Hier, Vincent Glad était l’invité de Sonia Devillers…
Hier, Vincent Glad était l’invité de Sonia Devillers…
(…)
J’ai réécouté et regardé plusieurs fois cette interview (très bien menée) et, comme j’ai du temps, je tiens à commenter quelques unes des affirmations de Glad (elles sont en gras ci-dessous), à l’aune de ma propre expérience du Web, des réseaux sociaux et de mes rapports professionnels (et uniquement professionnels) avec Glad et quelques-uns de ses proches. C’est à ce titre que j’écris ici. Je ne me considère aucunement comme une victime de cette « ligue du LOL », dont j’ignorais totalement l’existence jusqu’à l’an dernier.
1 Faut comprendre qu’on était un peu des pionniers d’Internet, en tous cas de Twitter… Twitter ça arrive vers 2008 en France, à peu près…
Non. En 2008, 2009, 2010, il n’y a pas, il n’y a plus – et depuis bien longtemps – de « pionniers d’Internet » ! Les pionniers, les vrais, y étaient dix ans plus tôt (et davantage). Et les « années blogs », notamment, ont contribué à faire de nombreux internautes des défricheurs ; bien avant Twitter et ses 140, puis 280 signes. Ainsi, par exemple, on commentait, dès cette époque-là, l’actualité en direct et en temps réel (le temps que fonctionne enfin la touche du clavier refresh 😉) dans les fils de commentaires de tous les blogs que j’ai gérés ; comme c’était le cas avant dans les forums. C’est là que l’on mesure que Glad est né en 1985 et qu’il croit, sans doute sincèrement, que l’outil de ses 20 ans ne descend pas d’autres outils, tout aussi révolutionnaires à leur époque que Twitter en 2006 !
2 Quand y’a les journalistes un peu plus anciens qui sont arrivés, on a arrêté de faire des blagues de petits cons…
Bah non. Au contraire. Quand les journalistes un peu plus anciens sont arrivés (février 2009 pour moi sur Twitter), ils ont, à l’inverse, été pris pour cibles et notamment ceux qui avaient l’invraisemblable outrecuidance de rendre compte de l’actualité du Web au quotidien dans des médias, alors qu’ils avaient déjà dépassé la quarantaine ! Quelle infâme prétention !
Petit exemple d’un piège dans lequel tomba à pieds joints votre serviteur 😉
Je consacre une chronique aux « célébrités » qui arrivent sur Twitter (le 29 mars 2010 sur Europe 1). J’évoque brièvement le cas de Vanessa Demouy. Je me plante. Il s’agit d’un faux compte (un fake) créé par un certain… David Doucet. Qui me reprend de volée, quelques mois plus tard, dans Libération ? Alexandre Hervaud : «C’est incroyable, la naïveté des gens» , confie à Libération le petit malin, qui plus est récidiviste, derrière le faux compte en question. Employé dans une start-up, le jour, David n’en est effectivement pas à son coup d’essai en matière de tweet-potacherie : le fameux compte Timsit a déjà représenté deux autres «people» ces derniers mois, à savoir Vanessa Demouy (ex de Classe Mannequin ) et Robert Hue (ex du Parti communiste). «Pour Demouy, j’avais envie de créer un fake crédible , explique David. J’y suis allé mollo sur les blagues au début, je parlais de son actualité. J’avais envie de donner à quelqu’un d’un peu has been une image différente.» En l’occurrence, celle d’une femme engagée et poétique, citant de temps à autre Paul Eluard ou James Joyce… Tout le monde tombe dans le panneau, et David ne tarde pas à recevoir des demandes d’interviews. Sur Europe 1 , Guy Birenbaum affirme : «On est à peu près sûr qu’il s’agit bien de la vraie Vanessa Demouy.» A peu près, ouais. Quand la vraie Vanessa apprend l’usurpation, son agent prévient David par mail : «Elle n’est pas super contente.»
