Il paraît qu’ici vous êtes sur un blog politique. Non. Ceci n’est pas un blog politique. C’est mon épicerie. Et on peut, parfois, y trouver des épices qui ne sont encore disponibles nulle part…
Il paraît qu’ici vous êtes sur un blog politique. Non. Ceci n’est pas un blog politique. C’est mon épicerie. Et on peut, parfois, y trouver des épices qui ne sont encore disponibles nulle part…
(…)
Dans quelques jours, dans toutes les bonnes épiceries librairies, vous pourrez donc découvrir, sur les tables, le joli petit livre de David Abiker.
Il est mignon David sur la photo !
Bon.
David Abiker, c’est mon ami.
Je dois le dire à ceux qui l’ignorent.
C’est évidemment le préalable obligé avant de vous parler de son zizi.
Il me l’a envoyé, son zizi.
Et je l’ai aimé.
Bien sûr, David et moi, nous avons des activités similaires.
Écrire, parler du net à la radio et même présenter, chacun, une émission de débats sur le web.
Et pourtant les termes « concurrence » ou « compet » n’existent pas entre nous.
Nous étions amis, bien avant de slalomer en parallèle.
Nous le serons encore, quand ce Barnum sera fini.
Et quand nous traversons des turbulences, chacun tente de faire ce qu’il peut, pour aider l’autre.
Tout ça pour vous dire que vous ne devez attendre aucune objectivité, ni une quelconque forme de neutralité de ma part à propos de David.
Et pourtant…
Son livre m’a bluffé.
Il n’a peut-être jamais écrit aussi juste.
Là c’est l’éditeur qui parle. Pas le frangin.
Et puis, il aborde un sujet qui ne m’intéresse pas.
Qui me gêne même.
Chacun ses tabous.
Ses premiers rendez-vous de gosse, puis de pré-ado, avec la sexualité.
J’avais peur de ne pas aimer.
De trouver ça lourdingue.
D’être choqué même et de devoir tourner les pages trop vite.
Toutes mes préventions ont été balayées par le texte.
Au bout de quelques pages.
Alors, comme cette épicerie est un endroit bien fréquenté, David m’a autorisé à vous livrer un petit bout de son zizi, en avant-première.
J’ai eu beaucoup de mal à choisir.
Mais, comme il a déjà évoqué chez lui (ici) les difficultés rencontrées, à propos d’un des textes qui composent cet ouvrage, j’ai décidé de continuer le feuilleton ; en sortant, justement, un extrait de ce texte à « problème ».
Ça s’appelle « Une chanson douce » et ça raconte l’ennui et l’incompréhension du môme qui entend à la radio, sans l’écouter, une chanson d’amour qu’il ne comprend pas vraiment.
On a tous vécu ça.
La chanson, la voilà.
Nous sommes en 1974…
http://www.youtube.com/watch?v=k2k0h31Mks0
Et voilà un court extrait qui montre comment le petit Abiker parle de ce « Premier pas »…
N’hésitez pas.
En plus…
Quinze euros pour le zizi de David, c’est vraiment pas cher.
ah mince, moi j’attends la sortie en poche parceque les gros bouquins çà me fait peur
à 40 ans est ce qu’on est dejà plus à l’age des decouvertes?
et à 50?
c’est à quel age que le sujet est vraiment maitrisé?
en tout cas le teasing rempli bien son office
Moui, je suis un peu comme vous Guy (j’ai l’habitude d’appeler mon épicier par son prénom, vous ne m’en voudrez pas de ne pas déroger à la règle)
Les narrations sur l’historique de son zizi me semblent toujours un peu étranges. Mettre son zizi en personnage à part entière m’interpelle sur la capacité des gens à faire de cet organe, une entité unique et indépendante pourvue d’une personnalité propre.
Personnellement, je n’ai jamais tapé le bout de gras avec mon minou (faut-il ésperer une reponse de sa part?), pas plus que je ne lui ai imaginé une vie parallèle à celui qui gouverne mon corps sans partage à savoir mon cerveau.
Mais bon, je m’attarde, je m’attarde et ceci n’est que mon opinion.
Par contre, j’ai jeté un oeil sur le blog de votre ami et découvert un ton drôle et enlevé. Je compatis à sa déconvenue sur la castration virtuelle que lui infligé Claude Michel Schönberg alors que votre ami rendait un vibrant hommage à sa chanson (que je n’aime pas du tout pour ma part)en observant les règles les plus courtoises (et légales).
