Bienvenue dans une émission spéciale, destinée à dévoiler les coulisses de fabrication de Crise au Sarkozistan, le premier livre publié par Arrêt sur images et – pourquoi pas ? – critiquer cet étrange objet littéraire.
Bienvenue dans une émission spéciale, destinée à dévoiler les coulisses de fabrication de Crise au Sarkozistan, le premier livre publié par Arrêt sur images et – pourquoi pas ? – critiquer cet étrange objet littéraire.
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Un peu serrés autour de la table, Jean-Marc Savoye, fondateur de LePublieur.com qui a imprimé et diffusé le livre, Arnaud Romain, comédien ayant réalisé la version audio de l’ouvrage, disponible sur le site des Donneurs de voix, et Catherine Volpilhac-Auger, professeure à l’ENS-Lyon, spécialiste de Montesquieu et apte à donner un avis éclairé sur les rapprochements possibles (et un brin présomptueux) entre les démarches de l’envoyé spécial au Sarkozistan et celle de l’auteur des Lettres persanes. Pour mieux comprendre ce parallèle, ou au contraire le rejeter, nous vous conseillons deux sites auxquels Catherine Volpilhac a collaboré, Lire Montesquieu et le Dictionnaire de Montesquieu.
Ces invités de marque sont accompagnés par François Rose, déco-réalisateur, devenu pour l’occasion déco-éditeur, et Daniel Schneidermann, « préfacier » du livre.
L’émission est déco-réalisée par Dan Israel.
Crise au Sarkozistan – Le Making-of arretsurimages.net
envoyé par asi. – Regardez les dernières vidéos d’actu.
j’ai écouté cette émission sur Arrêts / images, j’avoue ne pas avoir bien compris non pas le fait que vous défendiez le métier d’éditeur mais les arguments que vous développiez dans l’ensemble…
je ne connais pas ce métier et donc je ne saurais m’étendre sur le sujet..
Je suis ravie que cet ouvrage connaisse un tel succès quelque soit les conditions de sa réalisation
Merci pour les sites en lien….
C’est dommage…
Un pas de plus vers le vide! Le baron de Montesquieu est avant tout l’initiateur du libéralisme se complaisant savamment dans la régence. Aujourd’hui il parlerait des performers du succès, de la réussite, du gain,de triomphe et pas prospérité ni de bonheur.
Un peu plus vers le vide, parce que tout le monde,et tous les mondes de par le monde s’en foutent de ce peut penser Sarkozy et le reste des français.
Arrêt sur mots : y aurait-il un léger lien entre la plaisanterie de JB Shaw en tête de gondole et votre propos à 26’15 ?…
Bon, je poursuis l’audition 😉
Merci pour cette émission, très intéressante.
Le coup de pouce « hors communauté » a, je pense, été apporté par Pierre Assouline dans son blog :
http://passouline.blog.lemonde.fr/2010/12/21/souvenirs-effares-dun-huron-retour-du-sarkozistan/
A propos, pourquoi Daniel Schneidermann n’assume-t-il pas son livre dans cette émission ?
Concernant les libraires (et je ne connais RIEN à l’édition), j’apprécie le point de vue de Jean-Marc Savoye et j’avoue ne pas comprendre vos réticences, Guy : il me manque quelques clés de compréhension…
MES réticences ? Eh bien si on veut à moyen terme liquider les libraires, les éditeurs, les correcteurs, puis tous les corps de métiers qui les accompagnent (et croyez moi, rien à voir avec les maisons de disques, personne ne se goinfre), il faut continuer… Mais on peut aussi considérer que le livre est un métier et un objet nuisible.
bon, faut que je regarde l’émission, mais si on y parle livre et librairie, ça me rappelle le boulot… fierté quand même, j’étais le 1er libraire à vendre « crise au sarkozistan » !
allez, Guy, courage pour toutes ces belles émissions à venir (je viens de renouveler mon abonnement à @si)
Réticences n’est pas un gros mot…
Le livre est un métier que j’admire par-dessus beaucoup d’autres. Quant à y voir un objet nuisible, je dois être maso alors : je m’en gave à longueur de mon temps de cerveau disponible. Bon après, on peut me rappeler à juste titre que je n’ai que 2 neurones, j’aime la plaisanterie shawienne.
