Hier, le net a vécu, chez nous, l’une de ces journées où les rédacteurs des sites d’informations s’emballent. Une jolie fille de 18 ans les a rendus dingues…
Hier, le net a vécu, chez nous, l’une de ces journées où les rédacteurs des sites d’informations s’emballent. Une jolie fille de 18 ans les a rendus dingues…
(…)
Vitrines de cette excitation, les comptes Twitter des journalistes qui travaillent sur des sites d’informations ou dans des médias dotés d’un site internet.
Sur-motivés par cette affaire, qui est évidemment un aspirateur à clics, nos rois de l’enquête en ligne y ont enchaîné les liens et multiplié les « révélations ».
Photos, vidéos, diaporamas, etc…
Il ne manquait que le relief.
Vivement la 3D sur le web !
Sans aucune pitié pour l’âge de la donzelle, s’exonérant complètement, au passage, de cette hideuse ineptie archaïque nommée « présomption d’innocence », et oubliant toutes les précautions qui pourraient, éventuellement, l’accompagner, nos amis nous ont offert – et toute la journée – un magnifique feu d’artifices.
« Faut-il donner son prénom ? » « Et son nom, on en fait quoi ? » « Doit-on publier des photos d’elle ? » « Et si on floutait son visage, une fois qu’on les a publiées, ses photos ? » « Faut-il les retirer, les photos, si elle le demande ? » « Et la vidéo où elle apparaît ? On en fait quoi ? On la reprend ou pas ? » « Et si on la floutait, la vidéo, une fois qu’on l’a publiée ? »
J’en passe et des dizaines de meilleures…
Toutes ces questions qui, d’ordinaire, se discutaient dans le secret des rédactions, se sont réglées – ou pas vraiment… – dans la transparence et le joyeux bordel (ça tombe bien !) le plus absolu, sur Twitter (publiquement et, pour une partie, en direct messages/DM).
Twitter qui devient, de plus en plus (c’est l’un des ses usages) la nouvelle conférence de rédaction, transparente, participative et collaborative, des braves dignitaires et autres ténors du web journalisme.
Ils s’observent, ils se jaugent, se calent les uns sur les autres, se démarquent, s’invectivent, se conseillent, se critiquent ou débinent, avec humour, les sites concurrents. Le tout en public. Et c’est une formidable nouveauté.
Au bout du compte, forcément, les observer se dépatouiller en live, de l’extérieur, ça fait réfléchir.
Bien sûr, j’ai survolé la plupart de leurs papiers, très très évolutifs… Une sorte de journalisme à géométrie variable.
Un coup, j’la vois… Un coup j’la vois plus !
J’ai rigolé tout seul de ces revirements et de leurs atermoiements ; moqué aussi leurs craintes, parfois aussi soudaines que prévisibles.
Surtout, j’ai eu le temps de mesurer, une fois de plus, la manière dont certains d’entre-eux profitent, aussi, de Twitter pour balancer, à la volée, des liens, des images, des propos qu’ils n’oseraient jamais assumer/signer sur leurs propres sites.
Comme si ces excellents connaisseurs du web n’avaient toujours pas pigé (tu parles…) que cela revient exactement au même.
Qu’ils engagent complètement leurs rédactions dont ils sont les brillants porte-étendards. Et que leurs conversations, « LOL » ou pas, une fois publiées ne s’évaporent pas ; même quand ils décident de les supprimer, lorsqu’ils se ravisent… Spontanément ou sur « recommandations ».
C’est en tout cas, ce matin, en simple lecteur lambda, pas impliqué pour un sou dans leurs passionnantes querelles et jolis débats, que j’ai décidé d’adopter une ligne de conduite, toute simple, à propos de leur traitement de cette « affaire ».
Ma ligne… C’est le voile intégral.
Ce qu’on aurait dû flouter, et complètement, ce sont carrément tous les articles consacrés à cette « affaire »…
Elle est en train de devenir la Jézabel des fans de Foot.
Elle expiera pour tous les pêchés de leurs héros.
Triste, graveleux, machiste…
Bref, certains journalistes sportifs ou certains « accros » de la Sainte Eglise Football, ont oublié de se munir d’un cerveau.
Sûr ça change tout, c’est que, là, ici, tout de suite à l’instant où les journalistes tous abonnés de France Fesses peuvent ne toute légitimité se la jouer Dalida
Elle vient d’avoir dix-huit ans
Elle est belle comme une enfant
Fendue comme femme
C’est lle foot évidemment
et ils ont compte en la voyant
toutes leurs nuits d’automne
ils ont mis de l’ordre à leur suivez-moi
un peu plus de noir sur leurs émois
Et ca fait rire.
