« Fournée » de Le Pen, « fournée » de Degrelle : le chaînon manquant ?

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C’est comme dans la nouvelle d’Edgar Poe…

C’est comme dans la nouvelle d’Edgar Poe…

(…)

La lettre volée.

Ce que je cherchais était là, en évidence, devant moi, comme la lettre volée, chez Poe (écoutez-là ici).

Dans la fameuse vidéo où Le Pen utilise le terme « fournée » – retrouvé chez  le nazi Léon Degrelle – Le Pen est questionné par son intervieweuse favorite.

Elle se nomme Marie d’Herbais Chatillon mais elle ajoute son « nom de jeune fille », Marie d’Herbais de Thun entre parenthèses.

Retenez ce « point de détail de l’histoire » pour plus tard…

Voici donc sa page Facebook officielle.

Une page notamment utilisée dans ce portrait – très complet – qui lui est consacré sur Rue89.

Ou dans cet article de Caroline Fourest sur le Huffington Post.

Elle fut aussi citée par Le Lab, lorsque elle se livra à une quenelle

Mais il y a une autre page sur Facebook, où elle apparaît, cette fois sous son nom de jeune fille.

Et puis encore une autre, celle qui m’intéresse le plus : Marie d’Herbais de Thun (il y en a même encore une, datant de 2010, avec une vidéo de Julius Evola).

Mon petit doigt me dit que cette page-là (je parle de la troisième) pourrait malencontreusement disparaître bientôt et les liens ne plus fonctionner.

Et, probablement, nous expliquera-t-on alors qu’il s’agissait d’une horrible usurpation d’identité (ah ce Facebook, quelle saloperie…), qui, depuis la création de la page, le 20 novembre 2010, n’a cependant posé de problème à personne.

Alors, comme je suis prudent, j’ai fait quelques captures d’écrans.

Pour mieux vous permettre de comprendre que le mot « fournée« , sorti tout droit de la prose délirante et antisémite du nazi Léon Degrelle, n’est pas venu là par hasard. Du tout.

 

Tiens…

Voilà qu’on trouve sur cette page la fameuse diatribe de Pierre Poujade contre « le juif Mendès France « .

Tenez, voilà l’extrait en question…

« Si vrai !!!! » Quatre points d’exclamation, j’ai compté.

À gauche de la page, en « entrant », on peut lire ce texte de Robert Brasillach sur… Léon Degrelle !

Voilà un petit lien pour lire ce texte de Brasillach dans le sinistre « Je suis partout », au cas où tout ça s’envolerait.

Et puis, là, juste en dessous, telle la cerise sur le gâteau, déjà fourni, il y a ceci…

« À celui qui fut comme un père pour moi« .

Ça alors ! « Mon » Degrelle ! Celui de la « fournée de juifs ».

Je crois même que j’ai retrouvé un petit extrait de cet « Autoportrait d’un fasciste » (téléchargeable par là).


Leon Dregrelle – Extrait documentaire Belge par PowerOfTruth

J’ajoute, pour finir, que dans mes recherches et autres fouilles pour vérifier mes sources, j’ai découvert qu’un blogueur avait déjà évoqué ce que contient cette autre page Facebook. C’était en octobre 2013, dans l’indifférence générale. C’est ici. (Vous trouverez aussi, en prime, d’autres informations édifiantes sur la « famille » et ses réseaux, par ici).

 

Voilà.

 

Comme disait Paul Éluard, sauf erreur de ma part, « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous« .

J’ajoute modestement que le tout est de ne pas les manquer.

