C’est une exposition…
C’est une exposition…
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La Réserve, dont j’ignorais l’existence jusqu’à dimanche – pas loin de chez moi – est un hangar de 2.000 m2.
Depuis le mois de juin, le lieu est devenu une sorte d’exposition éphémère à part entière baptisé le « Grand 8 ».
Elle s’achèvera par sa démolition, le 30 octobre, pour laisser place à un… projet immobilier.
Depuis le 1er et jusqu’au 11 septembre, La Réserve héberge des œuvres de Bansky ; une exposition intitulée « Autour de Banksy, une rencontre de rue ».
Nous y sommes allés dimanche.
Et là ce fut… étrange.
Alors que nous découvrions une œuvre nommé « La maison oubliée », signée de l’artiste Swar (je n’ai pas trouvé grand chose sur lui) un vieux journal, pendu à un mur, a attiré mon attention.
Plus exactement, il m’a aimanté peu après que j’ai pris en photo deux objets qui trainaient là…
Sur le mur, donc, un article de journal…
Tiré d’un très vieux France Dimanche ; très vieux…
Je me suis approché… J’adore les vieux canards…
Ce visage…
J’ai dû dire « C’est ma cousine ! »
Bella Darvi…
L’actrice à la destinée fugace…
Mais surtout l’une des légendes de et dans ma famille…
La « cousine » célèbre dont le récit récurrent de l’histoire fameuse et du destin tragique (elle s’est suicidée) a nourri pas mal de mes souvenirs d’enfance…
Il s’agit, là, d’un épisode qui se situe dans les années soixante, en 1962 si je ne me trompe pas. Bella D., joueuse invétérée, gagne une fortune au casino de Monte-Carlo, fortune qu’elle va cramer en peu de temps. D’où une tentative de suicide…
Ceux qui ont lu Vous m’avez manqué savent que j’y évoque, brièvement, Bella Darvi…
Par ailleurs, je raconte dans mon livre ma découverte des « synchronicités » telles que le psychiatre Carl Gustav Jung les définit. Disons, pour faire simple, qu’une synchronicité est l’occurrence simultanée de deux événements (ou plus) qui n’ont pas de lien de causalité mais dont l’association prend un sens tout particulier pour la personne qui les perçoit (je renvoie ceux que cela intéresse aux écrits nombreux et parfois ardus sur le sujet).
Voici donc une jolie synchronicité de plus.
Qui saurait calculer la probabilité pour que je me retrouve nez à nez avec « la cousine », Bella Darvi, dans une exposition de Street Art en hommage à Bansky ? Moi qui ne vais absolument jamais dans la moindre exposition ?
Un dimanche à Malakoff… ?
Mais également n’en parlez-vous pas justement parce que l’événement a eu lieu, parce que la coïncidence s’est avérée ?
N’est-ce pas l’idée, à priori’ de la quasi impossibilité de l’événement qui rend son apparition si prégnante ?
L’existence d’une probabilité, si infime soit-elle, ne signifie-t-elle pas au contraire que l’événement pourra se manifester sans que l’on puisse considérer ce fait comme sortant de l’ordinaire ?
Une façon sans doute pour moi de passer la tetê dans l’entrebâillement de la porte de l’épicerie.
Oui, d’accord, vous nous avez manqué ;)).
Bonne journée
Moralité : mieux vaut les hasards des promenades que ceux de la roulette.
Il n y a rien d improbable à retrouver un ancêtre célèbre dans une exposition. Mais c est vrai que les synchronicites existent. J en ai moi même vécues. Un clin d oeil de la part de votre cousine pour vous rappeler qu’ une certaine dimension nous échappe
Merci Guy !
Récemment, après avoir fait l’expérience d’une synchronicité, j’ai évoqué cet événement auprès de deux amis et j’ai utilisé ce terme de « synchronicité ». On m’a alors repris en m’indiquant qu’il s’agissait de « synchronisme » et non de « synchronicité ».
Je maintiens que Jung utilisait bien le terme de synchronicité – en français dans le texte 🙂
Mais que dit la Police ?
https://www.youtube.com/watch?v=R8976fuIqCo