Nicolas Sarkozy tient aujourd’hui une réunion à propos des « problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms ». Une réunion qui fera « le point sur la situation de tous les départements et décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière ». Une plongée dans les archives du web montre que, comme d’habitude, le Président a raison…
Nicolas Sarkozy tient aujourd’hui une réunion à propos des « problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms ». Une réunion qui fera « le point sur la situation de tous les départements et décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière ». Une plongée dans les archives du web montre que, comme d’habitude, le Président a raison…
(…)
Tout est dit.
Et en moins de deux minutes…
Et si vous avez le moindre doute…
Dans le fond des yeux : des amis
Il a le cœur au bord des coups
Le Gitan, le Gitan,
Un peu renard, un peu loup
Il sort le jour ou bien la nuit
Ce qu’on dit de lui il s’en fout
Le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas !
Il aurait pu être un grand matador
Un voleur de poules, un jeteur de sorts
Prendre une guitare, être musicien
Mais sa vie à lui elle est dans ses poings
Il ne sait pas d’où il vient
Mais il sait toujours où il va
Il a des milliers de cousins
Le Gitan, le Gitan,
Il a couru les chemins
Sainte-Marie ou Guernica
Pour venir dormir à Saint-Ouen
Le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas !
Souvent je deviens : Gitan
Mon ciel est le sien : Gitan
Je suis comme lui : Gitan
J’ai plus de pays : Gitan
J’ai plus de maison : Gitan
Je n’ai plus de nom : Gitan
C’est toi qu’a raison : Gitan
Y a plein d’horizons !
Il a toujours l’air heureux
Les chagrins lui n’en veut pas
Il les jette au milieu d’un feu
Le Gitan, le Gitan,
L’amitié n’est pas un jeu
Quand il donne il ne reprend pas
Il sait couper son cœur en deux
Le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas !
Il aurait pu être un grand matador
Un voleur de poules un jeteur de sorts
Prendre une guitare, être musicien
Mais sa vie à lui elle est dans ses poings
Souvent je deviens : Gitan
Mon ciel est le sien : Gitan
Je suis comme lui : Gitan
J’ai plus de pays : Gitan
J’ai plus de maison : Gitan
Je n’ai plus de nom : Gitan
C’est toi qu’a raison : Gitan
Y a plein d’horizons !
Il a un rire de voyou
Dans le fond des yeux : des amis
Il a le cœur au bord des coups
Le Gitan, le Gitan
Un peu renard, un peu loup
Il dort le jour ou bien la nuit
Ce qu’on dit de lui il s’en fout
Le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas !
Il a le cœur au bord des coups
Ce qu’on dit de lui il s’en fout
Le Gitan, le Gitan, que je connais pour toi !
Il fait beau au soleil sur le pont
Je regarde les gitans de l’autre côté du port
Ils sont beaux d’ici je ne vois pas leurs têtes
Ils sont juste beaux d’être
Tous ensemble devant leurs caravanes
A s’agiter autour de leur conversation
Ils doivent parler trés fort
J’en entends des bribes par dessus le bruit des voitures
Leur présence rayonne sur le port
On sent qu’ils existent très fort
C’est pas comme l’autre qui vient avec sa porche
Surveiller son petit voilier
Ni même comme les clodos du pont
Qui eux rayonnent la résignation d’ailleurs ils sont partis
Peut-être bien à cause des gitans
Une petite boule rouge s’active autour du groupe
Elle tient un balai qui fait deux fois sa taille
Elle fait des pas immenses et secs
Et le manche virevolte au dessus de sa tête
Elle paraît chargée d’électricité
D’ici sa robe lui tombant jusqu’aux pieds
M’apparaît comme un cerf-volant
Frétillant dans le soleil de printemps
Je t’avais peints ce tableau avec des mots
Mais j’ai gardé pour moi cette lettre
Cette journée qui m’ouvrait sa fenêtre
😉 J’aime beaucoup celui-ci de Gitan, le Gitan de Paname aka Balbino :
http://dai.ly/bhqduD
Mon pot’ le gitan. Yves Montand
http://www.dailymotion.com/video/xhtf4_mon-pot-le-gitan_music
Les Roms sont toujours utiles en période creuse pour un politique. Nicolas Sarkozy est raciste et se nourrit du populisme pour rebondir.
Bon chacun ses références musicales. Et chacun ses goûts… Disons juste que j’ai tendance à préférer les miens 🙂
http://freeimaginaryboy.wordpress.com/2010/07/28/humeur-lodeur-du-bouc/
Regardez cette version : http://www.lesinrocks.com/scripts/concours_speciaux/fredperry/vote.php?id=138&grp=Venustre&img=venustre.bmp
Monsieur, j’ai été heureux de vous lire.
Vous voilà remis sur le droit chemin ou les pieds sur terre, à moins que vous ayez simplement cessé de faire le poirier, une minute. Peu importe, ce qui est pris est pris (je ne nie pas mes origines rurales). Et je le redis (question de tempérament), j’ai été heureux de vous lire.
Vous saluez l’initiative du Président, je dis ouf.
Vous la prenez pour ce qu’elle est, pour une fois.
J’ai hésité, avant d’ajouter une remarque. De peur de vous décourager : quand quelqu’un décide de changer ses petites manies, les autres doivent comprendre que c’est déjà ça. Charge à eux d’attendre pour trancher. Seul le temps dira si, oui ou non, ils assistent à un début de mutation.
La remarque, à présent.
