Ça c’est une foutue bonne question …
Ça c’est une foutue bonne question …
(…)
Je viens de lire sur Atlantico un billet dont le titre est tellement incroyable qu’il faut que je vous en dise un mot (oui ça rime).
L’auteur est Dominique Jamet.
Le billet en lui même n’est vraiment pas passionnant.
Mais son seul titre devrait me permettre de me gondoler jusqu’à demain.
« Est-il interdit de parler d’immigration en France ? »
Eh oui !
Vous avez bien lu.
Alors que ça fait 25 ans ou 30 ans que nous n’entendons parler que de ça dans notre pays ; que de l’immigration, nous en « bouffons » matin, midi et soir, un vieux de la vieille du journalisme arrive et il te fait le coup du « tabou français » !
Mais dites-moi, cher Dominique Jamet où habitez-vous ?
Quelles chaînes de télévision regardez vous ?
Quelles radios écoutez vous ?
Quels sites, quels journaux lisez-vous ?
Allez, je ne résiste quand même pas au plaisir de reprendre le passage le plus novateur du billet de Jamet : « On peut évidemment regarder ailleurs. On peut évidemment n’en jamais parler et n’y jamais penser. On peut estimer que l’immigration est une chance pour la France. Mais la meilleure attitude consiste-t-elle à nier ou à affronter la réalité ? »
Mais Monsieur Jamet, cette salade recuite je l’ai déjà lue ou entendue 15489888 fois depuis trente ans !
Et le coup du « débat interdit » on me l’a tellement fait…
Le slogan – prometteur – d’Atlantico est « Un vent nouveau sur l’info ».
Là, franchement les gars, votre vent est tellement vieux…
Faites gaffe….
Parce que comme le disait si bien feu le Professeur Choron : « Qui sème le vent court après son chapeau« ..
En fait, cher Guy, je me disais que les gens deviennent de plus en plus habitués à utiliser la négation. Les choses sont devenues tellement compliquées et les gens sont tellement devenus accoutumés à la complexité, qu’ils cherchent d’abord définir ce qui n’existe pas plutôt que de regarder et de profiter de ce qui existe.
Du coup on en arrive à des aberrations comme ça.
Le monde marche sur la tête.
Je travaille dans un cinéma. Je suis projectionniste. Un scandale secoue mon métier. Le Numérique et la 3D. En soit c’est un outil comme un autre.
Sauf que, la 3D est une technologie vacillante et absurde.
Nous sommes obligés d’avoir un type d’écran spécial pour pouvoir l’exploiter.
Cet écran donne une image bonne que si on se situe au centre de la salle. Si on regarde le film de côté, l’image est sombre.
Lisez bien ce que je vous écris:
Aux états unis, ils vendent les places au milieu plus chères que sur les côtés.
Et personne ne dit rien.
Les gens sont éduqués petit à petit à apprécier le fait d’être volés. Au lieu d’exiger le respect, ils acceptent le mépris avec lequel on les traite.
Le monde se met à tourner à l’envers.
Olé!
Ah, le vieux coup de la franchise, du ruage dans les brancards, de la transgression des tabous, de la décomplexion,… La question est de savoir qu’est-ce qui n’est pas dit/entendu sur l’immigration qui vaut à l’auteur de se sentir la parole contrainte ? Pas sûr d’avoir envie de le savoir en fait.
(Oui je sais comme d’habitude mes commentaires finissent toujours par s’envoler à dix milles mètres d’altitude du sujet initial. J’aimerai bien vous y voir dans ma tête)
La technique éditocrate habituelle, chère à ceux qui sévissent dans les premières pages des grands quotidiens, aux experts multicartes de certaines émissions (C’est dans l’air, notamment), et maintenant à un nombre croissant de leurs thuriféraires sur le net (Hugues Serraf étant un exemple parfait, Élisabeth Lévy un bon cas qui recoupe les trois catégories). Style « les médias gauchistes donnent dans l’angélisme, ne font que taper sur les riches et les honnêtes citoyens et jamais sur les immigrés, les délinquants, et les pauvres-qui-ne-font-que-frauder ».
Ce n’est pas encore du Fox News, mais ça s’en approche drôlement.