Donc, mon état d’esprit est solidifier et non liquider un corps de métier. Si ma question porte sur les libraires (donc ni sur les éditeurs, correcteurs, imprimeurs,…), c’est parce que je sais qu’ils crèvent à petit feu bien malgré moi; c’est parce que ma libraire de quartier préférée ne vit que parce que son mari a un job hors édition; c’est parce que je serais malade si elle fermait boutique; c’est parce que…
Désolée de n’avoir pas compris votre point de vue sur le sujet des libraires, et tant pis pour moi.
Guy, pourquoi les grandes surfaces ayant détruit l’ensemble des moyens de productions industrielles et agricoles français, 80.000 viticulteurs ne vendent qu’à 5 acheteurs par l’intermédiaire de 8000 commerciaux pinardiers, ne détruiraient pas l’industrie du livre ? 82% du livre se vend en hypermarché. Livre obligatoirement calibré grande consommation comme n’importe quel poulet de batterie. Alors les librairies, comme ton épicerie, ne peuvent faire que de la résistance. Et, comme « Si tu ne passes pas à la télé, ton livre a été écrit pour rien! » reste l’actualité de l’auteur, et bien il blogue. Il facebouque avec le réseau qu’il se constitue, autres auteurs, libraires,lecteurs, et s’il sait écrire cartonne avec 250/500 exemplaires vendus. Et un jour peut-être, ils passeront à la télé.
Au Sarkozistan c’est Mal-être par scène.
http://www.staragora.com/news/nicolas-sarkozy-et-carla-bruni-frolent-la-scene-de-menage/409866
Sinon un Guy et un Savoye sur un même plateau ça se déguste…
J’avais bien compris votre point de vue et il est tout à fait juste ; sauf ce petit point qui me tracasse /
Quand un modèle comme celui qui permet à ce livre de paraitre dans de bonnes conditions (les points que vous relevez sont à la marge, si tous les livres d’éditeur avait la m^facture…) pourquoi n’aurait il pas sa place, autre mais tout à fait honorable dans ce contexte ?
L’édition que vous défendez et que je défends évidemment aussi, ne pouvait (timing) sortir ce livre et de cette situation est apparue un moyen offrant aussi des garanties pour le lecteur, alors sans le formaliser, saluons cette performance et disons qu’elle peut être une alternative intéressante, viable peut être pour chaque ouvrage se trouvant en difficulté pour x raisons,
d’être publiés.
Comme pour le net il y aura de bons et de mauvais publicateurs, de bons et mauvais ouvrages.
Personnellement je n’y vois pas de danger qui n’existeraient déjà, et pas dans cette configuration.
Les libraires, si cette forme venait à se développer, y viendraient aussi pour faire leur courses…autre forme d’édition, autre forme de distribution.
Je crois que l’équipe d’Arrêt a quelques talents capables de veiller au bon déroulement des différents aspects que vous nommez à juste titre.
D’où mon trouble.
Pour autant le métier d’éditeur reste entier et différent, cette forme en l’état est intéressante pour qui peut veiller au bon déroulement des étapes susmentionnées.
Je l’ai réécouté avec plaisir toujours de bons plateaux….
Il me semble que Mme Volpilhac-Auger fait une critique très constructive et très recevable. Elle dit, me semble-t-il, que le texte du ‘Sarkozistan’ serait plus pertinent et lisible par les citoyens de tous bords si ce qui est dénoncé était plus suggéré que donné à lire.
Mais Montesquieu a sans doute disposé de plus de temps pour murir son texte alors que celui du ‘Sarkozistan’ est issue d’une chronique pour laquelle il était indispensable de réagir rapidement.
