Lorsque Mazarine Pingeot, fille d’Anne Pingeot et de François Mitterrand, blogue sur la rumeur, cela ne peut pas nous laisser indifférents…
Lorsque Mazarine Pingeot, fille d’Anne Pingeot et de François Mitterrand, blogue sur la rumeur, cela ne peut pas nous laisser indifférents…
(…)
Forcément…
C’est intéressant de lire Mazarine Pingeot à propos de la rumeur.
Parce que pas grand monde n’a dû plus souffrir de la rumeur qu’elle.
D’une rumeur avec un grand ‘R’. Et qui, d’ailleurs, n’en était pas une.
Mais alors…
Mazarine Pingeot – « la professeur de philosophie, l’écrivain [qui] appréhende de ce point de vue là l’actualité politique et culturelle » -, croit-elle, vraiment, que l’on peut parvenir à se détacher, en lisant Mazarine, la blogueuse, de l’histoire vraie de Mazarine ?
Telle qu’elle a fini par se résoudre à l’écrire dans Bouche cousue ?
Une histoire personnelle si intégrée à notre Histoire ?
Comment lire la petite leçon d’évitement de la rumeur qu’elle donne au Président Nicolas Sarkozy, sans y penser tout le temps ?
Comment interpréter son jugement sévère sur Nicolas Sarkozy, sans se demander d’où elle – lui – parle ? : « Il y a du dérisoire dans cette tentative d’arrêter la rumeur, de la contrôler, mais il y a aussi du tragique ; la tragédie d’un homme qui apprend à son détriment (et à celui de la France) que l’autre n’est pas réductible ni chosifiable, et qu’il faut composer avec lui en renonçant à l’illusion d’un Super Pouvoir qui serait à même de brouiller les frontières entre soi et le monde ».
Et, sa dernière phrase… Sa conclusion…
Comment la lire ?
« Passe la rumeur comme les saisons, mais pour l’apprendre, il faut compter avec le temps, c’est l’autre irréductible, l’autre échec du narcissisme, et pourtant la dimension fondamentale de la politique ».
Si ce n’est comme totalement héritée de son père, François Mitterrand ?
Je vous l’avais dit.
C’est plutôt intéressant quand Mazarine Pingeot blogue sur la rumeur.
Faut pas s’affoler sur l’absence de commentaires, on est un lundi matin après tout !
Je ne m’affole jamais. Je constate.
Ou bien je suis fatigué, ou bien il me semble que ça pourrait être plus simplement formulé. Je suis nostalgique du temps où avoir une grande plume c’était être capable de se faire comprendre par tous.
« Il faut composer avec l’autre en renonçant à l’illusion d’un Super Pouvoir qui serait à même de brouiller les frontières entre soi et le monde”…
Fort bien, Mazarine. BiBi est prêt à vous suivre sauf que.
Sauf que, à chercher la photo de Latche où l’on voit Monsieur Mitterrand autour d’une table avec un Vichyssois bien connu en 40-44, René Bousquet, Jack Lang aussi ( si BiBi se souvient bien), on constate qu’elle est devenue introuvable. Sur le Net et ailleurs…
N’est ce pas là » brouiller les frontières entre lui et le Monde « ( surtout celui de 40-42 où Monsieur Mitterrand résidait à Vichy) …?
Cher Guy, nous sommes Lundi. Soyez indulgent avec vos clients aux yeux croutés de fatigue, à la bouche sèche et aux neurones endormis.
Vous êtes parvenu à me faire lire la brillante prose de Mazarine sur la Rumeur….un Lundi…Croyez le ou pas, c’est déjà un exploit.
Elle est douée la demoiselle, c’est une jolie claquounette qu’elle administre au président.
N’empêche, on a vraiment l’impression d’entendre son père. Les miracles de la génétique. Mais ça fait quand même bizarre quand un ancien « secret d’état » fait une leçon sur la Rumeur.
Aucun intérêt.
Franchement, Guy, quand Mazarine Pingeot parle de la rumeur…. oui ça nous laisse indifférent. Surtout quand c’est aussi chiant à lire.
j’avoue.
Ben ça fait trois fois que je parle captcha code et ça marche pas?
Bon c’est la der: surtout que je ne sais plus ce que je « parlez » surtout que je ne sais rien!
« Super Pouvoir qui serait à même de brouiller les frontières entre le sol et le monde”.
Mais qui les met hors du monde?
Y aurait-il Pingeot, Y aurait-il Bruni s’il n’y avait les besogneux de l’effervescence. ( bon là j’ai un trou)
Pour Mazarine, pourtant pas du tout, même pas un peu italienne, plutôt dire qui ne savait pas. Même le fou hallier savait, et les enfants de Jean-Edern furent indemnisés par l’état pour préjudice subit? Ben ouais.
