Quand un élu de la majorité ne sait plus quoi inventer, il incrimine mai 68…
Quand un élu de la majorité ne sait plus quoi inventer, il incrimine mai 68…
(…)
Éric Ciotti est en charge du texte prévoyant la suspension des allocations familiales afin de lutter contre l’absentéisme scolaire.
Le député des Alpes-Maritimes achève aussi (« achève », c’est le bon mot…), avec le dénommé Edouard Courtial, la rédaction de la proposition de loi sur la responsabilité pénale des parents de mineurs délinquants. Ciotti et son ami veulent que, systématiquement, en cas de condamnation d’un mineur, le magistrat mette en place un plan de « probation » sous la responsabilité de ses parents.
Le jeune aura des interdictions : paraître dans certains lieux, entrer en relation avec certaines personnes. Il aura aussi des obligations (?) en termes de résultats scolaires.
Si cette probation n’est pas bien respectée, ce sont les parents du mineur qui encourront une condamnation pénale qui pourra aller jusqu’à deux ans de prison : « Est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende, le fait par le père ou la mère de laisser son enfant mineur, lorsque celui-ci a été poursuivi ou condamné pour une infraction, violer les interdictions et les obligations auxquelles il est soumis. »
« Nous avons déjà entendu ce discours lors du débat sur l’absentéisme scolaire. On ne peut pas éternellement s’abriter derrière l’excuse sociale ou de faiblesse pour ne pas agir. Nous ne soulevons pas un problème social mais un problème de valeurs. Le message que devra adresser cette loi, si elle est votée, c’est de réaffirmer au sein de l’édifice familial cette responsabilité dont les bases ont été sapées depuis mai 1968, quand on a commencé à pilonner les notions d’autorité, de discipline, de respect de la règle et, plus globalement, de respect de la loi.
Bah voilà.
Nous sommes en 2010.
Mais tout est TOUJOURS de la faute de mai 68 !
Nicolas Sarkozy l’avait bien dit le 29 avril 2007, pendant son fameux discours de Bercy.
On aurait pu croire que l’exercice du pouvoir – présidentiel et législatif – avait atténué la portée de ce discours pathétique…
Eh bien non…
Alors je me propose de nous rafraichir la mémoire…
« Le mot ‘morale’ ne me fait pas peur. La morale, après mai 68, on ne pouvait plus en parler. C’était un mot qui avait disparu du vocabulaire politique. Pour la première fois depuis des décennies, la morale a été au cœur d’une campagne présidentielle. Mai 68 nous avait imposé le relativisme intellectuel et moral. Les héritiers de mai 68 avaient imposé l’idée que tout se valait, qu’il n’y avait aucune différence entre le bien et le mal, entre le vraie t le faux, entre le beau et le laid. Ils avaient cherché à faire croire que l’élève valait le maître, qu’il ne fallait pas mettre de note pour ne pas traumatiser les mauvais élèves, qu’il ne fallait pas de classement. Ils avaient cherché à faire croire que la victime comptait moins que le délinquant. Ils avaient cherché à faire croire qu’il ne pouvait exister aucune hiérarchie de valeurs. Ils avaient proclamé que tout était permis, que l’autorité c’était fini, que la politesse c’était fini, que le respect c’était fini, qu’il n’y avait plus rien de grand, plus rien de sacré, plus rien d’admirable, plus de règle, plus de norme, plus d’interdit.
Souvenez-vous du slogan de mai 68 sur les murs de la Sorbonne : ‘Vivre sans contrainte et jouir sans entrave.’
Voyez comment l’héritage de mai 68 a liquidé l’école de Jules Ferry qui était une école de l’excellence, une école du mérite, une école du respect, une école du civisme, une école qui voulait aider les enfants à devenir des adultes et non à rester de grands enfants, une école qui voulait instruire et non infantiliser, parce qu’elle avait été construite par de grands républicains qui avaient la conviction que l’ignorant n’est pas libre.