Tout cela au nom du « politiquement incorrect », du « courage », de « l’indépendance », et évidemment, pour « briser les tabous » – comme on l’a entendu à plusieurs reprises cet été au cours des débats sur les 35h, sur la limitation de l’immigration légale, sur l’antimilitarisme…
Je n’avais pas réalisé que nous étions la Yougoslavie sans les chars.
Dominique Jamet est partisan d’une liberté d’expression totale hormis les appels à la haine, à la torture et au meurtre
Wikipedia http://goo.gl/H2AUK
Bon, nous voilà rassurés par avance si un blond bon français venait à..,etc.. mr Jamet ne pourrait au grand jamais en être tenu pour responsable
Est-ce le même D.Jamet qui sévissait il y a déjà trois siècles et demi?Si oui,alors cela ne me surprend pas!Atlantico recycle les vieux dinosaures?
« Le slogan – prometteur – d’Atlantico est “Un vent nouveau sur l’info”. »
Un des synonymes de « vent » est « pet ».
Atlantico doit faire ça par devoir d’aider les anciens dans le besoin. Une forme de charité générationelle qui n’est pas contradictoire avec les valeurs de la droite au fond. C’est même respectable.
Ben quoi… après sa cessation d’activité dans le journal-papier de Bakchich, ce cher Dominique a peut-être eu peur qu’on ne le lise plus jamet ( et qu’on l’oublie). Quoi de plus pétaradant que de parader avec des titres comme ça ?
Alors migrant vers Atlanticon, le voici désormais à sa place.
Dominique Jamet est à lui seul un truc impossible. Si, en plus, on ajoute le titre, on nage dans le pléonasme, plein le tuba !
Merci Guy, de telles opportunités ne courent pas les piscine ou le bord de mer.
Ce qui est dramatique avec ces gens-là, c’est qu’ils sont d’un niveau lamentable. Aucun charisme, pas de talent, pas de panache.
Personnellement, j’entends qu’on puisse se dire « xénophobe » – la philia n’a jamais été une obligation et ne peut de toute façon s’imposer à chacun -, dès lors qu’on n’en vient pas à exprimer cette haine de l’autre. Un sentiment est un sentiment. Mais de grâce, qu’on nous déteste, nous n’appartenant au corps traditionnel français depuis des lustres, avec panache. Que la dispute soit, mais avec cette noblesse de caractère, cette hauteur d’esprit qui fait les grands hommes.
Bref, les gars, détestez-nous, mais soyez des bonhommes. C’est fatiguant les minableries.
Trente ans ??????????????????????????????????????????????????????
et !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Oh? Sorry tu n’étais né. Allez on va s’la faire cool, on va dire, 1875, date du commencement de l’industrialisation française. L’immigré de gré ou de force, souvent de force,a toujours été employé par la bourgeoisie contre les français. Quel que soit cet immigré, espagnol, portugais, italiens, polonais, tchèque, turc. la base est toujours la même, détruire tout système de partage de la richesse produite. Et cela fut et est encore possible, parce accord des syndicats, CGT inclus, internationale polétaires, avec l’accord de tous les partis politiques dits,de gauche.puisque ces immigrés leur permet d’être devenu ce qu’ils sont tous, bourgeois à leur tour. Et bien sur, Jamet a raison, il est interdit de parler de la cause du rejet de l’immigré, attention enfants issus de immigration inclus, voir l’étonnant cas de racisme à l’encontre de la fille de Jean Tigana à Bordeaux. Incompréhensible? bien sur que non. ils ne veulent pas prendre NOTRE place, non plus. la bourgeoisie du pinard est particulière mais juste ce qu’il faut, sans plus.
Mais peut-être n’est ce pas du racisme. En fait non. Les français ne sont pas racistes. Par contre, ils sont tous devenus, sarkozysme-bessonnien oblige, Corses, en fait insulaires. Celui qui se justifie d’être là dans ce qu’il a cosntruit. Et ça….
Dixit l’antique hors de sa ouate
Excellent
Subliminal
Le danger serait de ne plus réagir devant ces titres qui disent autre chose… petite phrase string, comme dernier menu rempart du décomplexé
PS : après la tuerie en Norvège je dois dire que c’est classe, y’a même plus de tr^ve
Atlantico “Un vent nouveau sur l’info”
PROUT !
C’est tout.
Désolé Guy.
Arf !
Zgur_
Comment dire qu’on est toujours là…. J’pensais qu’il était à la retraite…
Ah c’est ça l’odeur….
