C’était en mai 2011…C’était en mai 2011 (vaut mieux cliquer pour se souvenir)…
(…)
J’avais trouvé ce mot – désamusé – pour dire mon dégoût profond de la médiocrité ambiante.
Un mois plus tard, j’allais au bout. J’ai quitté la Ligne Jaune.
Si j’avais su où nous en serions deux ans et demi après…
Je l’écris souvent. Presque tous les jours ; au risque de (me) lasser sur le Huffington Post.
Mais je vois bien que ça ne sert pas à grand chose.
Les copines et les copains me disent « c’est bien », gentiment, sur les réseaux sociaux. Un peu comme ils tapoteraient la main d’un grand malade, en phase avancée, en le raccompagnant dans sa chambre.
Ce n’est pas que je n’aime pas notre époque. L’époque n’y est pour rien. Ni le progrès.
Ce que je n’aime pas c’est la manière dont certains pervertissent de merveilleux outils ; en usent, les usent et les sabordent comme des soudards.
Sans recul, sans distance, sans regard, sans respect, sans méthode.
Mais je n’y peux rien du tout. Se mettre en travers c’est ridicule, c’est vain.
Et qui suis-je pour dire « c’est pas comme ça qu’on fait ! » ?
Tout est flux et reflux et moi j’en deviens flou. Pas fou. Flou. C’est pas pareil (je le disais déjà dans mon mail de départ à Arrêt sur images).
Comment défendre les bons usages ? Comment parler d’éducation au milieu de requins marteau (je me demande s’il y a un x à marteau, au pluriel, mais, là, j’ai la flemme).
Je ne sais pas.
Je perçois juste que je ne m’y retrouve plus. Que le compte n’y est pas. Que les sites d’information tournent en rond depuis des mois à la queue leu leu. Que plus personne n’invente rien par ici. Que les formats sont figés, étriqués, lourdingues. Que les moyens ne sont pas là. Que les conversations sur les réseaux sociaux n’en sont pas. Que les 140 signes ont tué les commentaires sur les blogs. Que les blogueurs sont éreintés. Que ça ne va pas… Que je préfère un vieux livre, une archive ou une bonne série. Que je coupe de plus en plus le net, de plus en plus longtemps, pour ne plus voir de salopards et de saloperies. Que je rallume quand même. Et que c’est pire, après.
Je voudrais bien des solutions. De l’air frais. Des idées. Des propositions. Des envies.
Pour ne plus être d’une – mauvaise – humeur égale…
J’aimerais trouver les/des mots pour vous remonter le moral, mais je ressens le même malaise, la même lassitude que vous…
Pas de problème de moral, il est bon 😉
Au temps pour moi, j’avais cru percevoir cela entre les lignes. J’ai dû faire une vulgaire projection…
(Tant mieux alors.)
Moi, cette ambiance de merde et ce bal des faux-culs me rendent de plus en plus misanthrope.
Ce n’est une satisfaction ni un désespoir mais c’est là, présent et je n’aime pas trop cette espèce de torpeur mauvaise qui m’étreint.
Mais je reste sur ce constat, les Hommes me fatiguent.
Oulala Guy !
Je ne suis pas un grand psychologue, mais j’avais déjà cru ressentir une profonde lassitude chez vous. Vous l’avez évoquée à demi-mots parfois.
Annoncez-vous le dépôt de bilan prochain de l’épicerie ?
La disparition de la Ligne Jaune fût déjà un coup dur mais si l’épicerie cesse son activité…
Manquerait plus qu’ il pleuve !
On est d’accord ! D’ailleurs, j’ai à moitié déserté Twitter et j’ai viré un tas de gens sur Facebook.
Pareil :
La disparition de la Ligne Jaune fût déjà un coup dur mais si l’épicerie cesse son activité…
C’est plutôt bon signe, non?…un bon bouquin mais aussi de vraies discussions enflammées autour d’un vrai verre et aussi sortir dans la vraie campagne pour voir les vrais gens.
