Je me souviens…

Ballon

Petit exercice facile…

Petit exercice facile…

(…)

Où étiez-vous, que faisiez-vous le 12 juillet 1998, à cette heure-ci ?

Que vous ayez vibré ou que vous détestiez le foot, je suis persuadé que vous vous en souvenez…

 BONUS

19 Commentaires

  1. À la buvette de mon village dans un état d’ébriété innommable. (Ne jamais boire un soir de finale. Sous peine de regarder le match le lendemain en connaissant déjà le score…)

  2. A cette heure-ci je commençais à regretter mon pari de me faire raser la tête par un de mes camarades en cas de victoire. D’une part parce que je bossais le lendemain; d’autre part, les joints et les bières débordaient de partout.

  3. A regarder le match chez des amis. En bleu blanc rouge forcément. De la tarte à la framboise à celles aux myrtilles. Puis descente en maillot (acheté sur la boutique éphémère des bleus sur les champs…) dans lĺavenue principale de ma ville…. Avec les drapeaux et les Klaxons… Et beaucoup de joie et de générosité. J’avais 14 ans 🙂
    Et deux ans après on allait fêter un autre titre… Une série qu’on pensait interminable… Et qui a ensuite finie minable. Mais supporter un jour. Supporter toujours !

  4. J’étais avec mon père venu m’aider déménager d’Auvers sur Oise à Neuilly sur Marne… le 12 juillet 2012 il m’annonçait le début de sa fin… la vie qui tourne.

  5. Dans la rue Pierre Bonnard nous avons descendu la télé et l’ampli et avons regardé le match entre potes avec une bonne grosse poignée de badauds qui, par capilarité, sont devenus, l’espace d’une soirée, nos potes aussi, que dis-je, nos frères 🙂

  6. Je n’ai jamais aimé le foot, toujours pas aujourd’hui, mais ce soir-là j’ai repassé tout le linge de immeuble, terrorisée que l’équipe de France puisse perdre. J’étais fière à l’heure de la victoire.

  7. Dans un bar à Bourges, où j’ai retrouvé pleins d’amis d’enfance! On a fait une foire pas possible! Mon souvenir ceci dit le plus émouvant est d’avoir eu mon papa au téléphone qui pleurait de joie! Il y croyait depuis le début, c’est lui qui m’a fait aimé le foot! Je regrette de ne pas avoir regarder le match avec lui!

  8. J’étais à Londres en w-e pensant pouvoir échapper à la frénésie ambiante… eh bien NON il étaient aussi là-bas.
    😉

  9. J’étais d’astreinte mais personne ne m’a appelé avant 7h00 du mat’… Un gars qui avait trop prolongé la fête en dansant sur les capots des bagnoles à Neuilly…

    Sinon pour le football, c’est aussi ça : http://youtu.be/4Lrisjcau-8

  10. en solo dans un train presque vide qui me ramène de la feria de Pampelune, quittée sur un coup de tête avec pour seul bagage une bouteille de chupito melocotón. J’ai froid et je rate le match, mais je m’en fous complètement. Le lendemain, un pote qui pourtant méprise le foot m’annonce d’emblée que j’ai « raté la nuit du siècle ». Pas la moindre ironie dans sa voix, pour la première fois en dix ans. Je réalise alors l’ampleur du truc.

  11. J’étais en Angleterre, il tombait des trombes, je mettais en forme mon premier site web… Je me souviens des commentaires des journalistes anglais de la BBC, qui à la fin ont quand même avoué que les français s’étaient vraiment bien démerdés 😉

  12. J’étais à Montpellier. Depuis quinze jours, Je tenais d’une main ferme et d’un verbe haut la place Chabaneau, avec une compagnie fort bien entraînée. Dès la fin du match, nous primes d’assaut la fontaine face à la Préfecture et ne la rendirent que tard dans la nuit.
    Accessoirement, aussi mouillé à l’extérieur qu’hydraté du gosier, dans un élan d’euphorie je plongeais celle qui deviendra ton épouse dans les bassins de la fontaine. Je ne m’en suis jamais excusé, et il est plus que temps, je crois.
    Bisous

