C’était possible…
C’était possible…
(…)
Je ne suis pas journaliste. Et je n’y prétends pas. Je ne fais pas de télévision (la Ligne Jaune que j’anime chez @rretsurimages n’est pas une émission produite avec les moyens de la télévision).
Je ne suis qu’un observateur qui a regardé le Président vautré sur son lit dans des conditions confortables, en dépit de la double conjonctivite qui me handicape…
Pas question donc de faire la leçon.
De juger les trois journalistes en plateau.
Juste de glisser quelques remarques.
Sur trois « affaires » qui, d’une manière ou d’une autre, concernent (je ne dis pas impliquent) le Président, je suis resté sur ma faim (sauf erreur de ma part, corrigez-moi, si je me trompe).
Je veux parler de l’attentat de Karachi, des allégations faisant état d’un financement illégal de la campagne de Nicolas Sarkozy, en 2007, par Liliane Bettencourt et de Clearstream.
Karachi
Au moment où le Président a été questionné sur les otages français, le terrorisme, la menace, il était possible de lui poser une question sur l’attentat de Karachi. Rien d’agressif. Quelque chose pour rappeler qu’en 2002, des français et des étrangers ont été tués (quatorze) et blessés. Que l’enquête qui progresse, en dépit des entraves, évoque la piste « cruellement logique« , selon les mots du juge d’instruction, Marc Trévidic, de commissions et de rétro-commissions ayant pu servir au financement de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur. Là, il fallait juste faire remarquer au Président qu’il avait parlé à Bruxelles, en 2009 (Lors de la conférence de presse à l’occasion du conseil Européen du 19 juin 2009) de « fable« . Oser lui dire que cela avait beaucoup choqué les victimes, dont il est d’ordinaire le tout premier défenseur. Et peut-être même lui demander s’il accepterait de les recevoir ; simplement pour leur promettre qu’il laisserait l’enquête avancer en toute indépendance (mêmes regrets ici).
Liliane Bettencourt
Au moment où le Président a défendu mordicus Éric Woerth, il était possible de lui demander s’il démentait les allégations de ceux qui évoquent un financement de sa propre campagne présidentielle par des versements de la milliardaire.
Clearstream
Au moment où Nicolas Sarkozy a refusé de répondre aux propos et attaques de Dominique de Villepin, en expliquant (en substance) qu’il n’avait plus polémiqué de la sorte depuis qu’il est Président, il était possible de lui faire remarquer qu’il avait pourtant fourché, en plein procès Clearstream, en parlant de « coupables« , notamment au sujet de Dominique de Villepin. Il était alors bien Président, en ce mois de septembre 2009 (“au bout d’une longue enquête, deux juges indépendants ont estimé que les coupables devaient être traduits devant le tribunal correctionnel… Eh bien moi, je vais vous dire une chose : je fais totalement confiance à la justice.” Je crois que David Pujadas est au courant…
Alors, bien sûr…
Tout cela était possible.
Je n’ai pas écrit que c’était « facile ».
« Facile », ça l’était assurément depuis mon lit.
Et c’est aussi « facile » de l’écrire à froid, le lendemain.
Au delà de ces trois possibles, quelques ultimes remarques.
Lorsque le Président a pris à témoin ses intervieweurs en leur posant des questions et les a sommés, tour à tour, de lui répondre par « Oui ou non« , il aurait fallu que l’un des trois se dévoue. Pour lui dire, avec tout le respect dû à sa fonction, que ce sont les journalistes qui posent les questions et le Président qui leur répond. Pas le contraire.
C’était tout à fait possible, sans la moindre agressivité. Dans un sourire, même.
De même, s’il était possible qu’à l’avenir nos journalistes se débarrassent du tic insupportable qu’ils utilisent, lorsqu’ils posent une question un peu touchy. Le « Est-ce que je peux me permettre » qu’a lancé Claire Chazal par exemple.
En revanche, il y a eu à de multiples reprises et tout au long de l’émission, quelque chose qui n’était pas possible.
Ce plan dévastateur…
Sarkozy au dessus. Et eux en dessous…
Merci à Beyondtheeyes© pour la première photo et à Nabil pour les deux autres captures.
