Les ministres sont des agents publics comme les autres !

Économie solidaire

J’ai rarement lu quelque chose d’aussi brillant et convaincant que les justifications de messieurs Tron et Woerth pour ne pas baisser leurs salaires ministériels…

J’ai rarement lu quelque chose d’aussi brillant et convaincant que les justifications de messieurs Tron et Woerth pour ne pas baisser leurs salaires ministériels…

(…)

Le Journal du Dimanche, bien inspiré, a demandé à certains de nos ministres s’ils seraient prêts, comme leurs homologues, en Espagne, en Angleterre, à baisser leurs émoluments ; rigueur et austérité obligent.

Réponses…

Eric Woerth, ministre du Travail :
« Non, c’est une mesure qui accompagne la baisse du salaire des fonctionnaires au Portugal. En France, les ministres ont une rémunération d’agents publics. Si je devais baisser mon salaire cela voudrait dire que les salaires des agents publics baissent aussi, ce dont il n’est pas question.« 

Georges Tron, secrétaire d’État à la Fonction publique :
« Il n’y a pas de raison de baisser le salaire des ministres en France puisque le salaire des fonctionnaires ne baisse pas.« 

Nos ministres ont bien raison de remarquer que si, par solidarité malheur, ils devaient eux-aussi, baisser leurs salaires, toute la fonction publique en serait directement affectée.

Comment n’y avais-je pas pensé ?

Bah oui…

« En France, les ministres ont une rémunération d’agents publics. Si je devais baisser mon salaire cela voudrait dire que les salaires des agents publics baissent aussi, ce dont il n’est pas question« .

ÉVIDEMMENT !

Il a raison le Woerth.

En plus, il vient du Budget, il sait parfaitement de quoi il parle.

Et dire que j’avais oublié ça…

Les salaires des ministres et, surtout, leurs multiples avantages en nature et autres privilèges, correspondent exactement à ceux des tous les autres « agents publics » ou fonctionnaires et assimilés !

Oser toucher à ça reviendrait tout naturellement à déséquilibrer le statut de tous les fonctionnaires !

Imaginez un peu le scandale, l’émeute, la révolte, si on appliquait ce qui suit, à nos ministres comme à tous nos agents publics, par pure solidarité.

Les appartements de fonction pour toute la famille ?

Faut les rendre, les enfants !

Eh oui, faut payer son loyer maintenant !

Et puis ses courses aussi.

Les voitures de fonction et l’essence à l’œil ?

Et puis quoi encore ?!

C’est la rigueur les gars, vous rendez tous les clés !

Vous reprenez le métro, le bus ou le RER, ça vous fera les pieds !

Et le chauffeur qui allait avec la bagnole, vous pouvez tous l’oublier aussi.

Je ne parle même pas du gyrophare.

Inutile de le garder.

Imaginez-vous en train de courir, comme des dératés, pour aller au boulot avec un gyrophare, fiché sur la tête.

Vous le brancheriez où, en plus ?

Allez hop, on rend.

Terminé aussi les gardes du corps !

Ces deux ou trois flics, en civil, qui vous chouchoutent vous et votre famille, vous les oubliez.

C’est pareil, eux-aussi, fin de la rigolade.

Ils retournent s’occuper de la circulation.

Eh oui, ils ne sont plus là pour vous protéger en cas d’embrouilles.

Maintenant, dans toutes vos administrations, vous vous débrouillez tous seuls, comme des grands, avec vos ‘clients’ mécontents. C’est comme ça qu’on doit dire maintenant, dans la fonction publique non ? Les usagers sont bien devenus des ‘clients’ ?

Et le gars en costard gris qui paye vos repas, en liquide, une fois que vous avez quitté les restos chics où vous vous éternisez, passés 16 heures ?

Idem !

Vous allez désormais tous devoir les oublier.

Les gars en gris et notre leur pognon.

De toute manière, du liquide, y’en a plus !

Je ne parle même pas du bureau.

Des dizaines d’huissiers, de sous-fifres et du monceau de crânes d’œuf qui vont avec…

Évidemment, eux-aussi, on les supprime à tous les agents publics. Comme aux ministres.

Voilà.

Vous imaginez le désastre ?

Si on supprimait toutes les « facilités » – j’adore ce mot – qu’ils partagent avec nos ministres, à tous les agents publics ?

Il a raison le Woerth.

On irait droit dans le gouffre.

Cette magnifique solidarité de nos ministres, moi, sincèrement, ça me fait quelque chose…

Mais je ne préfère pas vous dire quoi.

Ni où.

