Il ne s’est rien passé dans le parking du Stade de France…

INCREDIBLE

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Synchronicité…

(…)

Le concert de l’ancien Beatle(s) – un Beatle, des Beatles ? -, mon idole, avait lieu au Stade de France.

Rien de pire.

Un tue l’amour et, surtout, un tue la musique.

Mais pour Paul, on irait, au moins, jusqu’au bout de la terre.

Surtout, le plus pénible, c’est de s’y rendre au SDF.

Après que la décision de prendre mon automobile eut été validée, il fallut s’enquérir d’un parking.

Nous y parvînmes. Enfin madame y parvint.

Le Parking 1, autrement nommé P1.

Une tannée à atteindre…

Nous approchions enfin de l’entrée de l’édifice, après plus d’une heure quinze de périphérique, de banlieue à banlieue.

Juste devant nous, une mini (enfin une fausse, une BMW, en fait), manœuvrée par une femme, se gara en travers de manière aussi maladroite qu’improvisée (aucune misogynie dans mon propos, ma femme pourrait en témoigner).

Alors que j’entamais moi même ma marche arrière – les voitures doivent se ranger dans le sens du départ, le museau vers l’avant, ce qui n’est pas idiot au moment de la sortie… -, je vis descendre de la pseudo mini son passager avant…

Mon pire ennemi ! Mon ancien « associé » dans l’édition…

Je ne l’avais pas recroisé, ce faisan, depuis ce jour funeste de 2007 où il m’avait viré comme un malpropre de ma propre boîte, moyennant un euro, de fausses promesses jamais tenues et d’autres saloperies en tous genres.

J’ai repensé alors à la devise de mon frangin Pierre-Louis… « La vengeance est un plat qui se mange« .

L’heure de la « correction » (prononcer avec l’accent anglais…) était arrivée.

Enfin.

Alors que je me proposais de descendre lui coller – et par surprise – les multiples tartes dans la gueule et autres mandales que je me promets de lui mettre, depuis huit ans (huit ans…) si jamais je le recroise un jour, ma femme trouva les mots – apaisants mais assez brutaux -, pour m’empêcher de réaliser mon délicat projet.

Elle m’entraîna vite vers l’entrée « U » du stade ; d’une main leste, mais ferme.

Le traître et madame étaient invités dans une loge avec champagne, petits fours et farandole de verrines ; tandis que mon épouse ayant payé nos places, nous étions un rang plus bas.

À distance respectable.

Je ne le revis plus qu’une fois. De bien trop loin pour parvenir à espérer tenter quoi que ce soit.

Puis Paul me fit oublier le sinistre…

À notre retour au parking, après près de trois heures (!) de grande et belle beatlemania, la fausse Austin était toujours là, qui me narguait…

Mais je n’attendis pas le félon pour lui régler son compte.

À minuit et des poussières, du côté de Saint-Denis, l’odeur de l’écurie est plus forte que le parfum de la vengeance.

Il ne s’est rien passé dans le parking du Stade de France, jeudi dernier.

Hier, le psy à qui je narrai cette histoire, avant de la coucher ici, m’a félicité…

Post scriptum

Pour ceux qui ont lu Vous m’avez manqué, la coïncidence, la synchronicité sera évidemment troublante.

24 Commentaires

  1. Mais je ne suis jamais allé au SdF voir McCartney !

  2. Celui-là, je l’adore. La baston évitée au P1, c’est le commentaire le plus ouf que j’ai lu sur le(s) concert(s) de McCartney. Il y a une (vraie) vie avant les concerts. Avant c’était après (…). On se collait des peignées à la sortie. Et puis on y allait de nos commentaires inspirés. Là, on a échappé à la énième larme écrasée sur la joue de nos souvenirs (ça, c’est beau comme un Unic repeint) pour revenir dans la vraie vie. C’est rigolo comme tout !