Le coup bien monté par les petits camarades de Glad a bien fonctionné et j’ai alors eu l’air du blaireau que je fus. Opportunément cette chronique, entachée de son erreur fatidique, figure parmi la liste des perles censées me définir (surtout me moquer) sur l’espèce de mur des cons nommé « Wikipedia du LOL » où j’ai droit (on ne prête qu’aux riches) à la plus grosse part (une compilation de liens tous plus moqueurs les uns que les autres, effacée l’an dernier, jusqu’à la lettre antisémite reçue à Arrêts sur image). Un truc bien LOL quoi…
CQFD. Vraiment les vieux cons, ça ne connaît rien au Web. On les piège comme on veut. Sous-entendu : vivement qu’ils dégagent et qu’on récupère les places.
D’ailleurs, Glad le reconnaît dans son long texte : « En 2010, les blagues les plus récurrentes portaient plutôt sur ceux qu’on appellerait aujourd’hui les boomers. Si je me suis moqué de personnes à l’époque sur Twitter, c’était surtout des “vieux” blogueurs — qui se trouvaient être très majoritairement des hommes ».
Bientôt, et plus tôt qu’il ne le croit, il découvrira qu’on finit toujours par être un vieux con moqué par quelqu’un de plus jeune !
3 J’avais oublié à quel point on disait n’importe quoi Sur Twitter. On disait n’importe quoi… Et tout le monde… Y’a plein de victimes déclarées, des tweets qui ont été retrouvés de cette époque, qui étaient comme nous, les mêmes tweets en fait.
C’est faux. Il est totalement erroné de dire que « tout le monde » a balancé des tweets dégradants ou insultants (et pas des « blagues » comme l’écrit Glad). Je trouve assez dégueulasse, au passage, d’affirmer au micro de France Inter que « plein de victimes déclarées » (quelle drôle d’expression…) écrivaient « les mêmes tweets en fait » que ceux qui les ridiculisaient à l’époque. Surtout, qu’il est désormais impossible de comparer quoi que ce soit, puisque Glad et ses amis ont effacé la plupart de leurs tweets de l’époque et fermé leur groupe Facebook. Il est dès lors bien commode d’expliquer que « tout le monde » faisait comme eux, puisque leurs traces à eux sont passés à la trappe ! Ce qui, par ailleurs, a l’inconvénient de rendre toute tentative d’une contre-enquête basée sur les tweets totalement vaine… Joli paradoxe pour des gens considérant qu’ils ont été bien maltraités d’avoir gommé les preuves qui auraient, selon eux, pu permettre de démontrer qu’ils n’étaient pas pires que les autres. C’est ballot.
4 Les codes s’imposent… En ce moment sur Twitter tout le moment s’insulte… (…) Les codes sociaux, aujourd’hui, c’est normal d’insulter les gens pour des raisons politiques. C’est les codes sociaux de 2019. C’est très difficile d’aller contre ça. (…). Les codes de l’époque c’est être virulent…
Pourquoi devrait-on suivre ou respecter les codes d’une époque ? Je n’insulte personne pour des raisons politiques et je respecte même toujours, des années après, l’anonymat de ceux qui me pourrissent ou sont violents avec moi. Je ne comprends vraiment pas pourquoi ce serait difficile d’aller contre les codes d’une époque. Surtout quand on se prétend à la pointe, voire à l’avant-garde ! Pas du tout. Et je vois beaucoup de gens résister à la tentation coupable de l’excès. Surtout, comme l’a magnifiquement dit Sonia Devillers à Glad avant qu’il n’évoque ces prétendus « codes » : « Vous maniez souvent l’analogie avec la cour de récré. Je comprends bien. Mais en réalité, dans une cour de récré, Vincent Glad, tout le monde a le choix. Y’a ceux qui vont soulever la jupe des filles devant tout le monde et enfermer le petit gros dans les chiottes, ou le frapper en meute, et puis il y a ceux qui n’y ont même jamais pensé. Avec un outil on a le choix de faire ou de ne pas faire« . Eh oui.
