif, quel peut il être ?
    3 dates :1968, 1990, et avril 2011, publiée aujourd’hui ?
    Affaire de famille ?
    Hormis les absences signalées et publiées, quoi d’autre ?
    Marie émet un hypothèse, pourquoi pas .

  3. Le vice-consul de France à Lahore, lui non plus, n’a pas donné de nouvelles depuis qu’il a disparu dans la nuit en poussant un cri déchirant dans Calcutta désert

    http://www.youtube.com/watch?v=sI0v8R9vUlM

  4. Et ceux qui restent, qui s’interrogent… Curieuses, ces deux disparitions à 30 ans d’intervalle. Comme si l’un voulait retrouver l’autre, s’effacer à sa manière.
    Ces « absences » sont si fréquentes. On se souvient du « frère ennemi » Teddy Vrignault, officiellement déclaré mort plusieurs décennies après sa disparition. Comme si faute de témoin, l’administration devait tout de même acter l’incompréhensible.

  5. Ils ont trouvé la porte …

  6. S’agit il d’une procédure de récupération d’un bien immobilier récupérable après un délai de carence ? Une recherche suite à une succession ?

    « L’OSP, est une société spécialisée en communication : légale, judiciaire, financière et commerciale, elle offre toute une palette de services et d’expertises mise à la disposition des entreprises, des cabinets d’avocats, experts-comptables, notaires, commissaires priseurs, en France et à l’International. »

    On peut y changer de nom pour 429 euros, en ligne.

  7. Les thèmes de la disparition, de l’absence y compris celui de la mort sont souvent remplis de mystère ! Pour l’administration c’est une autre affaire et tout capital décès (ou assurance vie) ne peut etre servi aux bénéficiaires que si la disparation est reconnue telle une mort officielle !
    Une belle suite de « l’amant » à écrire…La demoiselle avait rejoint son compagnon et le couple a disparu dans la nature en 90…. Vivons heureux, vivons cachés…C’est plus romantique qu’un scénario de « faites entrez l’accusé » avec les restes des corps calcinés enfouis je ne sais où ! 🙂

  8. Un vietnamien à Paris en 1990? Ca y est j’ai trouvé! C’est lui!
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:JVP6.jpg
    Mais non! Lui c’est un « khmer vert ». Donc un cambodgien.
    Ah, on me dit que non. Qu’il est coréen. Sorry. J’y comprends plus rien.
    Il faut dire qu’ils se ressemblent tous, non?
    Non? Ah bon…

  9. Les gens ne disparaissent pas, ils ne sont pas enlevés, ni torturés, ni oubliés, ni abandonnés….personne ne meurt jamais…

  10. Les gens qui viennent d’ailleurs rappellent à la France que la guerre fait toujours rage à travers le Monde.
    La guerre d’un contre tous. Plutôt de tous contre un.
    La guerre c’est moche et c’est fait de ces esprits dérangés.
    Oui, dérangés. (Saga etc)

  11. Saraconor,

    Je ressens ce sentiment très particulier en ce moment : le bon ami mort et enterré dont a bien du mal à se faire à l’idée qu’il ne soit plus là ! Des flash-back incessants qui font acte de présence…Grâce à la mémoire personne ne meurt jamais ! Pas faux 😉

  12. Troublant au point d’en perdre son subjonctif !

  13. 🙂

  14. Mort_vivant

    Disparaitre signifie pas forcément mort, mais pour ceux qui recherchent, attendent, après 30 ans c’est quand même une mort, un arrêt, même si l’absent respire ailleurs sous un autre nom ou sans identité.

    Une disparition c’est troublant et bien souvent qu’elle soit organisée, accidentelle, meurtrière, elle déclenche une lancinante, et éternelle obsession que m^me un juge ne peut rompre.

    Un point d’interrogation là ou il est déjà, peut être, question d’un point final, c’est profondément, fatalement angoissant.

    Ce petit bout de papier, ces quelques lignes actant une disparition, sont désincarnées, déshumanisées, fantomatiques, irréelles, elles signifient la fin juridique, d’un corps sans lieu.