  3. Une belle victoire!!
    La vengeance occupe notre esprit, l’asphyxie

    Ignorer les gens qui vous ont blessés, mettre la distance c’est vraiment une belle revanche, elle nous procure une vrai force, de celle qui nous grandit.

    Cela me rappelle cette scène dans le livre de R Barthes « fragment du discours amoureux » celle du sage qui face à un conflit, retire ses sandales, les pose sur sa tête, fait demi tour, s’éloigne sans un regard, sans un mot..

  4. Les malheurs de Guytou … on ne s’en lasse pas du persécuté le plus célèbre de France.

  5. Bravo au psy, il a bien du courage.
    Reste à savoir quel sera le premier suicidé

  6. Ouaiche, une grande gueule et des petites balls

  7. Wouaiche , une grande gueule et des petites balls Biren! Retenez-moi ou je fais un malheur, malheur à toi

  8. Toujours à se pousser du col cet autocentré de Birenbaum
    arbitre des élégances- Adore aussi se créer des ennemis qui lui rendent bien. Avec les gens de son acabit les psys ont de beaux jours devant eux (surtout le sien).

  9. @ Calicoba
    souffrez vous d’arthrose du genoux, cervicale ? ou bien est- ce le poids de vos godasses ? ou bien encore tout cela à la fois ?
    La vie est parfois si injuste….

  10. Calicoba vous êtes chez moi, j’y écris ce que je veux. Quant à vous, allez vous faire foutre. Mais ailleurs 😉

  11. J’admire l’attitude.
    Un moyen d’agir quand même sans finir au trou; juste dégonfler les 4 pneus. C’est pas du vandalisme, il n’y a pas de dégradation…. Mais p… ça fait du bien !!!

  12. On se doute bien que si la voiture convoyant Michel Lafon avait eu les 4 pneus crevés, le psy n’aurait pas félicité Guy et nous n’aurions rien su de l’histoire. Félicité de quoi, au fait ? Il n’aurait pas apprécié, comme son patient, que le faisan se retrouve dans la merde au moment de reprendre sa chignole ? Il est bien vertueux, ce psy.

  13. C’est le café du commerce ici, que de saoulards!

  14. Puis c’est surtout qu’on apprend que Madame L est cocue. Si elle n’est jamais allée voir Macca au Grand Stade, comme elle le dit plus haut, qui donc était la femme qui conduisait la fausse Mini dans laquelle se trouvait Monsieur L ? Monsieur L arrive dans une fausse Mini conduite par sa fausse femme ? C’est dingue ce parking !

  15. J’ai lu un jour le dernier livre de Bernard Moitessier ( Tamata et l’Alliance, Editions Arthaud ). L’auteur, tout jeune, avait vu son frère se faire tuer et connaissait bien le meurtrier. Au bout de sa longue route, après une vie passée presque totalement en solitaire, il en tira une leçon.  » On n’a rien à gagner à ne pas pardonner « .J’ai tourné et retourné cette phrase dans tous les sens. Pas mieux. Bravo à votre femme .

  16. Claquer le beignet d’une charogne est finalement sans intérêt. L’ignorer royalement est beaucoup humiliant, je me suis toujours tenu à cette règle avec ceux qui m’ont chié dans les bottes. Et je suis enchanté de la sérénité que cela me permet d’atteindre. Bouddhique !

    PG

  17. C’est pour ça que le Guyot se crêpe le chignon sur le forum d’ASI avec ceux qui ont du mal à supporter son obsession pour le fric et la mise en avant de sa petite personne.
    L’est pas toujours zen, le Tartarin de Tarascon des forums.

  18. Oh boudiou Paulo ! I wich i were here…

    Veinard Guy.

    En revanche, le lien subliminal avec le livre, je sèche. Si vous aviez 2 secondes de libre entre un bisou aux filles et une caresse au chien, un indice serait sympa.

  19. Le lien subliminal ? Mais tout est écrit dans le livre.

  20. Let it be…

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16 Juin, 2015

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