Je n’ai aucune indulgence pour les « Bleus », mais, vraiment, leur retour aura permis de confirmer que nos médias sont aussi malades que la sélection nationale…
Je n’ai aucune indulgence pour les « Bleus », mais, vraiment, leur retour aura permis de confirmer que nos médias sont aussi malades que la sélection nationale…
(…)
Un bel avion jaune qui se pose…
Un jet privé blanc qui s’en va…
L’escorte officielle de Thierry Henry, en route vers l’Élysée, passe derrière un cimetière.
Tout un symbole…
Lorsque j’ai découvert ses images, en direct, sur les chaînes d’information en continu (les trois, je crois), j’étais dans la rédaction d’Europe 1, occupé à finir de préparer ma chronique de 13h06.
J’ai alors été saisi par plusieurs sentiments contradictoires.
D’abord, j’avoue avoir ressenti comme une forme d’intérêt.
Avant que leur avion jaune n’atterrisse, je voulais savoir si les « Bleus » allaient continuer à être d’aussi piètres communicants.
À peine l’avion posé, la réponse fût claire…
La presse tenue à l’écart.
Des images lointaines.
Une protection rapprochée digne de chefs d’États.
Un ballet de taxis qui partent en trombe.
À partir de là, j’avais eu l’information que je souhaitais connaître.
Le retour médiatique des « Bleus » était lamentablement foiré, lui aussi (et ce ne sont pas les « déclarations », vides et creuses, depuis, d’Henry, Evra ou Abidal qui vont me faire changer d’avis).
Point.
Comme leur Coupe du monde.
C’est à partir de là que j’ai changé de regard sur ces « directs » qui continuaient pour ne rien montrer.
La suite, toute la suite, est pour moi totalement hors de propos.
Poursuivre des « Bleus » dans leurs taxis, c’est inepte.
Quant à courser, en direct, la voiture officielle qui a pris en charge Thierry Henry, ce n’est pas intéressant. Si ce n’est pour relever les fautes de conduite commises, comme l’a fait le « petit Journal » de Yann Barthès.
Surtout, c’est de la très vieille télévision.
Du réchauffé…
En 1995, j’étais consultant à la direction de l’information de France 2.
Jean-Luc Mano, le directeur de l’information, eut l’idée (très « à l’américaine ») de mettre en place un dispositif ressemblant à celui du Tour de France, pour couvrir le soir du second tour de la Présidentielle, entre Jacques Chirac et Lionel Jospin (avion relais, au dessus de la capitale, compris !). Les deux candidats avaient accepté la proposition.
Tout ceux qui suivaient l’élection, cette année-là, se souviennent forcément des images de la CX du Président, à peine élu, traversant Paris.
Sur la moto-son de France 2, Benoît Duquesne, en direct, suivait la limousine présidentielle.
Au guidon des deux motos (images et son) : des motards du Tour de France, parfaitement rodés aux zig-zag entre les voitures et le peloton.
La séquence télévisée en direct, et restée fameuse, est ici, sur le site de l’Ina.
Je ne peux pas affirmer que nous avons été les premiers (en France) à mettre en place un tel dispositif (une véritable usine à gaz technique), en de telles circonstances, mais « l’affaire » fit très grand bruit à l’époque.
En tout cas cela donna près de 13 minutes de télévision, inédites, et qui résistent plutôt bien à « l’épreuve du temps ».
Parce que c’est un moment historique.
Et que les images, même anecdotiques, nous « disent » quelque chose du climat de l’époque et de cette soirée d’élection (notamment la faiblesse de la sécurité autour du Président, comme le relève Bruno Masure, en direct).
Je vous recommande tout particulièrement « l’arrêt-buffet » imprévu de Bernadette Chirac (peu après 7 minutes, sur la vidéo).
On apprit plus tard qu’elle était attendue à dîner chez les Pinault.
Une invitation qui fit bien moins de bruit que la « nuit du Fouquet’s » de Nicolas Sarkozy.