MOISI
Je ne m’ennuie jamais et RIEN ne m’ennuie même si tout est ennuyeux par nature ! Que tout puisse m’agacer au plus haut point c’est tout autre chose ! Alors oui il y a un vrai faux débat sur l’immigration en France dont l’objet obsessionnel quasi pathologique mène la danse dans toutes les élections présidentielles que j’ai pu suivre ! Un vrai faux débat auquel Dominique Jamet continue d’ailleurs à participer tout comme ses détracteurs ! On utilise le thème de l’immigration sans jamais en dire quoi que ce soit de sérieux : autant chez ceux qui dénonce l’immigration que ceux qui ne se limitent qu’à dénoncer ceux qui la dénoncent ! Une fourberie française très intéressante à observer et ici Dominique Jamet parle d’un tabou sans oser lui même le nommer : ce qui est tabou et en tous les cas interdit d’exprimer c’est le racisme tout simplement ! Comme il est gênant d’écrire qu’on regrette que le racisme soit interdit d’expression, Dominique Jamet est contraint d’écrire « immigration » au lieu de racisme ! Ce qui m’importe c’est que ceux qui ont horreur des immigrés n’osent pas l’exprimer librement et que leurs détracteurs ont beau jeu de faire les offusqués de service sans jamais nous expliquer dans le détail leur passion extraordinaire (et fort mystérieuse) pour ces fameux immigrés ! Pénible humanité à la noix ! Je confirme : tout m’agace et en cela il n’y aucun danger d’ennui ! 😉
Autrement dit la question de l’immigration est irrationnelle dans la manière dont on la traite : autant sa haine que son amour présupposé ! Les uns se sentent envahis dans le territoire qui est le leur, avec tout le débat sur l’identité nationale sous-jacent là où les autres ne font guère mieux au sens concret puisque leur défense de l’immigré s’inscrit en réalité dans une logique communautariste ! La France est une juxtaposition de tribus diverses et variées qui s’ignorent les unes les autres royalement et la tribu blanche majoritaire mène la danse et le débat : une grosse partie a horreur des immigrés et l’autre partie accepte des communautés par folklore pseudo-humaniste ! Désolé de ne pas pouvoir décrire autre chose que la réalité ! Et c’est d’ailleurs un des éléments d’analyse, ici meme en ma ville de lille, qui m’amène à dire que Martine Aubry est autant à coté de ses pompes que tant d’autres ! Cette brave Martine est convaincue (en toute bonne foi) que sa ville est multiculturelle au sens républicain là où c’est en réalité un exemple parfait de communautarisme abouti ! Chaque tribu est si heureuse de vivre en vase clos que ça lui offre illusion de réussite républicaine ! C’est d’un pénible !
Un exemple concret pour expliquer mon raisonnement : les femmes voilées ! Là où les uns nous disent clairement qu’ils ont horreur de ce genre de prosélytisme mes fameux humanistes ne trouvent rien de mieux à dire qu’il n’y a quasiment pas de femmes voilées et qu’il s’agirait là d’un fantasme ! C’est terrible quand même ! Me voilà bien servi, moi qui ne prend pas de substance hallucinogène et qui vous confirme voir dans l’espace public les signes évidents d’un repli communautaire ostensiblement visibilisé par le voilage tout azimut des femmes musulmanes ! Je n’ai même pas ni avis ni opinion sauf à dire que ces femmes voilées m’agacent comme tout le reste m’agace, moi l’aigri de service, grincheux pour l’éternité ! Mais qu’on vienne me dire que le fait n’existe pas comme seul argument à opposer à ceux qui en font une obsession c’est bien le signe d’une immaturité complète dans notre société française pour traiter des questions de société ! C’est quand même extraordinaire qu’on ne soit pas capable de débattre clairement de la question du nationalisme (forcément étriqué) à l’épreuve d’une identité républicaine à visée universelle (lui même piégé par le communautarisme)! Que ça rende schizophrène je le conçois mais que ça nous rende sournois c’est pénible !
Et puis le mot d’ordre subliminal selon lequel il ne faut pas faire d’amalgame entre immigration et prosélytisme musulman participe aussi à cette loi de l’omerta que Dominique Jamet a beau jeu de dénoncer ! Conclusion : les uns ne parlent que de ça là où les autres ne voudraient que les faire taire sans jamais opposer pour autant un contre-argumentaire idéologique ! En effet Dominique Jamet a un sacré culot pour nous refaire le coup du tabou à propos d’une question omniprésente, question à laquelle personne ne répond pour autant !
