Je lis parfois des billets sur les blogs qui me laissent songeur. Hier, c’est Bruno Roger-Petit (Brp) qui m’a étonné…
Je lis parfois des billets sur les blogs qui me laissent songeur. Hier, c’est Bruno Roger-Petit (Brp) qui m’a étonné…
(…)
Je ne reviens pas sur le fond de « l’affaire Porte ».
Ni sur l’opinion de Brp à son propos, que je ne partage absolument pas.
Je n’épilogue même à propos de la différence entre l’url du billet qui contient son premier titre – probablement – de travail : http://www.lepost.fr/article/2010/06/07/2102869_au-nom-d-une-certaine-idee-de-france-inter-il-faut-demander-a-philippe-val-de-virer-didier-porte.html
… et son titre final, finalement interrogatif : « Au nom d’une certaine idée de France Inter, Philippe Val doit-il virer Didier Porte ? »
Je me réjouis – pour lui – qu’au cours de l’écriture, Brp ait un peu évolué et qu’il ait renoncé à demander à Philippe Val de virer Didier Porte.
Il arrive que l’écriture, comme la nuit, porte conseil.
En tout cas, je le répète, je n’ai pas l’intention de contester son opinion. Elle est libre. Et il est bon qu’elle s’exprime.
En revanche, en lisant son billet, j’y trouve ce passage, qui me concerne, et me donne l’envie de réagir :
« J’ajoute que fidèle auditeur d’Inter, l’un de mes enfants a entendu cette même chronique et m’a fait part aussi de ses ‘interrogations’. Ses ‘interrogations’ ne portaient pas sur le gros mot, mais sur son utilisation s’agissant de personnalités politiques. Je me suis trouvé contraint d’expliquer que ce genre de procédé était peu digne. Contrairement à mon camarade Guy Birenbaum (qui a décidé de défendre Porte au nom d’une vieille amitié), j’estime que ça n’est pas le gros mot en lui-même qui pose problème, mais son utilisation à des fins d’avilissement de l’autre, procédé auquel Porte a souvent recours« .
J’aurais donc « décidé de défendre Porte au nom d’une vieille amitié ».
Soit.
Si Brp l’écrit, ça doit sûrement être vrai.
En fait, je connais Porte depuis 2006. C’est Guillaume Dasquié (j’ai publié son premier livre, à lui, chez Denoël, en 2001) qui me l’a présenté ; alors que j’étais patron de Privé, la maison d’édition que j’ai dû laisser à Michel Lafon, en 2007.
Je voulais éditer les chroniques de Porte.
J’ai fini par y arriver, deux ans plus tard, en 2008, chez Ramsay.
J’ai déjeuné deux ou trois fois avec Didier. Jamais de dîner. Nous nous connaissons personnellement assez peu. Nous communiquons par mails de temps en temps. Et nous ne nous sommes pas vus, ni parlés de vive voix, depuis son dernier passage dans la Ligne Jaune, en 2009.
Porte appartient à la bonne centaine d’auteurs (je ne sais absolument pas combien de livres j’ai édité depuis 1998 !) avec qui j’ai fait un petit bout de chemin.
Certains, bien sûr, sont devenus des amis.
Pas tous.
Je n’ai pas cent amis.
Alors, est-ce que, comme l’expose Brp, hier, « j’ai décidé de défendre Didier Porte au nom d’une vieille amitié » ?
Bon.
« Vieille amitié », vous connaissez désormais la réponse.
Quatre ans, à nos âges, c’est un peu court.
En revanche, je pourrais vous parler, et des heures, de Jean-Marc, avec qui j’ai grandi. De Rémi, avec qui j’ai passé le bac. De Laurence… Et de quelques rares autres ; évoquer longuement ces vieilles amitiés qui font – et durent – effectivement, une vie.
Mais là n’est pas le sujet.
Même si, effectivement, je crois que l’on peut défendre quelqu’un, juste par amitié. Cela nous arrive à tous.
Un ami fait une connerie. On n’est pas d’accord avec lui. Mais on le défend, parce que c’est un ami.
Mais, là, concernant Porte, ce n’est vraiment pas le sujet.
Je ne soutiens pas Porte par amitié. Mais parce que je crois à sa sincérité, à sa démarche et à son talent.
Surtout, et avant tout, je suis à ses côtés à cause de certains Principes, avec une sorte de ‘P’ majuscule.
Parce que je n’aime pas qu’on lynche un absent, comme l’ont fait Demorand et son orchestre, sur le plateau du Grand Journal.
Parce que, parmi les valeurs que je défends, il y a, au pinacle, la capacité à dire – ou à lui écrire – à quelqu’un, ce que l’on pense. Les yeux dans les yeux. Que ce soit agréable ou pas. Et c’est pour cela que je respecte l’opinion de Brp.
Parce que s’essuyer les pieds sur un membre de son équipe, sur un autre plateau que le sien, ce n’est pas digne. Surtout, si on s’est bien gardé de lui faire la moindre remarque, dans le cadre professionnel.
Voilà qui me rappelle, justement, deux souvenirs professionnels.
En 2007, j’ai défendu, pour le même genre de Principe(s), un blogueur, anonyme, qui entendait le rester, alors que d’autres (et même des blogueurs) voulaient l’outer.
Il bloguait sous le pseudonyme de « François Mitterrand ».
Dans la vraie vie (IRL), c’est un gars, un journaliste, que j’avais rencontré, en 1995, lors de mon passage à France-Télévisions.
Un journaliste talentueux.
À l’époque – c’est prescrit -, nous nous détestions cordialement. Et il prétend, même, encore, parfois, en société, que j’ai voulu lui casser la gueule dans un ascenseur ! Un modèle de douceur, comme moi, casser la gueule à un nul en gym ? Pas mon genre.
