Un an de travail…
Un an de travail…
(…)
La semaine prochaine sort en librairies mon premier livre (comme éditeur) aux éditions Fleuve Noir…
Ce n’est sans doute pas un hasard si ce premier texte publié trouve son origine sur Internet.
Le blog de Valérie est ici.
J’espère que ces chroniques toucheront le public qu’elles méritent amplement.
Le mois prochain, sort un autre livre dont nous reparlerons…
vous avez certainement préparé les éléments de langage sur la confidentialité du secret professionnel d’assistante sociale (et aussi sur la notion de l’aide, compréhension et retour vers le bonheur!)
Que le bonheur commence!
Ça rappelle un peu William Réjault, non?
J’ai regardé sur le site de la Fnac et le livre est indisponible pour l’instant. Je ne sais pas encore s’il est dans les rayons.
Mais cela serait cool si l’on pouvait en gagner un avec un jeu ou une devinette (un truc dans le genre) dans votre épicerie et avec en plus un petit bonus que ceux qui vont l’acheter en librairie n’auront pas – gagner une bricole à la c** ou pouvoir poser des questions à l’auteur à la radio ou via le net en live, je ne sais pas. Enfin vous voyez.
On va réfléchir à ça 😉
ossobuco Elle aussi finira au Figaro. ben zut.
Non martin…
@martingrall : j’ai été traumatisé par Monsieur Réjault, en fait. Un jour, il m’a traité de connard dans un commentaire (j’admets qu’il peut avoir raison) puis il a ajouté : DTC (qui veut dire je crois : « dans ton cul » – le mien, pas le vôtre). Or, au risque même de ma prostate, personne n’avait jusque là prétendu avoir accès à cette partie de mon intimité, contre ma volonté qui plus est, outre que cela montre bien que M. Rejault n’est pas toujours poli. Donc je me méfie un peu des découvertes littéraires de G. Birenbaum, que j’estime beaucoup par ailleurs. Je crains qu’un jour il ne nous sorte le « Ce que je crois » d’Alain Bauer, ou pire ses « Confessions intimes ». J’espère que Valérie Agha n’est pas une nouvelle WR, c’est tout.
B en rayon la semaine prochaine http://livre.fnac.com/a3101071/Valerie-Agha-Chroniques-de-vies-ordinaires
Guy, tu ne pourrais pas éditer les « Mémoires » de Rachida Dati ?
Parce que je suis très … euh … impatient de les lire.
Elle a déjà un éditeur.
ossobuco, les mémoires d’Alain Bauer en douze tomes et 24 heures chrono c’est un minimum. Ou pour faire plus léger, ou plus lourds cela dépendant ou de la toise, ou de l’ardoise. les mariages d’Alain Bauer ou les douze vies d’un homme franc-maçon incompatible.
Et merde….
Moi aussi j’existe !
Je ne l’aime pas plus que cela la D*ti et j’ai beaucoup de raisons…MAIS, je prends les oeufs pondus, promos etc. que GB propose comme des sujets de réflexion. Je ne sais pas plus que vous ce qu’il en pense, mais chacun aura au bout du compte forgé sa propre opinion (j’espère… et pas conviction…) !
Je ne connais pas les vécus (personnels ou pas) qu’il y a bien pu avoir… et perso je m’en fous. Je trouve injuste de juger l’auteur ou Guy à l’aune de ceci !
Si certains, ne sont pas convaincus par le livre u le sujet ne semble pas les intéresser, qu’il développent de manière constructive et disent pourquoi (ne se basant sur les écrits antécédents de l’auteur sur son blog ou sur ce qu’elle a pu bien dire dans des itws etc.).
Je trouve certains commentaires injustes et vraiment ch** !
A ce que je sache vous n’êtes pas le public de T**/U** ou certains « journalistes »… par conséquent, quel est le rapport avec D*ti ⁇ Comment pouvez-vous avoir un esprit critique (et non « de critiques ») sans avoir lu le livre auparavant ?!?
Que cela plaise à certains (ou pas!), on me parle d’un livre cela m’intéresse ! De plus, le sujet m’intéresse et j’ai envie de le lire avant d’en avoir une quelconque opinion.
@Guy merci !
chacun (…) se forgera…
Je vais lire ce livre parce qu’il y a des héroïnes du quotidien qui méritent qu’on les écoute, à leur tour.
Ditto.
C’est ce qui m’a plu en lisant la 4ème de couverture, bien que la première de couverture faisait un peu trop « livre de cuisine » à mon goût (fait par une femme pour les femmes…). Et justement, je voulais le lire pour en avoir une opinion à ce sujet.