 

Merci au passage à Michel Soudais pour ce lien…

À 3’35 « Nous sommes de vieux copains depuis toujours. »

 

 

Post scriptum Je rajoute pour ceux qui auraient vraiment manqué l’épisode précédent que sur France-Info. Le Pen s’était ainsi justifié de son usage du mot « fournée » : “À quel moment quelqu’un a utilisé ce mot de ‘fournée’ dans le sens que semble avoir voulu croire un certain nombre de gens. C’est dingue ça !“. Il avait également dit : “S’il y a des gens de mon camp qui l’interprètent de cette manière c’est que ce sont des imbéciles !« 

44 Commentaires

  1. Pour l’instant c’est la deuxième page facebook qui est indisponible.
    C’est l’aveuglement, la surdité, les oeillères, au choix, des médias qui est le problème le plus grave.

  2. petite référence complémentaire sur les Herbais de Thun :
    « Le dimanche 15 mars 1992, ils sont une soixantaine de militants nationalistes à se rendre dans la propriété d’Alaincourt, dans l’Oise. Celle-ci appartient à la vicomtesse Katherine d’Herbais de Thun, conseillère régionale du FN en Picardie, fille de M. Chereil de la Rivière, directeur de La France monarchiste. Son mari, Pierre-Guillaume d’Herbais, est président depuis 1983, de la Société d’Études et de Gestion des Régimes Sociaux (SEGRS), et depuis 1987 d’Europension (« Groupement européen de consultants en droit social et d’actuaires-conseils dont l’objet est d’assurer un service permanent aux entreprises de la CEE »). D’Herbais est aussi le repreneur de l’hebdomadaire Minute en janvier 1990. »

    http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article117

  3. Ces gens sont structurés.
    Ils ont des réseaux qui étaient présents dès l’origine de leur parti (et même partis avec s car les groupuscules ne font qu’un avec le noyau fn)
    Leur comunication est au mot prêt étudiée.
    Il n’y a pas de lapsus pas de hasard.

    Croire un instant que c’est une erreur, une faute, un dérapage serait une grave analyse, car cette hypothèse tendrait à nier le fond qui nourrit ce langage qui lui décrit l’idéologie fasciste. Le minimiser de facto servirait les plans de la fille, ceux que la presse complaisante nous sert, elle qui voudrait nous faire croire à un fascisme light.
    On ne changera pas le fn mais on peut faire réfléchir la presse, la mettre en face de son inculture et des risques qu’elle fait prendre à tout un pays.

  4. Bravo Guy. Heureusement que tu n’es pas journaliste…
    🙂

  5. C’est incroyable cette propension que les gens ont de faire dire aux racistes de tous poils que propos qu’ils ont réellement tenu

  6. Et j’espère que tout le monde a bien noté que Marine Le Pen n’a pas condamné l’emploi du mot « fournée ».
    Si le fait de dévoiler clairement ses idées est une faute politique, faut prévenir, c’est un peu gonflé d’oser dire ça. On est passé de la tolérance indulgente des coups bas politiques ENTRE hommes politiques, pour faire sa place, à admettre qu’on peut faire la même chose envers les électeurs-spectateurs-auditeurs?
    Et les médias nous perfusent ce sérum?
    Il y a abus de faiblesse caractérisé!
    Les résistances à ces tournures ne sont pas également réparties, et face aux matraquage en flux continu l’esprit critique même affuté n’a pas le temps d’opérer.
    C’est de l’abus vous dis-je!
    Marine Le Pen va dire pile je gagne face tu perds on va lancer la pièce et les médias vont dire on a appris que poisson a perdu sa chemise à pile ou face. Je mets pas de virgules tellement ça me débecte.

  7. Enfin un dérapage. On n’y croyait plus.

    Reflexe pavlovien, la machine est en route…

    Il s’amuse avec vous. Se sentir détesté le fait jouir et vous lui offrez ça sur un plateau. Vous agrémentez ses derniers jours.

    Si personne n’avait relevé, sa saillie serait tombée dans l’oubli aussitôt et on parlerait d’autre chose.

    Au lieu de cela, il est invité partout, il fait les gros titres, bref, il existe.

    Comment dit-il Zemmour ? ah oui : idiot utile.