Voici ce qu’en écrivit en 2003, dans Le Monde, (repris ici), Raphaëlle Bacqué :
« L’opinion publique a découvert l’existence du lien qui unit les deux hommes (Chirac et l’homme d’affaire François Pinault) au soir du 7 mai 1995. Cette nuit-là, la CX grise transportant un Jacques Chirac tout juste vainqueur de l’élection présidentielle s’était arrêtée rue de Tournon, devant l’hôtel particulier de l’homme d’affaires pour y déposer Bernadette Chirac. Dans les salons, François et Maryvonne Pinault, entourant Laurence, la fille aînée des Chirac, malade depuis plusieurs années, avaient réuni un petit cercle d’intimes pour célébrer la victoire. »
Comme quoi, les Présidents passent et les soirs de victoire se ressemblent. Certes, un hôtel particulier c’est bien moins ostentatoire qu’un hôtel de luxe, au bord des Champs Élysées, mais les mêmes (ceux de la période) étaient déjà là.
La longue séquence s’acheva par l’entrée du Président élu dans « sa » Mairie de Paris.
Mais revenons au 24 juin dernier et à nos « Bleus ».
Que signifie, alors, de déployer, quinze ans plus tard (!), un dispositif quasi-identique (version low cost) à celui de la présidentielle de mai 1995 ?
Pour suivre la traversée de Paris d’un joueur de football – même pas le capitaine – qui se rend, à sa demande (?), à l’Élysée ?
Qui plus est, le jour de manifestations massives, dans tout le pays, contre la réforme des retraites ?
Poser ces questions c’est y répondre.
Et ce, même s’il faut se préparer à s’habituer ; tant la concurrence entre les chaînes d’information en continu et Internet rend et rendra, probablement, de plus en plus fréquents ce genre de happening inutiles.
Cependant, c’est plus tard dans la journée que j’ai découvert qu’il y avait encore pire que la poursuite des « Bleus ».
J’ai été saisi, comme Bruno Roger-Petit, dans la soirée, par les images volées du sélectionneur, Raymond Domenech, rentrant à son domicile.
Une séquence « exclusive », appartenant à Canal + (sauf erreur de ma part), qui permettait très bien de voir et d’identifier dans quel quartier de Paris le sélectionneur loge…
Qu’une chaîne de télévision, de ce niveau, diffuse ces images qui ne disent rien, au mépris de la vie privée de l’intéressé et de ses proches, montre que nous avons atteint un point de non retour.
Il s’agit là exactement des mêmes méthodes que certains journaux ou sites internet, controversés, voire décriés, pour leur non respect de la vie privée.
Il faut donc arrêter de « se la jouer », de donner des leçons à la terre entière et de prétendre à je ne sais quelle « éthique » journalistique.
Rengainez vos cartes de presse, les amis !
Et laissez Albert Londres reposer en paix !
Il n’y a pas de différence de traitement entre le sujet à la « une » de Voici, cette semaine, et le Domenech « violé » sur le pas de sa porte par Canal +…
Si.
En fait, j’en vois des différences.
Dans l’hebdomadaire, les enfants sont floutés.
Et il n’y a aucune indication qui peut permettre de situer précisément le lieu où ont été volées les photos d’Estelle Denis et de ses marmots.
Voici fait correctement son sale boulot.
Et puis, surtout, Voici ne se prend pas pour le Washington Post de la grande époque !
Quand on fait de la presse poubelle, on l’assume et, au moins, on le fait bien…
Belle démonstration de la tyrannie d’une société mue essentiellement par la puissance première de l’image et du paraître …
Voilà bien longtemps que je ne m’étonnes plus des pratiques journalistes que je considère comme des pornographe émotionnels. Il faut bien comprendre aujourd’hui que le traitement de chaque fait divers est orchestré autours de son traitement médiatique.
