On est dans le coup, ou on ne l’est pas

Rules

D’autres écrivent parfois, dans leurs livres, des phrases qu’on aimerait leur voler…

D’autres écrivent parfois, dans leurs livres, des phrases qu’on aimerait leur voler…

(…)

Voici un extrait de Rien ne va plus, un assez bon roman de Douglas Kennedy…

« On est dans le coup, ou on ne l’est pas. Ou on est lancé, ou on n’existe pas. En ce sens, Hollywood est un archétype des théories darwiniennes. Alors que dans d’autres villes la même hantise de la réussite se dissimule sous des couches d’urbanité et d’affectation intellectuelle, le principe de base est ici sans détour : si tu as quelque chose à m’apporter, tu m’intéresses. Monstrueuse superficialité, s’indigne-t-on souvent, mais moi j’aimais la franchise bourrue de ces rapports sociaux. On sait toujours de quoi il est question. On ne peut ignorer les règles du jeu« .

L’intérêt du propos tient dans son universalité.

N’en doutez pas, on peut remplacer Hollywood par n’importe quelle autre cité – Paris… – du « village » mondial.

11 Commentaires

  1. Bonjour Guy,

    Désolé, mais lorque l’on voit par exemple les rapports qu’entretiennent les Français avec l’argent, il me semble impossible de remplacer Hollywood par Paris !
    cordialement,

  2. Sauf qu’il ne comprit la règle du jeu que bien après le lancer de dés, lorsque les cartes s’abattent.Alors il jeta sa bonne éducation,son carnet de chèque, la petite fille aux gants blancs rendit toute sa vie (Reggiani)

  3. Oui je veux croire (méthode Coué?) que celles et ceux qui sont dans la gratuité (en s’investissant bénévolement, par exemple, dans des associations type Resto du Coeur, Banque alimentaire, Croix Rouge, etc) ne le font pas uniquement pour ce que cela leur apporte en terme d’estime de soi, de regard d’autrui, de frein à la solitude, de valorisation potentielle sur leur CV… mais je suis sûrement un doux rêveur.

    Charles.
    http://lepost.fr/perso/charles-ex-hautetfort/

  4. L’argent n’est pas tout Corto

  5. l’argent devient tout quand on n’a pas eu la chance d’explorer d’autres valeurs;

    il y toujours eu des gens pour qui l’intérêt et le pouvoir n’avait pas son pareil
    tout en reconnaissant que sans argent et sans pouvoir aucun la vie est un enfer, il n’empêche que quand ils deviennent le centre des occupations et la principale occupation ont peut arriver à des dérives comme les
    de Villiers font subir a leur fils et autres affaires Bettencourt, cynisme de Seilliere and co etc etc…

    @Charles

    souvent on s’investit pour la simple raison que dénoncer sans rien faire un jour cela devient vide de sens …alors faute de changer les choses on donne de son temps et quand on peut son argent….mais là encore les associations sont constituées d’hommes et de femmes avec aussi un égo, des défauts, mais souvent ils sont domptés pour servir la cause commune….nous ne sommes pas tous des animaux….et pas des saints non plus.

  6. @ Albatros,
    Bien d’accord avec vous.

    Charles.

  7. Comme je n’ai pas les références que vous avez, je ne comprends pas ce que veut dire cet extrait. Un univers impitoyable, on presse le citron, on le jette? Un phénomène de marche ou crève? Darwin dans le sens la loi de la jungle, le plus fort survie?
    Le Hollywood de Billy Wilder ou celui qu’on voit raconté dans « singing in the rain » avec Gene Kelly, s’occupait de talents et de succès, de les reconnaitre, les exploiter mais pas de les fabriquer avec des recettes. Si on veut idéaliser Hollywood idéalisons l’époque qui ne jouait pas à « embrasse-les tous, le public reconnaitra le sien et les laissez-pour-compte à la poubelle » ou à faire tourner la roue au hasard on verra bien en fin de partie, mais qui essayait de déceler les talents, de les soutenir. Sans s’occuper du chapeau de la cousine certes.
    Le procès de la mondanité à l’excès qui serait moins appréciable que le « franc Hollywood » parce que les nuances fausseraient le côté sportif avec le score qui cloue le bec, m’échappe. Je crois que je ne comprends rien à ce billet 🙂 et que je n’arrive pas trop à m’exprimer, un coup de fatigue. C’était juste pour dire un truc, faire mon interessante, laissez tomber 🙂

  8. Encore une histoire de croupier, en somme !

    PG

  9. j’adore Douglas Kenedy mais c’est vrai que dans sa littérature il décrit trop souvent des situations qui passent toujours du blanc au noir…
    moi j’aurais bien remplacé Hollywood par le nom de mon ancienne boite 🙂

  10. C’est bien d’avoir raison mais si tu ne parie pas ça ne sert à rien.

    Nouvelle philosophie contemporaine

  11. je n’aime pô Douglas Kennedy, parce qu’il fait semblant. Et ça marche.

    « On est dans le coup, ou on ne l’est pas. Ou on est lancé, ou on n’existe pas » et « si tu as quelque chose à m’apporter, tu m’intéresses. » Ont un sens différent, même, surtout, dans le temple de la superficialité et de l’instantané. Être dans le coup c’est répondre à un état. Tu m’intéresses est une demande. Et surtout ils ne sont pas dans le même temps.Puisque l’on prend ses bénéfices du premier.(cas d’école de nos politiques de crises)

    Un créateur quel qu’il, soit doit s’aimer pour pouvoir plaire, rendre les autres attentifs et donc être dans le coup, l’avoir ou pas. Ce qui n’est pas le cas de m’sieur Ramirez.

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