Un gadget ou un concept ?
Un gadget ou un concept ?
(…)
Pendant que je courais, ce matin, Manuel Valls parlait dans mes oreilles, au micro de Patrick Cohen, sur France Inter.
Soudain, questionné sur les autres candidats possibles à la primaire entre socialistes (dans la deuxième partie de l’interview, après la revue de presse), il a employé pour définir ce qu’il représente au Parti socialiste, ce qu’il entend incarner donc, de la « gauche contemporaine« .
Je n’avais jamais entendu cela. (Et vous ?)
Je me demande à qui cela peut bien parler…
Je me demande si c’est porteur ou cosmétique ?
Un gadget ou un concept ?
Un gimmick ou un slogan ?
À suivre.
Ou pas.
La politique, c’est comme la mode:un éternel recommencement.Droite décomplexée, gauche contemporaine, nouveau centre…Ou l’illusion de la nouveauté, de l’innovation là où ne se trouve qu’une interprétation de concepts datant des premiers balbutiements de L’Agora. La politique c’est comme la mode:Des idées démodées reviennent à la mode et des idées nouvelles sont déjà démodées. L’humanité ayant la mémoire d’un poisson rouge, elle oublie que la mécanique des pouvoirs politiques n’a pas vraiment changé depuis le concept de civilisation est apparu.
Je n’attends pas de nouveauté de la part des politiques, j’attends du bon sens au delà des clivages assez illusoires de droite ou de gauche ( les extrêmes n’étant pas inclus dans cette réflexion, ils sont pour moi, totalement incompatibles avec l’exercice du pouvoir).
Pour le moment, je ne vois nul part un parti ou un personnage politique qui sache user de son bon sens et qui comprenne vraiment ce que vit le citoyen français sans verser dans le mépris ou la démagogie voire pire dans une forme d’autisme face à ceux dont ils se disent les représentants.
« S’il tient à préserver une quelconque dignité spirituelle, l’homme doit négliger son statut de contemporain. »
Emil Michel Cioran
Valls merci, Si si et sans arrière pensée, de vous je n’en attendais pas moins!
« S’il tient à préserver une quelconque dignité spirituelle, l’homme doit négliger son statut de contemporain. » Cioran
Bon on oublie que la politique c’est le futur. Pas comme Attali qui vu son âge certain ne peut voir le futur qu’à dix ans. Soit deux heures trente contemporaines! Comme disait Marie-France hier chez Taddei Avant, sous Pompidou, l’homme politique détenait le beau langage, et savait se qu’il disait.
Et Michou Roccardo qui a toujours le bon oeil, le dit archaïque, après avoir été dans sa tête, au parti socialiste, et à Valls pendant 50 ans. Né en 62 le manuel, faut qu’y se magne pour faire quadra. Je profite pour prévenir les nouveaux parents, ne donnez jamais un prénom à la légère, manuel c’est comme livret, il faut anticiper, et mettre les mots sur la portée.
J’ai une amie qui a appelé sa fille Clitorine pour se venger d’un amant ou des hommes en général.
Entre les deux info je prends la seconde qui a le mérite d’être clair.
Désolé Mané 🙂
Après la mode, on peut envisager une comparaison avec l’Art.
L’art contemporain, s’attache à détruire de plus en plus le cadre classique — issu du XIXe siècle — dans lequel s’inscrivait jusqu’alors l’art ; il s’appuie pour cela largement sur les nouvelles technologies et utilise les nouveaux moyens d’expression.
L’art contemporain est, par définition, l’art en train de se faire, « l’art synchronisé avec le moment ultime de l’avancée du temps ».
Manuel Valls doit se sentir le plus en phase avec ce qu’il se passe en France en utilisant les nouvelles technologies. Ou pas 😉
gimmick ou slogan pour moi indifférent, plutôt inexistant – ne pas suivre –
Valls est moderne, sans cesse nouveau et en renouvellement. Mais voilà, « gauche moderne », c’est pris par Bockel. Valls parfois utilise « moderne » mais non accolé à « gauche », la faute à Bockel. Alors, plutôt que « moderne », il y a « contemporain » ; « contemporain », c’est même plus moderne que moderne. « Contemporain », c’est hyper-moderne, c’est super-maintenant, c’est top en phase, c’est l’avant-garde. Alors que « moderne », c’est déjà vieux, c’est dépassé par le réel, c’est ring’.
A la fin de l’entretien, Valls a marqué une différence d’avec ses possibles concurrents, Strauss-Kahn, Aubry… Il a voté, lui le contemporain, la loi sur la Burqa, pas les autres. Si c’est pas être contemporain, ça, ici et maintenant.