Et oui, comme on dit, « enlève ton masque on t’a reconnu » Ou comment utiliser la peur pour isoler les gens et les corrompre. C’est que Jamais, heu Jamet, a encore raison. On peut enfin en parler puisque rien ne va plus. la roulette est cassée. dans vingt ans sera achevé la fin de la matérialisation. Tout aura été spéculé, et n’existera plus que la spéculation des spéculateurs, mondialisation oblige. Alors la bourgeoisie qui n’a pour seul objet , l’enrichissement personnel par le travail contraint d’autrui, sera réduite à ce quelle est.
La Noia …..
http://www.youtube.com/watch?v=dIvjJKgguqM&feature=related
Et lorsque un sujet me passionne ça me donne envie d’écrire forcément 😉 En gros je peux trouver abject que la droite utilise ainsi les thèmes d’extrême droite mais je suis en droit d’attendre que la gauche exprime quant à elle sa façon de voir les choses ! Pour l’heure seul Arnaud Montebourg par exemple incarne la gauche décomplexée au PS ! On le trouverait presque subversif d’oser s’attaquer de manière frontale à la droite : c’est un monde quand même ! Ce qui me désole c’est que personne à gauche n’oserait aujourd’hui affirmer haut et fort que l’immigration est une chance pour la république (on avait fait tout un foin du propos de Stasi à l’époque et il est de droite)…Depuis que Rocard a décrété que la France ne pouvait pas recevoir toute la misère du monde, la gauche est devenue complètement muette, paralysée, tétanisée…Qui fait pédagogie pour expliquer l’immigration, sa nécessité économique, sociale, culturelle, démographique etc…? La gauche comme la droite sont obsédés par le FN et ne veulent pas déplaire à son électorat potentiel ! Le FN dicte donc l’idéologie ambiante en matière d’immigration !
Il faut dire que depuis un an (et le discours de Grenoble), la droite dite « républicaine » fait désormais le lien entre immigration et insécurité, ce qui a légitimé l’idéologie simpliste du Front National et autorise aujourd’hui Marine Le Pen à dicter l’agenda politique :
http://www.20minutes.fr/article/764366/discours-grenoble-marine-pen-demande-nicolas-sarkozy-excuser-promesses-non-tenues
Il me semble que si, comme vous le rappelez, l’immigration est effectivement… évoquée bien souvent dans les médias français, c’est l’absence d’une possibilité de réflexion et de débat de fond sur la question dont il s’agit dans le billet d’Atlantico.
Ce n’est évidemment pas du tout la même chose.
Moi je serais réac et xénophobe, je prendrais l’original et pas la copie. C’est tout ce qu’ils vont gagner.
ce vent ne vaut pas un pêt..de lapin
Jamet est très brillant mais perclus de mauvaise foi : il s’est clairement engagé sous la bannière de la ligne éditoriale de « Atlantico » (« proche de l’UMP » selon la formule consacrée), il pourrait défendre avec la même apparence de conviction la thèse inverse à celle défendue dans ses papiers, à l’instar de Emile Blondet dans « illusions perdues » de Balzac (en passant, incroyable roman-docu sur le monde du journalisme à Paris dans les années 1830, à lire absolument !).
Laurent il semble que vous avez mal lu le titre… Sujet de ce billet comme indiqué. Le reste du vent…Vieux.
Face à cette réalité, la classe politique installée – les deux grands partis de gouvernement – reste majoritairement sur la ligne qui a sépare la France d’en haut de la France d’en bas, et qui a coupé les élites bien portantes des masses bien souffrantes. Elle sait mieux que le peuple ce qui est bon pour le peuple, et n’aime pas que celui-ci se mêle de ses affaires. A l’inverse, ceux qui, à gauche comme à droite, exploitent les colères et les frustrations du peuple et lui murmurent à l’oreille ce qu’il a envie d’entendre peuvent être dits populistes, entendez démagogues. Mais est-il si choquant d’écouter le peuple, et de tenir compte de ce qu’il vit et de ce qu’il veut ? Le populisme est aussi un visage de la démocratie.
