C’est de la faute d’Abiker…
(…)
Il lit Le Parisien le matin pendant que je trime.
Et ce matin, l’Abiker a tweeté…
Dans Le Parisien du jour, à deux reprises, Pascal Obispo se compare à Arthur Rimbaud. C’est un peu excessif…
— David Abiker (@DavidAbiker) January 7, 2013
En fait, voici les invraisemblables déclarations d’Obispo :
« J’avais 4 ans… et une casquette preuve que j’ai toujours eu des trucs sur la tête (rires). Et cet air romantique, le petit Rimbaud, fils unique, solitaire. Je le suis toujours, c’est même le mot qui me définit le mieux ». Plus loin il ajoute « En fait, je suis un Rimbaud transformiste, qui aime le rock et chanter avec mes potes des enfoirés ».
Tout va bien !
Obispo/Rimbaud même combat !
Comment quelqu’un peut-il oser se comparer lui-même à Arthur Rimbaud dans une interview au Parisien ?
Forcément, le tweet de David a donné lieu à pas mal de réactions amusantes, mais ce n’est pas drôle.
Je trouve ça très triste.
David m’a soufflé que c’est l’homme aux chevilles enflées contre l’homme aux semelles de vent, comme le nommait Verlaine, je crois bien.
Mais quand même…
Rimbaud quoi…
« Je est un autre ».
Je suis estomaqué de tant de …
De tant de quoi en fait ?
De la prétention ?
De l’inconscience ?
Il est barré Obispo ?
Il a le droit ?
Parce que c’est un artiste ?
C’est du second degré ?
Une vanne ?
Mais où allons-nous au juste, là ?
Rien que les tags avec Obispo juste à côté de Rimbaud, c’est pas possible. Du coup j’ai glissé un mot entre les deux pour que ça ne jure pas.
Et j’en suis tellement tout chose que je pique le titre de ce billet suffoqué à Éric Perrin, partenaire de tweets…
@davidabiker Somewhere over the Rimbaud.
— Eric Perrin (@perrineric84) January 7, 2013
Allez pour la peine, la mienne…
Pas méchant. 😉 Et puis il n’y aucun risque de confusion ..
De toute façon, dès que David Abiker pointe son nez quelque part,on se sent tout de suite plus intelligent.
Ca laisse de l’espace…
Vraiment pas grave. Et puis, un Rimbaud transformiste, on est plus près du Grand Cabaret de Patrick Sébastien que de « je pleurais et je voyais de l’or ». Me semble t-il.
D Abiker? celui qui a ecrit un truc consternant dans lexpress où je ne sais ou?
quitter le France??
Ce type est dépressif au possible: what a bore!
Demain sa lettre, à la une du parisien,
Spleen again
Vous n’auriez pas dû lui manquer de respect,
il va se barrer en Russie le « Grand Barré »…
Ne ne dite pas que vous avez changé de marque d’alcool…
=:(
Je n’ai rien à voir avec ce monsieur Obispo et son sourcil de mauvais garçon.
Suffoqué je le suis aussi, pour moi qui ai passé une partie de son adolescence à Charleville-Mézières, bercé par Rimbaud.
Son fantôme plane sur la ville.
Obispo plane tout court…
Si ça se trouve, il parlait pas d’Arthur!! HéHé! Si ça se trouve…
Arf, ça me leu lui fait me « souviendre » de l’ « Alfred Camus » de Ni. S. pas plus tard que l’ an dernier. sic.
TchÔ.
La prétention de rien ou un rien de prétention…
http://www.wat.tv/audio/pascal-obispo-pretention-rien-5d3f7_2gun9_.html
Obispo n’ose plus trop se comparer à des « légendes vivantes » depuis que Polnaref l’a rembarré 🙂
Du coup il se rêve en Rimbaud quitte à apparaitre encore plus « abracadabrantesque » !
Et au sujet de cette génération d’artistes (en général) on peut tout de meme s’interroger sur le niveau comparée à la génération précédente !
Dans le cinéma j’ai bien du mal à retrouver un Gabin, un Ventura et dans la musique on ne me fera pas croire que cette sympathique Olivia Ruiz (au hasard) puisse être comparée à Juliette Gréco ou à Léo Ferré !
Je manque peut être d’objectivité ?
David Abiker trouve cela excessif, mais halte à l’homophobie: c’est peut-être la seule manière que Pascal Obispo a trouvé pour faire son coming-out… Elevés seuls tous les deux par leur mère, etc. ;-)))
Père absent, artiste manqué?
Charles.
Ben quoi, il peut pas faire du second degré, Obispo ?
« Rimbaud » devient un nom propre, comme un synonyme d’adolescent exalté.
But la jambe, la gangrène et la couleur des voyelles.
Cet Abiker,
Faut s’le faire
Il est dans les experts
À quoi ça rime?
Tiens ça rime.
une petite polésie impromptue et hop, on voit tout de suite que Rimbaud c’est pas lui, puisque c’est moi 🙂
kevin r1bo