Sarkozy, lui, a réussi à placer toutes ses questions… aux journalistes 🙂 http://bit.ly/999E32
Guy
Un autre monde est possible.
il suffit d’oser, et de se préparer.
Mais ça va être difficile avec Sarkozy et sa clique, et leur semblables dans le monde.
Quand aux incompétents à carte de journalistes, ils méritent bien les lazzi qu’ils reçoivent (larbins, paillassons, laquais).
Car même en allant interviewer une vulgaire Elizabeth Tessier, ils ne préparent pas leur dossiers et la connaissance des FAITS qui pourraient contredire les déclarations de l’interviewé(e).
Alors face à Sarkozy, il ne faut même pas en rêver.
Là, c’est bien impossible.
Vos exemples en sont des preuves supplémentaires et désespérantes.
Fallait pas les inviter !
Arf !
Zgur
Les étoiles du drapeau qui montrent qu’il est vraiment monté au ciel.
Son attitude de prière.
La femme rangée au milieu.
Et le détail qui tue: un bout d’épaule de Pujadas.
À quand tout le monde face à nous comme au théâtre?
Lui devant, eux derrière?
GB:Ne croyez-vous pas que s’il n’y avait qu’un(e)seul(e) journaliste en face du Président, cela se passerait mieux (notamment sur les relances aux réponses insatisfaisantes)?
Je trouve vains ces rendez-vous, quelle que soit la qualité des questionneurs, où l’hôte raconte véritablement ce qu’il veut, et possiblement n’importe quoi, sans contestation possible.
http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2010/11/17/sarkozy-plus-cest-gros-plus-ca-passe-suite-3/#xtor=RSS-32280322
(dans le même genre, M. Besson et ses “bons Français” http://www.politique.net/2010100802-le-bon-francais-de-besson-et-petain.htm)
Merde, Guy, j’étais au restaurant hier, avec ma femme, un excellent repas, d’ailleurs, et j’ai complètement oublié de regarder notre Omniprésident… j’espère que personne ne me dénoncera (remarquez, j’ai été frappé par le nombre de gens qui n’étaient pas devant leurs postes hier, rien de grave, j’espère pour le nouveau gouvernement « ré-vo-lu-tion-niare ! » dixit Miss-Bagouzes-retouchées-par-Photoshop)
on devrait imposer la mention « publi-redactionel » en bas de l ecran.
Ben oui, mais. Les trois machins en dessous de lui sont bien en dessous de lui! Il n’y a pas de faute de goût. Entre chandelles et consoles, entre corbeaux et béquilles. mais chez chabot c’est tout pareil! Une découverte, Olivennes de gauche! Chez Taddeï, pareil itou, et pourtant ce ne sont pas des journalistes politiques et redécouverte, la même chose politique,de cour, c’est à dire rien de rien, mais avec un peu d’arguments Girardot trouvant un client bien meilleur comédien que lui, une linguiste nous réapprenant notre école maternelle où nous ne devions pas utiliser les mêmes mots dans un texte en les adaptant aux personnages différents,au moins deux auteurs eux aussi lui trouvant un air de concurrence déloyale et … un ancien producteur des guignols qui pensait tout haut qu’heureusement il avait été viré avant que Sarkozy ne prenne les rênes des guignols. En résumé chez Taddeï, Srako est un sacré client. En résumé de tout. A force de faire les poubelles, les « journalistes et éditorialistes, jusqu’au liseur de prompteurs » ne peuvent servir que ce qu’ils y trouvent, rogatons, papiers gras, serviettes hygiéniques, litières de chats, et préservatifs souvent usagés. A ce jeu, chez Chabot, pour une fois pas chameau, la dame du point en fut l’exemple attendu, à garder sous vide dans du chloroforme!
Non la soirée fut belle, et bien arrosée, c’est au matin que la gueule de bois nous ramène à la réalité.