Ce qui m’a plu aussi aussi (particulièrement) le fait que cela a débuté sur internet.
Attention ça ne va pas faire plaisir. Autant j’aime lire votre blog, autant je n’aime pas les livres que vous publiez.
Je ne lirais pas ce livre pour au moins deux raisons :
1) J’ai la vie ordinaire à l’intérieur ou certaines de mes connaissances l’ont.
2) Je n’en reviens pas de l’opportunisme de cette personne et de sa vergogne à étaler la vie d’autrui.
C’est idem pour Ron L’infirmier. BRP était pas mal aussi dans le genre opportuniste.
Non seulement on a pas affaire à des écrivains mais en plus ce sont des sensatiopathes convulsifs.
Chacun ses goûts littéraires
Euh..
Ne ressens aucun besoin de lire cet ouvrage, rien ne vaut le terrain le vrai! Il vaut mieux^^^
J’irai voir. Néanmoins je me souviens d’une époque où, de l’autre côté du bureau (ou de la barrière), il me semble plutôt avoir vécu un effroyable rapport de force dont j’ai été (trop longuement) la victime, pour des histoires d’insertion immédiate, d’obligation d’accepter tout ou n’importe quoi sous prétexte de suppression de déjà misérables allocations, ce qui devient parfois, presque une sorte de harcèlement moral (et souvent sur personnes déjà fragiles).
Alors voilà. Mais je m’égare, et me plabnte grave, c’était pas une assistance sociale, juste une « animatrice d’insertion ».
Mais il est vrai qu’aler voir permet certainement de mieux comprendre.
AHHH bravo, deux fautes ENORMES dans la même phrase, ça me réussit de parler sérieux.
Parler de ce que l’on n’a pas lu est inepte.
Fenêtre sur la misère ordinaire ?
Edité par GB, le seul risque est d’entrevoir la vie de ces femmes qui vivent leur « féminité » autrement que par le prisme des talons hauts, du rouge à lèvre rouge, et de découvrir que les joies de la maternité pour ces femmes que Valérie Aqha reçoit, se teintent trop vite de frustrations et de douleurs….une autre identité
Tout ce que paris Match nous cache….enfin je suppute au risque de l’ineptie, car comme vous j’attendrais la livraison chez mon libraire
PS : encore un livre qui aura mis un nègre au chômage
Un éditeur sachant éditer qui revient à l’édition : la journée commence bien !
Tous mes voeux de succès à ce livre, donc …
Inepte… il est vrai Guy, il est vrai.
Dis donc, Fleuve noir fait toujours dans le roman noir ?
N’était-ce pas l’éditeur des San-antonio de Frédéric Dard ?(Oulah, je sens que je vais passer pour un vieux crouton…)
Je m’interroge sur la foultitude de livres qui sortent. Les témoignages, c’est intéressant mais à l’heure actuelle, ne vaut-il pas mieux tenir un blog plutôt que de continuer à envahir les linéaires des librairies ? Je me dis simplement, encore un bouquin qui va finir au pilon d’ici six mois. Ce que je ne lui souhaite pas évidemment
Oui oui san antonio.
Oui il faut sortir des livres !
@B,les clients de l’épicerie savent ce qu’il y a dans les boites et sachets sans étiquette.Et dans cette épicerie on remplit son caddie en papotant.
le livre a d’autres utilités que d’apprendre et faire comprendre ce qui se passe dans les centres de rétention….sociale en France et ce poursquoi la France est devenue « le peuple qui regarde ses chaussures » et les chiens n’y sont pour rien. Donc ce que je peux vous souhaitez, une bonne lecture, un bon apprentissage, en deux mots pour vous un éditeurs est un tisserand maîtrisant et les fils de trame et les fis de chaîne, et le reste chacun en fait ce qu’il veut. Et la seule chose que l’on puise dire sur le livre qui n’est pas un brochage de feuilles bloguées d’où l’importance de l’épicerie* et qu’il faille le lire pour savoir si la quatrième respecte le contenu.
* je suis persuadé qu’en présentant le livre façon NRF l’auteur, le titre, l’éditeur et aucune quatrième, stimuleraient les décisions d’achat. Net oblige.
est qu’il faille le lire
@martingrall
Euh… sur ce point là je suis d’accord.
C’est la 4ème de couverture qui m’a motivé à vouloir lire… Par rapport à cela, je n’ai fait que d’exprimer les premiers réflexes que j’aurais eu (personnellement) en voyant ce livre en rayon, comme tout le monde. Mais Guy l’a bien présenté et j’ai de l’estime de ce qu’il fait et surtout comment il l’entreprends. Enfin d’après ce qu’ai vu et lu jusqu’à présent.
