Une phrase choc, passée inaperçue…
Une phrase choc, passée inaperçue…
(…)
Dans Le Figaro, Charles Jaigu publiait, vendredi, un article très informé sur « la stratégie d’un président challenger ».
En gros, le journaliste y explique comment Nicolas Sarkozy est devenu l’outsider de la présidentielle à venir. Ou plutôt comment le Président voudrait se figurer comme tel.
Au milieu de nombreuses citations entre guillemets du Président, recueillis auprès de sources l’ayant approché, personne ne semble avoir remarqué jusqu’ici (sur le Web en tout cas, je n’en ai trouvé nulle trace, je vous laisse vérifier) un propos de Carla Bruni…
Le fait que la sortie n’ait pas encore été relevée m’étonne fortement, tant il y a là de quoi stimuler les ‘beaux esprits’.
Étonnant que les plus à (l’extrême) droite n’aient pas encore fustigé l’opinion que la femme du Président semble se faire des « Français ».
Surprenant que les lecteurs et observateurs de gauche n’aient pas saisi l’occasion de remarquer que Carla Bruni semble ignorer qu’il y a des Français que certains amis politiques de son époux ne sont pas loin de traiter de « métèques », en dépit de leur nationalité (et je ne parle même pas des étrangers).
Bizarre qu’aucun journaliste n’ait rebondi (merci à l’excellent @benjaminovitch qui a repéré le propos).
Étrange que ce « nous sommes des métèques » – qui ça « nous » ? – n’ait pas été repris et commenté.
Je livre donc la phrase à votre sagacité.
Que va-t-elle devenir ?
oh non … encore le débat sur l’identité nationale !
ouille ouille ouille ouille !
😉
Position victimaire qui rapporte toujours des points ? Propos qui signalent dans le même temps “la tenue de combat” pour (re)conquérir et garder sa place ?
En France.
A l’Elysée en l’espèce.
Le truc vachement underground, en fait : la rebellitude du pouvoir.
http://www.youtube.com/watch?v=46OKq8Fs-f0
http://www.youtube.com/watch?v=jCTJqy1HySs&feature=related
« nous » c’est soit 1. « les italiens », soit 2. le couple Sarkozy-Bruni.
Vu les rapports assez particuliers que Carla B-S semble entretenir avec la réalité (cf. divers épisodes ou déclarations précédents – les « 6 cerveaux remarquablement irrigués », les « dénonciations de juifs » à propos du site web ayant sorti l’affaire du sms, sans parler du célèbre « C’est très joliment expliqué par Proust dans A la recherche du temps perdu »), il doit s’agir de la version 2.
C’est pas la première et pas la dernière fois qu’on nous fait le coup :
1° Sarkozy a toujours raison.
2° Il n’y a aucun argument contre Sarkozy.
3° Les gens qui s’opposent à Sarkozy le font car ils sont racistes.
Lui même nous avait fait le coup du « sang-mêlé » et je ne retrouve plus le nom du génie qui avait comparé les caricatures visant la taille du midget aux caricature des années 30.
Je sais pas pourquoi ce papier me fait penser à Tavernier :
« Vois tu Vendredi les bourgeois ; A ce qu’il parait Dieu les a fait à son image. Et bien ce monsieur j’aimerai pas le croiser par une nuit sans lune. »
C’est vrai que l’exclusion et le racisme, la pauvre Carla a beaucoup du en souffrir dans sa prime jeunesse. Car chacun sait que les Italiens, surtout quand ils sont aristocrates et millionnaires sont en France injustement rejetés, que dis-je, ostracisés.
Etonnant comme les personnes qui ont des positions absolues de pouvoir arrivent à se faire passer pour des victimes.
Métèque. Est-ce que c’est devenu un synonyme de gros boulet incompétent?
elle pense qu’ elle est représentative de l’italie comme berlusconi des italiens ……
Vu le nombre de fois que les moniteurs de colonies de vacances dont moi même ont fait chanter aux colons le métèque de Moustaki, je dois donc reconnaitre hélas une certaine part de responsabilité dans l’élection de notre président.
Je vous présente donc mes plus plates excuses
Elle avait en 2007 sur un tabloïd anglais elle préférait être italienne :
http://revuedeweb.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/01/25/vendredi.html
Passer pour une victime au lieu de passer pour un bourreau.
On nous rejoue la stratégie de 2007.
« Non, Nicolas Sarkozy ne fait pas le jeu du FN. D’ailleurs il est un fils d’immigré et il y en a certains que ça dérange, au FN, d’ailleurs.
– Ha bon, qui ça ?
– Je me comprends. »
A l’origine, les métèques à Athènes n’avaient ni droits politiques, ni biens fonciers et payaient un impôt spécial.
Ils font la politique, possèdent du foncier un peu partout et ne paieront peut-être plus l’ISF.
Des métèques ?
Je pense que ça ne m’intéresse même plus. Ce type a été tellement médiocre, tellement bas. C’est de l’histoire ancienne. Oublions.
Un métèque! Elle? Non mais elle se prend pour qui? Parfois elle p… un peu plus haut que son c..!
« Lorsqu’il s’exile, il n’a que 19 ans mais il est déterminé, et la grande misère que subit sa famille lui laisse peu d’alternatives. La France est pour beaucoup d’exilés un choix évident car elle représente le pays de l’égalité, de la liberté et de la culture. C’est ainsi que lui-même se l’imagine, rêvant de peintres et d’écrivains dont il a déjà entendu parler. Il arrive à Paris en janvier 1930 et le chômage provoqué par la grande crise de 1929 a, entre autres conséquences, amené l’interdiction de travailler pour les étrangers. Durant trois années, il mène une existence misérable, passant des asiles de nuit pour mendiants aux hôtels sordides, et survivant grâce à des travaux épisodiques chez des photographes car il ne peut obtenir des papiers l’autorisant à travailler officiellement. Certains profitent de ces circonstances pour ne pas le payer ou lui donner comme seule compensation la permission de dormir dans le laboratoire. »
Izis, l’homme discret. (texte de Anne-Laure Wanaverbrecq qui cite des extraits de « Artiste et métèque à Paris » D.Alper L.Bloch-Morhange)(je répète « artiste et métèque.. »)
Et quand il photographie Céline, personne n’a rien à en dire.
C’est pas demain la veille que je l’appellerai métèque cette donzelle, ou ce machin.
De véritables parias.
Comment ?
Carlita vit toujours ? On ne me dit rien…
Métèque est un terme bien trop élogieux aussi bien pour elle que pour son mari portatif ! Qu’ils laissent ça à Moustaki qui a du talent et n’organiserait pas de charter pour les sans papier (il paraît qu’on va leur faire payer leur retour – en leur piquant leurs dents en or je suppose, il y a des précédents)
Que ces parasites se contentent de vivre à grandes guides, dans nos palais nationaux et à nos frais sans pleurnicher, jusqu’à ce qu’on les en chasse (les exemples se multiplient…)
PG
Elle confond pas avec un autre mot, non ? Genre «pastèque» ou «cake» ?
Oui, c’est ça, ça doit être ça, «les français nous prennent pour des cakes».
Qu’elle a dit.