Il y a nègre et nègre. L’affaire PPDA – Hemingway a permis de soulever un coin du voile sur des pratiques peu reluisantes d’éditeurs parmi les plus prestigieux : utilisation clandestine de « nègres » par des vedettes de la télévision se piquant de littérature, plagiat non assumé, comportements maffieux, certitude de l’impunité…
Il y a nègre et nègre. L’affaire PPDA – Hemingway a permis de soulever un coin du voile sur des pratiques peu reluisantes d’éditeurs parmi les plus prestigieux : utilisation clandestine de « nègres » par des vedettes de la télévision se piquant de littérature, plagiat non assumé, comportements maffieux, certitude de l’impunité…
(…)
Sur ce premier point, écoutez le débat entre Jérôme Dupuis (L’Express) qui a dévoilé la supercherie, et l’avocat Emmanuel Pierrat, qui confesse qu’il ne détesterait pas défendre PPDA dans un procès éventuel.
Mais il existe aussi, dans l’édition, des nègres heureux, fiers de l’être, et fort marris d’être assimilés à ces pratiques. Nous recevons sur le plateau deux d’entre eux : Lionel Duroy (nègre littéraire, entre autres, de Bigard, Nana Mouskouri, Farah Pahlavi, veuve du dernier shah d’Iran), et Jean-François Kervéan (Loana, Michel Drucker). Tous deux nous racontent de manière très convaincante la beauté de ce métier qui consiste à prêter sa plume à un autre, pour raconter la vie qu’il est incapable de raconter. Evoquant Bigard ou Loana, Duroy et Kervéan ont les mêmes accents de sincérité. Est-ce un hasard ? Depuis peu, ces nègres-là sortent de l’ombre, et revendiquent leur collaboration avec leurs « négriers ».
L’émission est proposée par Daniel Schneidermann, préparée par Sébastien Rochat, et déco-réalisée par François Rose.
Ouais, en plein procès zemmour, parler de nègres! Entre ceux, tous moins deux, qui obligatoirement seront abonnés à la santé et deux exemples improbables sortis du panier. Ça fait racolage sur le net public. Pas encore passible de contravention mais le socialiste Besson y travaille.
Heureusement que dans mon pays, le grain donne l’ivresse.
Ceci étant, bien vu! Jusqu’à poivre d’Arvor on ne s’était pas aperçu que le journaliste Hemingway de l’économie et de la guerre d’Espagne, écrivait les livres d’Ernest Hemingway tout en rhétorique consistant à déguiser sa pensée de façon à la faire deviner dans toute sa force, finalisé par le vieil homme et la mer.
Merci Patrick, je me disais aussi, tant de talents dans un seul homme, le journalisme, les femmes, le romantisme. Un modèle.
Décidément passionnant ce monde de l’édition, si humain… trop humain ?
Il passionne parce que sa raison d’être, son objet, son ambition se veulent humanistes. Un peu comme le monde de la recherche universitaire, qui est elle aussi si humaine… trop humaine ?
Je découvre un beau métier de prête-plume grâce à Lionel Duroy et Jean-François Kervéan : merci messieurs pour votre travail de sage-homme, accoucheur de vie sur papyrus.
excellente émission comme je l’ai écrit sur Arrêt / Image je les écouterais encore plus longuement.
Clin d’œil aux révolutions qui s’évaporent…
Pour les Tunisiens c’est d’une évolution plus que d’une révolution dont il serait question.
écris…
Deux alpinistes, un noir et un blanc. L’homme blanc dit, en voyant un rapace : Oh un aigle. L’homme noir répond : On ne dit pas un aigle, on dit un oiseau de couleur.
Je pense qu’en considérant qu’en combinant tous les mots de la langue française à tous les temps, en considérant que de plus en plus, avec l’aide des machines à écrire, à corriger, extra-plates et silencieuses, il sera de plus en plus courant pour chacun d’écrire ce qui l’a déjà été et ce simultanément dans un même instant. Ce qui compte ensuite, c’est la tête de gondole.
Peut-on dire que ce n’est plus la délinquance qui génère des textes de loi mais, plutôt la Loi qui créait la délinquance.