Le reproche de Mme Volpilhac-Auger peut être compris en comparant les textes des quelques auteurs modernes à succès avec ceux de quelques anciens. Par exemple aujourd’hui on ne ‘présente’ plus les personnages à la manière de Jane Austen (vous compléterez avec d’autres exemples) on se contente de donner à lire des raccourcis freudien complétement grotesques…
Une suggestion pour l’envoyé au Sarkozistan : produire un texte plus universaliste et plus insidieux en parlant de l’ensemble des régimes du royaume de France et pas uniquement celui de Sarkozy (même si ce dernier devrait occuper la meilleure place)…
M Birenbaum,
Vous semblez particulièrement gêné quand Daniel Schneiderman vous dit « vous voulez réhabilité Sarkozy ».
Est-ce juste une impresssion ?
Ah non désolé, PIKESSE, ça m’amuse beaucoup.
M Birenbaum,
Cela vous amuse? Vous faites toujours cette tête quand vous êtes amusé?! Regardez-vous bien…;=)
Nonobstant, le livre, sa fabrication, sa distribution, informé par les quelques passages lus par Arnaud Romain, je suis tout à fait d’accord d’avec M’dame Catherine Volpihac-Auger, ce livre est une caricature pamphlétaire, sans objet véritable, et j’ajoute, ce n’est pas un acte politique ! Juste un truc pour rire un soir de noël pouvant atteindre le nouvel an pour peu que nos grands parents aient oublié leur sonotone. Tout ce qui s’est parlé, d’Arnaud à Romain, est ce que nous lisons tous les jours sur le net, et seul le modérateur du Post.fr y trouve encore un pouvoir à sectionner. Aussi lorsque Daniel Schneidermann annonce que lui journaliste depuis le tout début de la cinquième, base du livre, l’institution de la cinquième, n’a jamais osé, parce que toujours librement investi d’une candeur ambassadrice envers les institutions, candeur toujours imposée par les rédactions, parlé en ces termes distanciés et comiques du naturalisme politique français, disons le, ça coince un peu le pariétal droit.
Et encore une fois on peut remonter à la nuit des temps, lorsque néandertaliens et cromagnons vivant l’un à côté de l’autre sans se voir, se pamphlétaient copieusement. Et d’ailleurs nous y sommes. Les dertaliens du néant étant les hommes de la constitution, Montebourg en tête, (la cinquième c’est »servir ou trahir », reliquat de 39/45) puisque les français, veulent l’élection du président de la république au suffrage universel et être représentés dans et par ses institutions !
Et ce serait un livre politique pour rien, ASI étant un titre politique ?
En fait pas du tout, il fait preuve d’une démocratie bien née, puisque l’on peut s’y moquer des hommes du pouvoir. Étant donné, qu’il ne peut y avoir de séparation des pouvoirs. Aucun (…) politique remplir la case manquante, ne peut exister sans ses médias et ses institutions financières. Faudrait pas que l’Oréal et sa fille s’en aillent aux Caïmans. Il ne lui reste plus, au pouvoir, qu’a bakchicher la vente de la filière nucléaire aux émirats subventionnant déjà Ben Laden.
Ah ben tiens! Not p’tit Nicolas est le roi de l’Ô, je me disais aussi que l’objet bien droit et retroussé dans la main droite d’Éliane œuvre d’un artiste mécéné était bien à sa place, sur la commode. Espérons que Martine soit le dernier maître de l’air.
Ouais « ça coince un peu le pariétal droit » de voir DS faire le Candide. Si on a lu Montesquieu on ne regarde pas notre société en feignant d’éteindre la Lumière hein ?
Pour moi ce genre de bouquin ne fonctionne pas, ça reste un pastiche de Montesquieu, comme le Patrick Rambaud que j’ai abandonné au bout de qlqs pages…
(Fontenelle c’est mieux!)
Fontenelle nous manque! Un peu, mais quand même
« La vérité peut facilement faire l’objet de quelques réformes » (S. Fontenelle) :
http://www.politis.fr/La-Verite-Peut-Facilement-Faire-L,12293.html
Encore moi…
Je viens de tomber sur cet article : http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/01/16/le-livre-numerique-ne-chasse-pas-le-livre-imprime-il-le-renforce_1465466_3246.html
Je n’ai pas osé, dans nos précédents échanges, évoquer le fameux phénomène de la « longue traîne » mais je pense qu’il peut être favorable à l’édition et aux livres sur support papier. Un nouveau débat, un jour peut-être ?…