5 C’était un Far West total, Internet… (…) Les règles c’est qu’y avait pas de règles, c’était octogone sans règles.
C’est faux. J’ai passé, à partir de 2007, des heures et des heures à expliquer dans mes chroniques, dans les émissions que j’animais ou dans celles auxquelles je participais, qu’il y avait des règles et des usages ; que le Web n’était pas une zone de non droit, sauf pour des pleutres et des soudards. Il y avait et il y a des règles ; simples et connues de tous. Parce que ni le Web, ni les réseaux sociaux n’étaient, ne sont une extension autonome, séparée de nos vies réelles ! Alors, bien sûr, il y a ceux qui se sont foutus et qui se moqueront toujours des usages vertueux (oh le gros mot !) et se sont affranchis des règles. Mais prétendre que c’était « tout le monde » n’est ni vrai, ni digne, ni courageux.
😉
Salut @narvic
Bien dit Guy
Méchanceté pure ou bienveillance ? Chacun fait ce qu’il veut des outils qui nous sont donnés, en fonction de son alignement personnel. Manifestement celui de quelques uns n’a pas évolué d’un pouce, malgré une année de réflexion.
Au passage, mon premier site je l’ai créé en 1994. Donc il me fait bien rire avec son « pionnier ».
Merci pour ce billet, concis, factuel et qui évite d’être revenchard.
Bonjour Guy,
Merci pour ton acceuil, c’est toujours agréable de faire ses courses a l’#épicerie de bon matin.
Bonne journée E,
Christian
Tss tss. On ne dit pas « j’ai crée mon site en 1994 » On dit « j’ai expérimenté des approches rudimentaires de la communication numérique en -15 avant Glad ».
Bonjour Guy,
Je suis en accord avec toi sur de nombreux points. Désolé pour ces imprécisions dû à un direct en radio.
« Tout le monde » ne disait pas « n’importe quoi sur Twitter ». Tu as parfaitement raison. Il y avait en revanche un noyau de quelques centaines de personnes (peut-être un millier?) qui utilisaient Twitter comme un chat géant et éphémère, sans conséquence, où tout le monde se livrait, sans voir que d’autres le ressentaient différemment et le prenait pour un outil beaucoup plus professionnel. Je pense que le clivage était clairement sur la question de l’âge. Les plus jeunes (disons les vingtenaires) l’utilisaient de cette manière alors que la génération d’au-dessus, la tienne, venue des blogs, respectaient la « nétiquette », concept qui apparaissait quelque peu désuet à ma génération.
Dans un post de blog en 2009, le chercheur en communication, Olivier Le Deuff décrivait bien l’ambiance de l’époque sur ce réseau (où les codes restaient à définir):
« Twitter, c’est la cour de recré des « knowledge workers » qui sont victimes de la loi du cool comme le dirait Alan Liu. Avec twitter, ils sortent un peu de leur cadre, tout en ne le quittant pas complètement, c’est une autre manière de voir et de s’exprimer dans un même milieu […] Sur twitter, on dit tout le mal qu’on n’en pense, histoire de refaire le monde. On n’est plus proche de l’aiguillon Stéphane Guillon, que l’apathique Aphatie. »
http://www.guidedesegares.info/2009/02/26/twitter-est-une-grande-cour-de-recre/
Ouhlà là… Que ces derniers billets font du bien…
(enfin ça veut pas dire que les autres ne font rien hein… )
Bien dit. Je crois avoir la même perception d’Internet et de Twitter que toi, et depuis autant d’années.
Un boomer
Je suis arrivé sur le Net (notamment usenet) en 1995 et presque aussitôt j’ai entendu parler de Netiquette. Au fond, l’époque la plus far-west du réseau n’était pas la moins emprunte de savoir-vivre.
Mais tellement d’accord avec toi! Et merci de bien pointer l’âgisme de ces tristes personnes, ce qui souligne à quel point toutes leurs stratégies « LOLesques » étaient (et restent toujours) du « dégagisme » primaire, c’est-à-dire de la discrimination brute pour éliminer la concurrence et s’assurer les meilleures places dans la course à l’échalote.