Attention ce n’est pas l’usage « des merveilleux outils » qui a entrainé le manque d’éducation, celui-ci est beaucoup plus ancien, déjà les hommes des cavernes… Il a seulement trouvé les instruments à sa mesure pour se répandre et se vautrer.
On va sans doute tous apprendre à fermer le net comme on sait désormais depuis longtemps fermer la TV.
Il n’est pas question de cessation d’activité…
« J’ai quitté la Ligne Jaune. »
Dommage de ne pas continué à suivre une telle vocation de meneur de débats. #amha
Oui le climat est inquiétant mais cela depuis un temps pour moi déjà bien long, je sens comme d’autres votre fatigue, votre inquiétude, sans affolement.
C’est vrais, que les outils qui devraient porter sinon des réponses pour le moins une analyse, semblent biaisés ou peu audibles pour ceux qui ne surfent pas sur la désolation ambiante…. cela amplifie l’angoisse et plus certainement la mienne.
Que faire, je ne sais pas, moi je protège mes filles, je les informe et je tente de leur donner les moyens de se trouver sans se perde dans ce monde de plus en plus incertain, tout en préservant le sens de ce que doit être une vie, de trouver avec sensibilité et intelligence, la leur, et pour reprendre une phrase de René Char,
« Fort comme un ch^ne, sensible comme un chat »
Mais dans ce cadeau qu’il me plait de faire à l’épicerie les poésies et le poète qui parle, nous rappelle l’essentiel et au fond c’est ce que nous tentons de préserver, surtout aujourd’hui, est ce qui suit, pour moi l’Essentiel
http://www.youtube.com/watch?v=nV-qSMjYqfM
“Fort comme un ch^ne, sensible comme un oiseau”
J’aime bien vos écrits inspirés par un souvenir d’enfance (comme « vu d’en haut ») , une émotion passagère, une photo…
J’aime bien quand vous nous demandez de mêler nos impressions aux vôtres…
Des textes du quotidien qui nous sortent de l’actualité et de ce tumulte si décevant qui ne correspond plus à nos attentes.
Le rythme des revendications, indignations, gesticulations, commercialisations, promotions n’est plus hebdomadaire depuis quelques années. Il n’est même plus quotidien depuis plusieurs mois, mais pluriquotidien.
Est-ce Twitter qui nous emporte à Manhattan à 8 heures pour le scoop intergalactique du siècle puis à Trifouilli-les-Oies à 9H17 pour le crime du millénaire ?
I don’t know.
Bonne soirée Guy.
Je pense que ça vaut le coup, Guy, de twitter, s’exprimer, écrire comme on veut, sans tenir compte des courants et des modes. Ce sont les gentils qui gagnent à la fin, je l’ai vu au cinéma. 🙂
J’aime lire mon journal, offert avec mon café, parmi du monde en chair, en os et en odeur. Pas besoin de devoir réagir sur internet comme si je devais être une grosse aile de papillon, évitant au passage d’être un morceau de panel dans un système ou un autre, commercial ou politique mais trop hystérique sur la perte de mon contrôle.
Mais, je fus accro à vos blogs et aux croustillants commentaires enflammés bien que j’ai eu le réflexe de ne pas lire les trop longs ni les trop monopolisants. Je fus moi-mème traité de troll avant de m’assagir. La télévision fut apprivoisée par des hommes de lettres et quelques femmes de timbres. Puis vint cette décadence actuelle ou on a l’impression parfois de déranger dans des émissions ou les invités s’humilient entre eux. J’aime écouter les musiques de ma jeunesse faite par des musiciens ayant les notions de solfèges mais, parcourant d’autres contrées hors classiques. pourtant, j’ai du mal à accepter la musique de ma fille, elle appelle cela faire du son avec des platines, sachant bien qu’elle n’a aucune notion de solfège.