  15. Coucou!

  16. Ah non 🙂 Hihihi

  17. C’est bien connu, les plus grands tragiques sont les comiques. Les plus proches de l’inanité de la vie.
    Pourquoi disparait-on alors, que l’on a tout pour plaire ?
    Si certains se souviennent du duo les Frêres Ennemis (duo iconoclaste et intelligent des seventies, eighties), ils savent que l’un des compères disparut corps et âme, un jour, soudain, laissant son alter-ego dans un grand désarroi. Pourquoi ? Personne ne le saura Jamais.
    Si même le drole se défile alors, que reste-t-il ?

  18. Des façons de faire qui datent de périodes troubles. Pour joindre un gars parti vivre à l’autre bout du pays au loin, pas de téléphone, pas d’empreintes digitales, pas de « perdu de vue ». Au moins il pouvait lire sur le journal qu’il allait être déclaré mort dans un an. À la demande de quelqu’un qui lorgnait sur un bien, une pension, une retraite.
    Le mieux, c’est qu’en droit on peut ressusciter, bonne nouvelle. Mais bon il y a un délai à respecter par rapport à Jésus, puisque déjà faut avoir été déclaré absent depuis 10/20 ans avant de ressusciter.

  19. Je suis d’accord avec Bernard Langlois.

  20. Des gens qui n’aiment pas leurs enfants.
    Qui bravent la mort y forniquent et plaisantent.

    Pourquoi Paris aujourd’hui? 🙁

  21. J’aime beaucoup l’idée que tu aies fait un billet là-dessus.

    Comment on se débrouille face à une absence ss explications. Le doute… Ce que l’humain a, probablement, le plus de mal à gérer

  22. La gêne, sans qu’elle soit obstacle, est de savoir que les disparitions sont toujours, ou à si peu près, tragiques pour le manquant. Meurtre physique ou social, suicide physique ou social, remboursement d’un prêt avec le disparu en gage. C’est cette coutume, qui est écrite noire sur blanc dans ce bordereau administratif. La Demoiselle est le gage d’un prêt consenti à sa famille, puis Monsieur rembourse le prêt en travaillant en occident. Le jour de sa disparition, il a soldé ses droits à la retraite au profit du mandataire, puis est retourné vivre au Vietnam.
    La gêne, sans qu’elle soit obstacle, est de savoir que les disparitions sont toujours, ou à si peu près, la submersion la plus heureuse pour le manquant. Déchaîné, libéré, décomptabilisé des astreintes, définitivement chaussé de ses  »semelles de vent – Jacques Lanzmann  » il s’installe en fin dans sa vie. Il ne la quittera plus jamais. Enfin sans nombril, sans filiation. Adolescent émerveillé. Enfin !
    Chacun d’entre-nous avoue ne jamais  »être » au bon endroit au bon moment. Avoue de toujours faire les choses à moitié, d’avoir toujours le goût amère de notre moi incomplet, de notre vie brouillée, dissipée. Et, déclarer l’État de bonheur permanent.

  23. Vraiment pas lieu d’en faire un flan, je vous assure.
    Ni une histoire.
    Mademoiselle FM a taillé la route.
    Monsieur RT est tombé dans la Seine (il tenait un bistrot dans la rue où ils disent).
    Alors oui, la miss et le bistrotier étaient parents.
    Oui, la miss s’est évaporée au Vietnam et le bistrotier a coulé à Paris.
    Mais non, ils ne s’appréciaient pas.
    C’est lui (j’habitais à deux pas de son zinc) qui me parlait d’elle, une sacrée chipie.
    Je crois qu’il était son oncle ou quelque chose comme ça, non, son frère peut-être, oui, son frère plutôt, vous savez, c’est un peu loin tout ça.
    C’est lui qui m’a dit que sa sœur s’était cassée le 4 avril 1968, du temps où ils habitaient là-bas.
    Il l’avait en travers, le Monsieur RT.
    Je le sais parce que je faisais la fermeture de son rade.
    Et alors là, bonjour l’ambiance, le RT, fallait pas lui en raconter.
    S…, traînée, p…
    Je ne lui posais pas de question, car après les adjectifs que je vous ai énoncés, à tous les coups, il chialait, je vous jure, se mettre dans cet état.
    Surtout que la suite était encore moins belle.
    Genre, dire que je lui avais dit que je l’emmènerai en France et que, là-bas, on ne nous ferait pas ch…, qu’ils sauraient jamais qu’on était du même sang parce qu’ils sont pas portés sur les langues, qu’on tiendrait un petit commerce et que ce serait la belle vie et j’en oublie et après c’était reparti pour les gros mots et heureusement qu’il y avait le Isidore pour servir parce que derrière le zinc, il y avait plus personne, sinon des grognements, du style je vais me jeter dans la Seine, je vais me jeter dans la Seine, ah la p…
    N’empêche, chaque 4 avril, j’étais pas tranquille : RT fermait son bistrot (ce qui, entre nous, est bien égoïste) et on s’habitue à la fin.
    Bingo, le 5 avril 1990, qui c’est qui s’est retrouvé propre ?
    Le rideau était fermé.
    Alors vous allez me dire : comment êtes-vous certain que le RT, il s’est mis à l’eau ?
    Et moi, je vais vous répondre que je le sais parce que je le connaissais.
    Voilà, vous êtes au courant maintenant.

