« Je veux bien être pendu sous un fraisier »…
« Je veux bien être pendu sous un fraisier »…
(…)
Pour la Xième fois en quelques jours (je vous laisse trouver les occurrences, il n’arrête pas…) Luc Ferry a expliqué ce matin sur France Inter, peu avant 8h, au micro de Pascale Clark, qu’il voulait bien « être pendu sous un fraisier » si la polémique concernant ses heures d’enseignements universitaires non effectuées n’avait pas de rapport avec ses affirmations non étayées sur un ministre pédophile.
En fouillant un peu, j’ai découvert qu’en 2002, déjà, le même Luc Ferry avait employé cette expression pourtant inusitée…
Voilà la phrase dans son contexte :
M. Luc Ferry, ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche –
Enfin, si vous êtes en mesure de me citer un seul ministre de l’Education nationale qui n’ait pas connu de manifestation, je veux bien être pendu sous un fraisier ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et du groupe UDF) ».
Le 10 février 2004, il avait de nouveau utilisé cette image lors d’une interview avec Jean-Pierre Elkabbach...
« Que les parents s’accommodent de la violence à l’école, je veux bien être pendu à un fraisier, si c’est vrai... »
Expression qui avait déjà suscité la perplexité comme en attestent les échanges sur ce forum…
Vu le nombre de fois où notre philosophe a sollicité ces fraisiers, je me dis que forcément l’expression vient de quelque part, ou de quelqu’un.
Je compte donc sur vous, sur le Web, pour trouver la source (littéraire ?) de ce « pendu sous un fraisier ».
Avant de conclure, de manière péremptoire, que Luc Ferry les sucre définitivement… les fraises !
Il ramène beaucoup sa fraise en ce moment!
Y’a déjà la mandragore, dernière fleur du pendu, qui a la priorité sous le fraisier…
Pendu à un fraisier, je ne sais pas.
Mais la dernière fois que j’ai vu Ferry, c’était déjà bien triste : http://twitpic.com/592zcm
une seule occurrence dans GoogleBooks, dans un livre de « philo » signé… Luc Ferry http://t.co/QJKo1B7
il devrait changer pour » je veux bien être pendu au rétroviseur d’une Jaguard »
Pendu à plat…sur le dos.
Certainement que notre grand philosophe voulait dire :
» Être pendu au pied d’un fraisier »
Sinon pas même, l’immense Houdini, ne s’y serait risqué…
Ahhh, mais je sais pourquoi !
Ici dans les monts du Lyonnais, on cultive les fraisiers à hauteur d’hommes pour que la récolte soit moins pénible. Mais ça suffira pas pour se pendre !!!…
C’est un truc de pervers. C’est plus qu’un fraisier, c’est un arbre à fraises. Un arbousier. Ferry se voit pendu sous un arbousier. Pas pour faire le malin, mais parce que l’arbousier est l’autre nom du jardin des délices ! (Jerome Bosch, le Jardin des délices ou la peinture de l’arbousier).
Luc Ferry veut donc être pendu dans le Jardin des Délices.
Et comme il est assez psycho affectif, il se voit sacrifié dans le jardin des délices démocratiques…
Tu trouves ça tordu, tu as tort. Ferry est du genre à s’inventer des expressions alambiquées juste pour se prouver à lui même qu’il est plus intelligent que les autres.
peut-etre une expression qu’on utilise souvent dans la région de Chantilly ?
Beaucoup de bruit pour un fraisier.
Je veux bien être pendu aux (gâteaux) basques de MAM s’il est coupable de quoi ce soit.
Juste un peu trop gourmand c’est tout…
Ferry lance son truc avec royalties, c’est une expression-produit copyrightée.
Ne pas pirater.
Ca permet au grand philosophe de pouvoir continuer à conceptualiser, l’esprit libre et à l’abri du besoin.
Toi aussi, crée ton fraisier rémunérateur.
Je venais exposer mon hypo-thèse, mais je vois que Rezba, botaniste plus matinal que moi, a déjà ramené sa fraise.
Je partage l’hypothèse de l’arbousier.
Quant à l’interprétation vernaculaire et symbolique du pourquoi, les mystères de Ferry et du Rosaceae prostré me semblent plus de l’ordre de l’expression familiale elliptique du « comme disait grand-mère » que de la psychologie de (b)hasard.
Il a pensé à l’arganier ?
http://www.huile-dargan.fr/contenu/arganier.php
Ce débat est passionné ! Je n’aurais jamais imaginé que des fraises puissent devenir des fruits de la passion !