Vous vous souvenez de cet élève poignardé dans le lycée du Kremlin-Bicêtre ? Ma petite soeur est scolarisé dans ce lycée. Dans les heures qui suivent, on voit ces camions BFM et ITV arriver, qui cherchent à choper la petite déclaration pleine d’émotion (alors qu’en réalité, tout les gamins sont excités à la sortie de l’établissement, et sont tous en train de rire). Et le maire qui ensuite organise une marche silencieuse encore plus obscène pour attirer un ou deux camions à parabole supplémentaire…
Le billet est très juste, mais il faudrait aussi remarquer à quel point ces journalistes qui ne traitent que des faits divers comme étant des évènements ont un impacte sur la société et l’absence de recule que les gens pourraient prendre vis à vis de ces évènements.
Transmission en panne.
Personnellement je suis très triste parce que très pessimiste pour avoir vu comment l’Italie a sombré principalement en privant les italiens de la presse….il y a un moment que que cette agonie n’en finit pas de nous sidérer avec ses râles aux éffluves mortifères…je suis triste de voir et d’assister impuissante au silence ou au raliement des quelques plumes qui faisait encore ce travail d’informer.
Je n’écoute plus France inter et cela me fait mal, bientôt je sais que je ne vais plus lire le monde, j’ai lu que les cahiers du cinéma seul journal à bien se vendre hors de France va être sacrifié, je ne sais pas pour le monde dip, etc etc…
Je sais qu’il y a mediapart, arrêt sur image, la croix qui semble ne pas être influencé par le monarque, et quelques plumes comme vous qui font de la résistance, mais je sais que je perds depuis quelques temps déjà,ce qui a fait mon identité et j’ai peur pour ces jeunes que l’école délaisse, que les journalistes abandonnent…autrefois pour nos disserts, pour notre réflexion, notre sens critique, les enseignants prenaient des articles du Monde ….demain ils puiseront dans l’équipe;
Ils font plus que détruire une profession, ils sacrifient les hommes et les femmes qui feront la France de demain…
Petits fermiers agroalimentaire, super marché épicerie, journal groupes financiers, démocratie marchés….
Tu l’as trouvé finalement la photo de l’ancien sélectionneur qui entre triste chez lui… (mais bon, sans la vidéo)
Sur le fond, je trouve le billet très bon, et partage ton sentiment… Géné par tout ça…
Bon dimanche
« Il n’y a pas de différence de traitement entre le sujet à la “une” de Voici, cette semaine, et le Domenech “violé” sur le pas de sa porte par Canal +… »
Dans le genre dégoutant il ne faut pas oublier le grossier photo-montage mettant face à face Anelka et Domenech sur la « Une » de « L’Equipe », pour accréditer l’idée d’une violente altercation (on apprit plus tard que Anelka n’avait fait que marmonner dans sa barbe, pas à la face du sélectionneur, et en plus avec un propos sensiblement différent)
Oui la presse a obtenu un récut juteux et le met en scene
Le constat est fait depuis longtemps, non ? la question aujourd’hui serait plutôt « que fait-on ? »
Ils n’ont même pas flouté l’hippopotame! auquel je trouve un faux air de BRP. La méchanceté cachée sous la balourdise, peut-être. En effet, on dit que sous des airs bonasses, l’hippopotame est un des animaux les plus dangereux de la savane (classé 8ème, environ 200 victimes/an) http://tinyurl.com/23yzj5s .
Bonjour M. Birenbaum
Quand allez vous faire un papier sur cette « escouade » d’incompétents qui peuplent nos radio de servive public à commencer par Meyer dans l’esprit public M.Bourlanges qui asssure ne rien comprendre à l’économie mais qui instille ses points de points de vue(ou ses vues de l’esprit) invalidés par la crise.
Ainsi dans une récente interview donné dans le monde cet érudit professeur d’histoire nous dit que la crise marque l’echec du keynesianisme et du liberalisme.
Je renvoie ce cher professeur à relire Hayek, le pape du neoliberalisme, qui disait en substance que le neoliberalisme est une doctrine centriste puisqu’elle entendait rompre avec le « laissez-faire » qui a echoué avec la crise de 1929 , en même temps qu’elle vouait aux gémonies toute théorie interventionniste keynésienne ou planificatrice.