Les médias ont perdu le quatrième pouvoir, sans doute ne l’ont -ils jamais connu, ce pouvoir du peuple que les journalistes transmettaient à ces politiques toujours éloigné de la préoccupation première de leur « concitoyens » et ne comprenant rien de leur usage et de leur fonction, les trucs à cartes de presse fiscale, ne deviennent plus que des inquisiteurs, juges soumettant à la question d’un innocent devenant coupable sous les pinces et les fers médiatiques. mais relativisons, rien de l’énumération des « causes » nationales et internationales ne verra le jour! la droite extrême et le conservatisme dont il est le garant s’y étant toujours opposé!Tiens captcha fait du google, meuh
@ crams
Il me semble qu’avec trois bouts de cerveaux au lieu d’un il devrait y avoir trois fois plus de chances que les journalistes connaissent un bout de sujet.
Encore faut-il bien les choisir, ces cerveaux. Le fromage blanc de Claire Chazal multiplié par trois, ça reste du fromage blanc.
excellent billet
Tout de même, 12,3 millions de téléspectateurs en audience cumulée des 3 chaînes difusant, c’est ausi bien qu’un match des bleus !
Il m’a semblé que Sarko soignait beaucoup son électorat 4ème âge (qui lui a donné la victoire en 2007) : grâce à moi, les retraites seront payées, les petits vieux dépendants abandonnés par leurs enfants seront sauvés, etc.
@ Christophe 9h18 (« j’ai complètement oublié de regarder notre Omniprésident… j’espère que personne ne me dénoncera ») : trop tard ! je l’ai dit à tout le monde.
@ martingrall
Je me suis aussi promenée sur ces deux chaînes, entre A vous de juger, et Ce soir ou jamais!
Conclusion : Oh, le bon comédien qui a trouvé le ton du nouveau président !
C’était désespérant.
Journa… quoi ? Tu parles des présentateurs de programmes TV… pas de journalistes ! Pourquoi devraient-ils faire du journalisme? Ils sont chargés de servir la soupe et les pauvres spectateurs de la manger… Ce qu’ils font avec plaisir ! Alors.. il est où le problème… tu parles de gens qui n’existent pas dans un monde invisible… mené par un président fantoche! Espérons qu’on se réveillera de ce cauchemard rapidement.
juste un petit truc à propos de 2012. L’hypothèse de sa candidature a été évoquée en fin d’émission et il a été évasif, comme prévu.
Ce qui est marrant, c’est de voir qu’il l’a été beaucoup moins, plus tôt dans l’émission, ce qui semble-t-il n’a pas été soulevé
(vidéo 1 sur le site de TF1 : 35’30 »)
« La question pour moi dans l’affaire des retraites n’était pas la question de la popularité, n’était pas la question de savoir s’il fallait préparer 2012 ou pas »
et plus fort encore
(video 2 sur le site de TF1 : 18’31 »)
( à propos de la dépendance ) « Je ne serai pas celui qui dira aux Français voilà, j’ai mis la poussière sous le tapis, c’est trop difficile, il y a une élection présidentielle, je m’en occuperai après »
Personne ne l’a repris !
entre ça et le bientôt célèbre lapsus » ma détermination n’a rien changé », l’inconscient a fonctionné à plein tubes hier soir !
A propos de lapsus ou presque, j’ai bien aimé aussi
« Je souhaite la création pour la première fois depuis 1945, d’un nouveau risque, d’une nouvelle branche de la sécurité sociale, le cinquième risque »
Ben non, on crée pas un risque… on protège contre !
C’est d’autant plus troublant que cela fait sacrément penser à la « société du risque » formule qu’affectionne je crois Laurence Parisot.
(surtout quand dans l’émission, N. Sarkozy se demande à voix haute s’il ne faudrait pas songerà un système d’assurance obligatoire…)
Tout à fait d’accord Cher Guy !
Une chose m’interpelle dans le décor qui a été choisi et que personne n’a relevé…Je suis toujours sensible à la scénographie des évènements qui en dit souvent beaucoup plus long que les gens eux-mêmes. Les journalistes Denisot et Chazal ont derrière eux une œuvre peinte, Pujadas à lui une colonne, on a presque l’image du petit garçon qui est menacé d’aller au coin si il ne reste pas bien sage avec ses question… Sarkozy lui, se trouve acculé entre une table avec ses notes et….Une Fenêtre… Je laisse à chacun le plaisir de l’interprétation !!! Hasard me direz-vous ? Possible… Mais je suis de celles qui n’y crois pas au hasard ! Y a une justice !!