On a fini par se rapprocher, vraiment, en 2006.
Tiens, c’est drôle, en 2006… Comme avec Didier Porte.
Et quand certains, sur le net et à l’extérieur, ont voulu révéler son identité, je l’ai soutenu. Je me suis même engueulé avec Daniel Schneidermann (on s’en remet), qui l’avait odieusement « balancé », sur son site/blog de l’époque, le fameux Big Bang Blog !
Ce blogueur anonyme, est-ce que j’avais décidé de le défendre, « au nom d’une vieille amitié » ?
Non, je l’ai soutenu, parce que je croyais à sa sincérité, à sa démarche et à son talent.
Je l’ai défendu, aussi, à cause de ces fameux Principes avec le ‘P’ majuscule.
D’ailleurs, son histoire m’a tellement intéressé, qu’en 2008, éditeur, j’ai décidé de publier une version remaniée et actualisée de son blog en librairies.
On en a fait un très bon livre. Une sacrée corrida a eu lieu à sa sortie. L’anonymat de l’auteur – un autre de ces Principes, imprescriptibles, que je défendrai, jusqu’au bout – m’est revenu en pleine gueule. Forcément, éditeur d’un auteur anonyme, tu es en première ligne. C’est le job.
Jean-Michel Aphatie – encore un vieil ami – l’a même jeté à la poubelle, sur le plateau du Grand Journal, le bouquin.
Tiens, déjà, le Grand Journal, comme c’est bizarre…
Il l’a balancé et a traité l’auteur de tous les noms, notamment parce que J.-M. A. pourfend cet anonymat que je défends. Il a le droit.
Là aussi, j’ai sauté dans l’arène. Et j’ai soutenu mon auteur du moins mal que j’ai pu.
L’ai-je défendu « au nom d’une vieille amitié » ?
Certes non.
Si j’ai défendu Brp, car c’est évidemment de lui dont il s’agit (le blogueur, puis l’auteur), c’est pour les mêmes raisons qui me conduisent à soutenir Didier Porte, aujourd’hui.
À cause de sa sincérité, de sa démarche et de son talent.
Et toujours pour les mêmes Principes et leur fichu ‘P’ majuscule.
C’est que j’ai choisi mon côté de la meute, depuis un bon moment…
TRès bon post, Guy.
Décidemment, vous aussi, l’écriture vous améliore !
Et paf!
Pour ma part, j’apprécie moyennement le personnage BRP même si je lui reconnais un certain talent d’écriture.
Vindicatif, souvent de mauvaise foi, ce ne sont, bien sûr, que des ressentis personnels ne remettant pas son intelligence ou sa culture en cause.
Je pense surtout que BRP perd beaucoup de son objectivité quand on évoque D.Porte. La faute sans doute à sa petite guéguerre par médias interposés avec ce dernier.
Ce que je reproche surtout à BRP, c’est d’asséner ses « vérités » sans supporter un éventuel débat contradictoire. Il se refuse à toute conversation pour peu que son interlocuteur ne soit pas entièrement d’accord avec lui. Je ne parle pas de trolls, de fachos ou même d’idiots. Je parle de gens, certes pas journalistes, mais tout aussi intelligents ou cultivés que lui.
Alors oui, le rédacteur est maître en sa demeure mais la manière très cavalière dont il se comporte face à d’éventuels contradicteurs me hérisse.
Je me doutais que vous n’en seriez pas rester là.
J’aime votre réponse. Elle a quand même vachement plus de gueule que le dernier pamphlet de BRP.
J’espère qu’un certain journnaliste va se sentir petit, tout petit (Ouais, je sais elle est nulle).
Bonjour Guy,
Je me posais une petite question :
1. Sachant que j’aime Porte et son sens de l’engagement, son humanité et souvent son talent ;
2. J’aime Demorand, son intellect, sa pugnacité quand d’autres se couchent, ce qu’il a réussi à créer avec Legrand et co. Que je crois que cette entité est importante dans le climat actuel des éléments-de-langage ;
3. Que je trouve que vraiment la chronique incriminée de Porte n’était pas bonne, et que je crois que Legrand par exemple l’avait diagnostiqué comme tel ?
4. A propos du Grand Journal, j’avais lu, peut-être sur @SI ou chez vous -ici- une chronique qui décortiquait bien le côté « fausse impertinence, fausse info, faussement dérangeant » de l’émission.
Serait-il envisageable que l’équipe de la matinale se soit faite piégée par le Grand Journal ? Pourrait-il y avoir une histoire de montage ? Y’a-t-il une partie de l’histoire que nous ne connaissons pas ? Car je ne comprends pas ou est le côté irréversible, dramatique de la situation ?
Merci,
Ox.
Il y a rarement du montage en direct 😉
Cela s’appelle un guet-apens.
Sauf que, Guy, et comme j’ai essayé de te le dire sur mon blog, en réponse à ton commentaire, mais pas seulement, émettre une critique publique sur le travail d’un artiste n’est pas tout à fait lyncher, ni même lâcher.
L’artiste est libre, la critique aussi.
http://www.avoodware.com/blog/files/vulgaire-solidaire.html
Demorand n’a outé personne, n’a jeté à la poubelle ni brûler aucun libre, ne s’en est pas même pris à Didier Porte lui-même. Il s’est contenté de dire qu’il n’avait pas trouvé drôle une de ses chroniques, qu’elle lui avait semblé vulgaire. Rappelant tout de même au passage que les humoristes de la matinale de France Inter avait totale liberté, que personne ne relisait leur papier.
Soutenir n’est pas passer de la pommade.
