J’ai dû écouter deux fois pour en être sûr…
J’ai dû écouter deux fois pour en être sûr…
(…)
On sait que les socialiste sont très embarrassés – euphémisme – par la mort de Georges Frêche et par le comportement (individuel et/ou collectif) à adopter en la circonstance.
Justement, David Doukhan consacrait, ce matin, un reportage à cette gêne sur Europe 1 (version écrite ici).
Je l’ai écouté deux fois (à 6h et à 7h30) pour être certain d’avoir bien entendu ce qu’a déclaré à son micro le député socialiste Jean-Marie Le Guen.
Selon Le Guen, « il y a toujours un peu d’hypocrisie dans les relations sociales ».
« Mais ça fait partie de la politesse », a-t-il assuré…
Le cynisme de cette affirmation m’a abasourdi.
La première et la deuxième fois.
Je ne crois pas du tout qu’il y a toujours un peu d’hypocrisie dans les relations sociales.
En revanche, ce dont je suis persuadé, et c’est probablement ce qu’a voulu dire Le Guen, c’est qu’il y a toujours un peu d’hypocrisie dans les relations politiques.
Mais il n’a pas osé.
Il aurait dû…
Venant de la part de Le Guen, qui est connu et reconnu pour être un vrai méchant en politique, ce cynisme n’est pas bien étonnant…
« Il y a toujours de l’hypocrisie dans les relations politiques »
Surtout quand il y a un héritage conséquent à capter pour les éléphants socialistes!
http://zoomout.fr/2010/10/26/des-louanges-pas-tres-freche/
Georges Frêche la mort d’un titan. Le Gen un homme d’écume contraint au tartare.On verra qui sera choisi par la foudre.Dans l’hypocrisie, beaucoup vont se donner la main.la com, sur, contre Frêche est un cas d’école de le destruction d’un homme par les soudards à claviers.Et c’est le cœur qui a lâché. Rien d’étonnant.
On tue plus facilement un Homme en le condamnant à l’hypocrisie. Comme.
on tue plus facilement une Femme en la condamnant au bordel.
Mais bon. c’est pour rigoler, hein.
D’abord, il faut savoir que Frêche n’est pas mort, il s’est eteint…
Et effectivement à quel joli bal des faux-culs avons nous assité depuis la mort du démon septimanien. Pour moi, la palme revient à Hamon:
A la question: La mort de Frêche est-elle une grande perte pour le PS…du tac au tac, il répondit:
C’était un bâtisseur, un architecte du peuple à Montpellier !
C’est-y pas beau l’amour et l’hypocrisie en politique ?
cordialement,
Sans nier « l’hypocrisie » en politique,reconnaissons qu’il en va de même à tous décès d’un homme public: chanteur,acteur journaliste connu,etc etc…Il est de notoriété publique que tous les morts sont parés de mille vertus!
Soit on pense que Georges Frêche a mené une bonne politique socialiste (c’est à dire = laisser des grosses traces architecturales indélébiles, comme chacun sait surtout Hamon) qui font qu’on lui pardonne ses écarts. Et qui expliquent son succès électoral.
Soit on l’aime pour lui-même (c’est à dire pour ses provocations, dont la finalité reste floue, à part l’éventualité de la recherche d’un succès électoral, tiens) et on excuse ses gros pâtés dans le bac à sable qu’ont été sa ville et sa région.
Soit il est mort, le compteur est remis à zéro en entrant dans une nouvelle catégorie. Cependant, on voit que Frêche va vite à récupérer et à reperdre ses points.
C’est peut-être pas très poli, dans le sens hypocrite, et il manque le « soit » auquel on adhérerait: l’indifférence, mais c’est courtois!
Bon, c’est clair que la mort grandit les gens, c’est ce que veulent dire les socialistes, en même temps qu’elle les mènent à l’oubli (c’est son mauvais côté). C’est réconfortant de se dire qu’il va retrouver Robert André Vivien, Jean Kanapa ou Jules Moch. C’est les seuls noms qui me reviennent. Sur l’hypocrisie : un peu de ~ , je suis pas contre. C’est l’huile de graissage des rapports sociaux. L’excès de franchise en est la nitroglycérine. Bon.
Depardieu fait l’eloge funebre de Freche : Un vieux « chnoque » de droite fait l’eloge funebre d’un vieux « chnoque » de gauche la « chnoquerie » n’a pas de frontiere politique. Il est evident que chacun est libre de remplacer le mot « chnoque » par un autre mot. Mais sur ce forum je dois rester poli.
Allons, les morts sont toujorusde braves types…
N’empêche que plus les mois passent, et plus je me dis que si je re-vote ps, ce sera la rage au cœur.
http://tinyurl.com/67j7vy
Au revoir, humour noir !
Le ciel seul sait
Dans quel cercueil il est.
Il est mort le roi de l’ellipse
Et avec lui c’est tout l’humour noir qui s’éclipse…
http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20Freche
« Je ne crois pas du tout qu’il y a toujours un peu d’hypocrisie dans les relations sociales. »
Vous êtes naïf alors…
Evidemment qu’il y a de l’hypocrisie dans les relations sociales. Si nous passions notre temps à nous dire la vérité, il n’y aurait pas de concorde possible. Il faut savoir ménager les susceptibilités.