    Isidore

  24. Les plus belles écritures me paraissent si souvent cruelles.

    Mais bon, je ne vais pas faire le coup de ce que disait mon père, quand même ! Donc je vous épargne 😉

  25. Dommage:)

  26. J’espère que ce coup ci la droite libérale va se discréditer aux yeux de l’opinion publique lorsque j’observe que la nouveauté en matière d’insécurité c’est un code pénal de la petite enfance ! Y a t’il des limites à la sottise ??
    Ce qui me choque le plus c’est que toute réponse à la violence prend une tournure répressive hystérique additionnée à une pensée magique selon laquelle on finira par trouver une loi éradiquant le crime et la violence !
    Pire encore c’est ce fatalisme face à la violence puisque personne ne songe une seconde à réfléchir comment on pourrait rendre nos sociétés plus douces, plus vivables ! Pensez vous donc !!
    Quelle bande d’imbéciles !

  27. Et j’insiste sur cette question de l’insécurité parce qu’en creux on finira par comprendre un jour l’absurde mécanique idéologique qui oppose la droite et la gauche : la droite prétend combattre l’accompagnement social et préventif trop dépensier, trop généreux et rajoutons trop laxiste de la gauche en défendant la théorie sécuritariste sans se rendre compte que c’est leur politique qui génère la violence et qui pour grande partie ne la prévient pas !
    C’est une histoire de fous ce machin là !
    Alors bien sur face aux lecons sécuritaires de droite, la gauche se fait à chaque fois avoir puisque soit elle déroule le dispositif préventif (aussi couteux que le sécuritaire) ou soit elle se met à surenchérir sur le sécuritaire pour ne pas avoir à paraitre laxiste !
    Et bien sur la population rase les murs comme à son habitude : les électeurs font mine de ne rien comprendre et se complaisent dans la pensée manichéenne ! C’est d’un fatigant cette histoire d’insécurité !
    Pour vous mettre dans la confidence j’espérais même que le MARASME économique m’épargnerait d’entendre encore parler de l’insécurité ! Même un Fukushima n’y suffirait pas ! C’est un monde quand même !!

  28. Et puis ça veut dire quoi en matière de valeurs ? C’est etre trop généreux que de vouloir construire une société apaisée ? Il est plus moral de financer des coups de matraque pour calmer tout récalcitrant mal né ? Il est plus logique de financer la construction de prisons ?
    Cette question dépasse l’entendement !!

  29. Et puis trop d’actualité ça rend fou, et je conseille à chacun de laisser à l’abandon tout enfant perdu près d’une école quitte à le regarder se faire renverser par une voiture si possible car notre société devenue folle lynchera toute personne qui aura voulu porter aide ou attention à un enfant ! Trop c’est trop !
    Et au sujet de l’actualité j’ai eu l’idée, depuis la disparition effroyable de la petite Agnès, que les telespectateurs méritaient des journaux d’information uniquement réservés à l’actualité politique stricto-sensu sans aucun fait divers d’aucune sorte ! Pourquoi ne pas imaginer des journaux d’information thématiques comme on sait déjà en faire pour l’économie par exemple ?
    Je ne dis pas qu’il ne faut pas informer de tout et pour les « amateurs » de faits divers on peut aussi imaginer une plage d’information !
    Mais pourquoi nous faire tout ingurgiter ainsi dans un seul journal télévisé ? C’est ce trop plein en un seul bloc qui est insupportable et qui rend malade mine de rien ! Oui on ne sort pas indemne de tant et tant d’informations pour beaucoup d’une violence inouïe !
    J’ai le droit de dire que c’est nocif et bien trop !
    Bref les chaines d’info manquent d’imagination et de réflexion sur cette question du trop plein !

