Suite à la Ligne Jaune avec Dominique Paillé, Nicolas Beau et Laurent Mauduit, la société des journalistes de Mediapart a tenu à réagir….
Suite à la Ligne Jaune avec Dominique Paillé, Nicolas Beau et Laurent Mauduit, la société des journalistes de Mediapart a tenu à réagir….
(…)
Je savais que ce qui s’était dit sur le plateau de la Ligne J@une, mardi dernier, n’était pas anodin.
Pour ceux qui ont manqué l’émission, elle est ici, regardez là.
Jusqu’à son terme.
Le communiqué de Mediapart.
Des mots qui tachent
Dominique Paillé n’est pas n’importe qui.
Porte-parole de l’UMP, il est la voix du parti majoritaire qui gouverne le pays, de l’Elysée à Matignon, de l’Assemblée nationale au Sénat.
Lors de l’émission La Ligne jaune, diffusée le 28 septembre sur le site Arrêt sur images, M. Paillé s’en est pris violemment à Mediapart et à son fondateur, Edwy Plenel, qualifié en quelques minutes à peine de « manipulateur éhonté et scandaleux », de « honte pour le journalisme » et de personnage « nuisible pour la
démocratie ».
M. Paillé a également affirmé qu’Edwy Plenel « a sur les mains quelque chose qui n’est pas du sang mais s’y apparente ».
Invité de La Ligne jaune, le journaliste et co-fondateur de Mediapart Laurent Mauduit a dit sur le plateau de l’émission toute son indignation face à de telles outrances verbales.
A son tour, la Société des journalistes (SDJ) de Mediapart tient à condamner avec la plus grande fermeté ce qui s’apparente ici à une nouvelle illustration de la haine de la majorité présidentielle qui s’abat sur Mediapart depuis plus de trois mois.
Pour ne pas avoir à répondre de nos révélations sur l’affaire Bettencourt, une véritable entreprise de disqualification a en effet été mise en branle à l’encontre d’un média indépendant, qui ne fait pourtant qu’assumer pleinement son rôle citoyen d’information.
Ainsi, Mediapart a déjà été accusé d’utiliser des «méthodes fascistes» (Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP), a été assimilé à « une certaine presse des années 30 » (Christian Estrosi, ministre de l’industrie), exhalant des relents « collaborationnistes » (Eric Raoult, député UMP), tandis que ses journalistes ont été ravalés au rang de « trotskistes extrêmes » aux « méthodes fascistes » (Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la famille).
Au-delà de ces attaques injustifiables, quand elles ne sont pas diffamatoires, dont Mediapart, ses fondateurs et plusieurs de ses journalistes sont désormais les cibles régulières, la SDJ de Mediapart s’inquiète du peu de cas que la majorité présidentielle semble faire, à travers elles, d’un journalisme libre et indépendant en France.
Pour le reste, que M. Paillé se rassure : ce « quelque chose qui n’est pas du sang mais s’y apparente » qu’Edwy Plenel a sur les mains, comme tous les journalistes de Mediapart d’ailleurs, c’est de l’encre.
Paris,
Le 3 octobre 2010
Peut-on parler d’encre pour un média d’internet ? Ne confondont pas les processus de ‘imprimerie incluant une logistique bien plus humaine qu’un écanisme informatique sans beaucoup d’implication humaine.
Il faut se réjouir de ces titres de gloire que sont les insultes pour un journaliste sinon, cela paraîtrait de la complaisance corporative en l’absence de critique ou de réaction.
Dans tout corps de métier, il y a un marché. Comme un bon footballeur qui trouve un club, un politique ou un journaliste ou un avocat, ne choisit pas toujours de manière étique la cause qu’il sert. Je constate que je peux lire un papier tâché d’encre en buvant mon café au bar du coin, sachant que le prix de mon café tient compte de l’achat du journal.