22 Commentaires

  1. cette solidarité, moi aussi dans mon mien ça me fait quelque chose…et puis je suis preum’s là quoi…

  2. Belle réalité prise en pleine gueule pour les administrés. Ce qui est dangereux même périlleux c’est que ce que vous exprimez Guy, cela m’est venu aussi, certes avec moins de verve. Il faut donc bien comprendre et admettre que cette réaction est certainement unanimement venue au sens des français. Là est le danger.

  3. J’ai été agent public pendant près de 40 ans, et je n’ai jamais réclamé tous ces avantages auxquels j’avais droit ! Est-ce que ça peut être rétroactif, et tous ces avantages en nature peuvent-ils être remplacés par leur valeur en monnaie sonnante et trébuchante (enfin, un virement me conviendrait aussi…) ?

  4. Le souvenir de Cécilia Sarkozy payant ses vêtements et régalant ses copines avenue Montaigne avec une carte de crédit présidentiel reste dans les mémoires. Un simple tailleur cocktail Christian Dior porté avec légèreté par Carla Sarkozy coûte 15 000 euros, les retouches pour raccourcir au-dessus du genou et souligner la taille sont offertes par la Maison Dior. Donc, les ministres devraient observer la même rigueur: tailler au maximum et faire des coupes budgétaires au ciseau.

  5. Tous les chats sont mortels, Socrate est mortel, donc Socrate est un chat

    ps : aujourd’hui dans l’épicerie, la vaseline est en promo.

  6. Chatel a utilisé le même argument que son collègue Woerth.Ah si le ridicule tuait!…

  7. Ah! Ben pour une fois je suis pour Harry Potter, Tron, Woerth, Il faut en temps de crise être tous solidaires. Et amener le salaire de tous les agents publics au niveau de salaire tous les agents publics. Donc ne dehors que chaque fonctionnaire doit dès maintenant se contraindre à devenir ministre, et arborer sur le sommet de son crane, un gyrophare ce qui est quand même anecdotique, doit faire payer ses repas par une ombre. Enfin en un mot comme en cent mille, le droit de chacun à tous les privilèges.
    parce que ce qu’il manque réellement en France c’est la débauche de consommation. Et je peux vous assurer qu’avec le salaire de 300 000 euros qui est on le sait maintenant non pas le salaire d’Henri Guaino simple petit conseiller à la cour des comptes à mi-temps, mais le salaire de tous les fonctionnaires, agents de l’État et territoriaux, et comment il dit déjà? Ah oui agent public, comme les femmes, publiques. J’ai toujours dit que les politiques étaient toutes des putes.
    Mais. il y a toujours un mais! Ben un os. un truc dans le potage. invité, avec ma mie, enfin accompagnant ma mie invitée, dans un resto par un truc public, j’ai tout vomis sur le trottoir, une fois le truc parti à pieds vers son palais. Un smic mensuel pour trois huîtres de pleine mer, désolé ça n’est pas passé. Par contre depuis, j’ai gardé ma mie

  8. (Ici, E.W.)
    Si je montrais le chemin, tout le monde (le mien) suivrait.
    Je n’ai pas été désigné inspirateur pour rien, ce n’est pas l’idée que je me fais de la politique, et personne avant moi (ni après, je suis prêt à parier mon salaire contre le vôtre (*)) n’a été choisi sur un coup de dés, le hasard ne frappe que sur la route (le bitume, pas son propre chemin, même si de petits rigolos -je ne vise personne- souligneraient que les deux se confondent au moment de l’impact), dans une coronaire, dans un vaisseau (voyez, moi, je n’exclus rien quand je raisonne), dans une synapse… je m’arrête là (merci de ne pas me le reprocher, j’ai un emploi du temps chargé, ça, au moins, vous devez pouvoir l’entendre).
    Je suis aussi un serviteur de l’Etat, souvenez-vous en (ça ne peut pas vous faire du mal).
    Et qu’est-ce qu’un serviteur de l’Etat ?
    Un homme (rien qu’un homme) qui a pris l’engagement (je voudrais vous y voir) de se sacrifier.
    Or, faudrait-il que la voie (dois-je vous préciser que ce n’est pas la plus facile ?) de l’abnégation, de la négation de soi-même (vaste tâche, je vous l’assure) s’impose à ceux sur lesquels on règne (car voulez-vous bien me dire la différence entre inspirer et régner) ?
    Pour reprendre mes déclarations au JDD (que je remercie pour sa confiance) car si je vous ai bien lu, c’est l’exemple que vous avez envie de discuter quand des déclarations, j’en fais tout de même d’autres, qu’ai-je dit de différent (de ci-dessus) ?
    Il faudrait qu’unilatéralement, je décide qu’aujourd’hui (dimanche… enfin, passons), tout le monde (le mien) ampute son salaire. Ce serait préjuger que ce qui ne me gêne pas (il y a des barêmes) ne gêne pas tout le monde (les mêmes barêmes). Autrement dit, ce serait imposer ma fantaisie.
    Eh bien, non, non et trois fois non.
    Et tant pis pour le symbole. Tant pis pour ce signe, qui ne manque pas d’attrait (trouvez-moi quelqu’un qui ne rêve pas de produire des symboles en veux-tu-en voilà), même s’il faut se méfier de ses caractéristiques conjointes (prégnant et volatile). Car je vous vois venir (au point que je vous parle maintenant crûment) : l’inspirateur donne la preuve qu’il pense à vous. Dans un univers dont l’argent serait absent, je pourrais me couper un doigt. C’est oublier que dans cet univers-là, je serais bien le seul à en compter dix. Comprenez-vous mieux ainsi ?
    Quand on pense à tout le monde, pourquoi faudrait-il en apporter la preuve ? A peu de frais, par-dessus le marché, et zoup l’élégance. Il faudrait être bien cruel pour, au nom de la « preuve », faire fi de l’addition à régler par ceux que vous inspirez (je vous rappelle que j’inspire parce que l’on m’a choisi).
    Pour ma part, je préfère les aveux.