Dans Libé, billet vachard des Garrigoberts sur les troicompétents, zut mon clavier a merdé.
Bien vu ! Ce plan, répété dans le cours de l’émission, était effectivement dévastateur.
J’avais mentionné, hier à David Abiker, le Karachigate, mais la citation a été « trappée » dans le montage.
Je n’ai pu regarder cette entrevue, mais, j’ai regardé « A VOUS DE JUGER » puis, un jour auparavant, l’émission de Tadei sur France 3. À chaque fois des centristes sarkosystes affichés et se référençant comme tels. Puis dans les deux émissions, une même rengaine, l’exemple allemand. Une jalousie et une envie de prendre des parts de marchés à ce pays. Une référence constante au système fiscal allemand. Je considère pour ma part que si l’Allemagne se tire bien de cette crise, c’est avant tout grâce à le handicap d’origine qu’elle avait, une Allemagne de l’est dont l’industrie lourde n’avait pas encore été sacrifiée par « l’esprit européen » consistant à casser tous les jouets sociaux et industriels au nom de la mondialisation. Mais aujourd’hui, je trouve malsain devant l’histoire de nos deux pays de montrer à nouveau l’Allemagne comme un concurrent, un ennemi potentiel de notre compétitivité. Il y a déjà un travail de sape fait sur la Chine, regardons d’abord si l’Union Européenne est vraiment justifiée dans les préceptes imposés par tant de lobbyistes affairistes.
Sarkozy use et abuse depuis longtemps de ces « questions » aux journalistes,cela les rend timorés et lui prend son pied!!D’habitude il se régale de ce genre de trucs sur les questions de violence et de criminalité,style « et si c’était votre enfant,hein, M’sieu Pujadas… »!!Il n’y arien qui m’énerve plus que cela,c’est d’une vulgarité…!!
Karachigate: Charles Millon confirme les rétros commissions http://goo.gl/8l0lx
Bizarre à droite le mot d’ordre semble être : on ne veut pas le retour de la gauche au pouvoir ! C’est surprenant comme réaction pour des gens de droite, auraient ils peur de perdre leur plaçou !
http://www.jeune-garde87.org/2010/11/17/tele-sarko-zapping/
Sauf erreur, l’ISF est d’ores et déjà supprimé pour les plus riches, puisque le bouclier fiscal fixe un taux indépassable tous impôts confondus. Donc, si tu es moyennement riche, que tu possèdes un appartement de 80 mètres carrés à Paris, disons, que tu as hérité de la maison de tes parents en Auvergne ou en Bretagne (qui devient une résidence secondaire) et que tu gagnes dans les 50 000 € par an, tu es assujéti à l’ISF. Mais si tu es très riche, que tes revenus dépassent les 500 000 € par an, tu es exonéré de facto puisque, sans le bouclier, tu aurais été imposé à un taux supérieur à 50% et l’ISF serait venu s’ajouter.
Quelqu’un peut-il rectifier si je me trompe ?
Ah mais si, on peut juger des journalistes !
Comment les journalistes interviewent-ils les chefs d’Etat à l’étranger ? Ils le font bien, et pas comme les nôtres.
Force est de reconnaître que les journalistes qui sont autorisés à approcher le président sont choisis justement parce que sa cour (les « têtes » de France 2, TF1 et Canal + y compris) savent qu’ils ne poseront pas de problèmes.
De toute manière, tout comme les politiques dans les deux partis majoritaires en France, les journalistes n’arrivent à leur poste (en haut) que parce qu’ils ont à chaque étape passé sous les fourches caudines du conformisme et de la servilité. Chaque jour, ils ont donné des gages de leur engagement au service des puissants, chaque jour ils ont témoigné de leur profond accord avec le système.