PPDA s’était trahi lui-même dans sa défense. En parlant de « copie de travail publiée par erreur » (à hurler de rire), il avouait implicitement qu’il n’avait pas relu les épreuves, c’est-à-dire qu’il se désintéressait de l’exactitude du contenu, en d’autres termes qu’il n’en était pas l’auteur.
Ça peut être une méthode pour reconnaitre la vraie littérature. Si on vous dit que c’est un nègre qui a écrit « Notre dame de Paris » ou « Roméo et Juliette » on répondra: et alors? on s’en fout, ça change quoi?
Si il y a un gars caché derrière, une identité quelque soit son nom de baptême.
Sale coup quand même.
Comment ne pas basculer dans le ressentiment et la dépression après cette affaire.
Et noyer tout ça dans l’alcool.
Et puis un jour, t’as un vrai écrivain qui vient t’écouter, qui te propose d’écrire ton histoire.
Et de la publier sous le titre :
Le vieux rhum et l’amer…
oui, parfois des » plumes » réussissent à plagier une atmosphère, un parfum mais sans mettre les mêmes mots donc c’est plus dur à démontrer, mais il est certain qu’ils n’ont pas l’inspiration…
ça se retrouve souvent sur les blogs de fi-filles d’ailleurs:)
celui que j’exploserais bien c’est le pathétique AUTEUR de » et si c’était vrai » pompé directement à la source de ceux qui ont une vraie recherche intérieure et dans le rythme d’un mouvement de mode qui n’a plus de mouvement intérieur, plat, linéaire…où comment l’habilité plagie la sincérité …et il y a des gens qui mordent à l’hameçon !!!
… habileté, j’voulais dire!
PPDA est représentatif d’une caste en déclin. Il survit grâce aux soutiens de ses congénères.
C’est malin, je regarde des émissions comme ça le soir avant de me coucher et je rêve (plutôt cauchemarde) que PPDA veut absolument faire une dédicace dans ma librairie…
PPDA poursuivi pour un premier plagiat.
L' »affaire Hemingway » ne pouvait tomber à pire moment pour Patrick Poivre d’Arvor. L’Express peut révéler que l’ex-star du 20 Heures, qui se débat avec les accusations de plagiat relatives à sa biographie du grand romancier américain, va comparaître devant la justice, le 9 février prochain, pour « contrefaçon » – le terme juridique qui désigne le plagiat.
Au coeur du litige, un roman cette fois-ci, « Fragments d’une femme perdue », publié chez Grasset en 2009. Très différente du « cas » Hemingway, cette affaire, qui va être examinée par la 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris, ressemble à un véritable casse-tête juridico-littéraire, sur fond de romance amoureuse. Du pur PPDA, serait-on tenté de dire…
http://www.lexpress.fr/culture/livre/ppda-poursuivi-pour-un-premier-plagiat_953403.html
Quand on connait un peu le monde de l’édition et les incroyables difficultés pour se faire éditer, y compris pour les auteurs qui ont du talent… mais pas de relations… C’est à hurler, une fois de plus !
Mais dans cette affaire qui baise qui ? le nègre qui copie au lieu d’écrire, celui qui signe au lieu de copier lui-même, voire d’écrire ? ou bien l’éditeur qui encourage ces pratiques pour remplir son tiroir caisse…
Une sorte d’affaire « Médiator » en version brochée : tromperie vous avez dit tromperie !
Moi qui ne suis pas une initiée, ce texte m’interpelle et mérite d’être lu et relu avant réaction :
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/01/26/non-je-ne-suis-pas-un-plagiaire_1470535_3232.html
Un texte qui me rappelle, à tort ou à raison, une « chasse en meute ».
Et voilà que je découvre l’article « tout chaud » de Jérôme Dupuis :
http://www.lexpress.fr/culture/livre/ce-qui-a-change-dans-la-nouvelle-version-de-la-bio-d-hemingway-par-ppda_955701.html
Ok, hein, faut être un(e) initié(e) pour lire entre toutes ces lignes… arf !
AFAIC that’s the best asnewr so far!
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