Encore plus d’accord avec toi sur leur biais de représentativité qui traduit bien leur nombrilisme odieux : comme des chiots écervelés, ils débarquent dans la niche, chient partout et déclarent que tous les clébards sont crades!
Les pionniers du web, c’était vraiment au milieu des années 90 et l’ambiance était carrément différente : tout était à faire, il n’existait pas de solution « pousse-bouton ». En gros, pour faire un truc sur la toile, fallait mettre les mains dans le code et… communiquer avec les autres. Et ça, c’était tellement merveilleux et ces gus sont à 2000 années-lumière de ça. Forums, IRC, les outils étaient brutos, mais pas les utilisateurs. Le ticket d’entrée sur la toile nécessitait beaucoup d’investissement personnel, de temps… du coup, les gens étaient très motivés et absolument ravis de voire les barrières du temps et de l’espace tomber, le mode coopératif dominer.
Bref, tout le contraire d’eux.
Une dinosaure du web.
Salut Guy, Vincent et les autres,
Je ne suis pas convaincu par l’argument « Far West » qui me rappelle trop celui des adversaires d’Internet dans les années 1990 utilisé par pure méconnaissance. C’était en effet une époque où certains se disaient que le public finirait par préférer des lieux civilisés tels qu’AOL ou Infonie…
La loi s’est toujours appliquée sur Internet, quoi qu’on en dise, parfois même à tort et à travers (certains se souviennent peut-être de l’arrestation de Rafi Haladjian).
Surtout, ce Web des années 1990 était pour moi celui de la nétiquette, des convictions, du respect, du partage, de l’entraide et de l’humour.
Souvenons-nous de la Rafale, du minirézo, des oUrS, du Scarabée, du manifeste du Web indépendant et remecions tous leurs auteurs pour leur ouverture et leur recherche d’un idéal.
Amicalement.
Laurent
Je dépose une réclamation comme l’auteur nous y invite. Comment se contenter de tweets quand on peut lire du contenu quali comme ça. Plus sérieusement je fulmine, quels sales types. J’essaie d’avoir une vision équilibrée mais être objectif dans cette affaire ne banalise en rien ce qu’il ont fait / entraîné à faire.
Un seul bénéfice personnel. Il y avait tellement d’horreurs et de vannes sur Daria Marx et Babillage (son nom m’échappe), que je suis allée regarder leurs compte pour finalement les aimer beaucoup.
Les vrais pionniers avaient un peu plus de classe que ce bourricot. Ils avaient même un code de conduite, de comportement qui s’appelait en français la nétiquette
https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9tiquette
J’ai eu la très grande chance de voir internet pour la première fois en 1988 et de faire mes premières pages web en 1994.
Merci Guy, de rappeler tout cela ! Effectivement Twitter n’était pas un cloaque infâme ces années-là, sinon on n’y serait pas restés.
Non, tout le monde ne se comportait pas comme le petit caïd de la cour de récré, et il y avait déjà des codes de (bonne) conduite et des gens qui ne les respectaient pas. Ils ont pu faire figure de gens « cools », comme les caïds de cour de récré sont souvent populaires parce qu’on sent qu’il vaut mieux être de leur côté que d’être leur cible. Ça n’en reste pas moins des petits cons.
La défense pitoyable de Glad et consorts commence à être vraiment pénible. Cette stratégie de reconstruire le passé pour faire croire que tout le monde était comme eux est vraiment malhonnête. (rahh je m’agace, ça m’agace !)
Amitiés et très chaleureux souvenirs, en passant 🙂
J’ai commencé à écouter l’instant M et puis j’ai zappé à « Un monde où tout le monde trollait tout le monde. » NON. Tout le monde ne trollait pas tout le monde. Ah cette sale habitude d’écrire et de dire : tout le monde, pour se dédouaner.