Alors le net, pour moi, vit le même court-circuit.
A quelques jours d’intervalle, on nous dit qu’il faut honorer le contrat signé avec Ecomouv (sinon cela va couter un max)… et ensuite le gouvernement a les moyens d’emprunter 4,5 milliards d’euros pour rembourser le scandale du Crédit Lyonnais (dont les comptes ont été certifiés, entre autre, par Jean Arthuis)… ce qui va couter de mémoire environ 220 € par Français… et 880 € par Français assujetti à l’impôt!!! Tout va très bien.
Charles.
http://charles.hautetfort.com
Guy,
Je fais partie des gens qui disent « c’est bien », ou « merci », ou qui retouittent, ou qui commentent (parfois). Je n’ai pas l’impression de tapoter un malade, plutôt d’encourager à continuer le rôle de pointeur, de boussole que vous avez souvent (probablement involontairement), en remettant beaucoup de choses à leur place, avec en plus l’avantage d’avoir une très forte audience *donc* forcément de l’influence (donc encore merci de le faire, continuez silvouplé 🙂 ). Voilà, ça c’est dit.
Ensuite : cette lassitude est partagée, je pense. Le Web est parfois désespérant, et si cela nous touche autant c’est probablement parce qu’on y met tant de nous, tant d’espoirs, tant d’attentes.
Ce qui vous manque peut-être ? Un but, une cause, un objectif à défendre. Pour les gens qui sont des militants du net, et particulièrement du partage des connaissances, des logiciels libres, des libertés du net etc (en gros les casse-pieds qui emmerdent le monde en permanence, en tapant sur le système de notre hauteur de nains), le découragement est plus lointain. Parce qu’on a l’habitude de recommencer 42 fois le même combat avant d’avancer d’un pouce, parce qu’on a l’habitude de s’attaquer à plus gros que nous, parce qu’il y a tant à faire… et aussi parce qu’on voit (un peu) les choses bouger. Parce qu’on essaie de faire les choses avec de la joie et de la persévérance, et parce qu’on les fait *ensemble*, surtout.
Peut-être qu’il vous manque un combat à mener sur cet internet qui sinon peut ne ressembler en effet qu’à un vaste foutoir médiocre où les gens s’excitent sur Nabilla ou une sudiste décolorée plutôt que de se poser des questions fondamentales de liberté et de politique. Vous menez déjà le combat de l’intelligence, ce qui n’est pas rien, peut-être pousser un peu plus loin encore et faire quelque chose *dans*, *pour* le web, plutôt que seulement *sur* le web ?
Voilà, mes 2 petits centimes vespéraux avec beaucoup d’amitié 😉
@ As, A vous lire j’ai l’impression que vous n’avez toujours pas compris qui est Guy Birenbaum. Ou alors vous pratiquez le « self personal bashing » en écrivant ce que vous venez de produire (!) et dans ce cas « toutes mes excuses ».
Charles.
Incroyable !
Finkielkraut se met à Internet
http://www.lesinrocks.com/2013/11/10/actualite/finkielkraut-11442786/
et Birenbaum songe à prendre le large.
Ici, on se marre tôt ou tard.
😉
Aa a raison sur le but.
Charles, je n’ai pas compris ce que vous dites à As.
Oui phildepalma, court-circuit est un bon mot.
Non Le Poireau, les gentils ne gagnent pas à la fin. Je ne crois pas.
Guy, si j’osais, je te dirais que là, il y a du Nino en toi. Keep up !
Sinon, je ne vois pas venir beaucoup de solutions 😉
C’est pas l’net. C’est que les connaissances de plein de mécanismes sur la manière dont « les masses », (le commun des mortel n’exerçant un pouvoir que sous forme de « masse », d’opinion publique la plupart du temps, démocratie ou pas) sont prises en compte par les « assistants » des puissants.