  8. Aucun « dérapage », ce terme est un non sens. Une ligne constante, répétée et tenue depuis l’origine ; un FN appuyé sur deux jambes depuis 1972 : s’adapter/se démarquer. Quant aux « idiots utiles », l’expression date des années 50 quand du lait ne sortait pas encore du nez de Zemmour, ni du votre. Une fois de plus à côté de la plaque… Si la discipline olympique existait vous seriez médaillé d’or Sacha. Félicitations.

  9. Pour ma part, je préfère l’ignorance et le mépris plutôt que de faire de la pub aux Le Pen en en parlant….

  10. et même,ses gouts musicaux fument les cendres du reich de 1000 ans « Death in june »; bien que le commentaire soit surprenant,tres surprenant même.

  11. Merci, il y a des jours ou nous avons de nous arrimer au mat de l’esquif dans ces eaux mouvantes et noueuses dans un vent immobile.
    Alors on peut parler, prouver la porosité démocratiquement morbide des partis «  »normaux » » » et partis d’extrême droite et même du centre, et même de gauche. Le maire FN de Toulon était UDF, La liste est tellement longue qu’aucun doute ne peut être permis. la France est fasciste, la France se veut être le devenir de l’Ordre Nouveau, la France nous rend exsangue, nous fait renoncer à nous-même, obtient de chacun d’entre-nous, une obéissance entière et une soumission de tous les instants. Et chacun qui s’y oppose se trouve placardé. Avant de disparître

  12. Salut Martin
    Ils n’ont pas encore reussi
    Ils nous ont déstabilisé cest vrai mais nous ne devons pas nous décourager car c’est dans cet interstice que là ils pourraient nous abattre.
    Ils s’étalent parce qu’ils ont le verbe haut ils vocifèrent et sidérent les gens en les engluant dans une peur orchestrée avec vice et violence.
    Ils nous faut leur
    cracher à la face mais aussi résister comme le fait GB par ses publications implacables.
    Nous sommes plus nombreux que cette engeance ils me font mal mais peur JAMAIS.

    Il ne passeront jamais et si je me trompe il y aura une guerre civile dans ce pays
    Bonne soirée Martin
    Jamais il n’auront le pouvoir sans résistance

  13. Impossible pour vous d’exprimer un désaccord ou de faire une rectif historique sans accuser votre interlocuteur d’être un gland…

  14. Et Philippot, c’est un bon FN ? On peut en faire la publicité ?

  15. Je ne traite personne de gland, jamais. Je réponds à quelqu’un qui me cherche dès qu’il n’est pas d’accord, avec agressivité et sur un ton inapproprié.
    Dominique, c’est quoi « un bon FN » ? Et de quelle publicité parle-t-on ???

  16. Non, Guy est urbain, il n’insulte jamais personne, il se contente d’insinuer courageusement puis de laisser vociférer les psychopathes délirants genre Albatros ou Martingrall.

  17. Je n’insinue rien, désolé. Je prouve. Quant à ceux qui s’insultent ou qui m’insultent, ils savent ce que j’en pense. Je l’ai écrit 1000 fois.

  18. Désolé à mon tour, je vois bien, concernant cet épisode, qu’il s’agit de votre conviction la plus intime, mais cette conviction là ne constitue pas une preuve.
    Vous déterrez des propos de Degrelle ou le mot fournée apparait et affirmez péremptoirement que Le Pen s’y référait.
    Désolé encore une fois mais c’est la parfaite définition de l’amalgame dont je vous rappelle, en toute amitié, la définition:

    « L’amalgame, dans son sens figuré de procédé de langage, consiste à associer abusivement des personnes, des groupes ou des idées.
    On parle, par exemple, d’un amalgame quand on associe intentionnellement ou non un groupe criminel du passé sur lequel un consensus est établi quant à sa nocivité (tels que les nazis) à un groupe, une personne ou une action contemporaine qui ne méritent pas ce rapprochement extrême, quels que soient leurs défauts éventuels. »

