Passage

Quelques mots

e49f2d69d4890596c57b9fe25d764e26Bah alors, tu blogues plus guyguy ?

Bah alors, tu blogues plus guyguy ?

(…)

Bah non…

Et je m’en porte fort bien.

Après la pause estivale (trop courte) qui m’a vu rester à une distance quotidiennement très respectable des écrans – comme je me l’étais promis – je n’ai absolument rien à écrire.

Je veux dire rien de plus que ce qui est mon boulot quotidien à France Info.

Une « autre info » que je vais essayer d’éloigner chaque jour, le plus possible, de la surchauffe générale, du court-circuit collectif, des sujets qui buzzent  et autres « nouvelles » recuites qui enthousiasment – ou pas – les foules numériques.

Je vous avoue que je me demande, chaque jour qui passe, depuis mon si tardif « réveil », comment j’ai pu faire mon miel et prendre du plaisir à jouer le « jeu », pendant tant d’années.

Ceci étant, tout ça n’a aucune importance, puisque d’autres occupent le terrain et remplissent les vides.

Donc, pour résumer, j’écrirai ici lorsque j’aurai quelque chose d’intéressant à dire, ou à montrer. Et si je prends le temps, aujourd’hui, d’expliquer cela, ce n’est pas parce que c’est important ou spécialement intéressant, mais uniquement parce que les lecteurs n’ont pas l’habitude que l’épicerie soit délaissée.

À bientôt donc.

Mais quand…

Pour me joindre gbirenbaum@gmail.com

Take Care

 

 

15 Commentaires

  1. Oulala ! Donner son adresse mail à la fin, ça va en faire des heures d’écran pour consulter tous les messages. Ou alors Guy a des secrétaires.

  2. Il s en fout Varlin. Guy répond quand bon lui semble. Pose salutaire, je trouve. Je vous approuve. :0)

  3. Tu replongeras Guy. Parce que c’est ton métier. Tu le fais avec art, cette maîtresse toujours insatisfaite.

  4. Mon métier ? Non. Justement…

  5. Quoi, l’épicemard s’est buzzatisé ? C’est vrai que depuis que j’ai fait de l’épicerie la page d’accueil de mon navigateur, j’ai l’impression, moi, de me tartariser. Rien. Nada. Que dalle. Une e-vacuité interplanétaire…
    Et Hop, hier, profitant de mon e-absence, voilà que la porte de l’épicerie s’ouvre à nouveau, délivrant son timbre aigrelet. En fait, très bien ce recul. Ça aère l’encéphale de retourner parfois dans la vraie vie. Bon, au lieu de rencontrer des e-cons on rencontre des vrai cons, mais un con, finalement, c’est plus rigolo en live. Surtout s’il a une gueule de con.
    Puis dans la vraie vie, surtout, il y a les copains, le bistrot, les librairies, ces regards échangés dans la rue avec des femmes de passage…
    Bon, tout ça me donne envie de sortir. Je me casse. Je rencontrerai peut-être l’épicemard au coin de la rue !

  6. On ne peur que se réjouir de cette décision qui avait été depuis des mois suggérée lorsque vous nous aviez fait part de votre dépression et des causes visibles comme cette frénésie compulsive d’émettre votre opinion sur tout en temps réel.
    M^me si j’étais assez addict de l’épicerie (parce que la denrée n’était jamais mauvaise, voir souvent bonne), si demain s’ouvre une épicerie fine, de quoi se plaint_on ?
    Juste que je sais pas comment être alertée des parutions, je ne crois pas que l’on puisse suivre par mail l’épicerie….?

  7. peut

  8. A quoi bon se mêler au brouhaha général. Surtout sur des non événements distillés par internet. Je n’ai pas de compte tweeter et je sais pourquoi. Et puis on finit par ne plus se voir en peinture à force de se livrer sur internet. Le Post m’ a servi de leçon avec ma connerie étalée sur la toile.

  9. Apprendre, comprendre, l’exprimer au plus grand nombre sans jamais l’imposer, je n’écris pas apporte la liberté ce serait trop, est un métier. Il se fait en accumulant. Il n’y a peu d’autres choix dans ce, ton, monde ou la réflexion doit être au bon tempo x % dans la probabilité et x % ancrés dans le réel. Et ce quatre fois par jour.
    Il n’y a pas d’autres choix lorsque l’égo éloquent et prolixe s’angoisse de sa stérilité, de son inutilité. Lorsque l’audience….

    Ailleurs on peut se reposer sur quelques vers de Mallarmé
    Chimères et sorcières de l’information virtuelle invérifiable
    « qui sur le néant en sait plus que les morts »
    « ayant peur de mourir lorsque il couche seul »

    Je n’adhère pas au déclencheur « antisémite »

    la vague nous pousse toujours sur les rochers

  10. « et ne plus chanter si l’on n’a plus rien à dire » chante Charles Trenet, j’aime bien qu’on blogue qu’on n’a plus rien à bloguer.
    Je n’irai pas jusqu’à commenter en disant que je n’ai rien à commenter, car je sais qu’on fait le malin à bon compte sur le net et partout, et avec le temps j’en ai marre de ça.
    Vu l’ambiance de « l’avant » sur les blogs de Guy Birenbaum, il est important que Guy Birenbaum continue à poster ainsi de rares billets pour que cela n’est pas l’air d’une capitulation face à une adversité, et que ce ricanement aigre finisse par se moduler en un rire éclatant et heureux, (mais pas imbécile).

  11. Je n’ai pas relu…. Je suis l’air bête.

  12. Donc après des temps de résistance, J’ai pris mon premier medoc. l’orgueil en prend un coup. C’est une franche débandade.

  13. un cachet sur la plage de Trouvile

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  14. raté

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24 Août, 2015

Épicerie ouverte

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