Tu n’as pas cent amis mais tu as des Principes c’est mieux.
BRP a du talent et il le gache, c’est dommage.
impeccable – bon, vous le savez
Très bon papier. J’aime ce coté Voltairien dans vos propos.
Juste un truc…z’avez pas 100 amis pourtant sur livre de Tête j’en vois 1621 (http://www.facebook.com/pages/Streamezzo/369393652468?ref=ts#!/guy.birenbaum)
Bon j’imagine qu’il y a amis et amis. Moi j’ai ma maman dans mes amis…est-ce vraiment une amie ? je pense que non…c’est juste un peu plus
Bonne continuation
PS : Je trouve Porte moyen sur ce coup mais qd même souvent plus marrant que Guillon…mais tout cela reste moyen moyen….Bref Desproges I miss you
Très bon papier oui. Et merci. Je pensais que monsieur BRP était une sorte d’intouchable, qu’il parle d’actu (politique, médiatique ou autre) ou de sports. Je suis rassuré tant je trouve ses papiers vains et ridicules. Merci donc msieur guy.
J’aime bien les deux-BRP et GB-,chacun a le droit d’écrire ce qu’il ressent,peut-être BRP a-t-il laissé passer de la rancoeur en raison d’un contentieux avec Porte dans son dernier post.
Bien vu, cette phrase m’avait éveillé un neurone, elle invalide tout ce qui ordonnait pour vous la rédaction de vos billets sur le sujet.
Dans cette affaire, que l’on aime ou pas cet artiste, les méthodes et la mise en scène qui ont précédé son éviction,(pour mémoire, pas que lui, le ménage a commencé silencieusement bien avant) venant de la profession, font en ce qui me concerne froid dans le dos.
Par ailleurs glisser votre nom c’était un peu cautionner ce drôle de post…..
Tous ces acteurs se soulevant au nom de la morale, cette morale qui les poussa, pour le bien public, à dénoncer l’infâme ….Je suis persuadée que toutes ces interventions viennent de personnes qui ne devaient pas ignorer sa mise à l’écart définitive à l’instant ou ils exprimaient leur désolidarisation.
Pour Demorand j’ai lu, qu’il quitterait France Inter et que donc il est blanc comme la neve…ben non il ne quitte pas la chaine il quitte une tranche horaire…la récompense pour plus tard…you will see
Bref la comprenette un art difficile et je suis, pour ma part, abasourdie par le procédé…
Je vous présente mes excuses, Guy. J’avais supposé qu’un simple avertissement ne valait pas mise à l’écart. Dans mon monde, il en faut au moins deux ou trois pour valoir licenciement.
Mais il semble que tel ne soit pas le cas, dans le monde.fr, on annonce sa mise à l’écart de la matinale.
Alors vos alertes étaient justifiées, il y avait bien péril en la demeure. Et l’attitude de Demorand à canal, que j’avais envisagée comme une réaction spontanée, prend sa place dans ce qu’on peut appeler une exécution en règle.
ça me paraît bien tout ça.
***
« On en a fait un très bon livre. »
c’est vrai !
comme disait un contributeur anonyme :
« Ce livre, qui soutient glorieusement la relecture (chose étonnante car seuls les grands auteurs – en général morts – se prêtent habituellement à cet exercice), constitue un très étonnamment lucide et pénétrant portrait de Nicolas Sarkozy, qui n’a hélas fait que se confirmer point par point depuis. »
Toc, toc, toc, c’est encore Auguste.
Je vous ai dit il y a peu que j’étais contraint de vous laisser car je ne savais pas résister à la wii. Quand je vous disais que la direction, ici, se décarcasse pour nous occuper, cette idée de nous offrir une wii, quand même.
La wii est en panne, la zapette de la télévision du salon est dans les mains d’Ernestine et Ernestine a un sacré tempérament. Je ne me risquerais pas à la contrarier, il faudrait trop de temps et trop d’énergie, je n’ai plus assez de l’un et l’âge est trop présent pour l’autre.
Si je vous dis que le cours d’initiation à Internet a été annulé, vous ne me croirez pas. Pourtant, l’animatrice manque à son poste ce matin. La direction nous a instantanément rassurés : rien de grave, nous a-t’on dit, ne vous inquiétez pas, elle a laissé les phares de sa voiture allumés hier soir et ce matin, elle n’a pas pu mettre la main sur des pinces à batterie assez vite, quelqu’un les lui amène vers 15h. Sauf qu’à 15h, plus (+) le temps qu’elle vienne, la wii devrait être réparée.
J’ai dû improviser pour organiser ma matinée. Je n’y suis pas habitué, donc ma première idée a été de retourner sur votre blog : il y a chaque jour du nouveau et je n’avais pas encore tout vu du nouveau du 8.
Je ne connais pas celui que vous appelez Brp (après DP, ND, décidément, allez-vous dire et vous aurez raison).
Je n’ai jamais compris beaucoup de choses, encore moins « vite » compris (par exemple, au début, à la MDR, j’attendais mes enfants) et l’âge ne va pas arranger mes bidons.
Mais, après vous avoir lu (si je ne connais pas Brp, je trouve qu’il ne s’en fait pas), je me suis arrêté sur la dernière phrase, sur laquelle, je pouvais être bref.
Et j’avais envie de vous dire (*) que le règlement de compte (= « s’essuyer les pieds » sur quelqu’un en ayant derrière la tête l’idée qu’il pourrait bien ne pas s’en relever illico, d’où « compte » sans « s ») ne me plaît pas non plus, et au nom des « Principes » que vous évoquez.
Que le règlement de compte (et comptes) s’effectue entre cooptés, non plus.
Que celui-ci soit privé et je le dis tout net, et il me fait horreur, qu’il soit rendu public et c’est un spectacle que j’ai peine à soutenir.