Mais l’hyper-contemporain, le supra-contemporain pointe déjà le bout de son nez. Vite, Valls, vite !
contemporain ou contrepoint, valls ajoutant au smilblic,
Coluche – Le Schmilblick – 2/6 or see more Coluche Videos
A mon sens , mauvaise pioche, Manuel.
Le risque, c’est que ça devienne la « gauche con…tout court ».
Valls n’ayant rien à dire, il lui fallait une formule qui ne veut rien dire. Gauche contemporaine, c’est parfait de ce point de vue.
Mais peut-être sous-entendait-il : la gauche qu’on tend poreuse. Ça lui conviendrait.
Tiens, je l’ai raté, celle-là. Je me suis arrêtée à la lecture du bouquin de Valls par Cohen. Après, je ricanais.
J’avoue attendre avec délectation la tôle qu’il va se prendre aux primaires (ça ne le rendra pas plus modeste)
C’est quoi, au fait, déjà, exactement, la gauche ?
« Gauche contemporaine » ne renvoie à rien et ne signifie rien. Ceci posé, il a dû dire d’autres trucs le Valls, non ?
Réaction du Général de Gauche après le « scoop » sur France Inter: « Le jeune Manuel V. d’Evry représente plutôt la « gauche comptant pour rien ».
Manuel (prononcer Manouel) l’espagnol est devenu Manuel le français, avec la voyelle U imprononçable par un Ibère.
Quand ma mère m’appela Ramon en 1938, elle ne savait pas qu’à partir de février 39 (Retirada) je deviendrais Raymond.
Manuel et Raymond, Français d’origine étrangère, vous saluent bien !
« Manuel et Raymond, Français d’origine étrangère, vous saluent bien ! »
Jusqu’à quand? Même rama de la Rade panique, Et depuis ce jour d’octobre, elle ne fait que répéter, je suis française, je suis française, je suis française…
ou alors c’est fait.
La gauche contemporaine, c’est celle qui a voté « oui » au référendum de 2005.
Carburants : « Gros problèmes » dans 1 station sur 2.
La moitié des stations-service françaises (hors grandes surfaces) ont de « gros problèmes d’approvisionnement » en carburants, a prévenu jeudi Christian Roux, représentant des exploitants de stations-service.
« Il y a la moitié des stations-service qui ont des gros problèmes d’approvisionnement, qui sont à vide ou en manque d’un produit », a dit à l’AFP M. Roux, qui préside la branche des propriétaires-exploitants de stations-service au Conseil national des professions de l’automobile (CNPA).
Cette branche représente les plus de 7.000 stations françaises (sur 12.300 au total) non détenues par des grandes surfaces, a affirmé M. Roux.
Gimmick, la preuve, ça vous a accroché l’oreille.
Ça sous-entend que la gauche a une histoire propre, quasi hors de l’Histoire.
Dit par Valls, on y voit le côté compromis, entre le passé (urss, mao..) et le futur (Russie-Poutine, Chine.com). Valls: un compromis gauche ou droite, deux en un. L’échappatoire, la porte de sortie des indécis, des entre-deux. C’est un flou pas trop d’actualité, là où tout devient tranché, maintenant tout de suite.
Ramon, voulez-vous dire prisonnier d’une tradition familiale à gauche mais avec des regrets? Car intégrer la droite « réaliste » aurait été intégrer la vraie France et avoir la vraie reconnaissance qu’on n’est pas « rien que » un français d’origine étrangère par nature du côté des « pauvres ratés » obligés de se raccrocher à l’état? Genre Rama-la-pub, etc.: je choisis ce qu’il y a de mieux pour moi, je choisis la France… Pouah tout ça. Restons simple, comme un arbre ou un roseau puisons dans nos racines et gigotons nos feuilles au vent pour capter du soleil, de l’oxygène, et faire joli. Merde les états-d’âme et autres talonnettes compensatoires, si t’es pas heureux à gauche, assume Valls au lieu nous lâcher des « mots »!
Désolée je me suis emballé.. (avec du papier d’alu, en papillote, miam) Je ne sais pas si je suis d’accord avec moi mais pas envie de réfléchir à ce que j’ai écrit, vlan je clique sur « parlez »
Martingrall,
Pour tout vous dire, ça m’amuserait autant de me voir retirer la nationalité française (pas pour avoir tué un policier, bien sûr) que de me faire excommunier par l’Eglise catholique. Ma famille aragonaise (du village de Bunuel) m’accueillerait à bras ouverts.
