(…)
D’abord une confession.
J’ai titré « Rétrécis, Jean Moulin« , parce que ça me fait rire.
Une autre question ?
Bon. Passons aux choses sérieuses.
Il n’est pas question de fermer l’épicerie. Pas question. Ce n’est pas du tout le sujet. Pas le mien en tous cas.
Il n’y a pas de coup de mou, juste un constat partagé par d’autres depuis (ici, là, là…).
Il n’y a pas de ‘mort des blogs’, en aucun cas. C’est une tarte à la crème.
En revanche, on ne peut pas se réjouir ou se contenter, comme semblent le faire certains, que le débat ait lieu ailleurs.
Car la vérité, c’est qu’il (le débat) n’a pas lieu ailleurs et surtout pas sur les réseaux sociaux.
Quand on n’y échange pas des vacheries, on y partage pas autre chose que des liens (et c’est déjà énorme).
Mais cette fonction de partage ne remplace pas nos discussions qui, ici, font plus de deux lignes et demi ; et ce même si elles peuvent être rugueuses.
Alors bien sûr, lorsque les réseaux servent à la diffusion des papiers et à leur propagation (viralité), nous nous réjouissons, c’est bon pour l‘ego.
Mais en feignant d’exporter le débat à l’extérieur des blogs, ils paupérisent, dépeuplent, rétrécissent nos espaces.
C’est ce rétrécissement que je n’accepte pas.
Mon premier blog ne s’appelait pas Domaine d’Extension de la Lutte pour rien.
Pas d’accord.
J’ai des discussions très riche sur g+ sur des articles partagées.
Rarement avec les auteurs, ce qui est assez triste, car ceux-ci ne sont pas nécessairement sur g+ (et ceux qui y sont n’y sont que pour diffuser leur billet, rarement pour y intervenir)).
Google +. Comment dire… 😉
Comment dire quoi ? C’est effectivement un réseau (a)social, au même titre que les autres, et il contribue lui aussi à détourner la conversation des commentaires des blogs, certes.
Mais en ce qui me concerne, il génére pas mal de conversation intéressante, là où twitter n’est que recherche du bon mot.
J’y poste tous mes billets du Huff. Il doit y avoir trois commentaires par mois 😉
Je ne peux pas tout suivre (c’est ce qui change de twitter), mais je viens de rajoute +guy birenbaum.
On verra ce que ça va donner 🙂
Ah, les blogueurs qui echangent avec leurs copains par articles interposés au lieu de discuter avec le petit peuple en commentaires. Cette pratique m’était sortie de la tête 😉
Le sens de la visibilité plutôt que celui de la discussion.
Si j’avais pu éditer mon précédent commentaire, j’aurais terminé sa dernière phrase par « c’est peut-être aussi ça qui nous perd. »
Chérie, nous avons été rétrécis ! mais Viens ici, Tu en sortiras grandi !!!
Vous vous trompez d’adresse Christophe. Ici je discute avec tout le monde. Donc vous vouliez dire quoi ? Parce que là, vous ne dites pas grand chose…
Rétrécis, Jean Moulin !!!!
Trop fort, sur ce coup.
Vous voyez Guy, quand l’inspiration est là, pas besoin du Newyorker…
Ah ! Tu en remets une couche ! On est toujours d’accord… C’est pour ça que je vais répondre à deux de tes commentateurs :
Pierre : il n’y a que toi qui commente parfois mes billets dans Google+ et ça n’apporte quasiment aucun lecteur.
Christophe D : quel sens de la visibilité ? Quel petit peuple ?
J’ai toujours eu du mal avec Twitter, je suis beaucoup trop bavarde.
Sinon, j’ai du plaisir à retrouver de vieux clients dans la boutique (une mention spéciale à Lovely et son zeste d’acidité) et à en lire de nouveaux mais il manque toujours notre champion Malbrouck.
Snif…
@Nicolas
Je pense que Christophe D parle de « l’entre-soi » qui est présent sur les réseaux sociaux tout autant que dans la vie en général.
Mais ce n’est pas le cas de Guy qui répond à tout le monde pour autant que la question soit pertinente mais il lui arrive aussi de répondre aux cons. Il n’hésite pas non plus à proposer des liens sans être « copain » avec leurs auteurs.