    (*) Vous feriez peut-être moins le malin.

  9. Le jour au les responsables politiques ont usé ma patience j’ai démissionné de l’administration.
    C’était l’arrivée de la technocratisation, le débarquement du « chiffre », des tableaux de management et ce n’était pas sous Monsieur Sarkozy, faut-il le rappeler, c’est Monsieur Chevènement qui avait lancé cette dynamique absurde qui est ensuite devenue un dogme…
    J’ai alors fait faire un (gros) paquet d’économie à mon Ministère.
    Pas de traitement à me verser, une retraite plus que symbolique qui sera mensualisée le plus tard possible.
    Plus de voitures abîmées lors des poursuites de délinquants, plus d’heures supplémentaires à payer à mes collègues pour des affaires de stups à tiroirs, plus de frais de justice sur mes réquisitions, plus d’audiences correctionnelles et criminelles initiées par mon travail…
    Plus d’uniformes (imposé me concernant) usés bêtement lors de services d’honneur sous la pluie, par les gaz lacrymogènes lors des manifestations, de coutures qui lâchent lors des maltraitance de la toile bleue.
    Putain. Quand j’y pense à tout cet argent de l’État économisé !
    Je mériterai sans doute une décoration à créer.
    « La médaille administrative des actes d’économies solidaires ».
    En simple carton et ruban en papier crépon.
    Cela aurait de la gueule.

  10. De la même manière, un membre du gouvernement sur deux n’est pas remplacé, comme dans la fonction publique.

    C’est ainsi qu’on est passé de 21 membres du gouvernement en mai 2007 à…. 40 aujourd’hui.

  11. Les fonctionnaires n’ont pas senti cette même solidarité quand les émoluments des ministres ont été augmentés (en 2001/ 2002?……bah voilà que je n’ai plus toute ma tête!!)

  12. Et ça vous étonne encore?

  13. Pour moi, la mauvaise foi se situe plutôt à un autre niveau, car il est tout à fait possible d’envisager ce genre de mesure, si vraie volonté politique il y a. Une fois de plus, je constate que l’idéologie prône plus que tout.

    L’exemple en Grande-Bretagne est parlant, à lire cet article « La potion amère de David Cameron » dans le nouvelobs.

    « le gel des salaires des agents publics. Cette stratégie était au menu du congrès travailliste il y a trois semaines. Mais elle ne visait que les hauts fonctionnaires. A la sauce conservatrice, le blocage s’appliquerait à tous les employés du service public. »
    http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/monde/088004/la-potion-amere-de-david-cameron.html

    Jusqu’ici, j’avais l’impression qu’il n’y avait pas de différence entre droite et gauche face à la crise et la rigueur (quand on voit ce qui se passe en Espagne ou au Portugal), mais l’exemple anglais nous prouve tout le contraire. Il est possible de garder ce clivage gauche/droite, à condition d’avoir le courage de marquer sa différence, d’imposer ses convictions, ses valeurs et de s’attaquer aux vraies causes de cette crise.

    Par exemple, je trouve qu’il est vraiment facile et démagogique de ne s’attaquer qu’aux spéculateurs et banques, simples rouages de ce système capitaliste, car je trouve que la vraie nocivité de ce système vient des politiques eux-mêmes la plupart du temps.

    Cette fuite des responsabilités de la part des politiques m’insupporte tout autant que les dérives et folies de la Finance qui spécule comme on joue au casino.