  19. C’est que vous ignorez les conditions de production de l’émission et la manière dont elle est évidemment préparée en amont, provocations comprises.
    Vous omettez également les liens entre Marie d’Herbais et Degrelle, Le Pen et Degrelle, un hasard bien sûr.
    Surtout je vous rappelle avec insistance le point de départ de mon travail ; ces mots de Le Pen pour se défendre : « À quel moment quelqu’un a utilisé ce mot de ‘fournée’ dans le sens que semble avoir voulu croire un certain nombre de gens. C’est dingue ça !“. : “S’il y a des gens de mon camp qui l’interprètent de cette manière c’est que ce sont des imbéciles !“.
    C’est simple, Degrelle…
    Aucun amalgame donc. Juste la réponse à la question posée par Le Pen lui-même.

  20. Le Pen est interviewé par Marie d’Herbais.
    Marie d’Herbais est liée à Degrelle.
    Degrelle a employé le mot « fournée ».

    Encore une fois, vous avez de la notion de logique et de celle de preuve, une conception toute particulière.

    Le Pen coupable au deuxième degré collatéral?

    Je ne dis pas que vous avez tort, mais juste que ce que vous dites ne constitue pas une preuve.
    Quant aux conditions générales de production et de préparation de l’émission, vous avez raison, j’en ignore tout.

  21. Faut il répondre à d2r2 ?

    NON

  22. Faut-il vraiment s’infliger la lecture et l’écoute de toutes ces horreurs…

  23. Moi aussi je peux en faire autant (mais pas le temps…)

    Vous vous procurez des tas de textes écrits par des partisans du 3ième Reich, du moins les moins inconnus, sous forme de fichiers informatiques. Si vous bossez suffisamment, vous aurez des dizaines de milliers de pages, des millions de mots.
    Vous faites ensuite tourner un programme pour trouver toutes les occurrences du mot « fournée » (sous UNIX c’est la commande « grep »). Et voilà !

    C’est comme ça que vous avez procédé ?

  24. @Albatros,
    la meule est si épaisse et gluante que le plus gros diamant s’y broie. Adolf n’était pas national-socialiste, il était tout simplement d’extrême droite. Il est tout simplement notre contemporain. En passant la vidéo, video, video, le pen, entendant le mot Bruel, la cible juive, pense la même fournée, à la toute fin du régime ou le temps n’était plus à nous gazer, à nous droguer, déshabiller. N’est plus que le temps d’ouvrir les portes du four, n’est plus que le temps de nous effacer. Quoi que nous soyons. Qui n’est plus de notre vocabulaire.
    Guy a raison. lancer les alertes encore et toujours.

  25. Eh Hellios, vous avez compris que nous parlons précisément de la dame qui interroge Le Pen et pas de milliers de pages et de millions de mots, ou vous faites semblant d’être à côté de la plaque ?

  26. Martin
    Je comprends que tu comprends qu’ils comprennent que nous comprenons…..

    Les pitres ils ne sont même pas capables d’assumer leur héritage…ils veulent nous faire croire qu’ils pensent bien ce qu’ils pensent, mais que nous lisons mal quand nous comprenons ce qu’ils pensent. ..bref nous devons surtout ne pas comprendre ce quils pensent sous peine de leur faire très très peur d’avoir compris que nous comprenons ce à quoi ils pensent….je sais Martin c’est chelou, c’est extrême, c’est adroit, c’est même extrême droite
    ouf tu peux reprendte ton souffle.
    Salve

  27. Euh… Martingrall, ça va la p’tite santé..?

  28. Ce qu’il m’apparaît, c’est que vous êtes d’une parfaite mauvaise foi et que vous ne tolérez aucun avis discordant.

    Vous arguez du fait que vous publiez ce que vous voulez, comme vous le voulez, sans que quiquonc ne puisse vous soumettre une autre lecture, une autre approche, du sujet de votre article.