@Elisa Bernadette : « sensaciopathe compulsive » -> je trouve la formule extraordinaire, je la replacerai.
Je suis stupéfait par ce que dis Madame Bernadette. Sensaciopathe compulsive? Certes, je ne suis pas objectif, je connais un peu l’auteur pour avoir été « collègue de blog » (et donc sensaciopathe compulsif moi aussi), mais une chose que je peux vous affirmer, c’est que c’est une personne touchée par la fonction de son métier, et quand on a affaire à certaines injustices, on a envie de les montrer! Aucune envie de sensationnalisme ici, je pense qu’en faire un livre est bien plus poli que pleurer à la télé… Ou d’en faire un commentaire ma foi opportuniste dans la provocation 😉
j’aurais eus…
PS : je voulais parler de la méthodologie qu’il emploie lorsqu’il traite des sujets ici et là.
@ Elisa Bernadette
Je peux comprendre que vous ne vouliez pas lire le livre en raison d’anciennes déceptions et l’argument est acceptable.
Cependant :
(1) Chacun a une vie ordinaire. D’une part, elles ne se ressemblent pas toutes. D’autre part, nous vivons dans une société (organique) et pour arriver à faire fonctionner cette société (articulée par des liens sociaux idiotypiques à chaque réseau ou corps…) il faut s’intéresser aux autres. De plus, personne ne peut prétendre connaître (véritablement) la vie/la situation d’autrui ou de toutes les catégories socio-professionnelles dans toutes leurs nuances et spécificité locale.
En philosophie, médecine ou architecture sont des disciplines où l’on s’intéresse aux individus ET à leur environnement (social, familial, éducation etc.). La transmission des savoirs, se fait aussi par les expériences ou vécus des acteurs locaux (sur le terrain) à travers des workshops, conférences, stages etc.
Un vrai journaliste (d’investigation ou pas) fait la même chose mais en posant ces problématiques (avec une certaine vulgarisation) directement au public dans ses chroniques etc.
L’auteur de livre peut tout à fait avoir traité les questions sociales – si l’on prend la question du genre et des femmes – comme l’a fait Martha Nussbaum dans « Femmes et développement humain » où elle s’appuie sur des exemples concrets de la situation des femmes pauvres en Inde. En outre, internet détruit ou renforce l’étanchéité de chaque groupe.
Ce qui m’intéresse, c’est comment Valérie A. a traité les diverses problématiques posées, par rapport à sa profession et l’environnement dans lequel elle exerce sa profession.
(2) Vous ne pouvez dire (ou prétendre) qu’il y a du sensationnalisme et de l’opportunisme dans ce livre, alors que vous ne l’avez même PAS lu, ni vous ne connaissez l’auteur.
Valérie A.était une de mes étudiantes et je suis très enthousiaste qu’elle donne un autre regard sur la profession d’A.S à travers les fracassés de l’existence. L’auteur,l’écrit-veine a une sensibilité et un humour qui rend hommage aux personnes dont elle nous livre des fragments de leur vie ordinaire et aux AS, qui bataillent pour changer quelque chose dans cette société qui déconne. Longue vie à cette première œuvre qui, de mon intuition, signe l’origine d’un parcours qui ne fait que commencer. Et merci à l’éditeur…
Juste en passant, si vous pouvez lui transmettre, j’ai lu sur son blog que Valérie Agha avait des problèmes de sommeil ! Je lui conseille L72, à base de plantes, c’est très efficace ! 🙂
PS : Pour ceux qui aiment et s’intéressent à internet et son langage, je viens de voir à ce sujet ce nouveau dictionnaire qui vient de sortir.
« DICTIONNAIRE DES PICTOGRAMMES NUMÉRIQUES ET DU LEXIQUE EN USAGE SUR INTERNET ET LES TÉLÉPHONES PORTABLES »
Tout nouveau langage s’accompagne de la compilation de ses entrées sous la forme de dictionnaires généraux ou spécialisés. Il en est ainsi du Dictionnaire des pictogrammes numériques et du lexique en usage sur Internet et les téléphones portables, lequel est un ouvrage de compilation du langage utilisé sur ces médias.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=32391
Merci Nomad, je vais tester 😉
Effectivement, je voulais bien dire compulsif mais dans ma « colère » le mot m’a échappé.
C’est vrai que le compulsif, ça vous connaît…
En tout cas, j’ai le mérite de rendre la politesse.
Quand on est profondémment touché par des gens, on se permet de ne pas parler d’eux, par pudeur et respect.