L’os est là! Et bien là. Et depuis Henri IV, qui jusqu’à quarante ans a toujours cru qu’il s’agissait d’un os. Ce qui permit à Napoléon dans le bordel de Waterloo d’en copier l’usage. Que d’os que d’os. C’est que, déjà et aussi, les soldats républicains y ont laissé quelque bâtards. faut dire que tout le monde était sans culotte.
Tiens donc …
Guy, m’auriez-vous censuré ou j’ai rêvé ?
Zgur_
Pb dans les comm. Vous étiez devenu indésirable !
@Zgur et Guy : Eh, vous deux, qu’est-ce qui vous autorise à vous voussoyer ?
Ce n’est pas le vrai Zgur : il n’a pas dit « Arf ! » 😉
Ah, Jamet, tout un poème. Le fils de collabo ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Jamet ) avait, sur le tard, renié son paternel et, après avoir fait l’essentiel de sa carrière dans la presse de droite, voire réactionnaire, fini par appeler à voter Mitterrand (il en a été récompensé avec un bon plaçou à la tête de la Très grande bibliothèque).
Là, au soir de sa vie, il ne peut plus se retenir, les coutures craquent. Peut-être regrette-t-il d’avoir renié son collabo de père et se met-il à jour avant de le rejoindre ?
Personne n’est responsable des actes de ses parents dominique.
A en voir les réactions je me dit que Mr Jamet n’a pas forcement tort.
ça me met mal à l’aise… n’oublions pas que Dominique Jamet, s’il a commencé à Combat, a ensuite « atterri » dans une presse plutôt classée à droite…
et puis, dans le Petit Parisien, il évoquait un père qui n’était pas blanc comme neige. Alors, c’est mal venu de parler d’immigration comme il était mal venu de parler de collaboration.
Rappelez-vous du père Le Pen, qui nous les a cassé pendant 20 ans avec ses « on baillonne le FN » en direct au journal télé. Bien lâche, le baillon, en fait… Là, c’est la même chose. Enfin à 75 ans, il devrait quand même songer à aller tailler ses rosiers, le monsieur.
On remarquera avec délice qu’ils sont très mal en ce moment, la droite réac. Après le « libéralisme décomplexé » qui a sombré corps et bien avec la crise, c’est maintenant « l’occident chrétien » qui part en sucette. Ils nous bassinent avec leurs immigrés islamistes poseurs de bombes (qui n’en posent pas vraiment chez nous) et patatras, des assassins blonds aux yeux bleus sortent du placard. Deux fonds de commerce en faillite en 3 ans, ça fait un peu fin de règne. Manquerait plus qu’ils perdent la prochaine présidentielle, tiens !
Allez, cela m’inspire un seul truc : on ne discute pas avec le fascisme, on le combat.
Combattre le fascisme au sens large ça parait si simple à dire, cependant on a déjà bien du mal à se mettre d’accord sur la définition de ce que peut etre le fascisme aujourd’hui ! Après avoir tergiversé pour le définir je ne suis pas sur qu’on sache aller plus loin qu’une belle déclaration d’intention et c’est en cela que je trouve ce combat irrationnel, sans autre contenu que de vagues sentiments émotionnels ! Face au FN et à Marine Le Pen par exemple, chacun se souviendra avoir vu deux individus électrisés (Fourest et Joffrin) incapables de décliner de manière cohérente l’objet idéologique de leur combat (circonstances atténuantes : ils ne sont que journalistes) ! C’est la panne sèche surtout face à une Marine Le Pen qui se la joue anti-libérale, anti-mondialiste et anti-euro en pleine crise généralisée sur ces questions ! Seule la gauche décomplexée (Mélenchon-Montebourg-Éva Joly) s’en sort à peu près, faut il encore qu’elle devienne majoritaire dans l’opinion ! Rien n’est si sur ! Alors oui moi aussi je suis un grand combattant anti-fn, à très bon compte je le combats tous les jours devant mon miroir ! 😉
Pourquoi le discours démagogique du FN désarçonne à ce point ? Selon Dominique Jamet le populisme fait partie intégrante de la démocratie ! En quoi le populisme porte t’il le bon sens populaire qu’on lui accorde ? La démagogie c’est une sorte de bon sens populaire débarrassé de la complexité si je comprends bien (le simplisme on va dire) ! Personne ne prend le temps de nous expliquer cette fameuse complexité qui se cacherait derrière le discours démagogique ! Fainéantise intellectuelle ou manque de conviction ? Incapacité pédagogique évidente en tous les cas !