    Dans ce cas, rendez impossible les commentaires ou bien prévenez que seules les remarques bienveillantes et moutonnières sont admises.

    Publier, c’est s’exposer.

  29. « Eristique: art du combat oratoire par des discours ambigus.
    Les sophistes estimant qu’il n’y a pas de vérité absolue, concluent que la seule façon d’accorder les hommes est la persuasion et pour ce faire tous les moyens sont salutaires, y compris les abus de langage. Cette procédure n’est pas toujours mal intentionnée: elle peut être une méthode pour régler les difficultés de communication entre des hommes soumis à leurs passions.
    Toujours est-il que ces abus de langage induisent souvent des abus de pouvoir. Ainsi perdre sa liberté de jugement vaincu par des sophismes, c’est à dire par de faux raisonnements, revient à perdre sa liberté; a contrario la logique est une méthode libératrice. »
    « Aristote a recensé les abus de langage:
    -la pétition de principe (tenir pour admis ce qui est à démontrer)
    -le cercle vicieux (prouver réciproquement deux propositions l’une par l’autre)
    -les ambiguïtés de langage (notamment le double sens d’un mot) »

    C’est un extrait à ma sauce d’un livre de philo de terminale.

    Ça se poursuit en réglant son compte à la logique, une vaine subtilité qui nuit à la bonne intelligence des choses, qui ruine le bon sens. Dommage on était à fond pour. Heureusement et paf Descartes: ce qui garantie la validité du raisonnement est moins la façon dont il est effectué que son origine, une évidence indubitable.

    On a l’illustration complète de ce dont cause ce chapitre du bouquin de philo, dans ce billet, son objet, et ses commentaires.
    Pour moi l’évidence indubitable est du côté de GB, et l’abus de langage, etc du côté de ses contradicteurs qui viennent d’ailleurs soutenir leur champion du monde du maniement de l’ambiguïté des mots.

  30. Sacha, la mauvaise foi c’est ce que je déteste le plus. La contradiction je l’affronte tous les jours sous mon nom, publiquement, depuis de nombreuses années, contrairement à vous. Alors vos petites leçons permanentes, vos allers retours et vos fausses sorties, je m’en cogne. Combien de fois avez vous claqué la porte de l’épicerie ?… Sans parler de vos propos très souvent déplacés à mon égard, je veux dire personnellement. Il se trouve que nous nous connaissons irl, que nous nous sommes vus, parlés, que nous avons correspondu même par mail, une fois où vous aviez, encore, dépassé les bornes.
    Alors demandez vous plutôt pourquoi vous vous comportez ainsi avec moi depuis si longtemps (sauf lorsque l’on parle musique) et vous irez mieux.
    Moi, perso, je me soigne, vous devriez y penser.

  31. J’imagine bien son proviseur de l’époque : Degrelle, ce n’est pas comme ça que vous réussirez dans la vie
    Et le type devient SS-Obersturmbannführer…
    Il dessinait quoi dans ses cahiers d’écolier ?

  32. @D2R2, nickel, tension 12.7 – 52 pulsations minutes – mer calme et bleue, vent plat, ciel bleu pâture agrémenté de quelques moutons – soleil d’or – Rires d’enfants sur la plage. Vous devriez redescendre sur terre, nettoyer légèrement vos circuits, la touche reset peut suffire à vous rendre la vision diurne. Indispensable pour vous informer des changements sur la planète terre. «  »Nous savons pourquoi et comment. science-fiction c’est uniquement de l’anticipation. Informez-en Z-6PO.

  33. Je vois, c’est sur la plage que vous exercez votre vigilance de tous les instants.
    Vous êtes indigné (mais entre deux bains de mer).