Voyez comment l’héritage de mai 68 a liquidé une école qui transmettait une culture commune et une morale partagée grâce auxquelles tous les Français pouvaient se parler, se comprendre, vivre ensemble.
Voyez comment l’héritage de mai 68 a introduit le cynisme dans la société et dans la politique.
Voyez comment le culte de l’argent roi, du profit à court terme, de la spéculation, comment les dérives du capitalisme financier ont été portés par les valeurs de mai 68.
Voyez comment la contestation de tous les repères éthiques, de toutes les valeurs morales a contribué à affaiblir la morale du capitalisme, comment elle a préparé le terrain au capitalisme sans scrupule et sans éthique des parachutes en or, des retraites chapeaux et des patrons voyous, comment elle a préparé le triomphe du prédateur sur l’entrepreneur, du spéculateur sur le travailleur.
(…)
Voyez comment les héritiers de mai 68 ont abaissé le niveau moral de la politique. Voyez tous ces politiciens qui se réclament de l’héritage de mai 68, qui donnent aux autres des leçons qu’ils ne s’appliquent jamais à eux-mêmes, qui veulent imposer aux autres de comportements, des règles, des sacrifices qu’ils ne s’imposent jamais à eux-mêmes. Voyez-les, écoutez-les proclamer : ‘Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais !’ Voyez-la, écoutez-la cette gauche héritière de mai 68 qui est dans la politique, dans les médias, dans l’administration, dans l’économie, cette gauche qui a pris goût au pouvoir, aux privilèges, cette gauche qui n’aime pas la nation parce qu’elle ne veut plus rien partager,
cette gauche qui n’aime pas la République parce qu’elle n’aime pas l’égalité,
cette gauche qui prétend défendre les services publics mais qui ne prend jamais les transports en commun,
cette gauche qui aime tellement l’école publique qu’elle n’y met pas ses enfants,
cette gauche qui adore la banlieue mais qui se garde bien d’aller y habiter,
cette gauche qui trouve toujours des excuses aux voyous à condition qu’ils restent dans des quartiers où elle ne va jamais,
cette gauche qui fait des grands discours sur l’intérêt général mais qui s’enferme dans le clientélisme et dans le corporatisme,
cette gauche qui signe des pétitions quand on expulse des squatters mais qui n’accepterait pas que l’on s’installe chez elle,
cette gauche qui passe son temps à faire la morale aux autres sans être capable de se l’appliquer à elle-même,
cette gauche qui entre Jules Ferry et mai 68 a choisi mai 68,
cette gauche condamne la France à un immobilisme dont les travailleurs, dont les plus modestes, les plus pauvres, ceux qui souffrent déjà seraient les principales victimes.
Voyez-la, écoutez-la cette gauche qui depuis mai 68 a renoncé au mérite et à l’effort. Voyez-la, écoutez-la cette gauche qui depuis mai 68 a cessé de parler aux travailleurs, de se sentir concernée par le sort des travailleurs, d’aimer les travailleurs parce qu’elle rejette la valeur travail, parce que la valeur travail ne fait plus partie de ses valeurs, parce que son idéologie à elle ce n’est pas l’idéologie de Jaurès, ce n’est pas l’idéologie de Blum qui respectaient le travail, qui aimaient les travailleurs, son idéologie à elle c’est l’idéologie du partage du travail, des 35 heures, de l’assistanat. La crise du travail est d’abord une crise morale dans laquelle l’héritage de mai 68 porte une lourde responsabilité. Je veux réhabiliter le travail. Je veux redonner au travailleur la première place dans la société.