Ils sont un des rouages essentiels de la reproduction de ce système. Faire un papier avec les « questions qu’on aurait pu poser » ou les « réactions qu’on aurait pu avoir », c’est être bien naïf. Nul ne s’approchera du président s’il n’est auparavant désamorcé.
La raison ? Sarkozy n’est pas un bon disputeur, n’est pas un bon tribun. Il ne sait que lire un texte, et encore… Ce sont ces mêmes journalistes et éditorialistes qui ont fait son élection sur le thème « C’est le meilleur » et « Regardez comme il est bon communicant ». Il n’y a qu’à regarder les trois années précédentes pour voir combien c’est faux, combien c’est un communicant minable. En revanche, on voit également combien il est soutenu par les médias, qui distillent encore et toujours, contre l’évidence, cette réputation de bon orateur.
Internet change la donne (un peu) : on voit donc combien le personnage est détesté et on peut ne pas en être dupe. Internet, c’est ce qui tue Sarkozy. Imaginez ce qui nous serait donné dans les médias s’il n’y avait pas eu internet ! Il aurait eu un boulevard royal devant lui.
@carole
« La bande à Pierre Carles allume les journalistes du club Le Siècle »
Connivence, secret, entre-soi… Le documentariste et ses amis font la (mauvaise) pub de ceux qui dînent avec le pouvoir.
http://www.rue89.com/2010/11/16/la-bande-a-pierre-carles-allume-les-journalistes-du-club-le-siecle-175994
@Dominique Godin
J’avais écrit « un seul journaliste » A ma connaissance Pujadas, Chazal et Denisot ne sont pas journalistes mais présentateurs de JT (ou d’émissions):surtout ne confondons pas
Dommage que ces infos ne soient pas sorties hier !
Ha mais suis-je bête, ça n’aurait rien changé de toute façon, cf. la performance brillante du trio convié à l’Elysée ! (d’après ce que j’en lis car je n’ai pas regardé cette daube)
« Gérard-Philippe Menayas, ancien haut dirigeant de la DCN, vient de révéler qu’une partie des commissions suspectes du contrat des sous-marins Agosta, qui auraient permis en 1995 le financement de la campagne de Balladur, a transité par la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream. Le nom de Nicolas Sarkozy est cité à de nombreuses reprises. Charles Millon confirme un système de corruption. »
http://www.mediapart.fr/journal/international/171110/karachi-un-temoin-cle-cite-sarkozy-et-ouvre-la-piste-clearstream
Moi c’est surtout à propos de la « circulaire rroms » que je pense qu’il aurait fallu qu’il soit « relancé ».
Il a dit : « Elle a été supprimée dès que j’en ai eu connaissance. » C’est donc qu’elle était inacceptable selon lui… Donc que les ministres et fonctionnaires l’ayant rédigée, approuvée, signée étaient fautif…
Et les ministres fautif, apparemment ils sont reconduits…
Je pense qu’il aurait fallu lui demander pourquoi les ministres fautifs n’ont pas été sanctionnés…
Hum.
Je n’ai pas regarder en entier.
Je me suis vite rendue compte que ce que je ne m’intéressais qu’aux mécanisme utilisé par M.Sarkozy.
Les prise a partie/à témoin des journaliste me font écho a une engueulade dans un couple… devant témoin. Sauf que l’autre membre du couple n’était pas présent.
J’en suis venue à un moment à dire « A ton avis, si on été dans une partie de vampire, il serait quoi? Brujah? » signe pour moi que l’interview n’est qu’une propagande et qu’il n’y a rien à en tiré, car personne n’a les couilles de poser les bonnes question. Il y avait vraiment une ambiance d’une mauvaise partie de jeux de rôle. C’était de bas niveau. Je me suis ennuyais.
ça m’a rappelait certains débat auquel j’ai assisté gamine sans aucune envie, trainée de force par un papa partisan, à Chenove quand l’ancien secrétaire d’état Caraz était encore vivant.
Anne , j’ai toujours ma gueule de bois, après 3 heures de lecture de papier journaliste, rien n’a changé. Sauf ou c’est pareil, les internautes pensent la même chose, le journalisme dans son ensemble est consternant.