M. Bourlanges est donc un neo liberal qui devrait constater que la crise de l’europe n’est que la traduction subséquente de la crise du centrisme(et de la social démocratie) et du néoliberalisme.
Ainsi la constitutionnalistation des politiques économiques qui évincent les questions économiques et sociales du champ de la démocratie son inscrites dans « The constitution of liberty de Hayek ».
Enfin son constat est erroné la crise n’est dû certes, a l’endettement mais privé que l’endettement public est venu renfloué.
Et si l’on faisait une enquête sur brice couturier le raciste et M.bourlages et Meyer les incompétents?
Merci
La fin de l’article d’écrit bien la situation de la presse française: même Le Monde a un niveau proche du caniveau de plus en plus.
Et surtout le comportement des journalistes devient insupportable: se considérant au dessus des lois soit disant pour la liberté d’informer; une liberté qui ne les intéresse bien sur plus quand il faut être sur place dans un pays étranger en plein conflit; là la liberté ils s’assoient dessus et plus personne ne veut-y aller.
//Voici fait correctement son sale boulot//
Le seul floutage des yeux ne saurait suffire à empêcher d’identifier une personne, le seul floutage efficace est celui de tout le visage.
Voici qui me rappelle un article de l’Express fustigeant le mage Burger, naturopathe et prédateur sexuel. Une photo d’enfants nus évoluant dans la propriété dudit salaud.
D’une, on n’avait caché que les yeux, et donc on pouvait voir qu’il s’agissait bien de garçons.
De deux, il s’est avéré que cette photo venait d’un camp naturiste sans aucun rapport avec l’affaire.
PS Tout ce buzz malsain sur une affaire aussi in-signifiante que le retour des Bleus et de Raymond l’inscience avait aussi un but : faire oublier le reste.
http://tinyurl.com/67j7vy
Ne me demandez pas d’assimiler ma fierté nationale au football et aux journalistes français
http://www.lepost.fr/article/2010/06/27/2131660_football-opprobre-flagelation-et-politique.html
« Pour suivre la traversée de Paris d’un joueur de football – même pas le capitaine – qui se rend, à sa demande (?), à l’Élysée ? »
Il semble (?) que ce soit Sarkozy qui ait demandé à Henry de venir, à en croire RTL :
« RTL rapporte au contraire que ce serait Nicolas Sarkozy, et non pas Thierry Henry, qui aurait demandé le rendez-vous après avoir discuté au téléphone avec le joueur mardi soir. Une thèse également défendue sur son blog par le chroniqueur sportif Pierre Menès, proche de Thierry Henry, qui estime que c’est la présidence qui a demandé au joueur de venir. »
http://www.lemonde.fr/sport/article/2010/06/24/le-rencontre-sarkozy-henry-entouree-de-mystere_1377965_3242.html
J’ai aussi entendu par hasard sur LCP aujourd’hui dans l’émission « Entre les lignes » (vidéo pas encore mise en ligne), Laurent Neumann de Marianne affirmer que c’était un « mensonge » à propos d’Henry, que ça vient bien de Sarkozy.
Beau boulot de la presse en tout cas !
Mots à moitié inventés sur Anelka et aucune vérification sur cet épisode à l’Elysée, mais un suivisme obéissant, qui va là où on (l’Elysée) lui demande, quand on le demande. L’Elysée établit la hiérarchisation de l’info, décide de ce qui fera l’info du jour, et les médias, dans leur ensemble, s’exécutent.
A partir de là, entre le silence soudain des joueurs après la visite d’Henry et le suivisme des médias, je me demande vraiment qui sont les plus à blâmer : celui qui croit qu’on va marcher dans son jeu, une pure diversion (zapper Woerth ou les manifs)et nous prend visiblement pour des abrutis, ou les médias qui suivent à la lettre le plan com’ de l’Elysée, quitte à nous occuper toute la journée avec ce feuilleton à rebondissements, faisant des directs dignes des plus grandes émissions de téléréalité.