  13. J’aurais juré avoir vu Chirac embrasser le crâne de Barthez à la fin du match, et puis non, une hallucination puisque jamais revu l’image. Thierry Rolland qui dit « après ça on peut mourir » (ça, sûr de chez sûr, c’est fiable comme souvenirs). Vraiment?
    En sport quand le favori perd, la victoire est plus belle, mais ce qui prime pour moi, irréductiblement comme un gaulois, c’est l’impression du perdant qui s’efface, « bah pourquoi? » que je me dis. L’équipe du Brésil en déroute, Djokovic contre Murray, incompréhensible…, comme si ils étaient une muleta qui s’efface devant moi. Je vois le talent s’évaporer comme complaisamment, par politesse envers l’hôte.
    Sinon, pas merci de faire remonter une date qui correspond au début des bâtons dans les roues que je commence à être lasse de dégommer comme je peux. Hier soir tout est resté coincé, heureusement sinon ici c’était plus l’épicerie mais une VDM que j’étalais, ridiculement car nos misères sont petites aux yeux des autres. Foot ou pas, qu’importe.

  14. J’avais invité plein de monde, pour mon anniversaire, quelques jours avant. Ils étaient venus de Nantes, de Rennes, de Brest, de Quimper, de Paris, de Tour, d’Angers… Il a eu jusqu’à trente personne, pendant une semaine, qui squattaient chez moi.
    Le douze juillet, il devait en rester une quinzaine.
    Le fait d’habiter à la cambrousse, près de l’océan, ça fait venir les potes.
    Plage, barbecue, feu de camp, des tentes partout dans le jardin, pétard, alcool, drogue… C’était comme un mini festival.

    Le problème, c’est qu’une de mes ex et moi étions retombés momentanément amoureux.

    Et niveau intimité, ça le faisait pas un cachou; il y avait toujours au moins trois personnes dans chaque pièce de ma baraque, qui n’est pas très grande.

    Et nous deux, on adorait méditer sur les gluons des naines rouges, de leur influence sur l’entropie des trous noir. De ce qu’en aurait pensé Lao Tseu.
    Mais quand il y a trop de people, c’est po possible de méditer.

    Dans ma vieille demeure, il n’y a pas la télé.

    Du coup, le douze juillet, absolument tous les emmerdeurs se sont cassés pour aller se décerveler avec leurs connerie nationaliste, avec leurs gladiateurs du ballon rond.

    Alors on a pu méditer.
    On a médité sous la douche, dans les escaliers, par terre, sur la machine à laver en position essoreuse, sur le piano, sous la table de la cuisine…

    Quand les emmerdeurs sont rentrés, tard, ils nous ont dit qu’on avait vraiment manqué quelque chose.

    Ah ouais?
    😀
    😀

  15. Extra tasmant, on dirait la chanson de Benabar http://www.youtube.com/watch?v=MOUQM9QU2L8 sauf que c’est pas en hiver et que pour ton histoire la vidéo façon visualiser-les-paroles ne serait pas top.
    Chanson qui avec « la bonne étoile » de -M- fait partie de la collection « terrien/t’es rien ».

  16. 12 juillet 98.
    Le feu d’artifice de la génération Mitterand…
    La fête a dégénéré.On connait la suite .Lepen au second tour etc.
    Tiens voyons comment vont réagir les « idéologues »
    http://www.elmundo.es/elmundo/2013/07/13/internacional/1373716392.html.
    Le pere de m.f.Hollande\14/07/39\camp de bram
    Suis sur que cela va jaser.

  17. Ouais, Poisson, mais…
    Benabar et moi on est complètement l’envers l’un de l’autre.
    J’habite en bretagne et lui, il décrit le parigot que j’invite et qui casse l’ambiance.
    A l’époque, il aurait été le chef de file des pro-foot qui avaient voulu m’offrir une télé, parce qu’ils avaient déjà loupé la demi finale.
    Je trouvais ça cool. Je l’aurais explosé à la masse, leur téloche. Punk attitude!
    Le gars qui me fout du vomi tout partout et qui accuse les huitres. Alors que ce con, le soir de la finale, il a voulu suivre à la picole les marins du bar du port.
    Il aurait au moins pu gerber dehors, ce peigne-cul!

    Sinon, pour l’ambiance musicale de nos méditations transcendantales, mon ex et moi, c’était soit Gainsbourg, soit ça:
    http://www.youtube.com/watch?v=2jiIuAVSLZI

  18. Et toi Guy? Tétéou?

  19. Chez mes amis Laurence et Nicolas, avec une joyeuse bande…

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12 Juil, 2013

Épicerie ouverte

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