C’est une mauvaise musulmane!
Tiens, sinon il y a Judith qui chante et bien.
J’apprendrai à aimer ma façon de jachère
Quand toutes mes couleurs se fanent au blanc
Et l’oiseau de vol plie ses ailes
Sur les Wonderbra impatients
Il est vivant ? mais quel rapport ?
Excellent choix cette image…
« Can you resist to click ? »
Elle provient d’un site, « Don’t click », réalisé en 2005 par Alex Frank en Allemagne dans le cadre d’une recherche universitaire sur le conditionnement de nos comportements.
L’interface de ce site web abolit le geste fatal : le clic !
http://www.dontclick.it/
« les rédacteurs des sites d’informations s’emballent »
Merci de ne pas confondre la vingtaine de journalistes auxquels vous faites référence avec l’ensemble de la profession (web ou print). C’est dit sans animosité mais c’est un peu pénible quand même.
Dans tout çà, je ne sais toujours pas quelle différence il y a entre une pute « halal » et une pute « pas halal »…!
Quelqu’un a la réponse ? 🙂
Je ne confonds rien, ni personne.
Cette histoire me dégoûte de plus en plus… Que ce soit le comportement des joueurs d’avoir recours à des prostituées, que le discours de bien des hommes (journalistes ou quidam de base) d’excuser ce comportement parce qu’après tout, ce sont des hommes, ils sont ainsi faits, ils ont des besoins.
Sont-ils vraiment tous comme ça ??? Non parce qu’à ce train-là, c’est bon, je vais me pendre direct.
PS : cette triste histoire m’a quand même permis une blague, d’un goût douteux certes, mais j’assume.
Ce midi un journaliste à la radio s’interrogeait sur les raisons qui ont poussé cette fille à rendre cela public.
Je répondis à la radio que c’était pour la médiatisation, qu’avec ça elle serait invitée à droite à gauche et finirait même animatrice TV (c’est la tendance).
Mon père m’a répondu : « Elle finira entraineur de l’équipe de France. »
Du tac au tac, je lui ai rétorqué : « Mais non, entraineuse ! »
*Je sors*
Chouette on commence à en savoir un peu plus!!!
Le Parisien
Le parcours de Z. commence à être mieux connu. Née en février 1992, elle vient de fêter ses 18 ans. Sa silhouette et ses longs cheveux blonds sont connus depuis plusieurs années dans le monde de la nuit autour des Champs-Elysées. « On la voyait dans des boîtes de nuit, avec des groupes de filles du même âge. Elle tournait autour de gens riches ou connus », témoigne un ancien footballeur qui se souvient notamment avoir repéré ce groupe en marge de la dernière soirée des Oscars du football. Les voisins des parents de Z., un couple d’origine algérienne installé dans un pavillon du Val-de-Marne témoigne : « Ils travaillent mais gagnent peu d’argent. Je crois que ses frères avaient des problèmes de drogue. Elle n’est pas née dans le luxe, a dû se retrouver dans un milieu peu scrupuleux, sans pouvoir en sortir. » Un autre ajoute : « Depuis quelques années, on avait peu de doutes sur ses activités. Elle faisait vivre sa famille, sans avoir de vrai travail. »
Ou, par qui, et comment sont recrutées les candidates, qui comme Zahia dans l’émission de NRJ12, n’ont aucune gêne pour asticoter les candidats et se déhancher lascivement devant les caméras ?
Pour les ex-tentatrices la question se posait à peine tellement la réponse était évidente, pour les nouvelles émissions de speed-dating qui pullulent sur la TNT je suis de plus en plus circonspect.
Si les femmes étaient un peu moins donneuses de leçon, sententieuses, systématiquement antimec, féministes,revêches, toujours à chipoter, à éviter systématiquement de faire l’amour sauf toutes seules, il y aurait un peu moins de putes. La révolution sexuelle, laissez-moi rigoler. Les femmes ont toujours un comportement archaïque, fait de méfiance et de mépris. Et je ne suis pas le seul à penser cela, je ne suis pas un phénomène de foire, le seul de la terre à « ne pas savoir m’y prendre »,à d’autres, foutez de ma gueule ? Interrogez donc les hommes seul à seul, sans témoin, vous allez voir la galère dès qu’on entre en contact avec une femme autrement que sur le plan professionnel ou de la « camaraderie » tiens, vous allez vite comprendre votre douleur. Alors je vous le dis, les putes ont de l’avenir.