Mais que dire de la délurée « Riche lieu » secrète fille du soleil. Hein là on fait moins son malin.
Et ouais il n’était pas tout seul mais ils sont venus à deux. Ah purée, l’enfant des deux soleils!
Bon alors WSMA ha! je vais me recoucher
ELLU, PEAS, L7HF, et puis si on apppuie sur le micro ça nous le parle en inglish.
Assez cocasse, Mazarine et les rumeurs!
Ah les rumeurs disaient que François Mitterrand avait moult enfants!
Bref, au moins un de bien caché mais ceux qui osaient en parler risquaient gros!
Pas certain qu’aujourd’hui,la fille de l’ombre le serait aussi longtemps!
C’est vrai que c’est plutôt cocasse. Surtout ce style… Ca me fait penser au film de Tonie Marshall » Tontaine et Tonton » qui était passé sur Arte il y a pas mal de temps.
Deux copains se retrouvent chez une fille raide dingue de Mitterrand, qui leur cite des passages entier de l’Architecte et l’Abeille, et autres « oeuvres » impérissable de François Mitterrand.
Bande annonce: http://www.universcine.com/films/tontaine-et-tonton
Pingeot sort une Mazarine et AutoPlus n’en dit rien? Rien ne remplacera Panhard dans mon coeur.
Je viens d’aller lire l’immondice mitterandienne. Et comme les commentaires sont modérés là-bas, je sauvegarde ma réponse ici. C’est de toute façon ce que j’aurais mis en substance si je n’avais commenté qu’ici…
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Madame, à vous lire et à être pris dans votre lyrisme, on en viendrait à croire que vous entrez en politique par la toute petite porte des arts. Je me rassure en me convainquant que vos lectrices et lecteurs déduisent vos vues du nom que vous ne portez pas.
Votre père fit l’objet d’allégations diverses, dont je n’ai que faire de vérifier ce soir le bien-fondé, mais qui disent en substance qu’il utilisa certains appareils d’Etat à seule fin de vous cacher de cette France dont vous semblez vous soucier. Autrement dit, pour que l’information ne filtre pas. Il y est parvenu, puisque le pays a fait son étonné à votre « naissance ».
Mais si information il pouvait y avoir, parce qu’il fallait l’empêcher de paraître, n’y avait-il pas, à la base, une de ces fameuses « rumeurs » vérifiables ? Car s’il fallait empêcher de dire, c’est qu’il y avait du vrai dans ce qui allait être dit, n’est-ce pas ? Et si cela allait être dit, c’est que certains couloirs bruissaient suffisamment pour que quelque redresseur de tort puisse faire craindre que tort serait redressé, non ?
Je vous rappelle la définition du mot rumeur : « Bruit confus d’un certain nombre de voix », ou encore « Bruit sourd et général, excité par quelque mécontentement, annonçant quelque disposition à la révolte, à la sédition. » toutes deux tirées du dictionnaire Littré. Il ne s’agit pas ici d’information fausse, mais de bruit.
Votre existence ayant donc suscité des bruits confus d’un certain nombre de voix que votre père s’est chargé de juguler grâce aux impôts que ses électeurs payaient déjà de fort mauvaise grâce. Vous étiez une rumeur vous-même, en conclusion.
Vous dites : « S’il est un proverbe proprement abject, c’est bien : « il n’y a pas de fumée sans feu » ». Dans votre cas, nieriez-vous que vous fûtes feu, ou vous trouveriez-vous « proprement abjecte » ? Car cette fumée que vous condamnez, vous êtes la mieux informée ici pour savoir qu’elle provient d’un feu bien réel, et pour le coup issu d’un mélange « sulfureux ». Feu de l’amour, feu des projecteurs, vous illustrez à merveille ces expressions dérisoires. Il y eut fumée, efficacement étouffée certes, mais quand même, car il y avait feu. Feu de paille ? Il ne tient qu’à vous de démontrer que cela n’est pas souhaitable.
Qu’en eut-il été cependant à l’heure d’Internet ? Eussiez-vous été moins vraie par la multiplicité des bruits et la facilitation de la diffusion d’une information que vous présumez fausse ?
Votre conseil est judicieux : « Aussi pour l’endiguer, je ne vois qu’une solution : attendre qu’elle passe et s’éteigne par elle-même. »
S’applique-t-il à toutes les rumeurs ? Ou seulement à celles qu’il est utile de nier ? Était-il utile de vous nier ?
J’ai un autre proverbe proprement abject pour vous : « Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés ».
Et il m’en vient encore un, que vos propos, autant que les actes de Sarkozy et de votre père, accréditent fortement mais qui, en l’occurrence, me semble à moi vraiment proprement abject : « La fin justifie les moyens ».
Xavier Bignet, l’information est fiable.
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