Quand on veut dénoncer des injustices, on peut le faire sans étaler la vie des gens qu’on a entre les mains…
EB, quand on ne sait pas de quoi, ni de qui on parle on se tait. Je vous ai virée de mon ancien blog, rayée de mes « amis » sur Facebook, si vous voulez rester tranquillement ici, il va falloir baisser d’un ton. Premier et dernier avertissement.
Et bien merde !
Ca fait plaisir ce retour aux sources…
Lisez, vous verrez.
C’est un hommage à des gens qui malgré leur souffrance tentent de garder pied dans la vie en attrapant la main tendue que leur offre une simple assistante sociale, parmi tant d’autres, dans un monde où on est capable de laisser crever des ptits vieux sans qu’on les remarque.
Si on ne dit rien sous couvert de « pudeur » ou de « respect » (les guillemets pour souligner l’ironie de ces mots mal utilisés), ces histoires tomberont dans l’oubli et jamais rien ne changera, on continuera de s’en foutre, sous prétexte qu’on ne savait pas.
Étrangement, les chroniques d’une caissière de supermarché, ça ne dérange personne…
Je suis la secrétaire de Valérie AGHA depuis plus de cinq ans. J’ai été, tout d’abord, une lectrice assidue de son blog car j’y retrouvais les qualités que j’apprécie chez un être méritant le qualificatif d’humain : empathie, main tendue et écoute attentive vis-à-vis d’autrui mais, aussi, immense sens de l’humour et de l’autodérision (pour ces deux derniers, état d’esprit que je partage totalement avec elle, vous vous en rendrez compte en lisant son ouvrage et son blog). J’ai aimé, aussi, son style d’écriture et pour moi, il est devenu évident qu’elle se devait de faire partager son expérience professionnelle (apporter la connaissance d’un milieu souvent mal connu pour ne pas dire totalement méconnu), son vécu personnel à un plus grand nombre de lecteurs.
Son livre, c’est tout elle, avec son amour de l’autre, sa pudeur pour se raconter, son humour qui lui permet de ne pas sombrer en prenant en plein cœur les désespoirs, les souffrances de ceux dont on ne parle jamais, ceux qui ne vivent plus mais essaient seulement de survivre. Ces « chroniques de vies ordinaires », vies dont les médias ne font jamais leur Une sauf lorsqu’il est trop tard, vous sont tantôt contées avec tendresse, respect ou bien narrées sur un mode humoristique, mais jamais irrévérencieux.
J’ai lu « La chambre d’Albert Camus » de William Réjault, livre que j’avais apprécié. Quant aux réponses que cet auteur se sent en droit d’apporter à certains commentaires laissés sur son blog personnel, il en est le seul responsable. Rassurez-vous @martingrall, Valérie Agha possède une éducation et un respect de l’autre tels, que jamais une réponse similaire de sa part ne peut être envisageable.
« Chroniques de vies ordinaires » est un ouvrage que vous commencerez à lire et ne fermerez qu’en ayant terminé la dernière page.
EXCELLENTE LECTURE A VOUS TOUTES ET TOUS !
P.S. Merci M. Birembaum d’avoir publié le manuscrit de Valérie.
Hello Sylvie 😉
« Rassurez-vous @martingrall, Valérie Agha possède une éducation et un respect de l’autre tels, que jamais une réponse similaire de sa part ne peut être envisageable ».
Euh, je crois que c’était à ossobuco qu’était destiné le fameux DTC. Rien ne dit qu’il aurait besoin d’être rassuré et qu’il ne préfèrerait pas mieux que ce genre de répartie vienne d’une femme…
Et bien au moins ce livre déchaîne les passions!
Il aura le mérite de présenter un métier méconnu à ceux qui associent encore cette profession à la mièvrerie de Joëlle Mazart ou à l’inverse, à ceux qui ne retiennent des faits divers que « mais qu’a fait l’assistante sociale »!!!
De présenter aussi je l’espère des hommes et des femmes qui ne sont pas les chômeurs qui profitent du système comme beaucoup aimeraient le croire!
Bref A LIRE pour sortir des idées reçues, c’est toujours bon à prendre 😉
@Dominique Godin : vous m’avez compris (on se connait?)
Ce « point de vue » publié dans Le Monde me paraît mériter le détour :
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/12/01/inequitables-droits-du-livre-numerique_1447404_3232.html
Un sujet délicat pour les initiés du monde de l’édition, mais qui titille les neurones des non initiés (les 2 ou 3 miens en tout cas…).
Un peu hors-sujet, mais pas totalement 😉