Je ne pardonnerai jamais ça à la gauche !

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Un 30 décembre, on doit dire la vérité !

Un 30 décembre, on doit dire la vérité !

(…)

Toute la vérité !

J’ai toujours en travers de la gorge la manière scandaleuse dont Danièle Gilbert fut liquidée par la gauche, à peine arrivée au pouvoir !

Ce sectarisme odieux me révolte encore.

C’est donc l’occasion de revoir, trente et un ans après, les larmes de la Grande Duduche, le 30 décembre 1981.

Honte à la gauche !

Halte aux sectaires !

Et qu’on ne vous y reprenne pas !

 

 

30 Commentaires

  1. Et Garcimore ? Ne l’oublions pas ! Il ne s’est jamais remis de l’arrivée des Rouges…

  2. C’est vrai…

  3. il ne s’en est pas remis… Et en plus il est mort/

  4. Le pluralisme politique dans les médias ne devrait pas cesser avec l’arrivée de la gauche au pouvoir. Et pourtant…

  5. c’est une fille de Madame Claude ? Sa passion pour l’accordéon de VGE l’aura tuée.

  6. Par chance je mangeais à la cantine (cantoche pour les initiés)donc aucun souvenir de cette victime des simili bolcheviques.

  7. Je ne supporte pas tout ce qui est licenciement abusif car pour l’avoir vécu je sais comme ça peut détruire un projet de vie dans son ensemble !
    L’exclusion se doit d’être toujours combattue par principe : Danielle Gilbert ou pas Danielle Gilbert !

  8. C’est un gros dossier que celui de l’éthique managériale dans le Paysage Audiovisuel Français…
    Plus simple est la question de savoir s’il faut absolument soutenir aujourd’hui Danièle Gilbert, et « combattre » son exclusion des grilles de programmation il y a trente ans, lorsqu’on connaît un tant soit peu la vie de cette personne, son oeuvre et sa bague magique. Sur ce coup-là cependant, je crains hélas de manquer légèrement d’empathie (même s’il a déjà pu m’arriver – dans un univers certes moins « fun » que celui de la télé – d’être à mon tour jeté comme une merde d’un boulot, en vertu de mon statut précaire).
    Enfin, pour ce qui est de ton propre licenciement, j’espère de tout cœur qu’il avait été en effet considéré et reconnu alors comme abusif, si tel était le cas.

  9. Autrement dit pour finir (car après tout, on peut se parler ici sans détour, même un jour férié), pardonne-moi camarade si j’ai été un peu surpris ce matin de te voir comparer, à grand renfort de pathos et de moraline, ton propre ressentiment à celui d’une star déchue du PAF (dont le « projet de vie », si je puis me permettre, n’a d’ailleurs rien d’exemplaire à mes yeux jusqu’à présent – et le mot est faible).

    Ce qui ne m’empêche pas, naturellement, de t’adresser en passant – à toi et à toutes les autres personnes que j’ai la chance de pouvoir lire ici, et que j’apprécie en quelque sorte personnellement – mes vœux les plus chaleureux pour la nouvelle année, my best regards, comme disent si bien les Espagnols, ainsi que mes remerciements les plus sincères pour ces riches heures passées ensemble dans l’arrière-boutique de « notre » chère Épicerie.

  10. Je viens de te lire mon cher NK 😉
    Pas de pathos lorsque j’évoque la question du licenciement abusif (attesté comme tel par le conseil des prud’hommes)…
    Je témoigne du fait que malgré une transaction financière qui dédommage matériellement ça reste un traumatisme dont on a du mal à se remettre (surtout lorsqu’il y a eu harcèlement moral et compagnie) !
    Mon regard sur le projet de vie des uns ou des autres est par définition tolérant dès lors que son contenu est propre aux désirs de chacun ! L’exemplarité c’est encore autre chose…et c’est là où on serait plutôt dans la morale d’ailleurs !
    Mes meilleurs vœux à toi aussi que j’apprécie tout particulièrement (ton coté Dartagnan ou plutôt Cyrano de Bergerac peut être ?)
    🙂

  11. Avant toute chose, l’ami, et en ce qui te concerne, je suis heureux d’apprendre que le caractère abusif fut attesté, officiellement… c’est déjà ça… même si le mal est fait, à n’en pas douter (je te remercie en tout cas, en toute simplicité, pour ce témoignage, et te prie de croire que j’y suis extrêmement sensible, au-delà de la sympathie que j’avais déjà pour toi).