On a cru que le net serait le refuge de l’information authentique, une source vive d’eau pure. Mais non. Sur le net c’est encore plus facile de rendre tout plus confus.
Ceux qui ont l’air de révolutionnaire oeuvrant pour un changement, avec un bonnet rouge, sont des leurres, et celui qui fait « maintien de l’ordre » on se sent en phase avec. On ne sait plus qui on est et de quoi on a l’air.
Le grand escogriffe d’Abiker a l’air de se couler dans tout ça sans s’en faire et fait pour moi « effet bol d’air », mais pas tous ses articles…
http://davidabiker.fr/2013/11/5281ceff-53b8.html
🙂
Question de tempérament.
@Charles
Je ne parle de monsieur l’épicier à aucun moment. Je ne parle que de mon petit nombril. J’ai une même forme de lassitude mais elle ne produit pas sur tout les mêmes effets sur moi.
Guy prend un peu de distance avec l’actualité , un peu las de l’usage primaire et violent des merveilleux outils censés nous rapprocher. Mais cela n’entame ni son moral ni vraisemblablement sa foi en l’être humain.
Moi cela me rend misanthrope et de plus en plus agoraphobe.
Je suis une optimiste déçue, Guy est plus un réaliste un peu découragé mais pas vaincu.
Je ne vois pas en quoi un instagram de David vaut réponse poisson…
La réponse à tes questions se trouve dans l’épicerie…
Attention Guy! les lignes jaunes vont se croiser !
Après une nuit de réflexion et une matinée en faction à l’usine, voici mon diagnostique :
Après avoir tellement cru en twitter, Facebook, Instagram et autres outils de communication, Guy se rend compte que tout cela est de la foutaise, au mieux du vent, au pire un amplificateur de saloperies.
Je vous entends encore, cher Guy, quotidiennement vanter ce réseau social (en 140 signes comme vous aimiez à le rappeler).
Et voilà, maintenant la réalité s’impose à vous et vous avez du mal à l’encaisser.
Au moins, vous avez l’honnêteté de l’admettre.
Je vous tiens pour un formidable meneur de débats, qui ne laisse pas ses invites le promener et j’aimerais que vous ayez votre case en deuxième partie de soirée le vendredi soir par ex.
Si M. Pfilmin lis ce post, qu’il en fasse son beurre…
Osons !
Oups : Pflimlin. Pardon à lui.
Mes amis m’ont enfin avoué leur mépris
Je buvais à pleins verres les étoiles
Un ange a exterminé pendant que je dormais
Les agneaux les pasteurs des tristes bergeries
De faux centurions emportaient le vinaigre
Et les gueux mal blessés par l’épurge dansaient
Étoiles de l’éveil je n’en connais aucune
Les becs de gaz pissaient leur flamme au clair de lune
Des croque-morts avec des bocks tintaient des glas
A la clarté des bougies tombaient vaille que vaille
Des faux cols sur des flots de jupes mal brossées
Des accouchées masquées fêtaient leurs relevailles
La ville cette nuit semblait un archipel
Des femmes demandaient l’amour et la dulie
Et sombre sombre fleuve je me rappelle
Les ombres qui passaient n’étaient jamais jolies
Guillaume Apollinaire, Alcools
Le problème sacha, ce n’est pas du tout le réseau. Ce sont ses mauvais usages. Ce n’est jamais le tuyau le coupable, mais ceux qui en usent mal…
Hé bien je ne crois pas Guy. La fonction créer l’organe.
Après avoir théorisé la fission, Otto Hahn et Lise Meitner ont tout de suite su que c’était trop tard…
Puis Hiroshima…
(toutes choses étant égales par ailleurs)
Liberté de parole
le probleme des réseaux sociaux c’est précisément leur force, la liberté de paroles.
<personnellement, je n'y suis pas favorable et le mot censure même si il est abominable il est aussi, le rempart contre cette forme d’abomination abjecte qu'est l'injure, le mensonge le lynchage, la délation et toutes formes d'expressions visant à humilier, ségréguer, réduire, détruire des hommes….
