C’est l’histoire d’une militante socialiste parisienne, Lyne Cohen-Solal, qui a passé de nombreuses années de sa vie à essayer de faire condamner l’ex-maire de Paris Jean Tibéri, dans l’affaire des faux-électeurs du Ve arrondissement. Tiberi battu, Bertrand Delanoë devient maire de Paris, et Lyne Cohen-Solal son adjointe. Et la semaine dernière, c’est Cohen-Solal qui vient d’être condamnée par le tribunal de Lille, en compagnie de Pierre Mauroy, pour avoir occupé un emploi fictif, pendant neuf mois, en 1992…
C’est l’histoire d’une militante socialiste parisienne, Lyne Cohen-Solal, qui a passé de nombreuses années de sa vie à essayer de faire condamner l’ex-maire de Paris Jean Tibéri, dans l’affaire des faux-électeurs du Ve arrondissement. Tiberi battu, Bertrand Delanoë devient maire de Paris, et Lyne Cohen-Solal son adjointe. Et la semaine dernière, c’est Cohen-Solal qui vient d’être condamnée par le tribunal de Lille, en compagnie de Pierre Mauroy, pour avoir occupé un emploi fictif, pendant neuf mois, en 1992…
(…)
Les élus doivent-ils être exemplaires ? Jusqu’où doit aller cette exemplarité ? Toute condamnation doit-elle entrainer leur inéligibilité ? Tous les délits financiers sont-ils équivalents ? Faut-il les hiérarchiser ? Faut-il encadrer les élus par un réseau de règles, ou faire confiance à leur bon sens, pour leur dicter ce qu’il faut faire et ne pas faire ?
Ces questions, que pose l’irruption sur la scène judiciaire de l’association Anticor, ne cessent de rebondir dans la vie politique française, de voyage en jet privé en conflit d’intérêt. C’est parce que le cas de Lyne Cohen-Solal nous semble exemplaire de leur complexité, que nous avons souhaité en faire le sujet central de notre émission Ligne j@une. En compagnie de Lyne Cohen-Solal, sur notre plateau, le trésorier d’Anticor, Jean-Pierre Roux, et l’avocat de Transparency International, Me William Bourdon.
L’émission est proposée par Daniel Schneidermann, préparée par Dan Israel et déco-réalisée par François Rose.
En quoi l’affaire de Lyne Cohen-Solal est-elle complexe ? je me souviens très bien qu’elle était en charge de l’hebdomadaire des socialistes tout en cumulant un poste à Lille auprès de Pierre Mauroy. Pour le dire simplement elle arrondissait ses fins de mois pour établir clairement un emploi fictif. Il faudrait en toute logique pour Guy effacer sa dette car elle s’est battue dans le Vème à Paris pour établir un système de faux électeurs ?
Le texte est celui d’@rrets sur images comme à chaque fois.
L’exemple d’Alain Juppé, aurait été plus
approprié!
Citez moi un seul politique exemplaire ?
Un seul politique exemplaire ? Des dizaines de milliers d’élus locaux par exemple.
Évidemment il faut hiérarchiser,
le vol à l étalage c’est pas le grand banditisme et des passes droits, le copinage existe partout j en profite et j’en fait profiter mes copains à mon humble niveau…
Il faudrait des règles mais comme dit Maitre Lévy et d’autres, elles sont faites pour être violées, ( pendant que nous pensons être protégés.. ) non, il faut marteler les règles de » bonnes conduites » mettre des bornes et choisir des élus peu » corrompables » et surtout exiger, plus de transparence dans les affaires de la cité.
On voit bien que ces assos aussi ne sont pas bien claires, manipulables ? sans doute…pas simple, c ‘est pourquoi les abus sont si difficiles à dénoncer et que Mme Solal en a payé le prix fort des années durant
@Berco
Ben oui il y a des politiques exemplaires mais ils ne font pas la une des journeaux…..
Sujet d’actualité que j’ai justement évoqué hier sur mon blog.
Plusieurs questions sont posées ici et elles peuvent légitimement faire l’objet d’un débat. En revanche, concernant la première interrogation (« Les élus doivent-ils être exemplaires ? »), la réponse doit être nécessairement positive. Si ceux qui représentent les citoyens ne sont pas de la plus grande intégrité possible, alors qui le sera ?
Enfin, merci de reconnaître que des « dizaines de milliers d’élus locaux » sont exemplaires dans la mission qui leur est confiée.
Seul les partis ont les réponses à la « moralisation » des pratiques politiques.Aucune tolérance quant au règle électorale(élection truquée,fausse liste…)les partis sont responsable des agissements de leurs membres.
Pour les fautes individuelles et les actes frauduleux,inéligibilité longue (équivalente au mandat et plus)pour l’auteur.
Nous avons une classe politique couteuse qu’elle soit vertueuse n’est pas trop demandé.
Car malgré tout; seul le vote est légitime!