(sur ce sujet, j’aime bien ce coup de gueule de Jean-Baptiste Thoret, lu sur le Nouvelobs :
« Les Bleus ou l’invention du grotesque sérieux » http://jbthoret.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/06/25/les-bleus-c-est-du-serieux.html )
Plan com’ un peu foireux puisque les français lui reprochent aujourd’hui de recevoir un footballeur plutôt que les syndicats et de ne s’intéresser qu’à ce seul monde qu’il affectionne particulièrement, celui des millionnaires, des très riches.
L’opportunisme habituel du pouvoir a encore frappé !
Malheureusement pour lui, cette fois-ci, ça n’a pas fonctionné comme voulu. La situation s’est retournée contre lui (que ce soit sur la visite d’Henry le millionnaire ou l’ exigence d’exemplarité des footballeurs pour faire oublier celle des politiques).
Mais quand même, encore aujourd’hui, je m’interroge sur les joueurs à qui l’ont demandent de la fermer (?), pourquoi le font-ils aussi facilement ?
La communication des Bleus a donc t-elle été élaboré à l’Elysée ? Est-ce normal ?
Je trouve cet épisode de moins en moins clair et ce mélange sport/politique la preuve d’une tentative d’instrumentalisation de l’opinion, ce qui rend toute cette séquence vraiment détestable. Ce n’est pas l’idée que j’ai de la politique, en saine démocratie.
C’est marrant, mais je trouve ça plus que rigolo. L’info qui à force de faire du n’importe quoi sans aucune perspective, qui rappelons-le sert à voir derrière la façade, enfin du 3D +, arrive au prix d’un effort acharné, et très cher payé et en sous et en images fixes et animées, à faire vraiment n’importe quoi et n’importe quand.
En tout premier lieu, nos footeux sont la crème du foot mondial puisque tous les clubs qui ont des responsabilités financières sur les résultats se les arrachent. Et avoir le versaillais, Grand Nicolas Anelka, l’inclassable mangeur de Quick, dans sa besace fait monter l’action du club de Chelsea de deux chiffres et tous les présidents responsables aiment ça. Et tout pareil pour les autres bleus qui jouent avec un ballon pour 24. Pour Raymond Domenech tout pareil, même s’il gagne 68 fois le smic s’il perd, et 12000 RSA s’il gagne mais par match, c’est un bon puisqu’il a choisi les meilleurs du monde. Je sais ça gratouille l’autre Nicolas mais en beaucoup plus petit et tout son harem et eunuques inclu(e)s, mais c’est comme ça.
Non ce qui n’a pas fonctionné, l’erreur, c’est l’image, c’est le con,tout, servatisme. En fait l’entraineur qui croyait faire du football, qui pensait, mais pourquoi? faire un sport collectif, avec une équipe de grands avec un petit terrain et un grand but, et une équipe de petits avec un grand terrain et des tous petits buts, qui pensait depuis tout ce temps, faire un sport d’école très primaire, les CM2 contre la maternelle.
Non, il était en2010 et pouvait faire une équipe, ce qui suffisait amplement mais d’exhibition!
Ben ça nos foobleux© les meilleurs du monde ils savent faire et bien. Très bien même et très bien payés, puisque Raymond soit même veut faire sélectionneur pour Barcelone? Ou le Spartak, oui c’est ça le Spartak.
Non pour gagner haut la main mais sans Henri, pas deux fois, ça va faire buzzer, déjà on n’en finit pas du gazouillis présidentiel à Moscow, il fallait à notre, enfin, leur, entraineur simplement de les entrainer à jouer au foot américain avec tout plein de combinaisons, et que je te fais la trois et la douze, et la vingt-cinq, et la huit, et la roue, et Zahia et boum le gardien au fond des filets avec le ballon qui tourne encore et lui brûle les mains encore ganté. Chacun son truc, j’aime voir le smins gantées brûler au fond des filets. Alors là, pour TF1, c’est la pub du pactole. Exhibition vous dis-je.