Pour Médiapart, je n’ai pas un moyen démocratique autre pour le lire que de payer et donc de ne pas avoir une information citoyenne. Il me faudrait combien d’argent pour avoir une information sans avoir une orientation aliénante.
Bravo Guy !
Malheureusement, je pressens ci-après des commentaires désobligeants, non pas contre Paillé, et l’UMP, mais contre Plenel le moustachu.
Phildepalma,
Je vous ai lu avec attention et je ne comprends RIEN à votre propos. Ce qui se comprend bien s’énonce clairement ………
Paillé est tellement nul et ridicule dans votre émission, Guy, qu’il assume le fait de ne plus jamais être crédible lorsqu’il s’exprime !
Du même niveau que votre autre cobaye, Benjamin Lancar, qui aboyait sur la gauchosphère !
Pitoyables !
Raymondb,
J’exprime mon désarroi devant une cour complice issue souvent d’un pot unique. Comme l’exprime ma compagne, souvent en regardant une émission télévisée de débat politique ou journalistique, « on a peur de les déranger, nous regardons un spectacle. Et je suis frustré à chaque fois d’être dirigé vers un lien internet pour un supplément d’une information et de devoir me dire, merde, il faut que je m’abonne encore.
Porte-parole de l’UMP, il est la voix du parti majoritaire qui gouverne le pays, de l’Elysée à Matignon, de l’Assemblée nationale au Sénat.Il y a une faute UMPS, et ce cas le prouve encore une fois.Aubry n’oublie pas qu’elle est dans une configuration d’un parti de gouvernement. Et même si Plenel déjeune avec la première secrétaire, celle-ci le sait peu fiable pour certains petits arrangements.
Médiapart est ne train de gagner son pari. Redevenir le quotidien de référence celui qui est condamné par la 17°chambre parce qu’il ne doit dire que la vérité. Vérité qui ne peut que blesser ceux vivant, ne pouvant vivre, que de petits arrangements. Ainsi Woerth qui avoue avoir fait tout ce qu’il fallait pour augmenter la fraude fiscale, ne commet qu’un lapsus. Enfin, faut bien avouer que not p’tit Nicolas n’est pas aidé. Pour ne pas dire pire.
Ils se rendent quand même compte qu’ils détruisent l’U.M.P, et son premier cheval Sarkozy. Très bien l’égoreportage sur FR3, Ego pas égout, quoique.
Phildepalma, un journaliste à un salaire qu’il faut payer. Et Médiapart ne fait pas de pub pour rester libre de faire du journalisme, relater les faits sans ajout ni rature,et ça coûte un max de vendre un fait non dévié, ou choisir son camp, l’homme disposant encore de deux oreillettes et deux ventricules, un hémisphère droit et un hémisphère gauche. Rue 89 porte à gauche donc son choix est fait, mais là aussi il manque un journal agrippant l’actualité de l’autre côté facilement lisible.
Voila ce que dit Woerth.
Le 27 juin 2010, Eric Woerth laisse échapper un lapsus révélateur en direct sur l’antenne de RTL : »J’ai lancé toutes les procédures pour renforcer la fraude fiscale »
Et pour Bruxelles qui contrôle nos indicateurs cela semble vrai. C’est qu’il faut prouver ce que l’on dit Ginisty fait dans le flicage de bistrot. Après l’influenseur le plus lu de la rue duchemin côté centre, trottoir droit, voici le fliqueur président d’internet sans frontière :))))))))))))))))))))))))))))). C’est vrai qu’internet permet n’importe quelle connerie.
Martingrall,
Oui mais quand même !!
http://www.voltairenet.org/article166994.html
Phidepalma, heureusement, not’ Rush Limbaugh à nous c’est la hyène zemmour. Et avec les mêmes effets, le politique aplatissant, non pas lui, mais ses électeurs devant un pitre faisant de l’argent. Tout comme limbaugh, mais 100 000 fois moins. Ceci étant, Voltaire org fait du vrai journalisme à partir d’agrégats et de convictions d’intellectuels sans abonnement payant, juste un petit onglet « faire un don » Voltaire est un, des, cinquième pouvoir Médiapart reste dans le quatrième. Et ils sont tous deux indispensables, Voltaire débroussaille et apporte des convictions de long terme aux lecteurs et médiapart comme tout quotidien, les confirme.