Comment être pendu à un fraisier ? Il y a bien le fraisier grimpant « Mount Everest » qui culmine à environ 1M50 à pleine maturité. Mais quelle est la taille de Luc Ferry ???
L’origine botanique arbousier me va bien.
Une autre piste possible, plus psy (et qui n’exclut pas la précédente) : peut-être un acte manqué de la part d’un angoissé de la vieillesse, qui s’inquiète de bientôt « sucrer les fraises » ?
Désolé Guy d’avoir enfoncé une porte ouverte, je viens de seulement de lire la dernière phrase de votre article !
Il faut toujours aller au bout avant de commenter 😉
Ah Ferry l’impudent boulimique.
Le plus choquant dans cette affaire est de voir qu’on peut toucher deux salaires pour un seul travail, chose impossible dans la vie des gens ordinaires. De voir qu’au même moment on en fait tout un plat pour les RSAistes amateurs de canapés. Que si vous avez un trop perçu d’indemnités au montant lilliputien (mais conséquent pour vous), l’administration sortira ses tanks pour le recouvrer.
La notion de détachement voire de disponibilité n’est pas en soi choquante. Je me souviens d’un collègue ayant pris une disponibilité de plusieurs années pour vivre sa passion du cirque, il a retrouvé son poste ensuite. Mais, à la différence d’un simple Ferry, il n’a jamais été payé que par son employeur circassien.
Bon, même ça peut être considéré comme un privilège : qui croira qu’une caissière de supermarché aurait pu faire comme mon ami ?
PS Si on s’intéresse à la façon dont Ferry fait bouillir la marmite familiale (piges télé, croisières-conférences, bouquins, cela en plus de sa Commission légèrement bidon et de son vrai-faux poste universitaire) on se dit deux choses : une ses journées font 48 heures, deux sa marmite est plus grand et profonde que le tonneau des Danaïdes)
Pendu à un fraisier, pourquoi pas s’il est de cette espèce qui impose une échelle double pour la tailler (vieille blague : on envoyait un arpète chercher ça, ou une lime à épaissir, ou une pince à châtrer les escargots, ou la corde à tourner le vent)
http://tinyurl.com/67j7vy
la fraise c’est bien ce fruit que l’on est obligé de cueillir avec une échelle de paveur.
Pov’ not’ Luc, lui qui a toujours voulu être le mousse d’un navigateur en solitaire, Eric Tabarly justement ou alors Alain Colas. Heureux qui, comme Ulysse, ont fait de très beau voyages.Mais c’est Ferry-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’un sage en saison,
se pendre aux fraisiers le reste de son âge ! A peu près Jachim du Bellay.
http://www.dailymotion.com/video/xj7rqv_ferme-ta-gueule-luc-ferry_fun
ici l’humoriste lui attribue l’expression « se pendre sous un cerisier » et sans doute que Luc Ferry aura voulu lui répondre avec son expression originale ! Par ailleurs, dans le zapping (il me semble), Luc Ferry s’est fait épingler à propos de ses propos répétitifs : on le voyait rabâcher en des mêmes termes ses phrases toutes faites lors d’un colloque rémunéré et lors d’un meeting politique !
J’en connais un qui utilise au-delà du raisonnable l’expression, beaucoup moins originale, » C’est l’hopital qui se fout de la charité! ».
Alors franchement…
Sur le fond je m’inquiète davantage sur l’inconséquence politique des philosophes contemporains qui ont pour paradoxe incroyable de faire de la politique mêlée à du people sans amener quoi que ce soit en matière d’idées alors qu’à bonne distance des Sartre ou des Aron menaient à eux deux la musique idéologique dans ce pays ! C’est le spectacle global qui est effrayant : tout est devenu d’un nul et d’un pathétique !
A la question des deux salaires Ferry a répondu (je crois)qu’il recevait une indemnité pour son travail au comité d’analyses;la nuance salaire/indemnité est toute politique!
L’origine de l’expression provient du Sud de la France.
Si Ferry veut bien être pendu à un fraisier c’est que « Fresse y est ». Ce qui veut dire que la place est déjà prise et qu’il ne risque rien.
Nous sommes peu à connaître l’explication, et c’est bien dommage.
Oui tout ce beau linge est en train de provoquer une sacrée nausée et merci de ne pas faire les grands surpris lorsque la Marine Le Pen arrivera en tête dès le premier tour avec un bon 29% ! Depuis 2002 j’ai cette idée lancinante en tête ce qui signifie qu’en 10 ans on aurait pu changer la donne ! Et au contraire année après année tout le monde s’y est mis pour enfoncer le clou : le concours national de la corruption en tous genres a battu tous les records ! Vous ne pensez quand même pas qu’on en sortira indemne ?