    Pour le reste…

    Morale : je relevais simplement cette expression « devoir de combattre », pas seulement appliquée dans ton propos à l’exclusion en général (j’aurais pu alors être d’accord, bien que l’exclusion constitue là encore un très gros dossier… puisque ce phénomène, à bien y réfléchir, commence dès la naissance, lorsque le bébé est exclu du ventre de sa mère – eh oui…), mais qui – ton expression « devoir de combattre » – se rapportait également au sujet du jour, à savoir l’exclusion de Danièle Gilbert… (et là, sur le principe, je suis un peu moins d’accord pour « combattre », désolé…)

    … Par ailleurs, la morale se construit très précisément sur cette notion de devoir (… faire le bien, ne pas faire le mal, etc.) et l’emploi de ce terme pour qualifier le ton général de ton commentaire ne me semble donc pas du tout insultant, ni exagéré…
    Sans compter que ton propos, assez bref pour une fois, avait ici de quoi rendre coupable et engendrer la faute chez les ricaneurs, les moqueurs et autres contempteurs de la « Grande Duduche »… n’est-ce pas ?

    Pathos : concernait uniquement la « destruction dans son ensemble » du projet de vie de Danièle Gilbert ! Puisque tu semblais tenir absolument à faire cause ici commune… (bien que je suppose, d’après le peu que j’en sais, que vos situations respectives se situent à des années lumières l’une de l’autre…)
    Désolé à ce propos, mais à mon humble avis, tous les licenciements abusifs ne se « valent » pas… Et d’ailleurs j’ose ici me citer, pour rester dans le sujet, et quitte à passer pour un cuistre : c’est un (très) gros dossier que celui de l’éthique managériale dans le Paysage Audiovisuel Français…

    Enfin, le manque d’exemplarité : mon évocation du « projet de vie » de Danièle Gilbert, que je me permettais ici – très exceptionnellement – de juger (avec prudence : « à mes yeux »… « si je puis me permettre… »), concernait surtout cette édifiante affaire de bague magique… Laquelle, rétrospectivement, nous a bien montré (voir mon lien plus haut) qu’on peut être une icône du petit écran, au sourire dégoulinant d’amour pour les gens, et tirer profit de son crédit de « star populaire » ainsi que de leur propre naïveté, pour les empapaouter sans vergogne… (étonnant, non ?)

    … MAIS BREF !

    Quoi qu’il en soit, je ne voulais pas être désagréable avec toi ! … Simplement, je croyais me souvenir de ce que tu m’as dit ici, quelques mois plus tôt, c’est à dire, je cite, que tu « fabriquerais volontiers une polémique par jour pour avoir le plaisir de [me] lire »… Sois donc assuré que j’ai fait mon maximum hier pour t’être agréable… en ce premier jour de l’an où, traditionnellement et comme tout un chacun, j’avais un peu la tête dans le cul !
    A présent, je pense m’être suffisamment appesanti sur le cas « Gilbert »… au moins pour une année entière !

    Je suis très touché – et flatté – que tu aies terminé ton dernier commentaire par cette petite précision à mon sujet, sois-en sûr… Tu es un être infiniment riche, complexe, passionnant, et même si à l’occasion, il arrive qu’une de tes « prophéties » – et autres contradictions radicales ou rhétoriques – me fasse bouillir, il me plaît de la considérer avant tout comme la manifestation du côté sombre et fragile de mon (ma) très cher (chère) tonton (tata) Malbrouck… qui m’apprend tant de choses sur moi et sur le monde ! 😉

  12. * … tante Adèle, j’aurais pu m’en souvenir 😉

  13. Dernière dédicace pour la route, aux larmes de Danièle G…
    http://www.youtube.com/watch?v=3-aYMvRlhUc

    (… « C’est net, c’est sobre, et ça vole suffisamment bas pour que les grossiers trouvent ça vulgaire »… Bonne année !)

  14. C’est sûr que le renvoi, certes pas très élégant, de l’animatrice de supermarché qui escroquait les petits vieux avec ses bagues de l’Ile de Ré ( http://archives.lesoir.be/defaillance-de-sa-bague-magique-daniele-gilbert-condamn_t-19910323-Z03RQ2.html ), ça fait davantage chialer dans les chaumières que la mise au placardn pendant plus de 15 ans d’un excellent journaliste :
    http://www.acrimed.org/article3951.html
    N’est-ce pas, M. Birenbaum ?

  15. Pauvre Dominique. Un sens du second degré proche de celui d’une huitre…

  16. Ah, « honte aux sectaires » c’était du second degré. Maintenant que vous me le dites, je crois que je ne vais pas tarder à me tordre de rire.

  17. Tordez vous, mais faites attention quand même… Surtout apprenez à mieux lire : « Halte aux sectaires ». La honte, j’avoue que je l’éprouve parfois… Mais pour ceux qui prennent gravement mes pires bouffonneries. L’humour Dominique, l’humour… Et si ça ne vous fait pas rire, souvenez-vous… Rien, ni personne ne vous oblige.

