On suivrait cet homme jusqu’au bout du monde…
On suivrait cet homme jusqu’au bout du monde…
(…)
Ce n’est pas pour la partie de l’interview sur les retraites que je vous recommande ces neuf minutes de Robert Badinter, ce matin, sur Europe 1.
Mais bien pour l’écouter dire son indignation, sa colère, même, devant l’état de dépendance dans lequel se trouve désormais la Justice de notre pays (à partir de 3’35 » environ).
Rarement le mot Juste aura aussi bien correspondu à un Homme…
Si Badinter est extraordinaire, Elkabbach est consternant de courtisanerie orientée et partiale. Le pire, c’est qu’il ne se cache même plus désormais ! C’est désolant !
me rend le moral, toujours (même les rares fis ù je ne suis pas d’accord, alors j’écoute et réfléchis)
A 5’35 » plutôt non ?
L’anti-Kouchner par excellence. Peut-on imaginer un seul instant cet homme dans un gouvernement Sarkozy ?
Quel noble courroux d’un homme sage face à un pseudo-agitateur recroquevillé sur des positions indéfendables !
Je n’ai plus qu’à attendre que quelqu’un mette la vidéo sur youtube, un jour peut-être.
Avez-vous remarqué que ceux que certains appellent des journalistes » laquais » coupent systématiquement la parole aux opposants qui opposent des faits aux discours de la majorité ?
Non seulement, il veut lui couper la parole en mots mais aussi en gestes ! On voit sa main qui s’agite à longueur de temps !
Aucun Homme ayant fait parti d’un gouvernement de cette nation colonialiste impérialiste ne peut être qualifier de juste, ne vous en déplaise !
Je me demandais s’il vous arrivait d’imaginer suivre jusqu’au bout du monde un nègre, un arabe ou un asiatique ? Lequel ?
Je me demandais si vous aviez des nègres, des arabes et des asiatiques que vous pensiez être des justes ???
Bon je sais que vous ne me répondrez pas !!!
Puis je vous qualifiez de petit raciste du 8ième ??
Cordialement…
Robert Badinter est venu jeudi dernier à la rentrée solennelle de notre université (Saint Quentin en Yvelines). Vous savez que je ne suis pas de gauche mais j’avoue avoir versé ma petite larme en ayant entendu son discours et notamment moultes anecdotes sur sa vie d’étudiant d’après guerre. L’amphi est resté figé, nous avons été fier d’avoir assisté à ce qui restera un moment de pure grâce.
Juste dans la pensée juste.L’ennui, plus que l’ennui, l’erreur, est que les justes ne pensent pas à la médiocrité humaine. Si François Mitterrand avait compris Robert Badinter, il changeait la constitution. Et que peut-on opposer à Robert Badinter ci ce n’est que l’arrogance de son irresponsabilité apporté par son titre. Ceci étant. Il en faudrait combien d’inoxydable Robert Badinter pour retrouver cette France qui nous fait tous retourner sur son passage.
de l’irresponsabilité, du politique sarkozyste, mais pas seulement,apportée par son titre.
on n’en finit donc jamais de dévoyer ce mot? resituez, birenbaum, ç vaut mieux à tout point de vue:
« est juste ce qui va dans le sens de mes intérêts; est injuste tout le reste. »
je vous encourage vivement à ne pas restreindre par fausse pudibonderie l’étendue des sens du mot « intérêt », ceci dit au cas où vous vous targueriez d’être un tant soit peu lucide.
Quelle honte de Jean Pierre Elkabach
… et pendant ce temps là, Benjamain Lancar fait l’éloge de Pierre Laval sur son blog… (http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20101026.OBS1865/sur-son-blog-benjamin-lancar-fait-l-eloge-de-laval.html )
les jeunes pops « révolutionnaires » ou le retour de la « révolution nationale ».
Quelle sera la prochaine ignominie de Benjamin Lancar? Nous dire que la politique de l’emploi était au top dans les années 30 en Allemagne?
Charles.
http://lepost.fr/perso/charles-ex-hautetfort/
la « réponse » que m’avait faite le nommé Badinter, dans une situation d’exaction de la justice -mais qui profitait à ses amis politiques, alors au pouvoir…- fait que je n’ai pas à rester sans réagir, devant un article comme celui-ci.
Bonjour Mr Birembaum vous avez vu ? le mot complot a bon dos en ce moment et hop ! Sur BFM il a même été utilisé par je vous le donne en mille un syndicat de police ! J’aurais été moi aussi morte de rire, si Mohamed Douhane lui même n’aurait pas usité le mot complot !
Badinter ce qui nous plaît et nous fascine en lui, c’est son désintéressement en politique : il n’a pas voulu le pouvoir pour en profiter (à la différence de Mitterrand), il a une haute idée de la République même si on aurait bien aimé qu’il la réforme un peu plus quand il le pouvait.
