Et si on priait ?

SUN

La canicule…

La canicule…

(…)

Je me souviens de cet été de fou… Les coccinelles avaient envahi les toiles des tentes claires, sur ma plage.

Alors chacun essayait de s’en sortir à sa manière, comme le montre ce sujet du 27 juin  1976…

 

Et si on priait pour faire revenir le soleil ?

16 Commentaires

  1. Bonne idée
    Tu commences? Ok.

  2. En 76, je m’en suis bien tirée, vacances « linguistiques » en Irlande.. Beaucoup plus traumatisée par les onze jours d’août 2003, passés à Paris, en bossant sans clim, et dans mon studio plein sud sous les toits. J’ai prié les deux ou trois étés suivants (avec succès) et j’ai déménagé . Cahier des charges : au NORD. Maintenant je veux bien prier pour que le soleil revienne.. Et aussi les

  3. coccinelles !!!

  4. Je me souviens bien de l’été 1976, des petites flaques de bitume s’étaient formées sur le bord des routes de campagne que j’arpentais, depuis cette odeur a des parfums d’enfance curieusement.

    Et surtout les larges crevasses dans la terre des champs, qui ressemblaient furieusement aux images de sécheresse en Afrique qui étaient abondamment diffusées à la télé de l’époque.

    C’est justement à cette époque que je m’étais juré de devenir ingénieur agronome, chercheur, pour éradiquer la faim dans le monde.

    La vie en a décidé autrement 🙂

  5. Enfant je n’ai connu que des étés brûlants, des étés à ne pouvoir marcher les pieds nus sur le sable…
    Alors prier pour faire revenir le soleil, c’est mille fois oui, c’est ma seule religion !!!
    Car comme le chante Dave  » ça rime à quoi , de vivre au sud pour avoir froid » !!!

  6. La face cachée du climat

    Du climat ou quand le réchauffement ( ou la belle idée de mondialisation, de twitterisation du monde) passe inéluctablement par un très fort, mais fort, refroidissement
    Le ciel, le soleil, tout cela nous dépasse, on le voit bien c’est au dessus de nos têtes…

    C’est comme la commission parlementaire, l’Europe, les banques cela nous dépasse, c’est bien au dessus de nos têtes….

    Le réchauffement c’est maintenant, il faut juste corriger petit robert, maintenant c’est le présent invisible ce qui ne veut pas dire que l’évènement n’a pas lieu.

    La mondialisation c’est peut être aussi, dans un soucis de répartition, d’offrir aux Inuits un peu de nos belles journées estivales, un peu de degrés…( j’ironise évidemment)

  7. il se trouve que j’étais enceinte ! les bouteilles d’eau étaient rationnées à Paris et j’y avais droit !
    j’ai accouché au début du mois d’août, ouf !

  8. Y’en a qui n’ont pas lu jusqu’au bout: ces gros titres de page d’accueil sèment la confusion, je l’ai toujours dit. Qui c’est qu’a prié pour la pluie?, allez dites-le, vous pouvez être fier, ça a bien marché…
    Bon à mon tour (Charles, prier s’emploie hors religion aussi).

    Madame, Monsieur,

    Je vous prie de bien vouloir faire beau.

    En l’attente de moins de nuages et d’une augmentation nette de température, sauf la nuit, veuillez agréer Madame, Monsieur, mes salutations distinguées.

    Votre dévouée,
    poisson

  9. Bon sang ! j’ai failli y croire, je croyais que cet as de la communication stratégique qu’est jean-Pierre Pernaud venait enfin de s’exprimer sur l’épineux sujet de la météo.
    Ouf. Trouille dingue (un instant d’être à côté de mes pompes).
    (De toute façon, une France qui pue sous les bras on a déjà, alors hein)

  10. un soir à Paris, fin juillet 76 je revenait du service militaire après une année en Allemagne où j’avais eu droit à tout, (manœuvres et conduite moto sous la neige, stage commando etc) presque la totale, jamais de ma vie je n’avait eu froid comme ça et pour en revenir à ce soir tout joyeux de retrouver la capitale avec à 23 h une foule dans les rues comme en pleine journée.

  11. Je me souviens très bien de cet été 1976, le goudron fondu des routes piégeait les voitures, les arbres étaient penchés sous l’effet de la chaleur, tous ramollis, on se serait cru dans un tableau de Dali, les objets étaient brûlants au toucher, l’action Contrex avait atteint son plus haut à la bourse de Paris, on laissait tomber Narcejac pour ne garder que Boileau, de nombreux vacanciers traversaient la Manche à pied, les orteils rongés par le sel, au cinéma la foule se pressait pour voir le chef-d’oeuvre de Mikio Naruse « Nuages flottants », tandis que le bétail mort de soif s’entassait dans les campagnes françaises.

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27 Juin, 2013

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