Regardez comment l’héritage de mai 68 affaiblit l’autorité de l’Etat ! Regardez comment les héritiers de ceux qui en mai 68 criaient : ‘CRS = SS’ prennent systématiquement le parti des voyous, des casseur et des fraudeurs contre la police. Regardez comment ils ont réagi après les incidents de la gare du Nord. Au lieu de condamner les casseurs et d’apporter leur soutien aux forces de l’ordre qui font un travail difficile, ils n’ont rien trouvé de mieux à dire que cette phrase qui mérite de rester dans les annales de la République. Je cite : ‘Il est inquiétant de constater qu’un fossé se creuse entre la police et la jeunesse’. Comme si les casseurs de la gare du Nord représentaient toute la jeunesse française. Comme si c’était la police qui était en tort et pas les casseurs. Comme si les voyous avaient tout cassé et avaient pillé les magasins pour exprimer une révolte contre une injustice. Comme si la jeunesse excusait tout. Comme si la société était toujours coupable et le délinquant toujours innocent.
Ecoutez-les, les héritiers de mai 68 qui cultivent la repentance, qui font l’apologie du communautarisme, qui dénigrent l’identité nationale, qui attisent la haine de la famille, de la société, de l’Etat, de la nation, de la République.
Dans cette élection il s’agit de savoir si l’héritage de mai 68 doit être perpétué ou s’il doit être liquidé une bonne fois pour toutes. Je veux tourner la page de mai 68.
Mais il ne faut pas faire semblant.
Il ne faut pas se contenter de mettre des drapeaux aux fenêtres le 14 juillet et de chanter la Marseillaise à la place de l’Internationale dans les réunions du Parti Socialiste.
Il ne faut pas dire que l’on veut l’ordre et prendre systématiquement parti contre la police.
Il ne faut pas crier à l’Etat policier et à la provocation à chaque fois que la police chercher à faire respecter la loi.
Il ne faut pas dire que l’on est pour la valeur travail et généraliser les 35 heures, continuer à surtaxer le travail ou encourager l’assistanat.
Il ne faut pas dire que l’on veut faire obstacle aux délocalisations et refuser toute expérimentation de la TVA sociale, qui permet de faire financer la protection sociale par les importations.
Il ne faut pas se contenter d’afficher de grands principes en se gardant bien de les inscrire dans la réalité.
Je propose aux Français de rompre réellement avec l’esprit, avec les comportements, avec les idées de mai 68.
Je propose aux Français de rompre réellement avec le cynisme de mai 68.
Je propose aux Français de renouer en politique avec la morale, avec l’autorité, avec le travail, avec la nation.
Je leur propose de reconstruire un Etat qui fasse réellement son métier et qui par conséquent domine les féodalités, les corporatismes et les intérêts particuliers.
Je leur propose de refaire une République une et indivisible contre tous les communautarismes et tous les séparatismes.
Je leur propose de rebâtir une nation qui soit de nouveau fière d’elle-même.
En faisant valoir systématiquement les droits au détriment des devoirs, les héritiers de mai 68 ont affaibli l’idée de citoyenneté. En dénigrant la loi, l’Etat et la nation, les héritiers de mai 68 ont favorisé la montée de l’individualisme. Ils ont incité chacun à ne compter que sur lui-même et à ne pas se sentir concerné par les problèmes des autres. Je crois à la liberté individuelle mais je veux compenser l’individualisme par le civisme, par une citoyenneté faite de droits mais aussi de devoirs.
Je veux des droits nouveaux, des droits réels et non des droits virtuels. Je veux le droit opposable à l’hébergement et au logement, le droit opposable à la garde d’enfants, le droit opposable à la scolarisation des enfants handicapés, le droit opposable à la prise en charge de la dépendance pour les personnes âgées.
Je veux le droit à une allocation formation pour les jeunes de plus de 18 ans. Je veux le droit à la formation tout au long de la vie. Je veux le droit à la caution publique pour ceux qui n’ont pas de parents qui peuvent se porter garants, pour ceux qui n’ont pas de relations, pour les malades auxquels on ne veut pas prêter parce qu’on considère qu’ils représentent un risque trop élevé.
Je veux le droit à un contrat de transition professionnelle pour celui qui est au chômage.
Mais je veux que ces droits soient équilibrés par des devoirs.
L’idéologie de mai 68 sera morte le jour où dans la société on osera rappeler chacun à ses devoirs.