Ceci étant, Sarko ne bouge pas la queue sans que d’autres, ceux pour qui est réalisé la représentation, ne réagissent. Ainsi l’Oréal finance vient d’augmenter les dividendes les actionnaires au nominatif de 10% en plus de la prime de fidélité. Et que les Etats-Unis plongent dans le QE, « quantitative easing « bons du trésor à trente ans sans les actifs correspondants. Obama et Ben Bernanke sont des génies. Et sarkozy comme son pote le sélectionneur de foot mis à pieds ira pointer au pôle emploi. mais tout ça c’est de la faute à Lagarde!!! c’est sûr on ne doit pas rire
Attentat de Karachi : la bombe Millon.
L’ancien ministre de la Défense de Jacques Chirac, Charles Millon, entendu le 15 novembre par le juge Van Ruymbeke, vient de lâcher une petite bombe, en confirmant, pour la première fois devant la justice, qu’il y avait bien eu des rétrocommissions dans les dossiers gérés par le gouvernement Balladur en 1994 et 1995.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20101116.OBS3044/info-obs-affaire-karachi-la-bombe-millon.html
Pourquoi je pense, en repassant la répétition de Roméeo et Yseult sur arte (1+2+4) à Hausse et Fléau « Quel fléau plus terrible que l’injustice qui a les armes à la main » Aritote. La hausse étant sa mire.
Un résumé des propos présidentiels pour ceux qui aiment les citations :
http://www.mediapart.fr/club/blog/lincunable/171110/un-faux-modeste-recoit-sans-chichi-dans-le-salon-murat
Je n’avais pas remarqué les plans en question, en revanche le coup des « oui ou non », m’avait bien frappé.
La politique est morte, vive le politique !
Est-ce que l’Elysée s’affole ou s’étiole ? C’est la question qui tue pour tous ceux qui prétendent que le Président a perdu sa stature et son statut ? Qu’il a eu droit à toutes les balles perdues du dehors comme du dedans avec une prime au passage : une chute sans précédent dans les sondages ! Sur toutes les chaînes ce sont les mêmes questions qui s’enchainent : La fifille à Delors ou la fifille à Le Pen ne risquent – elles pas de profiter de cette aubaine ? Vont-elles remonter sur la balance et peser sur l’avenir des français qui risquent de perdre leur nationalité ? Rien n’est moins sûr parce que les temps sont durs pour tous les dirigeants, qu’ils soient gentils ou méchants! Quant à la marge de manœuvre des prétendants, elle est plus que jamais réduite aux caprices du vent ! Y a plus rien à faire : à part, expédier les affaires courantes ou créer de nouveaux expédients pour noyer le poisson qui n’arrive plus à survivre dans le bocal de l’Etat nation. Pour toute future gouvernance il n’y aura pas de bain de jouvence parce que le monde a trop vieilli et les hommes n’ont plus la moindre envie de se battre pour une cause déjà perdue !
http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20du%20Palais
Mercredi 17 novembre 2010 :
Jean-Louis Debré refuse de transmettre des documents sur Karachi.
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE6AG0PO20101117
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec le début de ton texte. Prendre quelques distances pour ne pas se poser en juge de ces journalistes, est habile mais c’est manquer, je pense, l’essentiel du sujet.
Car pour les trois intervieweurs, il s’agit d’un sommet dans leur carrière. Ils ont tout fait depuis des années pour en arriver là. Peaux de bananes, petites turpitudes, mais aussi travail acharné.
Alors quand on atteint un sommet, on est sommé de ne pas s’avachir. Sinon, règne la futilité.
Pour le reste.
HS/
J’ai écouté votre chronique « Dans le bas ventre de NYC », étant très fan de graffitis (j’en ai fait d’ailleurs une collection, des photos personnelles de plusieurs graffitis dans Paris, la plupart détruits à ce jour, et d’une aussi grande qualité).
Alors cadeau ce soir. Dans le blog qui suit et qui en a parlé depuis un moment, des images de cet endroit à New York ! 🙂 C’est assez fabuleux effectivement !