On ne peut donc pas dire qu’il pratique réellement cet entre-soi.
Je pense que Christophe D parlait en un sens plus général et pas directement à Guy.
Sinon, il se trompe lamentablement sur l’épicier.
»il lui arrive aussi de répondre aux cons »
Ne me mêlez pas à ça, As, s’il vous plaît.
Je ne vous ai rien fait.
Guy, Nicolas, As : Attention, je ne parlais pas de répondre mais de discuter. Et justement, je n’ai pas vu Guy participer à la discussion d’hier qui était pourtant le fruit d’un article intéressant. Le billet du jour n’apporte pas grand chose à celui d’hier si ce n’est 3 liens vers des blogueurs qui, comme Guy, ont souhaité écrire un nouvel article plutôt que participer aux commentaires. Ça éparpille les fils de discussion (ça les snobe ?) mais ça apporte d’avantage de visibilité à leurs auteurs.
C’est un phénomène courant dans ce qui reste de la blogosphère : d’abord la recherche de visibilité (l’audience, la reprise dans d’autres médias, etc.), ensuite les potes à linker et enfin, en dernier, la discussion avec les lecteurs. On est attiré par le côté “ce sujet m’intéresse, parlons-en” et puis finalement, on se rend compte que c’est plutôt le “j’ai un truc à dire, faites tourner le plus possible” qui domine.
J’ai expliqué plus en détail mon propos parce que plusieurs me l’ont demandé mais enfin mon commentaire initial se voulais plutôt léger, sans méchanceté et sans grand rapport avec le sujet du billet. Un troll ? 😉
Vous vous trompez. Je suis revenu 6 fois dans les commentaires. Je lis tout. Tout le temps. Mais vous pouvez peut être imaginer que je travaille un peu, beaucoup ? Et qui vous dit par ailleurs que la discussion est terminée ?
Guy : Non, je ne me trompe pas. Seul votre 1er commentaire (3 lignes) fait bien partie de la discussion, les autres non. Et sur la question du temps (que j’avais justement soulevée hier), si ce n’est l’entretient d’une audience quotidienne, rien ne vous oblige non plus à publier un billet par jour comme vous le faites — envoyant mécaniquement l’article en question, et les commentaires qui vont avec, aux oubliettes.
Sur le Huffington Post de Anne Sinclair(…) la fête continue… « Il ne parle pas français le Huffington Post ? » « Si, mais si tu n’ es pas inscrit sur Facebook Y parle pas à toi »… Nul.
Bonsoir.
Christophe, un blog qui ne vit pas tous les jours n’est pas un blog, pas tel que je l’entends. Et les discussions ne se règlent pas en 48h. Elles continuent et donnent naissance à d’autres billets…
Boustrophedon, je ne sais pas de quoi vous parlez…
Boustrophedon parle de la difficulté à écrire un commentaire sur le huffington post. We are really in a huff after writing a post and no way to leave it.
@Nicolas, mon objectif n’est pas immédiatement de t’apporter des lecteurs, mais plutôt de générer une discussion.
@Guy (et les autres) J’entends bien que chaque taulier de blog préféreraient que les discussions aient lieu chez eux, mais je suis actuellement 100+ flux dans mon lecteur RSS, et je suis bien certain que je n’ai pas le record. Je ne peux pas suivre les conversations dans les blogs. De plus, il y a des gens qui m’intéressent dans g+, des gens avec lesquelles j’ai envie de discuter.
Twitter, les enfants, les cadeaux, les impôts, assurer la nuit, assurer le jour, Guy vieillit comme tout le monde, faut faire des choix, et les tempéraments ne sont pas tous compatible avec 140 signes, c’est comme les UGG fourrés je n’ai jamais pu en porter, alors les escarpins 11 cm demandent plus d’effort, mais je m’y tiens, après 40 ans il faut accepter ses limites et ne pas singer le grec millionnaire Nikos Aliagas qui tweete à tout va.
@Sacha
Lol!
Je ne vous ai jamais traité de con, je crois. Et effectivement, vous ne m’avez rien fait. Mais c’est charmant ce petit syndrome de persécution.
J’essaie d’être bien élevée même avec les gens dont je n’approuve pas les idées ou les positions.
Sans doute de vieux restes de mon éducation chez les curés.
Allez en paix, Sacha, je ne vous hais point.