Bon bien sûr j’ai rigolé. Faire d’une équipe de foot, mal drivée, une affaire d’état de la plus haute importance, et toute affaire cessante, pour ce gouvernement sakozyste, qui ne peut plus que disputer sa gériatrie et son incontinence à son inhibition de la gagne collective d’intérêt général.
Mais, ce qui me gêne un peu c’est que je ne sais toujours pas comment not’ Président le p’tit Nicolas mais tout blanc Finkie devient président d’une assoce de foot? Indépendamment que je ne sache toujours pas comment on joue au foot chez les pros.
Et je crains de ne pas être le seul.
Bon post.
PS: elle a grossi Estelle Denis ?
ben? tiens.
En direct du gouvernement américains. et c’est de la fraîche du 26.Sans ajout ni rature
En marge de la Coupe : comment choisir votre équipe préférée « numéro deux » ?
Pour les orphelins, les déçus, les affligés du premier tour, pour les accros du foot qui pleurent le départ des Bafanas, des Lions indomptables voire des Bleus (si cela est possible), ainsi que des 13 autres équipes qui ont échoué à leur examen de passage en huitièmes de finale, comment choisir l’équipe « numéro deux » de tous leurs espoirs ? Car il reste encore une bonne quinzaine de jours de Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud et il serait impensable de ne pas se passionner pour la magie et la dynamique du deuxième chapitre de cette communion mondiale du football au niveau suprême.
Certains déçus avaient peut-être déjà une deuxième équipe en tête, dès le début du grand tournoi. Mais d’autres doivent remonter la pente de l’amertume. Qu’ils se rassurent ! Cette pente n’est point si raide qu’ils le croient, surtout s’ils ont des amis ou des proches liés à un pays qui a accédé à la deuxième phase. Les amateurs sérieux ont certainement des joueurs favoris dont ils ont suivi l’évolution dans les différents clubs. D’autres apprécieront peut-être un certain style de jeu, une certaine ambiance, une défense d’élite ou une attaque imparable.
Mais de grâce, ne choisissons pas notre « numéro deux » comme un pis-aller, par simple dépit, et encore moins pour des considérations de politique étrangère ! De même, il serait dérisoire et illogique de choisir l’équipe de tel ou tel pays parce qu’on y aurait passé deux ou trois jours de vacances, ou parce qu’on raffole de sa cuisine. Un site anglais présente diverses manières raisonnées, logiques, de sortir de sa farouche, légitime mais inutile neutralité. Ce site d’Internet s’appelle « World Cup 2010 neutrals’ guide », ou Guide pour les neutres de la Coupe du monde ( http://www.metro.co.uk/sport/oddballs/828309-world-cup-2010-neutrals-guide-who-should-you-support-in-south-africa ). Il présente des motifs valables de s’éprendre d’une équipe, ou de la haïr…
En fait, en guise de bilan de ce premier tour, voici une recommandation : si on aime se ronger les ongles et palpiter d’angoisse avant de ressentir l’euphorisante délivrance de la victoire, on pourra bien se rallier à l’équipe des États-Unis, car elle semble prendre un malin plaisir à arracher la victoire, ou l’égalité, in extremis ! Mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, n’est-ce pas ? Ben j’trouve qui sont bien les américains.
Ne pas faire de généralités sur les journalistes… et leur méthodes de travail.
Il en existe des « intègres ». On les reconnait à leurs galères professionnelles… ! (ne m’envoyez pas de foudre, je parle juste de mon mari !)
Guy !
Je m’étonne que tu mettes Estelle Denis dans cet article. Tu te crois chez Paris-Match ? $$$
Il faut que tu gardes ton genre de soldat mon salaud !
« genre de soldat », enfin, je voulais dire que t’as abusé.
Yann.
Je regrette que les Bleus ne puissent pas participer au Tour de France. On avait pris l’habitude du feuilleton comique de leurs exploits sud-africains. Cela me manque maintenant.