On dirait un proverbe sorti d’Alice aux pays des merveilles.
je connaissait la pomme court-pendu mais j’y vois plutôt un nouveau « responsable mais pas coupable »en plus bucolique certes, n’est pas lettré qui veut! .Toutefois Coluche était plus plaisant avec son :il s’est pendu avec un élastique,on la retrouvé éclater au plafond
Oui,mais. Cela ce tient, puisque l’on fait des cercueils de bois de fraisier, des tables également,des cravates, et sur certaines jag ( uniquement fabriqué pour la france) la loupe de sycomore est remplacée par de la loupe de fraisier tout aussi tendre et soyeuse.
Heu, au fait, pourquoi on lui fait des misères à not’ Luc? Parce que les faits sont avérés. Même Bertrand, le vrai plus grand flic de france les à communiqués à Vaillant pas Michel, le poussah.Et à priori on parle crime.
Mais bon ne gâchons pas notre joie!
Suce au félon. Où le giton?
Suce le giton!
Lèche la fritte!
Il veut peut-être ramasser des fraises pour faire des tartes avec lesquelles il nous entarte régulièrement 🙁
M’est avis qu’il s’agit d’une déformation de « pendu sous un fraisé ».
Un fraisé étant un terme de génie militaire.
Il suffisait de demander, Guy, je vous aurais répondu « 2 coups de cul hier à Pau… » « 2 coups de cuillères à pot ».
Et ne me dites pas « ramène pas ta fraise… Blaise », d’une part je me nomme Charles. D’autre part, je ne porte pas de fraise autour du coup, mais plutôt des cravates.
Charles.
http://www.lepost.fr/perso/charles-ex-hautetfort/
Le Comité d’Investigation sur l’Origine des Expressions a enquêté…et a trouvé un fraisier de 2,90 m pouvant supporter un poids de 328 kg.
Contacté par le CIOE, Luc Ferry a affirmé n’avoir jamais tenu ces propos (ndlr : « Je veux bien être pendu sous un fraisier, si la polémique…. » blabla blabla).
« Shit ! my strawberry says » aurait répondu le fraisier, dépité.
Have no cash to buy a house? You should not worry, just because that is available to receive the loan to resolve such problems. Therefore take a bank loan to buy all you require.
les ramasseuses de fraises, en Lorraine, avaient des bonnets pour les protéger du soleil qu’on appelait « halettes ». C’était la ville de Woippy qui était le lieu des cultures de fraises, il ne doit plus y en avoir beaucoup aujourd’hui. Vos illustrations datent de quelle époque ?
bon, j’ai encore ramené ma fraise !
J’imagine qu’il ne s’agit pas d’un fraisier au sens courant mais plutôt d’un arbre de type arbousier ou madrone, appelé strawberry tree en anglais… on le retrouve par exemple à la puerta del sol
http://www.everyculture.com/Sa-Th/Spain.html
ou dans des traditions religieuses en Grèce :
http://www.humanehealthcare.com/Article.asp?art_id=475
à Frida : l’illustration montre Plougastel-Daoulas dans le Finistère près de Brest ! Elles ont un très joli costume.
Et je reprends la dernière phrase de François Morel » Comment peut-on être si intelligent et aussi con » !
En allemand, le jardin des délices de Jérôme Bosch s’appelle Der Garten der Lüste oder das Bild vom Erdbeerbaum (littéralement « arbre à fraises »), et le panneau de droite (l’enfer) représente de nombreuses formes de torture… à voir en ligne au Prado :
http://www.museodelprado.es/en/the-collection/online-gallery/on-line-gallery/zoom/1/obra/the-garden-of-earthly-delights/oimg/0/
ceci dit, il y a bien une corrélation, mais de la façon dont Ferry l’énonce: le recteur de l’université a profité de la mauvaise publicité que Ferry s’est faite lui-même pour faire bouger l’administration. Bien lui en a pris, ça a marché. soit il est mauvais philospophe, soit il est de mauvaise foi!
euh fallait lire, « pas » de la façon de…
je me souviens d’un prof d’anglais,au lycée,qui nous parlait d’un dignitaire brittanique qui avait fait cette réponse…. »je veux être pendu à un groseillier » parce que le groseillier est une plante si faible qu’il est impossible d’y être pendu!!cette pendaison n’est donc pas mortelle!!!…….
Judas, lui, s’est pendu…dans le champ du potier. à quel arbre ??
J’ai beaucoup cherché, mais sans succès.
http://www.marianne2.fr/Affaire-Ferry-l-opinion-s-indigne-le-philosophe-ricane_a207364.html