Il n’a jamais complètement versé dans les calculs politiciens, à la différence de beaucoup d’autres au PS, y compris Hélène Mandroux dont on fait la réclame ici, et dont le rôle dans les régionales de 2010 a surtout été de casser le vote des écologistes et du Front de gauche réunis… D’ailleurs est-ce que le PS n’est pas réconcilié avec les fréchistes en Languedoc-Roussillon aujourd’hui ? Voilà aussi un sujet d’enquête…
Guy, est-ce que vous pourriez en coller une à Elkabbach pour moi la prochaine fois que vous le croiserez ?
Merci d’avance
l’érudition, l’intelligence,l’honnêteté, le courage et la générosité, quand ces qualités sont réunis chez un homme (sens générique), on peut croire encore en l’Homme…..
réunies
Deux ou trois commentaires absolument déplacés…
J’ai pas écouté l’extrait proposé. Badinter peut être juste (sans majuscule, SVP, Guy. Avec une majuscule, ça a une autre signification)… comme il peut être la dernière des crapules en signant la pétition de BHL parue dans le monde contre Siné, truffée de mensonges et de calomnies.
Il n’était pas seul dans son cas, ils étaient 22, dont certains qu’on attendait pas là, comme Fred Vargas (sans doute redevable à BHL en raison du soutien qu’il a apporté à Battisti. Je crois qu’elle a regretté ensuite d’avoir signé contre Siné).
@ Dominique G
Ne connaissant pas cette pétition signé aussi par Hélène Cixous et d’autres tout a fait recommandables, et bien que je défende largement Siné contre Val aujourd’hui plus qu’hier, pour autant cette « affaire » n’égratigne pas l’homme surtout sur cette question mineure,….
J’ai voulu compter le nombre de fois où JPE a coupé la parole à RB, mais je n’avais pas assez de doigts.
Quel habitué d’Europe 1 peut dire s’il coupe comme ça tout le monde ou seulement les non-sarkozystes ?
Enfin un vieux digne.
Mes amis je mets des majuscules où je veux. Et lorsque je les emploie, c’est à dessein.
Je disais donc pauvre Elkabach. Il essaye vainement d’emmener Badinter où il veut et il n’y arrive pas. Serait-ce la fin d’un règne ?
Oui, visuellement c’est amusant, on voit vaguement sa main s’agiter au premier plan,mais Badinter ne se laisse pas interrompre par si peu.
Merci d’avoir souligné ça j’avais zappé la vidéo…
« Rarement le mot Juste aura aussi bien correspondu à un Homme… »
Le mot « dignité » peut-être aussi.
Et comme disent les autres plus haut, cette façon de la part de Elkabbach, de couper la parole à un tel homme (l’obligeant à hausser la voix pour terminer certaines phrases), est d’une outrecuidance absolument insoutenable.
L’indignation de Badinter démarre à partir de cette question de Elkabbach, à propos de Courroye le bien nommé :
« est-ce que l’on a des preuves de sa subordination réelle au pouvoir pour étayer vos soupçons » (à 5’10)
Admirable de dignité lorsqu’il dit (après que Elkabbach ait essayé 3 ou 4 fois de parler plus fort que lui) :
« Mais Mr. Elkabbach, nous ne nous comprenons pas à cet instant » (à 7’46)
« Vive Badinter » on peut dire
Je ne sais pas pourquoi ces gens de qualité acceptent de se faire interrompre et couper la parole constamment…
Comme poison, je ne peux prendre connaissance de cette interview, ma bande passante ne me permettant que You Tube.
Mais je n’ai pas besoin de la voir pour vous dire mon accord avec votre jugement sur Robert Badinter.
peut-être convient-il de poser un lien vers son blog
http://goo.gl/9jeN
et vers celui de l’association ensemble contre la peine de mort
http://goo.gl/D53U
Ah oui, j’acquiesce à votre titre!
On suivrait cet homme jusqu’au bout du monde…
Je suis (littéralement) tombée amoureuse de R. Badinter il y a une dizaine d’années (j’avais 20 ans, lui 75)… en lisant « l’exécution », récit passionant d’un temps heureusement révolu, magnifique réflexion sur le métier d’avocat, procès cinglant contre la peine de mort.
Il existe en poche, jetez vous dessus !
Merci, Borné d’avoir mis le lien du blog. La lecture du blog calme en moi l’effet gourou que me fait souvent l’écoute à l’oral du Juste en question.
(il y en a pour qui ça évoque Juste Leblanc ou quoi, je ne comprends pas ces montées sur des grands chevaux miniatures, pour défendre la mémoire de qui et de quelle manière?)
Sinon, la vidéo du billet est sur youtube et ainsi je m’aperçoit que même sur youtube il y a des impossibilités car je ne peux pas non plus, mais au moins on peut encore lire les vidéo d’avant. Contrairement à DM (je ne les comprends pas, de se priver de gens pour les voir leur vidéo avec de la pub.., c’est un nouveau concept?).
Grâce au « progrès » qui rend obsolète mon ordi, j’ai un supplément de 3 euros sur ma facture internet orange pour dépassement de go, d’avoir télécharger ou tenter de télécharger les émissions d’asi! Je préférerai verser les 3 € mensuels à asi..