Quand quelqu’un perd quelqu’un que vous ne connaissez pas, vous vous en fichez, naturellement, c’est loin de vous et pourtant, vous adressez des condoléances. C’est un réflexe d’animal social. C’est une hypocrisie nécessaire et elle est par nature sociale. C’est même une forme bienveillante d’hypocrisie qui vise à ne pas blesser gratuitement autrui.
Dorham, je ne vois pas où et quand on épargne l’autre, dans les relations sociales grâce à l’hypocrisie, forme bienveillante ou pas. Ni qu’on cherche à le faire.
Pour l’usage qui est fait de l’hypocrisie: imaginez celle qui vous cerne, pensez-vous qu’elle vous serve ou vous desserve?
C’est la politesse qui permet de dire ce qu’on pense, de contredire sans diminuer ou insulter pour autant l’adversaire. L’hypocrisie, c’est dire le contraire de ce qu’on pense, faire croire à l’autre qu’on est d’accord pour complaire, pour éviter le conflit. C’est mettre un vent à son ennemi, on ne peut pas se défendre quand on est traité ainsi. L’hypocrisie, c’est tout bénéf. pour celui qui en use, pas pour celui qui la subit. Alors éviter de blesser en en usant: à d’autres.
En plus pour Frêche la question de l’hypocrisie ne se pose pas à cause de son décès, elle se posait avant.
Je ne souhaite en aucun cas prendre la défense de l’auteur de ces propos, par contre je ne suis pas offusquée par les propos eux-mêmes ( pas lu en entier, juste ce que GB en dit) :
Si dans les relations sociales on intègre le « bonjour » machinal, le « au-revoir » à des gens qu’on ne souhaite pas tant que ça revoir, dit sans y penser, les voeux que je formulerai à coup sûr en début d’année, le « s’il vous plaît » au bar-man à qui je demande l’addition ( serais sacrément étonnée qu’il me réponde qu’il ne lui plaît pas de ma l’apporter, et d’ailleurs moi je ne la veux pas tant que ça cette addition) … le sourire poli à la fin du concert d’un pote qu’on n’a pas trouvé génial mais qu’on ne veut pas décevoir à chaud … les encouragements prodiguées à un enfant qui a fait un pâté moche et sans intérêt avec du sable…
Oui, il y a cette hypocrisie-là dans le quotidien des relations sociales.
C’est si choquant ?
En politique, c’est différent : c’est une autre hypocrisie, intéressée.
Mais la petite, banale, du quotidien, que je supportais mal quand j’étais ado, j’ai fini par m’y faire, et lui trouver quelques avantages.
Je ne suis plus abasourdie par cela.
Aurais-je vieilli ?
C’est possible.
La mort lave plus blanc.
Je me demande si ce n’est pas Frêche qui va remporter les primaires !
À force de relever les mots (et les dérapages) des uns et des autres, vous vous faites de plus en plus lexicographe et linguiste (et psychnalyste) cher Guy.
Voilà qui me séduit chaque jour davantage, même si je me trompe…
On peut être poli sans être hypocrite. Je dirais plutôt qu’il y a des conventions dans le langage et que tout en politique est manière de dire, donc de penser et de faire.
Il sous entendait que derrière la honte affichée de fréquenter Georges Frêche il restait un excellent camarade et un appui de poids au moment des élections. Il y a l’attitude de circonstance pour se caler à l’émotion médiatique commune pour dénoncer les excès verbaux du personnage tout en le considérant comme un homme politique exceptionnel de longévité. C’est comme l’amitié Bernard Tapie – Jean Marie Le Pen, beaucoup ont du mal à y croire, la politique c’est du cinéma et une posture.
Encore une situation pas frêche pour les socialistes
Qui a dit : j’aimerais entendre de mon vivant la moitié du bien qu’on dira de moi dès que je serai mort ?
« Dorham, je ne vois pas où et quand on épargne l’autre, dans les relations sociales grâce à l’hypocrisie, forme bienveillante ou pas. Ni qu’on cherche à le faire. »
Je l’ai pourtant écrit très clairement dans mon commentaire. Par exemple, quand vous présentez vos condoléances : les 3:4 du temps, vous êtes indifférent mais vous savez que vous DEVEZ montrer à l’autre de la compassion.
En prétendant que la politesse est vérité, sincérité, c’est vous qui devenez hypocrite.
La nature de l’Homme (je n’aime pas du tout cette expression mais il est 9h20), c’est l’indifférence et l’individualisme. Les conventions sociales l’obligent à faire des efforts pour considérer autrui, pour réussir son intégration dans la sphère sociale. Parfois, il y a de la sincérité dans les rapports, bien sûr, heureusement, parfois non. Comment supportez-vous vos collègues un peu beaufs, votre voisin un peu idiot, vos oncles et tantes carrément lourds, comment éviter le conflit permanent avec tous ceux-là ? En maniant l’hypocrisie, qui n’est pas forcément l’expression du contraire de ce que l’on pense mais bien souvent, et très simplement, sa mise sous silence.
Vous niez là des évidences.
« Je ne crois pas du tout qu’il y a toujours un peu d’hypocrisie dans les relations sociales. »
Pas d’hypocrise dans les relations sociales ?? Vraiment ?!
Peut-être pas en ce qui vous concerne… mais vous baignez dans le milieu (surtout en France) où toute cette hypocrisie est exacerbée, exposée et révélée à nu (si ce n’est ses entrailles) !
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