  30. 🙂

  31. « T’as voulu voir Vesoul et on a vu Vesoul… »

    (enfin, on a surtout vu son « Tribunal de Grande Instance »…)

    Alors, cette curiosité ?
    à la fois morbide, intellectuelle et hominescente ?

    Et cette ténébreuse histoire ?
    avec un petit ou un grand « h » ?

    Enfin, quant à la plaie,
    rouverte ou refermée ?

    Il est vrai que dans ce genre d’affaires, il faut drôlement avoir de talent pour bien extrapoler !

    Certains ont essayé… Je pense direct à Balzac, dont on peut au moins rappeler cet extrait du Colonel Chabert (c’est encore mieux dit dans « La cousine Bette », mais là je l’ai pas sur moi) :

    « Savez-vous […] qu’il existe dans notre société trois hommes, le Prêtre, le Médecin et l’Homme de justice, qui ne peuvent pas estimer le monde ? Ils ont des robes noires, peut-être parce qu’ils portent le deuil de toutes les vertus, de toutes les illusions. Le plus malheureux des trois est l’avoué. […] Combien de choses n’ai-je pas apprises en exerçant ma charge ! [..] Je ne puis vous dire tout ce que j’ai vu, car j’ai vu des crimes contre lesquels la justice est impuissante. Enfin, toutes les horreurs que les romanciers croient inventer sont toujours au-dessous de la vérité. Vous allez connaître ces jolies choses-là, vous; moi je vais vivre à Trouville avec ma femme. » (Derville)

    PS : J’ai mis Trouville pour déconner, le texte dit : « à la campagne ».

    PS2 : J’apprécie la photo d’accroche de ce billet, l’analogie entre un être humain et une page web (« Not Found ») et ce fameux matricule 404…

    * * *

    Malbrouck,

    je comprends mieux d’où vient ton expression – que j’adore : « C’est un monde tout de même ce binz 😉 « . Mais pour adapter cette belle chanson – et surtout pour trouver la rime en français, faudra se lever de super bonne heure !

  32. Vous avez toutes les questions à vos réponses. Sans doute. Enfin… peut-être, voulé-je suggérer.

    Arf ! Mais-où-et-donc-or-ni-car-Zgur ?

  33. NK

    Oui c’est mon gimmik à moi 😉 ça pourrait faire le titre d’une bonne émission !
    Et tu ne crois pas si bien dire au sujet de la chanson de Donna Hightower car il y a eu une malheureuse reprise en français dans les années 70 (ce n’est pas une traduction) dont les paroles sont presque une prémonition de l’ultralibéralisme d’aujourd’hui : à lire et écouter par ici si vous voulez vous marrer un coup http://www.bide-et-musique.com/song/6792.html

  34. oui je viens de trouver la chanson de campagne UMP pour 2012 ! Un tabac garanti 😉

  35. C’est dingue… on hésite en écoutant, mais non ! Le mec a l’air sincère ! Ce qui lui a manqué, à mon avis, c’est un joli vidéo-clip (avis aux amateurs !)

  36. Bon, on a la chanson de campagne pour l’UMP. Mais il faut trouver aussi le bon méta-coach (i.e. le coach du coach pour kinorèpacompri) du DirCom qui va déléguer à son N-1 qui va faire faire pr son N-12… J’en étais où au fait ? Ah oui, le méta-coach !

    Eh ben je l’ai trouvé illico presto : http://www.dailymotion.com/video/xmn8eq_chansons-pour-les-2-ans-et-moins_fun

    ça va cartooner 😉

  37. @ Malbrouck

    La chanson de Claude Evans que vous venez de dénicher est une perle. Je la fais circuler. Comment Claude Evans n’est pas devenu célèbre ? Sans doute est-il venu trop tôt, comme tous les génies incompris.

  38. 😉

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29 Nov, 2011

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