La liberté s'adresse à ceux qui ont appris à respecter l'autre et c'est alors que l'on peut dire, seulement et uniquement, quand la considération de-pour la vie, l'Humain ( et aussi animale végetale ….).
Alors ont peux même avec force défendre un point de vue, se tromper mais aussi avoir de l'humour pour tout sans restriction sur touts les sujets et particulièrement ceux qui fachent.
Les lois sont là pour que certains ne nous tuent pas dans la rue, ne rentrent pas chez nous, n'arrachent pas le sac de ma grand mère…
La liberté se construit aussi à partir de lois avec lesquelles nous apprenons le respect de l'autre, elles nous protègent ( parfois très mal, mais pas mieux aujourd'hui) de la toute puissance fantasmé et dévastatrice et nous permet d’acquérir des relations pacifiées, adultes.
Les réseaux sociaux sont des avenues sans lois sans stop et sans feu de circulation, ceux qui frappent le plus fort sont aussi m^,me en faible nombre les gagnants, car les gens pacifiés se retirent.
Quand aux médias qui les suivent…
Je pense avec respect, à Clement Méric, qui à croisé cette violence nourrit par ces réseaux qui enflamment la toile, mais là c’était la vraie rue et demain si nous laissons faire ont peut craindre, que ces individus qui se déchaînent et s’entraînent, s’entretiennent sur les réseaux, sans frein ne seront pas capables de réprimer cette violence …
Dans l’absolu il n’y a pas de réponse. De l’air frais, des propositions, des idées, des envies.. à glisser dans un commentaire? C’est impossible. Les stocks sont vide. Jamais rien eu à partager de ce genre faut être honnête.
Donc j’ai fait une pirouette pour dire que le constat que vous faites vous est propre. D’autres se contentent de cette situation et ont l’air de toujours s’amuser et se renouveler. D’autres sont-ils moins exigeants? Se posent-ils moins de questions? Sont-ils moins francs du bonnet? De nature moins inquiète? Oui c’est bof c’est questions, menfin entre un ressenti et une analyse d’une réalité, je me perds car je n’ai pas repères.
Je ne sais pas discerner quoi dans ce désamusé. La « part » de regret de l’âge d’or du net, du terrain vierge de la conquête, on s’est bien amusé mais c’est fini. Le « morceau » de lassitude de ne jamais venir à bout des sempiternelles hameçons auxquels mordent dans un renouvellement perpétuel des genres d’asticots qui ne comprennent rien ni à la pêche à la ligne ni à la politique. Le « grumeau » du manque de portée de ce que vous écrivez sur le huff.
Le net (l’actu fabriquée) est triste hélas, mais on n’a pas lu tous les livres!
Bravo, tellement bien dit. « Désamusé » est un très beau mot, il a sa place dans le dictionnaire !
P-e a-t-on été trop « amusé », trop distrait, trop « entertainé ». Aujourd’hui on veut passer à autre chose, on a trop abusé… c’est la gueule de bois. Ça finira par passer.
un soupçon de poésie (parmi ce qui tient debout MmeTaubira), un soupçon de pensée (http://www.trop-libre.fr/category/paradoxa), élargir ou modifier le cercle de ce qu’on voit ou entend ou dit (par j’essaie d’oser m’adresser à vous)
J’ai la certitude que plein de choses bien se passent et que la vraie m… de la bétise ambiante et installée est qu’elle nous bouche les yeux.
Merci à vous en tout cas.
Ce n’est plus le nombre qui compte ; Jean Rouch, à sa toute première projection ds un cinoche à St Michel où il n’y avait personne d’autre dans la salle que son assistante, qui s’apprête à partir, éteint la salle et lance le projo en lui disant : « Monique, ne fût-ce que pour une seule personne. »