  18. Mouais… L’humour est assez ambigu dans ce post. Rien n’indique que les larmes de la grande Duduche sont amusantes. Au plus, est-ce du cabotinage. Mais cela ne donne ni raison ni tort à personne. A la différence du traitement que l’on a réservé à Michel Naudy.

  19. « Projet de vie » : je retourne me coucher immédiatement.

  20. J’ai déjà beaucoup ramené ma fraise sur ce fil, et il va sans dire que GB peut très bien se passer d’un avocat comme moi…

    N’empêche, si je peux dire encore un petit mot :
    C’était un indice de taille, dans son post, que la simple mention « Grande Duduche »… quand on sait que ce sobriquet était celui servi à l’ancienne speakerine pour se payer sa binette, au temps de sa « splendeur » !

    Sans parler bien sûr du registre de langue… Ce « coup de gueule » était volontairement Hénôrme ! … Ça crève les yeux, bordel !

    (Si on était un brin tatillon, on pourrait même ajouter au dossier d’instruction que l’annonce de ce post, sur twitter, par son auteur, était accompagné au préalable de la mention # troll… ce qui sous-entendait clairement le pastiche : à la manière d’un troll… mais là, ça devient franchement subtile, et il fallait le savoir, ok)

    Enfin et surtout, même si j’ai bien aimé le commentaire de Dominique Godin (non seulement pour l’hommage rendu, mais aussi pour le contrepoint fort bien placé, dans ce contexte de « purge » post-électorale…), j’avoue pour ma part ne pas en avoir trop bien compris l’apostrophe finale (genre : tout ça pour ça ?).

    Certes, GB n’est pas un dieu, qu’il serait défendu de critiquer – du moins, c’est mon avis – même chez lui, en tant qu’invité… Il se trouve néanmoins qu’au fil de ses différents commentaires, Dominique me semble avoir maille à partir avec lui (peut-être après tout pour de bonnes raisons que j’ignore), ce qui l’amène en tout cas – de temps en temps – à glisser sur des peaux de banane… et très humblement, je trouve ça dommage ! parce qu’il a souvent par ailleurs des points de vue vraiment intéressants à proposer.

    Maintenant, arrêtez un peu de vous engueuler, sinon c’est moi qui vais pleurer…

  21. * subtil sans E, merde !

  22. J’ai bien relu le billet, et je suis toujours aussi peu convaincu que le deuxième degré était facilement discernable, même par ceux qui ont un grand sens de l’humour (ce dont je suis certainement et malheureusement privé). Ceci pour la simple raison que lors de l’éviction de la grande duduche, de nombreux militants de gauche se sont indignés peu ou prou dans les mêmes termes que GB. Un ponte du PS à même lâché, en constatant que le public des émissions de midi ne comprenait pas les raisons de la chasse aux sorcières : « en votant pour Mitterrand, les Français n’ont pas voté contre Danièle Gilbert ». Mais peut-être que c’était du deuxième degré à l’époque et que j’étais aussi con que maintenant.

  23. Merci Dominique pour la précision

  24. Je n’ai aucun différend avec Dominique, NK, mais peut-être lui en a-t-il…
    En 1981 j’avais 20 ans et autre chose à foutre que d’écouter des « pontes » du PS délirer.
    Si quelqu’un ici a pu croire plus de deux minutes que j’étais sérieux, qu’il s’interroge… sérieusement.

  25. Merci Guy pour la précision

    (Faut que j’arrête tous ces remerciements du dimanche, je vais finir par me prendre pour Drucker)

    … Bonne fin de week-end everybody

  26. « En 1981 j’avais 20 ans et autre chose à foutre que d’écouter des “pontes” du PS délirer ».

    C’est sûr que je suis un vieux con, vu que je m’intéressais à la politique et aux actualités. Il faut donc n’avoir aucune référence pour faire partager le fameux « deuxième degré ».
    Je ne sais pas pourquoi, mais malgré que je n’ai aucun sens de l’humour (et que je suis beaucoup moins intelligent que lui), avec Desproges (ne l’est pas qui veut) j’arrive à voir le fameux deuxième degré.

  27. Loin de moi l’envie de te traiter de « vieux con ». En revanche, avoir la prétention, comme toi, de mieux savoir que l’auteur d’un texte (fut-il totalement futile) ce qu’il a voulu dire et faire, c’est quand même un peu ennuyeux, voire inquiétant.
    Maintenant tu peux continuer à troller ad nauseam, j’ai atteint le niveau où je pourrais devenir désagréable, ce qui en ce début d’année serait fâcheux.
    Je te laisse ce triste monopole.

  28. Oui, c’est ça, bonne année.

  29. Oui, bonne année, hein 😉

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30 Déc, 2012

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