J’ajoute, une faiblesse de vieux qui se perd dans les détails : que l’on puisse se liguer pour pareils carnages me fait peur.
Auguste, plus très jeune
MDR des Glycines
(*) il serait malhonnête de ne pas noter que cet emploi du temps recomposé a facilité la réalisation de ce projet.
Je suis d’accord avec Guy Birenbaum, Bruno Roger-Petit s’est montré très brillant avec « François Mitterrand ». Au point de faire péter les plombs à ce crétin d’Aphatie. Comment un type qui a un tel talent, qui a montré par le passé qu’il avait une haute idée du métier de journaliste (il en a payé le prix en se faisant virer de la présentation du JT de France 2) peut-il s’abaisser à ce point ? Jusqu’à accuser Didier Porte de faire dans l’antisémitisme. Simplement parce qu’il a un différent avec lui. Jusqu’à nier qu’il a insinué une telle accusation monstrueuse.
C’est ça qui est incompréhensible et qui révèle une grave fêlure chez le bonhomme.
Ouaips, assez désolant d’en arriver à devoir expliquer tout ça …#Principesdebase
Très bon texte. Ceci dit, je suis l’affaire des trois points de vues (celui de Porte, via France Inter et diverses interviews) celui de Brp (via Le Post) et via le votre, et c’est assez marrant au fond de voir l’enjeu des trois histoires. Et c’est Bruno Roger Petit qui s’en sort mal (mais je l’ai déjà dit sur son blog…) en voulant profiter du fait que Porte soit au fond du trou, pour jeter une pelleté de terre supplémentaire, afin de régler le contentieux qu’il a avec lui.
Bon, je suppose qu’il n’y aura pas de Ligne Jaune sur ce sujet ! ^^
Est ce l’agonie d’une antenne…?
Je lis que GB parle de guet-apens, et moi j’y vois une large complaisance.
Sa connaissance du milieu me fais revenir sur la dureté de mon propos ….mais le doute subsiste.
Avec l’ambiance qui règne à la station, et connaissant la feuille de route du mandat de Val….si c’est un guet-apens, ils ont été plus naïfs qu’imprudents…..ce qui, pour des journalistes de cette trempe est loin d’être un compliment.
J’ai visionné plusieurs fois la vidéo sur canal…c’est terrible, il y a quelque chose de cassé, pour moi l’aventure france inter, son identité ont été touché par l’inimaginable
La plus belle radio de France est devenue le lieu de toutes les suspicions..beau travail MR Val….
Bonjour Guy
Mon grain de sel, pour profiter du Principe de liberté d’expression que votre blog promeut avec une subjectivité amusée et assumée 😉
Voilà d’où je parle : je fais partie de ceux qui préfèrent Morel à Porte ou Guillon. Et s’il faut rire de la politique dans le registre pipi-caca-enculé, je trouve Gerra autrement plus drôle que tous les humoristes de France Inter réunis. Sauf qu’il sévit sur RTL qui assume son positionnement « beauf de droite », pas sur une radio de service public qui campe crânement sur sa posture « intello de gauche ». J’écoute les deux, entre autres. Bref, cela me réconforte de ne pas être seule à trouver que « j’encule Sarkozy » était une mauvaise chronique et que Porte a été mieux inspiré.
Cela valait-il un avertissement, c’est la responsabilité de son patron, garant de la ligne éditoriale de la chaîne. Mais alors, que n’a-t-on vu Philippe Val au Grand Journal ? Que Val, qui a jadis usé jusqu’à la corde le Principe de liberté d’expression, se comporte comme un nouveau converti à la bien-pensance médiatique, hélas, rien d’étonnant. Mais qu’il envoie les co-équipiers de Porte faire le service après-vente de ses décisions de management sur Canal+ ?! On se croirait aux plus beaux jours de la révolution culturelle chinoise ! Et que personne ne me dise que ce n’est pas sa décision : a minima, il a laissé faire.
Ce n’est pas la première fois que Val s’illustre par la pertinence, l’élégance et le courage de son management http://www.humanite.fr/2010-01-11_Medias_France-Inter-Philippe-Val-a-encore-frappe. Pour paraphraser le regretté Desproges cité par jamx : Quant à Inter, je le dis sans arrière pensée, ça m’étonnerait qu’elle passe l’été première radio de France.
Merci GB, très bon billet auquel j’adhère totalement.
Le point de départ (et haut de l’iceberg) de cette affaire étant une « mauvaise » chronique de Didier Porte (lui-même le reconnait aujourd’hui sur le post.fr http://www.lepost.fr/article/2010/06/08/2104544_didier-porte-je-n-ai-aucun-contact-avec-ma-direction.html), il est donc plus difficile de prendre sa défense sans que l’on nous renvoie à cet argument.
Sans être un fan et en essayant de rester objectif, je pense comme vous, la sincérité, la démarche et le talent sont les caractéristiques professionnelles de D.Porte. C’est une raison suffisante pour le soutenir.
« L’erreur, comme le rire, est le propre de l’homme. Mais infiniment plus créatrice ».
Je reviens au sujet du billet. Bruno Roger-Petit a pondu aujourd’hui une très belle chronique, de tonalité bourdieusienne :
http://www.lepost.fr/article/2010/06/08/2104720_kahn-vs-aphatie-existe-t-il-vraiment-des-journalistes-aux-ordres.html
Il est vraiment inégal, ce garçon ! Un jour il fait de la merde, le lendemain il coule un magnifique bronze.
une pétition initié par un abonné d’@si
http://petition.harrycow.fr/
Est-ce BRP l’auditeur qui a écrit à Demorand ?