Ceci dit, c’est un plaisir de lire vos billets ^^ (A-DO-RÉ la vengeance est un plat qui se mange)
C’est chouette de vous voir tous ici 😉 On se croirait en 2009 !
Parfait Guy. Merci.
La maison propose toujours de très bons billets, merci m’sieur Guy!
Oh, un billet de blog avec un formulaire de commentaire qui a un champ « Site Web » et un CAPTCHA qui sent bon les années 2000. Ça me rappelle de bons vieux souvenirs de bien avant 2009 ;-). Merci Guy !
Jevoulaisdire2000enfait
Glad, victime du syndrome de l’´ « eternal September ».
Bonjour Guy,
C’est sympa de te relire (pertinent et gentleman) et de retrouver aussi tout ce beau monde dans tes com’
A bientôt !
Cyrille
Vous connaissez Piaget? Lire la réponse de VG, penser « mais c’est la génération réponse à tout, ma logique est logique au delà de tout argument qu’on lui oppose puisque l’argument n’est que l’image d’une autre logique ». Logique des uns contre logique des autres.
C’est le schisme des schémes. Des stades de construction de l’intelligence zappés. Rien de définitif bien sûr, on espère.
Je m’explique, c’est comme les observations des jeux de récré (référence Piaget, enfin je crois) Petit on joue aux billes sans rien comprendre et sans s’en rendre compte, c’est extra. Ensuite on est toujours à en appeler aux règles du jeu, disputes et compagnie, mais c’est souvent du grand n’importe quoi pour tenter d’y comprendre quelque chose. Enfin on sait jouer avec les règles du jeu, on les a intégré finement, on connaît leur justification, leur sens caché, leur finalité. Tellement qu’on est capable d’inventer de nouvelles règles du jeu de billes.
VG en était au stade 1, ici il attaque le stade 2= Disputons les règles du jeu. Il a de la chance de tomber sur GB qui ne renonce pas à faire le boulot…
Dinosaure du ouèbe je suis.
Comme Le Monolecte, comme Padawan, comme Guy Birenbaum et tant d’autres.
Forums, IRC, premier blog en 2004, etc.
Vieux con je suis.
Pas comme Vincent Glad.
Nous n’avons pas les mêmes valeurs, comme dirait un marchand de rillettes.
Épicétou.
Salut Alain K, merci pour Piaget poisson, hello Laurent M
Comme on est bien dans cette épicerie !
Merci pour cette belle et brillante analyse .
C’est curieux de voir ce p’tit Vincent Glad,longtemps planqué derrière son clavier s’imaginant devenir une star sur Twitter avant de finir simple harceleur en bande organisé, venir commenter un «bobiyé de blog» en 2020 après avoir déclaré que les «blogs de l’An2000 sont morts ». Comme c’est bête. Et nul besoin de revenir sur l’antisémitisme qui accompagnait leur imbécilité – et encore je reste poli-.
Rappel des faits de la « LigueDesCons: https://bembelly.wordpress.com/2019/02/14/titre-de-billet-de-blog-a-vendre-les-zinfluents-de-la-liguedulol-sont-morts-voici-leur-histoire/
Bobiyé Guy, longue vie à « l’Épicerie des blogs » et #MorroCons !
C’est vrai que le plaidoyer pro domo de ce garçon n’était pas toujours convaincant. Et que Sonia Devillers a bien conduit l’entretien.
Aujourd’hui, on tente de nous faire croire que les harceleurs d’hier sont les harcelés d’aujourd’hui. Que ne portent-ils pas plainte, alors ?
L
Pour résumer
En 2006 y avait Guy et son fameux blog, puis vint ce gland…
😉
Indeed !
Les petites frappes aiment souvent nous la jouer « tout le monde faisait pareil », ou pire, « tout le monde en a envie mais ne l’avoue pas », ou « n’ose pas ». Ben non. Z’êtes juste des petites frappes.
Fait plaisir de repasser par l’épicerie, ça faisait un bail 🙂
HELLO JCF