Le semi-métèque (j’ai pas le look d’un vrai, n’est-pas Guy ?)) vous salue bien.
pardon : n’est-ce pas Guy ?
astrid a dit le 21 octobre 2010 à 10h44 :
« La politique, c’est comme la mode:un éternel recommencement. …
Je n’attends pas de nouveauté de la part des politiques, j’attends du bon sens au delà des clivages assez illusoires de droite ou de gauche ( les extrêmes n’étant pas inclus dans cette réflexion, ils sont pour moi, totalement incompatibles avec l’exercice du pouvoir). »
Le bon sens évidemment mais puisque (comme le look ou la mode) chacun revendique le sien vous choisissez le quel?
Quant à l’incompatibilité de extrêmes (qui n’ont d’autre hauteur de vue que leur propre bon sens) elle se voit ici et maintenant, contemporaine, sous forme de néolibéralisme doctrinaire acharné qui est aujourd’hui la ligne au pouvoir dans tant d’instances! Urgent de les virer, voire de les traduire en justice! (voir le film « Bamako » d’Abderrahmane Sissako)
« …Pour le moment, je ne vois nul part un parti ou un personnage politique qui sache user de son bon sens et qui comprenne vraiment ce que vit le citoyen français sans verser dans le mépris ou la démagogie voire pire dans une forme d’autisme face à ceux dont ils se disent les représentants. »
Où est le mépris? Vous voyez les « jeunes » manifester, vous avez bien compris que si on leur explique le point de vue gouvernemental on fait de la saine pédagogie alors que, s’ils connaissent la façon de voir des syndicats, celle des opposants roses ou rouges, c’est qu’ils sont odieusement manipulés! Où est la démagogie?
Quant à ce que vous ne savez voir, (en ces temps où l’humanisme est ringard, les partageux des extrémistes) cherchez mieux ou inventez le, mais il se pourrait bien qu’on vous le cache sous quelque étiquette repoussante!
raymondB le métèque ne pouvait pas être d’Athènes, mais d’Athènes seulement! Rien ne l’empêchait d’être spartiate. Afin de ne pas être va-nu pieds. Ceci étant par mon épousée, je ne suis plus qu’à moité français, ou deux fois plus, mais plus ou moins de quoi cela ayant l’importance du givre sur les cosses du cocotier. Ça fait rien si j’ai le temps je prierai pour vous, bon en ce moment je suis un gros peu surboocké, j’ai des franciscains à tacler, mais juste avant vêpres. Oh je suis juste en retard. Mais demain à matines.
@Mongraindesel.
Je ne comprends pas ce que vous dites.
Le bon sens est un notion d’équité social. Du retour à la juste notion du travail de l’homme au détriment de la spéculation financière qui ne vise qu’à appauvrir les masses au profit d’un petit nombre et à jouer sur tout y compris sur des produits vitaux comme le blé ou l’eau.Le bon sens est un effort consenti par tous et pour tous.
Comme beaucoup de français, je ne suis pas contre travailler plus pour conserver un modèle social mais encore faut-il qu’il soit juste et partagé par tous.
Quelle force symbolique négative que le refus des parlementaires de s’attaquer à leur retraite en évoquant la précarité de leur fonction pour justifier leur régime spécial et diablement avantageux et couteux (le pire étant qu’une grande partie vient de nos popoches déjà bien percées)!
Mais c’est ce qu’une grande partie de la population vit tous les jours cette « précarité » par les CDD, les stages et autres missions intérim!!!
Et on lui demande de comprendre que « bah non, c’est pas pareil? », de s’adapter et de surtout fermer sa gueule parce que l’ouvrir ça coute de l’argent.
Comment voulez-vous accorder du crédit à des individus déjà bouffés par leur sentiment de « spécifité » par rapport à la masse corvéable à merci?
Qu’il soit de droite comme de gauche, seul l’intéret du pouvoir prédomine, pas le bien commun.
Quand aux extrêmes, excusez-moi de ne pas y adhérer mais il s’agit de conviction personnelle comme je l’ai évoqué dans mon 1 er post.
Je ne considère pas les syndicats comme des extremistes, au contraire, je trouve que pour une fois, ils font leur boulot et gèrent très bien le mouvement depuis le début (et dieu seul sait que je ne suis pas trés fan des syndicats de prime abord).
Et je n’adhère pas du tout au mépris autistique du gouvernement qui croit qu’il sortira grandi de ce rapport de force intolérable.