Populisme, comme laïcité, démocratie, liberté, république, etc etc tout dépend de celui qui en parle, un peu comme le lettre de Guy….Moquet
« Personne n’est responsable des actes de ses parents dominique ».
Bien sûr, je sais bien qu’on choisit ses copains mais rarement sa famille. Mais je voulais surtout montrer que le Jamet, qui a commencé à Combat (journal de gauche), était plutôt du genre « je sais pas où j’habite » (sur le plan idéologique, s’entend). S’il a écrit aussi tardivement « Un petit Parisien » pour « se débarrasser du fardeau », comme il l’a dit, ça montre bien qu’il avait un problème avec cette période au cours de laquelle tant de pacifistes, venant de la gauche (comme son père), se sont perdus. J’évoque là un aspect de la personnalité de Dominique Jamet lui-même, je ne fais pas le lien, tellement primaire, « tel père, tel fils ».
En tous cas, on peut faire crédit à Dominique Jamet, tout comme Dominique Fernandez (avec « Ramon ») d’avoir traité sincèrement de ce passé familial qui ne passe pas.
C’est beaucoup plus douteux avec l’exploitation éhontée qu’a faite l’autre écrivaillon (comment il s’appelle déjà, ah oui, Alexandre Jardin) du passé collabo de son grand-père, dépeint en salaud absolu.
L’ivresse est dans la lie. Et le moût.
Qui n’a goûté un Cask Strength d’Islay puisé au robinet du bas avec le fruit de la macération du bois de sherry, ne peux comprendre la vanité de l’édulcoration. Cependant n’importe quelle preuve de baril fera l’affaire, moins insulaire un Speyside. A la deuxième pinte, la première n’a d’autre usage que de bien faire la différence entre les potes en kilt et les dames de la distillerie transformée en piano bar et cornemuses, on admet, comprendre c’est à la troisième, des irlandais vendant les écossais, des juifs militants d’hitler, pas du nazisme, c’est à la cinquième, le Che, Jésus-boucher…la fraternité obus-baïonnette-boucherie française d’Indochine et d’Algérie. La deuxième pinte c’est comprendre, pas admettre, la rancœur devenant rancune. La deuxième pinte c’est accepter ne pas être fiers d’être ce que l’on est. Il faut dire que nous ne sommes rien.
Bien vu, gb. C’est une pratique assez courante, cela va de Jamet aux éditocrates honteusement censurés et qui pourtant sont partout en passant par la transparence c’est le totalitarisme (etc)…
Nous nageons dans les abus de langage, la novlangue et, en même temps, comme un prolongement merveilleux de ces abus, on nous tanne avec la fameuse liberté d’expression.
N’avoue jamais jamais jamais Jamet
N’avoue jamais
Dominique Godin a raison de saluer le travail de Jamet sur son père, qui plus est remarquablement écrit. Fin du deuxième livre :
…Je regardai mon père, et je le vis tel qu’il était. Si faible. Si désarmé. Si injuste. Si loin de ce qu’il avait rêvé d’être. Si loin de ce que nous aurions voulu qu’il fût. Si loin de nous. Nous avions cru à ses idées, nous avions cru à sa gloire. Nous avions cru en lui. Du temple, il ne restait que des ruines, de la statue du Dieu un piédestal vide. Dans le temps que nous grandissions, il avait rapetissé. Cet homme à qui nous devions la vie, quelle vie nous avait-il donnée ? Qu avait-il fait de nous, pauvres de nous ? Qu’avait-il fait de lui-même, le malheureux ? Était-il bon ? Il ne nous voulait aucun mal. Était-il méchant ? Il ne nous avait pas fait de bien. S’il nous avait détruits, c’est qu’il était bien incapable de construire. Nous l’avions tant aimé. Il nous avait tant déçus.
Doucement, sans rien dire, je retirai ma main de la main de mon père.
(Cette dernière phrase, quelle douce et terrible litote)
je n’ai qu’une vidéo à dire, dans le (contre) sens polonais du terme
http://www.youtube.com/watch?v=83jSI2YBJqA
Info2tele.com ne se classe pas à droite, pas plus qu’à gauche. Et pourtant, Dominique Jamet y tient une chronique. A lire
http://www.info2tele.com/46897/fin-de-regne-la-chronique-de-dominique-jamet/