Dominique Paillé est dans le registre de l’outrance (pour essayer d’exister plus que pour défendre Eric Woerth?)… donc c’est insignifiant.
Sinon, quand Philippe Courroye laissera-t-il la place à un juge d’instruction comme l’y invite Jean-Louis Nadal?
Charles.
http://lepost.fr/perso/charles-ex-hautetfort/
Paillé s’est élevé aussi haut, intellectuellement, que son patron, le président….. de l’UMP. Pas étonnant qu’il soit aussi viscéralement hostile à un journal comme Médiapart, qui a l’outrecuidance de procéder à de véritables investigation, et de ce fait relève hautement la profession. On ne saurait en dire autant de la totalité ou presque des quotidiens papier, qui ne sont malheureusement plus indépendants malgré la qualité des journalistes qui y travaillent.
Réflexion de mon cru après la Ligne Jaune que j’ai regardé hier soir.
1) L’attitude de Dominique Paillé était schyzophrénique : concernant Backchich on avait un interlocuteur qui bien que partisan, dialoguait et écoutait, concernant Mediapart, on avait un perroquet qui répétait sans arrêt les mêmes arguments, le même discours, Ad Nauséum.
2) Est-ce que votre émission n’est pas considéré par les sarkozystes comme un tremplin pour les communicants UMP qui cherchent à diffuser leur message sur la toile ? Après Benjamin Lancar, Dominique Paillé. Noter que je ne le regrette pas, je préfère des communicants UMP qui viennent plutot que des communicants qui ne viennent pas et qui méprisent.
Que M. Plennel renonce à son abattement fiscal de 15 ou 20% (+ de 50 000 €\an) que lui confère le statut de journaliste et aux subventions que lui verse Sarko avec nos impots pour faire vivre son site, et il pourra ensuite être crédible et légitime pour l’ouvrir.
Quand il pourra vivre de son travail, comme le canard enchainé ou @SI, il sera légitime pour la ramener.
Moui je bosse dans une usine et si demain je fabrique de la m…., ma boite ferme ! Plennel, lui est un fonctionnaire des média comme la majorité des journeaux papier ou »en ligne »…
Ca me fout les boules de voir que je gagne 1300 € net par mois (je donne 950€ d’impots par an) et qu’une partie de ce fric sert à financer des journeaux dont les journalistes ne paient pratiquement pas d’impôts !!!
Tiens, on va voir si Paillé vous lit.
Sur son site, dernier communiqué du 24 septembre signé par lui :
« Quelles que soit les religions… ».
Cela dit, il est porte-parole alors l’écrit…
http://www.dominique-paille.fr/Actes-de-vandalisme-sur-plusieurs
Et de l’encre sympathique! Mediapart est nécessaire et Asi et votre blog,Guy et Rue 89 et d’autres. Tiens,c’est marrant ce pauvre Paillé ne s’attaque pas au Canard. Pourtant…
« Pour ne pas avoir à répondre de nos révélations sur l’affaire Bettencourt, une véritable entreprise de disqualification a en effet été mise en branle à l’encontre d’un média indépendant, qui ne fait pourtant qu’assumer pleinement son rôle citoyen d’information. »
(…)
« Au-delà de ces attaques injustifiables, quand elles ne sont pas diffamatoires, dont Mediapart, ses fondateurs et plusieurs de ses journalistes sont désormais les cibles régulières, la SDJ de Mediapart s’inquiète du peu de cas que la majorité présidentielle semble faire, à travers elles, d’un journalisme libre et indépendant en France. »
Je suis d’accord.