L’idéologie de mai 68 sera morte le jour où dans la politique française on osera proclamer que dans la République les devoirs sont la contrepartie des droits.
Ce jour-là sera enfin accomplie la grande réforme intellectuelle et morale dont la France a une nouvelle fois besoin. Alors nous pourrons reconstruire sur des bases renouvelées la République fraternelle qui est le rêve toujours inachevé, toujours inaccompli de la France depuis le premier jour où elle a pris conscience de son existence en tant que nation.
Car la France n’est pas une race, car la France n’est pas une ethnie, car la France n’est pas qu’un territoire, car la France est un idéal inlassablement poursuivi par un grand peuple qui croit depuis son premier jour à la force des idées, à leur capacité à transformer le monde et à faire le bonheur de l’humanité…«
Je m’arrête là.
Des frissons…
« Voyez comment le culte de l’argent roi, du profit à court terme, de la spéculation, comment les dérives du capitalisme financier ont été portés par les valeurs de mai 68. »
Celle-là, fallait oser !
Des frissons de bonheur ? :-))
Eric Ciotti, Prix Busiris en 2007.
Une pointure.
http://www.maitre-eolas.fr/post/2007/09/21/731-prix-busiris-a-monsieur-eric-ciotti#co
Guy, refusez vous toujours de nommer la cause qui crée l’effet (« des frissons »): fascisme ?
Le retours du refoulé
La jouissance est le mère de tous les vices….psalmodié avec ferveur ce chant qu’entonnent les ignorants et les impuissants (voir les 2 en même tps),depuis quelque temps, semble avoir trouvé une vigueur certaine. Les membres actifs de ces ces corpsrales fleurissent çà et là, leurs guides qui ne veulent plus voir de mains d’adolescents sous les draps mais sous le drapeau…
http://www.dailymotion.com/video/xb54ak_lebranlement-68-etienne-balibar_news
La réponse est simple: 68, c’est l’intrusion du Devenir. On a voulu y voir parfois le règne de l’Imaginaire… Ce n’est absolument pas imaginaire. C’est une bouffée de réel à l’état pur. C’est le réel. C’est, tout d’un coup, le réel qui arrive. Alors les gens ne comprennent pas. Ils ne reconnaissent pas. Ils se disent : « Qu’est-ce que c’est que ça ? ». Les gens réels, enfin ! Les gens dans leur réalité ! Ca a été prodigieux ! Et qu’est-ce que c’était, les gens dans leur réalité ? Et bien: c’est le devenir… Alors, il pouvait y avoir de mauvais devenirs, tout ça… Que les historiens n’aient pas bien compris, c’est forcé ! Je crois tellement à la différence
http://www.dailymotion.com/video/x3acnh_deleuze-guattari_creation
Tout doucement on a glissé des hôtels particuliers de Neuilly où s’échangeaient des enveloppes kraft vers les barres HLM pour pointer du doigt les familles débordées par leur fils en Nike scratch.
Mais ça remonte bien à 1968. la fin de Charles de Gaulle, la fin de la responsabilité politique.
Pour tout dire la fin de la politique. Pompidou et le début du profit immédiat multiplié par la rente que doit apporter chaque français, qui, et nous le voyons aujourd’hui, n’est pas le capital social des français. Ainsi débutèrent les banques françaises de l’immobilier, les banques françaises du commerce et de la distribution intra-muros et le français définitivement corvéable à merci.
Donc dans cette organisation sociale qui n’a plus rien de politique, Simone Veil, l’académiscène, lutta pour répondre aux soudards de l’hémicycle Matignon, afin de présenter sa loi rendant les parents irresponsables des faits et gestes de leur progéniture, parents, tous, incapables de comprendre leurs enfants, et surtout incapables de les informer, les cultiver, leur apporter les valeurs familiales, les aider dans leur devenir. 0 l’époque la drogue faisait ses premiers ravages dans tous les les corps de la société. Surtout dans ce que l’on appelait à l’époque,les beaux quartiers, et la responsabilité financière des parents de camés.