Ceci se passe à partir de 1974 pendant que j’effectuai mon service militaire, une très mauvaise ambiance, une trop forte pression, des propos fallacieux, finalement une mise à part abusive. Les épisodes les plus anciens n’offrant pas l’intérêt qui supposait être le socle psychiatrique, les taux dit handicapant sont très faibles. Quand aux épisodes les plus récents, ils ont sur la forme juridique,récupérés l’incertitude et l’autorité de la force jugé. Le jury se charge de mettre fin à la procédure en rendant le tout non imputable à l’armée et non recevable. À bien y réfléchir, il y a bien un reclassement professionnel qui invite à réfléchir sur les efforts estudiantins qui normalement l’auraient amener sur la réussite non seulement d’examens supérieurs,et d’un emploi meilleur. Le concept « psy » et militaire a tout au contraire concouru à l’échec, au blocage, à l’obstacle.
À ce propos, il est peu probable qu’une autre action soit engagée, la chose de la raison juridique s’assume en droit jusqu’au bout comme la force de l’État à laquelle , on se heurte.
L’arsenal thérapeutique bien que présent ne représente que peu de choses vraies. Il n’a existé que pour pratiquement rien, en tout cas il n’a rien à voir avoir avec sa propre discipline corporelle et physique. Marcel Mandelkorn ne boit pas, ne fume pas, pratique régulièrement le sport, en plus il a toujours cherché à se protégé de toute agression mentale qu’il qualifie de parti pris, de foutaise, de charlatanisme. Pourtant Fragilisé par le traitement médicamenteux,il devient demandeur de médicaments, ces remèdes qui ont vocation à masquer l’anxiété, le mal être, jusqu’à ne plus pouvoir s’en passer. Après vingts de mariage, il divorce, sa femme a finit par aliéner le tissu conjugal prétextant son caractère, prétextant qu’il est toujours malade. En partant le jour où sa fille trouve un petit appartement et se fiance,elle ne reviendra plus sauf une fois, prêt à reprendre avec lui. Il refuse. Il ne sors donc pas grandi de cette expérience mais vous la livre comme une expérience qu’il a vécu de façon extrème.Vous pouvez prendre contact avec !e site societedesecrivains.com pour lire son livre ou en faire une petite publicité car éditer un livre coute cher et il aimerait tellement en vendre quelques uns pour au moins récupérer de son effort financier et intellectuel
@ albatros
Ah bon ? C’est mineur de salir l’honneur d’un homme ?
@ Guy
Vous mettez les majuscules où vous voulez. Et moi je vois un contresens là où je veux le voir.
Né en 1952 à Paris, Marcel Mandelkorn est grand-père d’une petite fille d’un an. De parents israélites, sa famille a subi les pogroms de Russie et les ghettos de Pologne. La plupart sont morts dans la débâcle de 1939. Il rêve d’éviter les pièges contemporains.
Une gêne bien inférieure au minimum indemnisable. On ne saurait jamais ou commence la personnalité pathologique et ou finit le brevet de normalité qu’insuffle l’État, l’armée, l’hôpital.
Ceci se passe à partir de 1974 pendant que j’effectuai mon service militaire. …et je n’ai pu que me laisser faire. A savoir être interné, pour rien, pour soi disant un air bizarre. Plus tard, pour montrer à quel point, les apparences ont débouché sur des diagnostics et des commentaires médicaux, j’ai lu les archives médicales normalement sous secret professionnel : c’est du grand art mais c’est aussi et surtout du charlatanisme. Avec un vocabulaire précis et méticuleux, on y lit « séquelles psychotiques » en les nommant à titre documentaire donc non aggravé par le service militaire. On les a recherché, et après une procédure en justice, pas d’éléments de preuves si ce n’est une expertise judiciaire, une autobiographie assez bien faite devant l’Etat qui nomme un expert psychiatrique, et j’y lit entre autre ce qui aurait dominer en mal durant ma petite enfance, une culture judéo-chrétienne trop sure d’elle, une autorité mal marquée de mon père, une mère trop envahissante. Et des plaintes hypocondriaques, je n’aurais pu me défouler comme il se doit, ma sensibilité en aurait été altéré jusqu’à provoquer un délire, sur fonds sonore traduit par une plainte subaigu, grave, non mais une gêne qui d’ailleurs sera évalué si faiblement, qu’on aurait pu s’en passer. Les taux sont minimes, cette étude les maintient, alors y avait-il besoin d’interner et de faire dormir en service fermé, je vous laisse juge d’autant plus qu’il ne s’agit que de conclusions à huit clos, où rien ne peut être imputable si ce n’est à moi, à moi qui trouve révoltant qu’on déclare un tel dévolu familial, en évoquant des troubles du comportement, une personnalité névrotique complexe, pathologique, une psychose chronique, pour justifier tout simplement l’âge d’un jeune homme qui arrive dans la société. Dans ce cas c’est encore plus dur, pour moi c’est inutile, ça reste un excès en terme de prévention, l’État n’a-t-il pas mieux à faire qu’à soigner des éventualités.
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