    Enfin, faites gaffe de ne pas trop vous « arrimer au mat de l’esquif dans ces eaux mouvantes et noueuses dans un vent immobile »…

  34. @D2R2 Qui vous parle de vigilance,je compile l’extrême droite, même lorsqu’elles s’affirment de gauche, depuis 2 siècles avec le même constat, nier l’égalité entre les hommes, organiser leur extermination. Chili, Argentine, Grèce, Congo, Rwenda, Cambodge,Nigeria,.Maroc, Algérie, Tunisie…….. pays où la France à bien tenu son rôle de maitre-chien, pays ou il faut vivre soumis ou périr. Une question en France vous vous sentez libre ou soumis

  35. Guy : « Dominique, c’est quoi “un bon FN” ? Et de quelle publicité parle-t-on ??? »

    Je m’en suis déjà expliqué sous votre billet précédent.

  36. Plutôt d’accord avec Poisson.

    J’ajoute que si ces personnes voulaient vraiment le pouvoir, elles comprendraient qu’une élection se gagne au centre. Le fait que le père ait toujours le statut qu’il a dans le parti, montrent qu’ils ne veulent pas le pouvoir.

    C’est pourquoi il faut un roi… cela supprime les rentes de situation de l’ensemble des élus nationaux. Peut-être faut-il conserver, des élus nationaux qui siègeraient à titre temporaire pour 2-3 jours de délibérations pour répondre à des questions posées par un vrai chef d’Etat. Pas quelqu’un qui se couche devant le Traité transatlantique ni devant l’Allemagne, etc. Les administrateurs des chambres (Sénat et Assemblée) sont maintenus le temps de simplifier toutes les strates de lois et règlements qui s’empilent sur le dos des Français pour la plus grande joie des lobbyistes, des avocats spécialisés, etc.
    Les sociétés d’évènementiels, de communication, de sécurité-privée peuvent se focaliser sur la culture et l’industrie, etc.

    Charles.

  37. C’est marrant que La Fontaine pressentait juste, alors qu’il était sous un roi qu’on estime un des mieux, et qu’on en soit encore à entendre des discours radicaux qui nous font croire que les élus c’est le mal et un roi c’est mieux.
    Alors qu’on a sous les yeux qu’à notre époque élus et rois ne s’excluent pas l’un l’autre.
    J’ose espérer que c’est une blague Charles.

    les grenouilles qui demandent un roi:
    http://www.lafontaine.net/lesFables/afficheFable.php?id=47

  38. Les grenouilles?
    Mais quelle sorte de grenouilles?
    Les Français?
    Les grenouilles de bénitiers?
    Les deux??

    Élus et rois ne s’excluent pas l’un, l’autre, en effet, Poisson (au pseudo un peu catho, si je ne m’abuse!), je n’écris pas autre chose (c’est sur les modalités qu’il faudrait s’entendre…) 🙂

    Charles.

  39. Guy : “Dominique, c’est quoi “un bon FN” ? Et de quelle publicité parle-t-on ???”
    Je m’en suis déjà expliqué sous votre billet précédent.

  40. J’ajoute que si ces personnes voulaient vraiment le pouvoir, elles comprendraient qu’une élection se gagne au centre. Le fait que le père ait toujours le statut qu’il a dans le parti, montrent qu’ils ne veulent pas le pouvoir.

  41. Ce qu’il m’apparaît, c’est que vous êtes d’une parfaite mauvaise foi et que vous ne tolérez aucun avis discordant.

  42. La preuve 😉

  43. Tiens tiens…

    Le Monde daté vendredi 17 avril 2015 – page 9


    Verbatim
    “Il faut prévenir Marie. Comme je n’ai pas vraiment d’ascendant sur elle… et que je pense qu’elle est un peu ingérable… Il faudrait pas qu’elle se mette à parler à la presse… Il faut pas qu’elle se mette à table, voilà…”
    Frédéric Chatillon, le patron de Riwal, dans une conversation téléphonique interceptée par la police le 15 avril 2014, à 15h58, faisant part de ses craintes, concernant son ex-femme, Marie d’Herbais, confidente de Jean-Marie Le Pen et candidate FN dans la Sarthe, lors des élections législatives de 2012

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