Quand des médias fascinés (télévisions, radios, sites internet de médias, etc.) arrêteront de considérer qu’ils doivent tendre leurs micros et braquer leurs caméras vers n’importe quel ego qui déraille ou qui délire, au prétexte de la liberté d’expression ou de l’information, tout le monde commencera à aller mieux !
Il est irresponsable de construire des conducteurs d’émissions en allant chercher ce qu’il y a de pire ou de plus marginal, notamment dans des recoins du Web (tous réseaux et plateformes confondus) ou au sein des minorités les moins représentatives mais les plus actives et les plus bruyantes.
Montrer des « monstres », contribuer à les faire exister sur d’autres antennes (plus officielles, légitimes) que dans leurs couloirs respectifs, leurs niches virtuelles ou réelles, uniquement pour gagner plus d’audience que leurs concurrents, voilà le sujet dont les promoteurs de ces médias doivent accepter de débattre entre eux et avec nous.
En arrêtant, surtout, de prétendre qu’ils ne visent qu’à favoriser le débat et le pluralisme, alors que leur seul juge de paix se nomme « sainte-mère-l’audience » !
Sans oublier que ces mêmes médias utilisent les images ou les sons qu’ils produisent, pour les diffuser et les propager, une fois savamment découpés, via leurs comptes officiels, sur les réseaux sociaux, pour générer du clic sur leurs supports numériques ; et ainsi de suite, en une boucle délétère.
Ce cumul de l’économie de l’émotion avec l’économie de l’attention est un piège mortel pour notre démocratie.
Bonjour Guy
C’est malheureusement la technique de la presse à « scandale » qui est appliquée partout pour crée du buzz, vendre du papier, créer du trafic ou de l’audience. Ce sont des irresponsables qui se moquent des conséquences de leurs actes et qui ne sont motivés que par le gain personnel qu’ils pourront en retirer à court terme. C’est très triste et nous sommes les spectateurs de cette dérives.
Bien à toi 😉
Ümit
Devenons acteurs en les forçant à réagir…
J’essaie