Vous auriez pu souligner la manière du Président pour entrer dans cette guerre-là (je crois que le Président serait content du mot « guerre », mais chacun sa place) : en comportementaliste.
Enfin, je le répète (question de tempérament, je ne sais plus si je vous l’ai déjà dit) : j’ai été heureux de vous lire.
Permettez-moi de parier que cela peut durer.
Je vous souhaite une bonne journée, Monsieur.
Bernard.
La peur au ventre c’est juste avant que l’on se fasse pipi dessus! Alors pour que d’autres sentent l’urine ils disent Roms pas romanichels, pas égyptiens, pas Tsiganes, pas Gitans, pas manouches, pas Gypsy, pas cour des miracles, pas Irish Travellers, pas laissés pour compte, … Non les Roms pour pas stigmatiser tous les gens sans terre. Roms et pas Yeddish pourtant tous deux de cultures disparues, entre tendresse et rage, pourtant toutes deux résumées à la poche de fiel d’une patrie s’interdisant d’être Nation.
Et il y a un jour heureux entre tous. Celui où l’on devient apatride fils de la nation aux semelles de vent.
1995 – Budapest.
Premier congrès international des gens du voyage.
(Sans les VRP, les marins, les forces spéciales des opex, lles forains ni les hôtesses de l’air…)
J’y porte les encouragements du nouveau président de la République française, élu depuis trois jours.
Dans l’assistance, Carla Bruni.
Qui pourrait croire un instant qu’elle ait oublié qu’à cet endroit, à cet instant, pour la France, il n’y avait pas des gens moins gens que d’autres ?
J’ai hâte de la lire ou de l’entendre.
Sur ce sujet.
Encore une propagande présidentielle pour relancer le marché des caravanes …
Vivement le second mandat de Sarko pour qu’on en finisse avec cette hystérie sécuritaire.
C’est comme ça qu’ils prennent l’ascenseur social les gitans. Il paraît que Nicolas Sarkozy l’aurait envoyé au rez-de-chaussée…
el Cabrero canta como buen republicano
http://www.youtube.com/watch?v=aJY1Kdp_a-E
et el cabrero: porque nunca me vendio
titres particulièrement dédicacés à notre président, et à mrs Besson et Hortefeu.
http://www.youtube.com/watch?v=qaSlgiF4DxA&feature=related
Il suffit qu’un vent pousse l’eau juste un peu pour qu’apparaisse la cime d’une montagne. Et là apparait l’incompétence, l’insuffisance, l’incapacité, la rouerie, de Nicolas Sarkozy qui ministre de l’intérieur, avait déjà réglé le cas des Roms directement avec les gouvernements Roumain et Bulgare. Bon là il s’agit d’un mamelon en creux, en fait une éminence ce qui est l’apogée de tout imbécile politique. Il n’est pas seul. Beaucoup en France aimeraient le voir en président de l ‘Europe et encore une fois beaucoup sont socialistes. Un peu renards surtout poules
Maria Szusanna
Michèle Bernard
Elle a débarqué dans la classe,
Un vrai courant d’air,
Drôle de dégaine et drôle de race
Un matin d’hiver,
Au beau milieu de la dictée
Sur le ciel et la voix lactée,
Elle s’est assise tout près de moi,
Derrière le petit bureau de bois
La maîtresse a dit elle
S’appelle Maria-Suzanna,
Elle sera là jusqu’à Noël
Puis elle s’en ira
Alors ça pouvait arriver
Au beau milieu de la dictée,
Une môme fagotée comme l’orage,
Fille du vent et du voyage
{Refrain}
Oh, Maria-Suzanna où es-tu ?
Dans quelle nuit t’es-tu perdue ?
Reste-t-il pour croquer ta vie manouche
Quelques dents dans ta bouche ?
Ah, de Varsovie à Saragosse,
Roulottes-tu toujours ta bosse ?
Si belle encore mais comme tes semblables,
Toujours indésirable
J’ai attendu à la sortie
Pour accompagner
Cette môme qui m’avait pas souri,
Même pas parlé,
Elle a mis sa main dans la mienne,
J’ai suivi la petite bohémienne,
Le long d’un boulevard tout gris
Aux pauvres arbres rabougris
Trois caravanes sous la neige
Autour d’un grand feu,
Comme un immobile manège
Et des hommes entre eux,
Qui parlent une langue inconnue,
Étonnés que je sois venue,
Dans la gadoue chercher du miel
Au pays des romanichels
{au Refrain}
Ses petits frères l’attendaient
Devant la roulotte
Et tous ensemble ils sont entrés
En fermant la porte
Elle a fait adieu de la main
Et j’ai rebroussé mon chemin,
Jusqu’à ma maison de ciment
Où devait s’inquiéter ma maman
En me retournant j’ai vu encore
Derrière le tableau ses yeux noirs
Qui riaient si fort
Qui tenaient si chaud
A l’école, on n’a pas revu l’enfant
Née en terre inconnue,
L’orage n’a plus éclaté
Au beau milieu de la dictée
Oh, Maria-Suzanna où es-tu, ?
Est-ce de t’avoir aperçue
A belles dents croquer ta vie manouche,
Que j’ai eu dans la bouche,
Ah, ce désir si fort de partir
Et chanter pour ne pas trahir
L’enfant qui va sa vie, coûte que coûte,
Sur l’infini des routes ?
(A écouter sur musicme.com. et ça fout le frisson…)
That is good that people can receive the personal loans moreover, that opens new chances.