Il laisse pourrir sciemment le conflit en espérant que le français moyen plutôt individualiste et ronchon va engueuler le « syndiqué favorisé de merde qui fait chier ».
Cette attitude et ce mépris, cette niaiserie de novlangue à grand coup de « pédagogie » (ils nous prennent vraiment pour des cons atteints de débilité profonde), ne changera rien au profond sentiment d’injustice que ressentent la plus grande partie des français.
Ce mouvement, pour moi, concernent tous les cadres socio-culturels, professionnels et générationnels.
Les partis semblent assez zn retrait par rapport à tous cela. La gauche pourrait atomiser l’UMP, au lieu de ça, on assiste à l’habituel combat de coqs éégocentriques.
Quand à la droite, no comment à part les effets de manche habituels.
Je ne supporte plus qu’on imagine le citoyen (quelque soit l’âge)manipulé telle une marionnette, incapable de penser par lui même.
Ce discours est la plus grande forme de mépris qu’on jette à la face du citoyen.
Je crois que vous n’avez pas compris ma lassitude pour tous les gadgets linguistiques qu’usent les politiques pour faire valoir leur spécificité plus préoccupés par leur petite personne que pour une vraie implication à résoudre le combat de sourds auquel on assiste. De défendre, enfin, le bien de tous.
En gros, j’en a rien à branler de la gauche contemporaine, je veux du matos, de la sueur et des tripes pour qu’enfin un président de la république travaille pour le bien de tous les français dans notre souci historique et constitutionnel d’égalité, de liberté et de fraternité.
J’ai parfois l’impression que ces notions sont oubliése, ridiculisées ou méprisées par nos politiques.
Ni un slogan, ni un gadget, ni un concept. Je crois que M. Valls veut se différencier des anciens ministres de gauche (Aubry, Royal, DSK). Par là-même, il irait chercher quelques voix au centre droit penchant vers la gauche et celles des déçus de la gauche…
Mais l’expression est pauvre. Le terme est mal choisi. Moi j’aurais pris « gauche actuelle » ou quelque chose dans ce genre.
« la gauche contemporaine » c’est, j’imagine, celle qui veut « quelques blancs, quelques whites, quelques blancos » (source: http://www.rue89.com/2009/06/10/manuel-valls-aimerait-plus-de-blancs-dans-sa-ville-devry ).
Bref, rien à voir avec son opposé « la gauche antiraciste ».
Charles.
http://lepost.fr/perso/charles-ex-hautetfort/
Carburant : pas d’amélioration de l’approvisionnement.
PARIS – La Fédération nationale des transporteurs routiers français (FNTR) a indiqué jeudi s’attendre à une fin de semaine « difficile » et ne pas voir d’amélioration du côté de l’approvisionnement en carburant, demandant à accéder aux stocks en priorité.
« On attend une fin de semaine difficile et le week-end tout autant, voire plus, si rien ne change (…) On a du mal à s’approvisionner, on n’attend pas d’amélioration sensible avant plusieurs jours », a déclaré à l’AFP Jean-Paul Deneuville, délégué général de la principale organisation du secteur.
Stations et dépôts « ne sont pas totalement accessibles » et les camions eux-mêmes « ne pourront bientôt plus transporter le carburant et les produits nécessaires à l’approvisionnement des magasins », a-t-il prévenu.
La Fédération Nationale des Transporteurs Routiers regrette que les véhicules utilitaires ne bénéficient d’aucune priorité spéciale pour obtenir du carburant, a-t-il expliqué.
« S’il n’y a pas de décision prise pour le week-end et en début de semaine en matière de hiérarchisation des priorités pour les véhicules utilitaires, nos véhicules ne seront plus en mesure de livrer (le carburant) et on va dans le mur », a dit M. Deneuville.
« Il y a effectivement pénurie », a confirmé de son côté Philippe Grillot, président de la Fédération des Entreprises de Transport et Logistique de France (TLF) lors d’une conférence de presse.
http://www.romandie.com/ats/news/101021144344.pilpf42i.asp
Je confirme tout ce que dit raymondb 😉
La gauche va mal pour laisser des merdeux comme Manuel Valls parler en son nom.
VU D’AILLEURS – “Les Français se battent pour l’avenir de l’Europe” (”The Guardian”).
C’est un Américain qui vante les grévistes français.
Mark Weisbrot, co-directeur du Centre de Recherche Economique et Politique (CEPR) à Washington, a pris sa plume pour écrire dans le Guardian tout le bien qu’il pense de la mobilisation actuelle contre la réforme des retraites.