Si même l’honnêteté ne paye pas…
Loupé pour le livre mais bravo pour le blog qui fera parti de mon shopping journalier après un détour chez mon épicier préféré.
Ben moi j’ai eu encore plus peur lorsque j’ai lu que Jean-Marie Bigard avait rencontré Dieu en vrai. Faut que je retrouve la page… mais
Ce qu’on lit ce matin, ça donne le tournis
On dirait bien qu’avant d’écrire combien il était triste
Monsieur D.A. ait réfléchi pour de bon
Démonstration convaincante (toutes les preuves que sa tristesse n’est pas du flan sont réunies)
Il sait pourquoi il est triste
Il paraît que ça aide (« je sais donc j’apprivoise »)
Ce serait bien que Monsieur D.A. dise s’il le vérifie
Qu’il l’écrive (pour l’aspect pratique, il le passe à son ami)
le tournis, on ne s’en lasse pas comme ça
Moi j’adore… Zizi the kid c’est aussi le dernier d’une trilogie drôle et pertinente . Monsieur Abiker a un regard précis, ciselé, sur le monde qui l’entoure et nous en fait part avec beaucoup d’humour . Moi j’aime. Vraiment. Et j’ai hâte de le lire demain!
Oui, mais.
Le désir c’est aspirer l’autre. Pas aspirer à l’autre. Prenons le baiser, rien qu’un échange, « je vole un peu de toi, tu prends un peu de moi » ça n’a rien a voir avec « Popol, tu pousses le bouchon un peu loin! Va falloir qu’on te mette en pension. » Mais comme le disais Casanova, «Sans la parole, le plaisir de l’amour diminue au moins de deux tiers.»
Ceci dit, rien que pour « la » plutôt l’Aaaaahh Béatrice «La femme française bien serait plus sage si elle avait moins d’esprit.» Et Abiker ne s’est pas déniaisé dans un bordel de campagne parce qu’il n’a pas été le suivant.
Le livre semble être touchant et vous en parlez bien.
Le premier pas !
C’est marrant j’aurais parié pour Barbelivien et pas Schöenberg.
Pas sympa sinon de choisir un extrait avec une belle faute « Quand j’entends la chanson qu’il lui a sûrement chantéE à l’oreille ».
On lira quand même…
😉
Martingrall dit : « Ben moi j’ai eu encore plus peur lorsque j’ai lu que Jean-Marie Bigard avait rencontré Dieu en vrai »
A mon avis,c’est Dieu qui doit avoir eu le plus peur.
http://tinyurl.com/67j7vy
Eclairage
la vie n’est que successions de premiers pas et de faux pas….parler de Béatrice est unpoil…mais bon je veux bien croire que vous n’ayez a dessein, pas choisi le meilleur passage….cela n’égratigne en rien le fait que rien que pour le titre je le lirai, pour nous les femmes, l’homme est un continent noir….
Vous êtes sûrement amis avec DA mais au niveau opinions je m’étonne que vous trouviez un consensus avec vos lecteurs.
Pour ma part, j’ai lu tous se qui m’intéresse et c’est le « danino’, dessert un peu givré (il en faut) que je préfère à la vanille qu’au chocolat.
Dans le premier livre, Le musée de l’homme, j’avais aimé le slim. Ca s’arrête là.
C’est le journaliste de France Info? Il ya deux choses que je trouve particulièrement pénibles le matin sur France Info : ses chroniques et les duels entre éditorialistes. Je préfère encore France Info Trafic bien que je prenne les transports en commun. Sinon j’aime bien. Sinon, c’est le genre de livre à lire d’une main?
Entre Billy the Kid et Zazie dans le métro, mon coeur balance, et pour Zizi le kid, ça a l’air sympa.
@jo’Ratzinger Pas du tout… Désolé.
Christine Angot va répliquer en sortant un livre sur son nombril. Ah non, merde, c’est déjà fait ça..
@dante
🙂
Angot pour vendre son prochain livre, ne peut que, allez se rhabiller.
Et depuis son zizi et lui ?
Peut être que le passage est bâti sur une incompréhension, car moi, j’ai plutôt entendu « dévoilé » son corps
Bonjour Guy.
Merci pour ce conseil de lecture tout en relief et en profondeur.
Mais hélas la solaire couverture du livre de DA est quelque peu assombrie par la mention d’un nom qui vient de prendre la poudre d’escampette : Robert Laffont.