« L’interpellation violente d’une partie de nos compatriotes à l’égard du système politique républicain se résume en ces mots : quand allez-vous agir ; quand allez-vous apporter des réponses concrètes, précises, aux problèmes qui sont les nôtres ; quand allez-vous nous aider dans notre vie quotidienne ? C’est l’enjeu du second tour... »
« L’interpellation violente d’une partie de nos compatriotes à l’égard du système politique républicain se résume en ces mots : quand allez-vous agir ; quand allez-vous apporter des réponses concrètes, précises, aux problèmes qui sont les nôtres ; quand allez-vous nous aider dans notre vie quotidienne ? C’est l’enjeu du second tour…«
(…)
Question : Une nouvelle action gouvernementale peut-elle suffire à enrayer la montée de l’extrême droite ?
Réponse : « Elle est en tout cas un préalable indispensable ! Mais il faudra aussi tourner le dos à toutes ces années où les valeurs ont perdu leur sens, où il n’y avait que des droits et jamais de devoir, où personne ne respectait plus personne, où il était interdit d’interdire. Mais on ferait une erreur d’interprétation en comparant la France d’aujourd’hui à l’Allemagne des années 1930. Sans minimiser la portée du résultat de dimanche, qui constitue une tache sur la France, les 20 % de l’extrême droite ne signifient pas une montée de la peste brune. J’y vois plutôt la traduction d’un immense sentiment d’exaspération du peuple, qui se tourne vers ses élus, vers ses élites, et leur pose cette question : mais pourquoi donc laissez-vous faire tout cela ? »
Où ? Quand ? Qui ?
Où ?
Dans Le Monde.
Quand ?
C’est un extrait d’une interview parue dans l’édition du 24 avril 2002 du Monde (interview de Raphaelle Bacqué et Jean-Louis Saux) ; trois jours après l’élimination de Lionel Jospin du second tour de la Présidentielle.
Qui répond ?
…
Nicolas Sarkozy (député RPR des Hauts-de-Seine).
Ces propos auront donc dix ans en avril 2012.
Post scriptum Je ne peux pas publier l’interview entière, j’en ai donc extrait ces deux passages. Les archives. Toujours les archives. Rien que les archives.
Le Front National est affaire de mode cyclique: à force d’en parler comme un jean flare, on finit par adhérer au concept même s’il ne met pas en valeur la personne.
Auh oui, j’ai cru que c’était le sentiment de Raphaelle Bacqué qui s’y connait en peuple comme moi en colonne de direction. (Eu peur, on aurait dit un » monde » grassement saucé au « Figaro »).
Si c’est Sarkozy, je suis rassuré. Il a « agi », voilà donc le résultat.
Rendez-vous dans dix ans!…
Et oui, les archives…
Et ça, vous avez vu ça ?
http://www.liberation.fr/politiques/01012327030-gueant-se-felicite-de-voir-sarkozy-a-la-tete-de-la-croisade-pour-mobiliser-en-libye
Bravo Guy belle trouvaille « un bon journaliste est un journaliste avec de la mémoire!! » De moi !!!
H.S. mais intéressant :
Un autre point de vue sur ce qui se passe en Libye : celui de Danielle Bleitrach, sociologue communiste, ex-PCF, publié par Bernard Langlois sur le site de Politis.
http://www.politis.fr/La-compassion-pour-la-Libye,13473.html
et j’en prends connaissance en regardant l’émission d’Arte sur l’eau qui nous rappelle l’amitié entre Alain Carignon (+ de 2 millions d’euros de faveur) Nicolas Sarkozy et Jérôme Monod ancien PDG de Lyonnaise des eaux, le corrupteur et néanmoins conseiller de notre président
Avril 2002, avril 2012.
Moins dix ans.
Qui aura tout nivelé par le bas vers le moins-disant social, le moins-disant culturel, le moins-disant moral et éthique ?
Il en paiera le prix politique…
Tiens, des nouvelles du compagnon de boxe du Pen ; Tapie. Evidement, ça sent moyennement bon :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110322.OBS0087/affaire-tapie-deux-hauts-fonctionnaires-renvoyes-devant-la-cour-de-discipline-budgetaire.html
La maxime à Victor, tu l’avais déjà placée il y a peu. Mais la panique ayant changé les camps, elle ne s’adresse (peut-être) pas aux mêmes !
Pour l’heure, c’est moi qui panique. Dans ma rue confirmée par (tous) les bureaux de vote de ma rue le pen dépasse les 50%. Et je panique parce que cela fait beaucoup trop de temps que je n’aime pas avoir raison. Tiens j’ai appris un nouveau mot de l’U.M.P., j’ai pas mis le S ils étaient tous absents, Plèbe Dégénérative.
On est tous des PéDés
Des pervers des immondes
Des mendiants cravatés
Qui se croient gens du monde
Des cabots des paumés
Qui se croient des gens de lettres
Parce qu’ils ont fait rimer
Deux ou trois chansonnettes
On est tous des PéDés
Qui ne pensent qu’à draguer
Des citoyens ratés
Des pseudo révoltés
On est tous des PéDés
On est tous des tarés
Des âmes torturées
Des valeurs falsifiées
Des requins de vivier
Qui n’aiment pas travailler
Qui ne pensent qu’à briller
Des cabots des paumés
Qui parfois font rimer
Nadine, avec terrine
Narine, avec affoline
Frayine, avec peurine
Inquiétine, avec marine.
Je ne peux surtout pas dire avec Georges Moustaki