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2010/10/21/vu-dailleurs-les-francais-se-battent-pour-lavenir-de-leurope-the-guardian
Contemplative…
l’art contemporain est difficile,
hermétique à beaucoup d’entre nous y compris à ceux qui savent lire….il demande un peu de connaissances (beaucoup) car nous ne maitrisons pas les codes qui s’énoncent en avance du temps, il est expérimental…pour beaucoup les socialistes ne sont plus audibles, si en plus, ils s’inscrivent dans l’expérimental, je crains qu’il faille envisager un demi siècle avant que leur langage devienne lisible aux citoyens interrogatifs que nous sommes, sur notre gauche.
Peut être ne l’a t-il pas envisagé Manuel…expérimental Manuêl
La raffinerie des Flandres autorisée à fermer.
Le tribunal de grande instance de Nanterre est revenu ce vendredi 22 octobre sur la décision de la Cour d’appel de Douai.
Une décision qui pourrait s’avérer explosive, alors que les douze raffineries françaises sont toujours bloquées en protestation contre la réforme des retraites.
Total vient d’être autorisé par le tribunal de grande instance de Nanterre à ne pas procéder au redémarrage de l’activité de sa raffinerie des Flandres, située près de Dunkerque (Nord).
En autorisant ce vendredi 22 octobre le groupe pétrolier à fermer ce site, il pourrait bien mettre involontairement le feu aux poudres.
La décision rendue ce vendredi par le tribunal de grande instance revient en effet sur une précédente décision de la cour d’appel de Douai, qui appelait en juin dernier le groupe pétrolier à redémarrer la raffinerie sous peine d’amende, pour défaut d’information des représentants du personnel.
Ce vendredi, si la justice a également reconnu cette entrave, elle a seulement condamné le groupe Total à verser 5000 euros au comité central d’entreprise. Et autorisé la direction du groupe à «ne pas procéder au redémarrage» du site, et à mettre ainsi de fait un terme à son activité.
Un projet de fermeture qui avait en mars dernier suscité l’ire des salariés du secteur et engendré le blocage de six raffineries françaises durant une semaine.
Mauvaise nouvelle alors que les douze raffineries du territoire sont actuellement bloquées en protestation contre la réforme des retraites actuellement en débat au Sénat.
D’autant plus qu’elle s’ajoute à une autre nouvelle explosive : la décision prise jeudi par le groupe suisse Petroplus de mettre à son tour fin à l’activité de sa raffinerie de Reichstett, près de Strasbourg.
Guy
La course, c’est un moment où on se vide l’esprit, on se relâche, l’esprit flotte… et vous allez vous pourrir cet excellent moment avec Valls dans les oreilles… je rentre de Paris et comprends encore mieux pourquoi les parisiens sont tendus…
« La gauche contemporaine » Je sais pas pourquoi mais ça me fait penser à « la droite décomplexée »
Manuel Valls ne représente que lui-même. Il ne pèse rien au PS. Il glose un peu partout sur des thèmes de droite. Par exemple sur les retraites, il se répand sur tous les plateaux de télé, à la radio, dans les journaux, en disant comme le gouvernement qu’il faut absolument augmenter la durée de cotisation, mais il est infoutu de déposer une motion sur cette question au sein de son propre parti.
Conclusion : comme beaucoup de seconds couteaux de la politique, sa notoriété n’est due qu’à la place que lui accordent des médias complaisants.
Manuel Valls vous remercie, Guy d’y participer…
Moi aussi j’ai écouté ‘le merdeux’ en première partie de l’émission. En réalité j’ai commencé à écouter puis j’ai arrêté le poste.
Avez-vous observé la proximité ‘dialectique’ – je n’ai hélas pas de mot plus approprié pour la logorrhée Vallsienne – avez-vous donc observé cette proximité entre un Valls et un Copé? L’un dit très souvent ‘…. dans ma ville de Meaux…’. Et l’autre dit pareil en tous points en remplaçant, de temps en temps, Meaux par Evry.
Je ne comprends pas du tout pourquoi M. Valls s’ingénie à paraître de gauche? Pour y arriver il s’applique à calomnier et à tordre la gauche en lui accolant des épithètes les plus fantaisistes ?
Les quelques résidus de souvenir d’anciens état de métèque (dixit raymondb) l’empêcheraient-ils d’assumer pleinement son inclination droitière (ce qui serait d’ailleurs fort absurde)? Ou serait-ce la crainte de perdre son gagne-pain d’élu s’il avouait à ses électeurs les ressorts (souterrains) de sa ‘pensée’ (je n’ai pas d’autres mots) politique ?