La question se pose quand on compare les 2 déclarations !
Demorand dit :
« Quand vous recevez des mails d’auditeurs qui vous demandent ‘Comment expliquer à mon gamin qui a huit ans le sens du verbe ‘enculer’ qu’il vient d’entendre à la radio ?‘… Moi, ça, c’est pas la radio que je veux faire, c’est certain…“ »
BRP écrit :
« J’ajoute que fidèle auditeur d’Inter, l’un de mes enfants a entendu cette même chronique et m’a fait part aussi de ses ‘interrogations’. Ses ‘interrogations’ ne portaient pas sur le gros mot, mais sur son utilisation s’agissant de personnalités politiques. Je me suis trouvé contraint d’expliquer que ce genre de procédé était peu digne »
Notons dans cette affaire que très peu de papiers remettent en contexte les mots qui ont provoqué le coup de feu de Demorant et l’ire supposée des parents de jeunes auditeurs. Il s’agissait dans la chronique de Didier Porte d’une fiction, d’un rôle dans lequel de Villepin, touché par la maladie de Tourette et à ce titre lâchait des salves d’injures dont le « j’encule sarkozy », répété 4 fois à ce titre. Alors quand Morandini (mais s’il n’y avait que lui) résume cela à « Didier Porte a hurlé à 4 reprises j’encule Sarkozy au micro de France Inter », on voit d’évidence l’arnaque. Même chose pour le Nouvel Obs : « Didier Porte a dû s’expliquer devant la direction de France Inter après avoir crié “J’enc… Sarkozy!” quatre fois de suite à l’antenne le 20 mai dernier, ajoutant même “Il a pas de couilles, ce connard!”.
Je sais, c’est pas nouveau… mais c’est toujours très énervant.
le monde est bien petit je trouve… 😀
en tout cas j’admire encore un fois ton travail et ton combat 😉
Merci de cette mise au point. J’avais lu le papier de BRP hier soir, et son propos – insulte au journalisme – m’avait prodigieusement agacée.
Désolant d’être ainsi obligé de se justifier !
Je ne suis qu’à moitié étonnée par la réaction de BRP… croisé en son temps dans les couloirs de France 2.
Difficile d’être mauvaise langue intelligemment tous les jours et d’avoir une éthique.
Je n’écoute pas France Inter, je défends Didier Porte. Parce que ne pas le défendre consiste à « conchier » tous les chansonniers, les caricaturistes d’antan, les Guignols (souvenez-vous des « maffieux avec Chirac en Don Corleone »)… et prouve au pouvoir en place qu’il a tous les droits.
Bien dit.
Choisir le bon coté de la meute en fonction de ses principes et non en fonction du vent relatif qui souffle du pouvoir en place, c’est des coups à se sentir bien seul parfois, ou en bonne compagnie.
La sarkozie se fâche ?
Il n ‘y a que la vérité qui fâche !
Et il serait bon que nous cherchions tous dans nos archives les nombreuses « saloperie » et « insultes » que le Valet du pouvoir a essaimé le long de sa carrière de chansonnier et de Kim Il Jung de la rue Turbigo (© PLPL).
Et je parierai que Valet a un jour traité Sarkozy d’enculé » ou pire encore.
A nos archives.
Banzaï !
Arf !
Zgur
Le problème dans cette affaire n’est ni DEMORAND ni PORTE mais VAL. C’est lui qui vire, qui sanctionne, qui censure.
DEMORAND n’est pas producteur de la matinale,il ne choisit pas ses collaborateurs, il peut ne pas apprécier une chronique et il a le droit de le dire. Le plateau de Canal n’est pas le meilleur endroit, mais il y a pu avoir piège (laissons lui le bénéfice du doute)
Belle explication de T.LEGRAND sur Rue 89
http://www.rue89.com/2010/06/08/jai-la-penible-impression-davoir-ete-piege-par-didier-porte-153966
C’est vrai aussi que PORTE faisait une certaine surenchère dans la matinale (qu’il ne faisait pas chez BERN) car il en avait marre du buzz qui était fait sur les papiers de GUILLON (il a bien dit que GUILLON découvrait seulement l’humour politique et qu’il n’y connaissait rien..)
C’est pourtant vrai que Guillon n’a aucune culture politique. Mais Porte aurait pu éviter de s’aliéner celui qui aurait pu le soutenir aujourd’hui. L’inverse étant vrai, ces deux là feraient mieux de s’entendre et d’être solidaires.
Votre post est bien mais votre bout de chemin avec brp est connu .sur porte je dirait que vous avez éclairé notre lanterne (on pouvait quand même se douter de ce que vous dites si on vous lit et si on voit la ligne jaune )
Didier Porte a fait une chronique moyenne presque poussive faut il le viré pour autant .non .une discussion entre 4 yeux et c’est tout
J’ai découvert Didier Porte. Porter par la curiosité suscitée par les affaires Guillon, j’ai donc décidé d’écouter ses humeurs. Du coup je suis tombé fatalement sur celles de Didier Porte. Depuis je suis devenu assez fan. Non seulement cet humoriste a vraiment du talent (beaucoup plus que Guillon que je trouve assez médiocre en fait).
Outre le fait que le style sarcastique et acide de Porte sert parfaitement l’humour politique, d’un oeil avisé et intelligent, le talent de Porte réside essentiellement dans sa plume.
A mon sens, si comparaison il devait y avoir, je pense que Porte est LE Desproges de gauche.
Dans cette affaire j’ai été choqué premièrement non par le gros mot, mais par l’attitude lâche de Demorand assassinant son collègue sur le plateau du Grand Journal.