Les vidéos, c’est là =====>
http://revuedeweb.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/11/03/une-galerie-d-art-secrete-dans-le-ventr.html
Le papier de Rue89 ( http://tinyurl.com/34jtww6 ) est un bel écho au tien. Le quatrième pouvoir ? J’me marre et je pleure…
TF1, la pipe pas cher
France2, promotion de carpettes chez St Maclou
Anal+, vas y nico, bien profond, ah oui j’aime
« Ce plan dévastateur… »
On a aussi pu noter deux ou trois fois, et pour commencer durant les tous premiers mots de Sarkozy, que lorsque celui-ci menaçait de trop s’emberlificoter entre tics grimaces et borborygmes, le réalisateur passait aussitôt à un plan de coupe montrant le journaliste qui avait posé la question. Aucune justification possible à ces changements de plan, excepté ceci : éviter de montrer le président dans une posture peu avantageuse.
On pourrait sans doute à la revoyure, repérer d’autres détails montrant un caractère quelque peu « tendancieux » de la réalisation. Par exemple : le retour soudain d’un même court plan d’ensemble filmé du plafond, au plein milieu de tirades de Sarkozy (filmées elles en plan rapproché) : ceci afin de créer un rythme artificiel là où la dissertation présidentielle se traînait lamentablement.
Question : se pourrait-il que des « conseillers image » de Sarkozy aient « suggéré » certains procédés au réalisateur ? Voire même se soient tenus à ses côtés durant l’entretien ? Voire même soient intervenus directement dans la réalisation ? D’ailleurs, le réalisateur était-il un professionnel de France 2 ou TF1 (voire une réalisation collégiale), ou alors un type directement payé par l’Elysée (comme durant les meetings de la campagne présidentielle) ?
Après recherche, le réalisateur s’appelait Jérôme Revon.
« Monaco: Jérôme Revon filmera le mariage princier en 3D »
http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/monaco-jerome-revon-filmera-le-mariage-princier-en-3d
« La réalisation télévisée de la cérémonie religieuse qui unira Albert II et Charlene Wittstock, a été confiée à sa société. »
« C’est le réalisateur producteur des grands rendez-vous. […] La retransmission télévisée des Jeux Olympiques de Barcelone, d’Atlanta, d’Athènes, de Pekin, c’est lui. Tout comme les images de l’inhumation de Sœur Emmanuelle ou le débat Ségolène Royal-Nicolas Sarkozy dans l’entre deux tours de la présidentielle de 2007. »
Du débat Royal Sarkozy durant l’entre deux tours (réalisé par ce même Jérôme Revon donc), on se rappelle ce détail très tendancieux durant le générique (et ceci au bénéfice de Sarkozy) :
http://www.dailymotion.com/video/x1vu1e_royal-sarkozy-altitude-comparee_fun
Et encore, cette vidéo crédite Sarko d’un 1m65 alors qu’il est démontré depuis peu qu’il culmine pieds nus à 1m63 max…
Cela serait marrant, 1h30 Sarkozy face à 3 blogueurs..
Propos intéressant du réalisateur Jérôme Revon dans l’article de « Nice Matin » (lien ci-dessus), à propos du mariage princier qu’il doit mettre en scène :
« Je suis à l’écoute de tous les souhaits que l’on me fait parvenir. »
@nomad soul, mais je connais, écoute je cite l’obs en début de chronique (tends l’oreille)..
@vogelsong, c’est pour bien que l’on comprenne que je ne m’inscris dans aucun contexte concurrentiel : je parle d’ici.
@disparitus, j’ai proposé le dispositif Président/blogueurs il y a plus d’un an à Franck Louvrier notamment…
@antennerelais oui, bien vu
La manipulation portée à son degré maximum.Est-on en Russie ou en France ?
Bon bah, j’ai mal écouté !!
Au piquet je vais !
Vu l’autre jour, un plan extraordinaire de notre ami Harry Roselmack, sur le JT de 20h, poser à Copé une question sur Karachi. Il avait l’air mal à l’aise à un point. Incroyable.
http://anthropia.blogg.org