    Un exemple m’a fait avoir cette prise de conscience sur, non pas l’impuissance des politiques, mais sur leur manque de réelle volonté de réguler ce système et surtout d’y apporter une certaine éthique et justice sociale pour une meilleure répartition des richesses.

    Cet exemple est celui-ci :

    En février 2009 :
    « Partage des profits selon la règle des trois tiers : le coup de bluff de Nicolas Sarkozy »
    http://www.politique.net/2009022003-partage-des-profits-en-trois-tiers.htm

    En mai 2009 :
    « Partage des profits: Sarkozy botte en touche »
    http://www.liberation.fr/economie/0101567048-partage-des-profits-sarkozy-en-attente

    Ca en donnerait du pouvoir d’achat aux salariés, non ?

    Les politiques semblent préférer remplir les poches des actionnaires, déjà gavés de millions ou de milliards. Alors soit ils sont totalement impuissants, soit ils sont profondément démagogiques et menteurs au moment des élections ?

  14. Correction :

    « Une fois de plus, je constate que l’idéologie PRIME plus que tout. »

  15. @ Olympe

    Celà fait bien longtemps qu’à l’UMP, on ne sait plus faire la différence entre salaire et indemnités. Sarkozy lui-même croit que président de la république, c’est un métier.

  16. Tiens, j’me souviens un jour Woerth….

    Chers amis,

    Nicolas Sarkozy l’a souligné très clairement il y a quelques semaines : « de la crise économique inédite que nous connaissons doit naître un monde nouveau ».

    Oui, plus que jamais, nous avons la nécessité absolue de faire évoluer notre pays vers un nouveau modèle. C’est pour cela que nous avons poursuivi les réformes tout au long de cette année 2009. C’est pour cela que nous allons les amplifier dans les mois qui viennent.

    La suppression de la taxe professionnelle qui pénalise l’investissement sera effective dès 2010. Elle va s’accompagner d’une réforme des collectivités territoriales et d’une véritable révolution fiscale pour valoriser le travail et garantir une compétitivité durable pour notre économie.

    En soutenant ces réformes aujourd’hui, vous pouvez en devenir acteur.

    En souscrivant aux Bons de soutien aux réformes 2009, vous allez nous donner les moyens d’agir pour organiser le débat, démultiplier notre travail de pédagogie et de proximité.

    Votre participation à cette grande souscription nationale est capitale pour créer les conditions du succès. Souscrivez dès aujourd’hui aux Bons de soutien aux réformes 2009 pour nous aider à faire bouger les choses.

    Merci de votre engagement pour faire changer la France,
    Avez vous nous allons gagner ! Eric Woerth, Trésorier national de l’UMP

    P.S. : En souscrivant aux bons de soutien aux réformes 2009, vous recevrez votre certificat de souscription spécialement édité à votre nom.

    le 3 novembre 2009, c’était déjà rigolo, non j’dis ça parce que la crise ne fait que commencer, malgré qu’elle ne soit que ridiculement petite :-((((((((( et 🙁 comme le dit, Guy dans la ligne jaune à bakchich, mais heureusement l’information sur la France ne vient pas de France.

  17. C’est dix manches, donc! j’savais bien qu j’oubliais qu’ chose. les hommes politiques et leurs troupes, puisque « agents publics » = responsabilité pénale de droit commun. s’pas! Et la faillite des systèmes publics, la mise en cessassions de payement volontaire. Tout idem. heureusement , j’ai bien compté il m’en reste encore et encore des piques du jardin du Luxembourg.
    Bon j’vais p’t’ete me fendre d’un chant révolutionnaire pour dans pas longtemps.

  18. C’est le mot baisser qui est responsable de cette incompréhension de nos ministres si on disait, je cherche quelque chose avec augmenter…..il faut augmenter la solidarité de nos ministres par exemple, ou bien partager avec les français le lourd fardeau de la crise, bref un truc positif diminuer c’est retrancher, couper, un truc violent, c’est comme baisser son pantalon… il faut rendre l’affaire positive, généreuse….

  19. Foutage de gueule !

    « INDISCRET : Kouchner ne connaît pas la crise »

    Bernard Kouchner vient de transformer les places de stationnement du Quai d’Orsay en petit jardin pour un coût de 500.000 euros. Pire, les véhicules qui y stationnaient devront désormais se garer dans un parc de stationnement privé. Coût annuel : 2000 euros par véhicule!
    http://www.lesindiscrets.com/article-11345-indiscret-kouchner-ne-connait-pas-la-crise.html

  20. Faut demander à Rachida ce qu’elle en pense, je crois qu’elle y connait quelque chose…! Me font pas rire les sinistres.

  21. Cars and houses are not cheap and not everybody is able to buy it. But, loan are invented to aid different people in such kind of situations.

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16 Mai, 2010

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