Mais surtout ce qui me choque encore, c’est que sous couvert de politiquement correct (Il a dit un gros mot il doit être puni… A l’ère de la vulgarité de nos dirigeants politiques Oo) c’est surtout la censure qui s’infiltre.
Les caricaturistes non plus le droit de caricaturer : il parait que c’est de l’humour vulgaire méchant insultant lorsque Guillon caricature Besson), lorsque Porte se fout de Estrosi (qui lui se fout de la gueule du monde tout de même) c’est de la méchanceté, Yann Bartès et les Guignols sont les prochains dans la ligne de mire.
Bref bravo la Liberté d’Expression…
Lorsque le pouvoir s’attaque à l’Humour, le totalitarisme n’est pas loin.
Merci Guy, de défendre Porte, car à travers lui, c’est contre la censure et l’aliénation du service public au pouvoir que vous combattez
Comme j’aurais aimé que votre « collègue » radiophonique soit aussi sage et mesuré. Malheureusement, il ne l’est guère. or donc, je le cite avec peine :
« ce soit disant hummoriste (Didier Porte) cachetonne sur la radio publique au frais du contribuable (…) Didier Porte est simplement un mec pas drôle et aigri, qui passe son temps à balancer avec une méchanceté non dissimulée sur tous ceux qui sont un tant soit peu exposés. On comprends dès lors que ce garçon n’ait jamais vraiment percé dans le métier et qu’il doive se contenter de vivoter dans de petites salles de théâtre. Mais la vraie question est de savoir pourquoi une station de service public le laisse à l’antenne. Je pense que nous sommes nombreux à ne pas avoir envie que notre redevance serve à financer cette vulgarité. Dans n’importe quelle autre radio, un animateur qui hurle ainsi de telles insanités à une heure de grande écoute aurait été remercié immédiatement. » [Morandini – Direct Soir – 8 Juin 2010) ..
Nonobstant le fait que j’ai envie de vomir quand je lis une telle prose, je me demande de quelles radios parle Morandini. De quelle société ? De quelle dictature ? De quelle conscience ?
Il me semble, moi, que c’est Morandini qui est vulgaire (pour ne pas dire autre chose de plus désagréable). Vu de ma fenêtre, bien sûr.
Cordialement.
Faut aller plus loin, dans d’autres billets, BRP a même été jusqu’à dire que Porte faisait partie d’un complot sarkozyste pour faire virer Stéphane Guillon, et qu’il était antisémite parce qu’il se moquait d’Arthur…
Pour en arriver à ce genre d’arguments, faut être animer par une rancœur terrible ! Je ne sais pas ce que Porte a fait à BRP, mais visiblement, c’est pas passé !
Bruno Roger-Petit qui sur le Post se fait toujours appeler François Mitterrand (d’habitude, les gens qui ont sa pathologie se prennent plutôt pour Jeanne d’Arc ou Napoléon) sait de quoi il parle, question ‘vieille amitié’ : http://a31.idata.over-blog.com/0/09/18/71/photos-pour-articles/bousquet_mitterrand.jpg .
Le plouc et son lâcher de salopes est allé au Vatican. Il y a donc deux sortes de vulgarité: celle qui plaît au Président et celle qui lui déplaît.
Ha, les petites phrases, les « piques »…
« On » ne peut s’en empêcher, il faut envoyer un petit scud. Il y en a pas mal au début de votre note, également.
C’est quoi, au fond, cette petite phrase (en général) ? Ca vise évidemment à piquer l’autre, car l’autre ne passera pas à côté, ni le lecteur ; ça accroche, ça crée et force une connivence avec le lecteur. Ca sert, je crois, souvent, à éluder la question des motivations de l’autre, finalement à prendre les devants, à faire les questions et les réponses, à parler pour l’autre. Et comme c’est bref, que ça fuse, ça évacue toute discussion ; c’est une vérité. Et voyez comme c’est laborieux, long, ensuite, de tout rétablir (de se « justifier »), de réparer les dégats du scud.
Souhaitons maintenant de lire BRP justifiant ceci : « Je me réjouis – pour lui – qu’au cours de l’écriture, Brp ait un peu évolué et qu’il ait renoncé à demander à Philippe Val de virer Didier Porte. »
(Ho, ce « pour lui »…)
» Mad-Dog dit :
8 juin 2010 à 13h30
Bon, je suppose qu’il n’y aura pas de Ligne Jaune sur ce sujet ! ^^ »
Et Mad_Dog a maintenant l’air d’un con. 😉
Je ne connais pas du tout M. BRP.
Et, surtout, je trouve que vous devriez passer à autre chose (sinon, ça ressemble à Guillon qui se paie Porte que se paie Demorand qui…).
Ce cirque pénible qui fait qu’on écouterait plutôt les infos sur Nostalgie…
« Faut aller plus loin, dans d’autres billets, BRP a même été jusqu’à dire que Porte faisait partie d’un complot sarkozyste pour faire virer Stéphane Guillon, et qu’il était antisémite parce qu’il se moquait d’Arthur…
Pour en arriver à ce genre d’arguments, faut être animer par une rancœur terrible ! Je ne sais pas ce que Porte a fait à BRP, mais visiblement, c’est pas passé ! » «
T’est passé entre les deux.
Je résume l’histoire.
1) Un jour, Didier Porte vanne sur Guillon publiquement en disant qu’il a pris la grosse tête. C’était lors d’une interview d’étudiants, une bière à la main.
2) Quelques semaines après Eric Besson veut la tête de Stephane Guillon.