Le véritable problème, c’est que personne n’est exemplaire, ni vous, ni moi, ni aucun élu local ou national, ni aucun électeur. C’est pour cela que la République doit l’être. Et elle n’y arrivera qu’en imposant des contraintes d’intégrité aux serviteurs du peuple, élus ou non (magistrats, fonctionnaires, militaires…). Contraintes d’autant plus strictes que le serviteur est haut placé. Pour imposer ces contraintes, il lui faut un contre-pouvoir. La France, version Vème République sans cohabitation possible (quinquennat), n’en a plus de véritable. http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/
je rejoins JOMALTESE et ajoute :
il s’agit avant tout de virer l’ensemble des représentants des instances décisionnaires du pouvoir et celles de représentation du peuple ( exécutif, législatif et judiciaires) qui ont rempé, ont commis faute, avec interdiction d’y remette les pieds.
Il s’agit d’abord de moralité à remettre en place , nous en manquons de plus en plus. Nous serions alors surpris de ne plus avoir grand monde de ceux actuellement en place, partis et revenants sans cesse au fil des années.
La seule règle en politique est la règle! Droite sans aspérité ni éraflure, ni soufflure, ni marque aucune.
Parce que la règle est le modèle. et le politique est le modèle sociale projeté que le politique propose et que nous acceptons ou pas..
Et si la règle est graduée le modèle s’effondre. Et la règle politique étant, ou graduée ou laissée à la libre conviction et initiative des gens décidant de nous vendre, heu, nous représenter, on se retrouve avec la France U.M.P.S sans aucun présent ni autre perspective que de vendre la France par appartements personnels de service inclus, afin que la bourgeoisie et son aristocratie puisse se poursuivre jusqu’à sa calcification. Aujourd’hui la dictature politique française est à ce point aboutie, mélangeant claude allègrement la tromperie, la mystification, la duperie, l’imposture, le chantage et l’extorsion, (mercier, communiste faisant du combat ouvrier contre cette bourgeoisie responsable de tous les maux devenir en quelques mois ministre de l’injustice de cette bourgeoisie absolue de la droite extrême) en est un exemple devenue règle de la conviction politique française. Parce que ne nous trompons pas, malgré tous les atermoiements de la transparente diplomatie en pays hostile, cela ne se passe et ne peut se passer qu’en France. L’autre démocratie, l’autre pays des droits de l’Homme, toutes ces infractions à la règle passent au tribunal pour Parjure passe au tribunal pour parjure. Mais aucun politique ne couche avec un patron de presse, encore moins avec ses journalistes qui appelle par les petits prénoms.
Mais bon, au vu de l’état de l’État, il est peut-être temps de revenir aux origines de la société humaine, où pour s’opposer aux dictatures de quelques uns, les hommes ont réuni leur croyance de l’homme modèle en religion et faire de l’infraction à ses règles humaines des péchés mortels.
Et le cas de Lyne et Maurois complétement anodin dans ce monde politique, où il est d’usage de gaspiller 300 000 euros pour organiser un aérien voyage privé pour boire un petit café d’Haïti juste le temps de le boire, ne peut être entendu, et pourtant.
Guy, je vois au détour d’un post que vous citez des milliers d’élus locaux comme exemplaires. Le pensez vous vraiment ? Je pourrais vous donner des exemples, à une autre échelle, de choses pas claires dans les élus locaux de communes rurales qui montrent que l’intérêt commun ne prime pas (même à gauche !). Sans défaitisme aucun, où qu’on soit, on est loin de l’idéal républicain et démocratique…
Oui des milliers d’élus sont honnêtes. Et heureusement.
cher guy !
un peu léger sur ce coup la !
je n’ai pas vraiment apprécié !
un peu faible !
serait-ce un changement de ligne éditoriale ?
je vis au portugal,
mais une chose est sûre : NOS élus se doivent d’être honnêtes, quoiqu’il en soit !
de droite ou de gauche !
je crois que tout conformisme est indécent et innacceptable.
un élu DOIT être irréprochable !
ouais, je sais que je vis sur une autre planète !!!
Un changement de ligne éditoriale ? Euh on parle de quoi là ???
Bon, j’ai enfin pris le temps de regarder… Ce débat est très enrichissant et mériterait une suite, selon moi.
Vers la 45e minutes, Lyne Cohen Solal prône l’entrée en politique de citoyens, pour la prise de conscience de l’intérêt général. Je suis tout à fait convaincue du bien-fondé de ce point de vue. Tellement que j’ai tenté une approche auprès de ma municipalité, non pour un mandat mais, dans un premier temps pour accompagner un projet touchant à l’éducation et à l’école.
J’ai tenté, on me dira que l’important c’est d’essayer. Et bien non, l’important c’est de participer, donc d’être « autorisé » à participer. J’ai rencontré un élu (après deux reports de RV avec le maire, de son fait), mon projet l’a intéressé, il devait me recontacter. J’ai relancé une fois, après quelques semaines. Sans nouvelle après 4 mois, j’ai renoncé : il me semblait clair que la municipalité n’avait pas besoin d’une non élue.
Une expérience anecdotique comme une autre, qui ne surprendra personne, sauf moi. Si Lyne Cohen-Solal a une suggestion sur la démarche efficace, je suis intéressée. Mais je la crois bien seule dans cette vision de la politique.
Je ne demande qu’à me tromper, mais…