En 1976, nous étions déjà dans une société de consommateurs non électeurs (qui est le but de la séparation et de la dislocation de la famille) où chacun devait apporter le résultat de son travail aux agents de l’état (privé) qui n’avaient et n’ont toujours rien à voir avec l’État (public). Donc c’est bien la faute à 68. et c’est bien dommage que le brouhaha de remise à l’heure sociale, 68 ne fut, et ne reste une révolution, que pour quelques étudiants toujours attardés, b’jour Dédé b’jour nanard, ne se fit pas en 69.
Et sa société donnant donnant.
Eté 2010, un été en pente douce vers les abîmes.
Pour être tout à fait complet sur le personnage, ce « Monsieur Sécurité » de l’UMP (vous parlez d’un titre).
http://www.lepost.fr/article/2010/02/13/1939208_le-rapporteur-de-la-loi-loppsi-2-un-specialiste-du-filtrage-portrait_1_0_1.html
J’appelle fascisme le fascisme qui est un phénomène historique précis.
Il a oublié de préciser que mai 68 était aussi responsable de Waterloo,Sedan,juin 40,etc,etc…
On ne peut pas d’un côté déclarer a garde à vue inconstutionnelle et de l’autre ressortir une disposition pétainiste sur la déchéance de la nationalité pour embrayer sur la criminalisation des parents débordés.
Vous me direz, Sarkozy, Ciotti et consorts, n’habitent pas non plus en banlieue (populaire, bien évidemment), mais c’est normal : eux, ils la détestent et haïssent ses habitants.
au secour ,mais qu’est ce qu’on peut faire?
Pareil partout, toutes les sociétés ont un événement qu’on révoque en se plaignant d’une faille sociale, que sais-je
Belle déclaration historique, pleine de pertinence, surtout de la part de ceux qui écoutent, de ceux qui ne s’opposent pas, de ceux qui ont voté, de ceux qui ne manifestent que pour avoir quelques euros de consommation en plus sur leur salaire.
Comment comprendre que le troupeau de politiques bardés de sciences ne réagissent pas institutionnellement. Comment qualifier la réaction d’une parlementaire suédoise demandant une protection des gitans devant le parlement européen, acte de bravoure, acte manifestant la honte pour l’ensemble des politiques français ?
Le plus drôle n’est pas forcément ce discours.
Sarkozy est le fils spirituel de mai 68 : le fruit d’un couple divorcé comme il y en avait peu avant, l’enfant de la libéralisation des moeurs, lui même divorcé, ayant des enfants de plusieurs lits.
Il est indubitablement le résultat du relâchement des moeurs et du libertarisme issu de mai 1968.
Il combat donc une idéologie dont il est l’archétype social.
Je trouve cette situation particulièrement croustillante.
En fait, son discours, probablement pondu par Guaino, est une pure hypocrisie peu crédible sur un engagement dont je suis certain qu’il est juste électoraliste.
La seule conviction du président actuel étant la conquête du pouvoir au delà de convictions qu’il n’a jamais eu.
Je suis certain qu’il pourrait s’il en ressentait le besoin chanter les louanges de Jaurès (Ah ben tiens ! 😉
Merci pour le lien, Guy. Je vais bientôt réattaquer les billets… 😉
Sur tous les murs était « j’écris ton nom liberté » et je vois que faute de pavés sous lesquels était la plage, tu as au moins récupéré quatre briques. Très joli format au demeurant. J’ai toujours la nostalgie des formats carrés, mon esprit cistercien sans doute.
@ cuit cuit fait l’oiseau
:ThumbsUp: Well said!
Supprimer les alloc aux familles qui ont un enfant en difficultés.
Victime de Mai 68 le Sarko? Parce que, quelle morale!!
I had a dream to make my firm, but I did not earn enough amount of money to do that. Thank God my colleague advised to take the home loans. Thus I received the term loan and made real my old dream.