3) Faisant la synthèse des deux, BRP nous pond une sorte d’article foireux (qui n’est pas à son honneur) où il explique que Morel et Porte font parti d’un complot au sein de la station pour virer Guillon : preuve à l’appui, la vidéo où Porte vanne Guillon. Je m’en souviens bien, ainsi que de mon invective à BRP, dans laquelle je disais « mais, ça n’est que du vannage entre camarades de radios, ça ne repose sur rien » et Bruno Roger Petit de me répondre que j’étais un grand naïf et que lui avait les sources.
4) Rien. Pendant plusieurs mois.
5) Bruno Roger Petit tombe sur un truc énorme. Sarkozy aurait insulté publiquement Marc Olivier Fogiel dans une cérémonie de décoration. Et il le tient de deux témoins qui lui font confiance.
6) Porte relaye quelques jours l’information de BRP dans la première partie d’un papier. Puis, dans la seconde, il dit « seulement, je me méfie de cette scène, car elle vient de Bruno Roger Petit » et là, il explique que BRP a écrit un Post il y a quelques mois où il inventait un complot interne entre lui et Morel pour virer Guillon. Eclats de rires généreux et nourrit.
7) Ce soir là, BRP poste une vidéo qui semblait signifier « je fulmine… »
8) Deux ou trois jours plus tard, il pond un post expliquant, que mine de rien : « Didier Porte attaque Arthur de façon obsessionnelle » et sous-entendant que s’il ne l’aime pas, c’est parce qu’il est jaloux de sa richesse.
9) Porte lui répond sur France Inter, publiquement, deux jours après, en soulignant tout ce qui se voulait « sous-entendu » sur le post de BRP. Eclats de rire. Puis d’expliquer que s’il est contre Arthur, c’est suite à de vieux contentieux (qui doivent se jouer au tribunal) et qu’il se moque de sa fortune.
10) Plus rien pendant des mois.
11) Porte a des problèmes avec sa direction suite au sketch sus-dit.
12) BRP s’engouffre dans la breche en publiant l’un de ses plus mauvais post. Chose étrange, lui qui est souvent quelqu’un de très clair, qui aére ses textes, qui prend soin de faire une suite logique dans ses arguments, livre d’un seul coup une tribune « pavé » avec une grosse liasse de texte, et des arguments pèle-mèle.
J’espère avoir tout résumé.
Bon je reviens de l’écoute de l’humeur de Porte que j’avais raté la semaine dernière et dont je ne connaissais que l’extrait passé sur Canal…
Alors là…
Soit je possède des faculté intellectuelle supra normale ce qui m’étonne tout de même, soit il y a eu un lavage de cerveau généralisé, ou alors le monde des médias est encore plus hypocrite que je ne l’avais imaginé et pourtant j’ai bossé pour la Real TV :s
Cet humeur ou Didier Porte fait bien évidement référence au vocabulaire exquis de Villepin qu’il tiendrait en Off. Fidèle lecteur du Canard Enchainé, je me souviens bien, dans les minimares ou dans la Mare au canard, les petites citations exquises de l’ancien premier ministre. Propos aussi relevés par FOG dans son livre consacré à Chirac.
On retrouve d’ailleurs certains échanges de Dominique de Villepin dans « Nom d’Oiseaux » de Thomas Bouchet, dont la critique sur Slate.fr est signé d’un certain Thomas Legrand qui sans doute souffre d’un problème de dédoublement de la personnalité, puisque qu’en tant qu’éditorialiste politique, Monsieur Legrand s’estime piégé par Didier Porte (voir son billet sur Rue 89).
Le billet de Porte était osé, provocateur, et drôle pour ceux qui comme moi ne sont pas encore totalement ramolli du bulbe.
Desproges posait le problème suivant : Peut-on rire de tout. Ce à quoi il répondait « oui, mais pas avec n’importe qui ». Aujourd’hui la réponse est non. Il faut rire politiquement correct…
Desproges, Coluche, Jean Yann, où êtes vous ? Ici ils sont devenus fous
Je n’ai jamais beaucoup apprécié BRP, bien qu’il aie un vrai talent d’écriture et j’ai précisément cessé de le lire après son article indigne sur Didier Porte qu’à justement rapporté Mad dog.
Sur France Inter, le paradoxe est que les humoristes disposent (disposaient ?) d’une grande liberté de paroles tandis que l’auditeur est soigneusement filtré et sa réaction adroitement cadrée de sorte que tout en appréciant les premiers je fais le choix d’une autre fréquence.
Mais au delà de la défense de Didier Porte, il y a dans les médias semblent-ils une sorte de mise en condition destinée à nous convaincre qu’au prochaine élection présidentielle nous devrons impérativement choisir entre bonnet blanc et blanc bonnet, Sarkozy ou DSK et dans ce contexte on semble redouter en premier lieu toute expression dissidente à la Coluche qui par la dérision met en péril la crédibilité de notre oligarchie libérale.
On est donc loin d’une question du bon gout de l’utilisation d’expression triviale
La chute du papier de BRP est énorme « Comme le dit très bien Demorand, il est inconcevable que les enfants des auditeurs d’Inter soient exposés au propos de Porte parlant politique et incitant un responsable politique à en « enculer » un autre. Est-ce cela que l’on veut sur France Inter? » De la part de quelqu’un comme BRP qui a défendu Polanski, ça me fait bien marrer ou pleurer… au choix. L’affaire Polanski fût d’ailleurs un autre motif d’embrouille entre vous, Guy et BRP si mes souvenir sont bon non?
Très joli post qui démontre que certain s’en tiennent à leurs opinions et ne hurlent pas avec les loups.
Quand à RPB, dont j’avais adoré les François Mitterrand pour sa pertinence et son humour, il semblerait que son populisme et sa mauvaise foi est prit le dessus: je ne l’aime plus du tout!
Quand à moi je me suis réfugiée dans votre épicerie (zappant de ce fait le Post) avec bonheur.
Merçi à vous!
Zut en relisant mon post une énorme faute d’orthographe!
« est pris le dessus » Pardon vous corrigerez vous-même!
Cher GUY
ça ne finit pas par être gênant de travailler avec JMM sur Europe ?
Quand je suis gêné par quelque chose,ou quelqu’un, j’arrête.
Sur ce qui se passe à Inter. Allons-y d’une hypothèse, au risque de passer pour parano-complotiste.
Si NS a nommé le tandem Hess-Val à France Inter, ce n’est pas pour faire plaisir à sa moitié « épidermiquement de gauche » (en surface, donc), cette associée de Jacques Séguéla envoyée en mission, croient ses ennemis de droite, pour pousser son innocent de monmari à faire un job de gauche.
Non, c’est pour faire baisser* la seule radio pas trop à droite et trop adroite à semer du poil à gratter avec les Mermet et les Guillon-Porte qui, si je ne m’abuse étaient des idées de l’ancienne équipe en principe plus à droite.
Faire faire le sale boulot non par la droite mais par la gauche, même de façade comme le duo qui ne trompe plus personne (ah on n’est plus au temps de « On s’en branle »), quel machiavélisme.
Au début, quand j’ai appris la nomination du tandem « degauche » j’ai cru à deux choses seulement : 1 NS brouille les pistes et embête le ps, 2 NS fait la part du feu en laissant « à gauche » cette radio qui a (justifiée ou non) cette réputation. Je n’en suis plus là, et penche encore plus du côté de mon hypothèse.
* Je vais arrêter d’écouter la Matinale, que de toute façon j’écoutais de moins en moins, ainsi que le fourre-tout complaisant de Bern. Je garderai l’après-midi et surtout le soir avec Kathleen Evin. Et certaines émissions du WE.
http://tinyurl.com/67j7vy
– Sur Rue89, Thomas Legrand se prend une rouste par les riverains, mais une rouste : 223 « inutile ».
– BRP défendant Polanski : je savais pas qu’il avait lui aussi joué dans la cour des « pour les puissants de cette terre, il n’est aps de fruit défendu ».
– Puis s’indignant d’un mot que tous les écoliers emploient (et je ne dis pas que je m’en réjouis).
Ce n’est plus un grand écart, c’est la faille de San Andreas !
PS Quelqu’un ici loue l’intellect et la pugnacité de Demorand. Intellect, je veux bien. Pugnacité… ça dépend avec qui. Personne n’a oublié la boite de cirage qu’il a étalée sur les pompes et les oeuvres béhachelliennes en pleine affaire Botul.
Hier j’ai dit à mon papa: quand je serai grand, je serai un grand humoriste comme D.Porte. Je m’entraîne déjà et j’ai écrit un sketch qui s’appelle « J’enc…Didier Porte »
@ anamaywong 9 juin 2010 à 09h17
« Quand à BRP, dont j’avais adoré les François Mitterrand pour sa pertinence et son humour, il semblerait que son populisme et sa mauvaise foi aient pris le dessus: je ne l’aime plus du tout! »
BRP vise haut : compte tenu la quotidienneté de son billet (moins le dimanche) il est logique qu’il se plante régulièrement. Faut pas oublier ça. Quand il est fatigué ou pas inspiré, il pourrait poster un rien, une vidéo avec 3 lignes de texte : or il ne se permet ça que très exceptionnellement. Résultat : quelques billets à côté de la plaque (ce qui ne serait pas arrivé s’il s’était ces jours-là contenté de poster une vidéo avec 3 lignes). Il faut être indulgent avec ses quelques (finalement assez rares) dérapages.
Il est étonnant de voir BRP se plaindre que vous défendez Porte au nom d’une vieille amitié, alors que lui-même descend régulièrement 3 personnes au nom d’une vieille rancoeur, à savoir Didier Porte, Arlette Chabot et Jean-Michel Apathie.
classe Guy…. mais une question me taraude : quelques déjeuners avec Porte, d’accord… jamais de dîner, bon… mais les petits déjeuners ? Hein ? Vous n’en dîtes rien des petits déj’ !!!
Est-ce que Bruno Roger-Petit a dénoncé en son temps Philippe Val lorsqu’il se servait de l’antenne de France Inter pour y dire des horreurs dans la veine de Didier Porte (et même pires parce qu’il y a du sexisme derrière) ?
Est-ce que notre petit père la pudeur s’est insurgé en beuglant comme il le fait aujourd’hui : « Y-a des enfants derrière le poste ! »
Non, bien sûr, ce qui montre bien qu’il a réagi uniquement parce qu’il avait Porte dans le nez.
Extrait du « Bal des faux culs », publié ce jour sur Acrimed :
Alors qu’il était chroniqueur sur la radio publique, l’actuel patron de France Inter ne dédaignait pas la langue peu châtiée dont il fait aujourd’hui reproche à Didier Porte. Par exemple, Val avait utilisé un procédé similaire avec Patrick Sébastien. Il lui faisait ainsi tenir ces propos ni « obscènes » ni « sexistes », à propos de Marlène, une proche de l’animateur : elle « n’est qu’une gourde avec un trou poilu et des nichons » (Sébastien n’ayant jamais prononcé cette phrase), puis il avait ajouté : « la femelle est une reproductrice qui vide les burnes du mâle. » [9]
Autre exemple, lors du Mondial de 1998, Val, parlant des marchands de merguez, avait déclaré, sans la moindre « vulgarité » : « Et quand la Coupe du Monde sera finie, ils pourront se les foutre au cul, les merguez, hein ? » [10] Ça ressemble à ça, la « radio que veut faire » Nicolas Demorand ? Il suffit d’embaucher son patron. [11]
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